Mazda3 d`occasion (2010-2013)

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Mazda3 d`occasion (2010-2013)
Mazda3 d’occasion (2010-2013)
LUC-OLIVIER CHAMBERLAND sur 9 avril 2015, virageauto.com
Mazda maitrise à la perfection l’art de faire des voitures compactes, c’est un fait acquis depuis des
années. La réputation de qualité et de l’agrément de conduite dans cette catégorie chez Mazda
remontent à aussi loin que la 323 et la Protégé. Depuis 2003, la Mazda3 qui prend le flambeau du
Zoom-Zoom.
On s’attarde aujourd’hui à la deuxième génération de la 3, celle qui poussa encore plus la notion
d’expressivité avec un soupçon du langage stylistique Nagare. Une chose est certaine, lors de
l’introduction de la Mazda3, on découvre un duo de berline et de hayon qui a conquis bien des
consommateurs.
L’art japonais
Mazda s’est donné une ligne directrice dans les années 2000 avec le langage Nagare. Bien que l’on
n’ait jamais vraiment rien vue en émaner officiellement, la Mazda3 en obtient quelques soupçons. On
adopte des formes très angulaires et acérées. La voiture semble littéralement avoir été taillée à
l’instrument chirurgical.
L’avant est très expressif avec son large sourire au bas de caisse et à la calandre. Les blocs optiques
sont bridés vers le haut et intègrent des xénons pour l’éclairage.
On découvre un pavillon de toit légèrement déporté vers l’arrière pour le dynamisme et le coffre se
trouve tronqué. Pour la Sport à hayon, on maintient la custode en triangle comme sur la génération
précédente. Mazda intègre des feux larges à lentille partiellement claire. Là encore, c’est distinctif.
Dernière remarque concernant la carrosserie. Il est important de faire une bonne inspection physique
de la voiture. Cette variante est encore atteinte par des problèmes de corrosion hâtive. Assurez-vous
que le propriétaire à bien fait faire le rappel et/ou qu’il lui a fait des traitements antirouilles sur une
base fréquente.
Pour le conducteur
La présentation est très moderne et sobre à la fois. Le conducteur se retrouve dans un univers
orienté vers lui. La planche de bord adopte un large cerceau qui englobe l’ensemble de la console.
Dans la partie supérieure, on introduit quelques données sur le véhicule et c’est aussi à cet endroit
que les versions avec navigation trouveront l’écran. À ce titre, il faut dire que ce moniteur est très
compact et difficile à lire. Ce fait est d’autant plus vrai par temps ensoleillé ou l’on ne voit plus rien.
Dans l’ensemble, l’ergonomie est bonne. On doit toutefois être vigilant sur la taille des boutons qui
sont assez petits. De manière générale, l’équipement est intéressant.
La Mazda3 se décline en GX, GS et GT, autant de niveaux de commodités.
L’espace intérieur est dans la mesure de la catégorie des compactes. À l’avant, tout est bien, à
l’arrière c’est un peu plus juste pour la tête et les jambes. De jeunes enfants y seront bien. Pour ce
qui est du coffre, la berline offre 335 litres alors que la version Sport en donne 481/1 213 litres.
Les débuts du SkyActiv
Au moment du lancement, Mazda introduit la 3 avec deux L4. L’un est de 2.0 litres et l’autre de 2.5.
Dans le cas du premier, on accorde 148 chevaux avec un couple de 135 lb-pi. Pour le second, on va
plus en puissance avec 167 ch/168 lb-pi. Tous deux sont très intéressants, mais ne sont pas les
meilleurs exemples en fait de consommation. Pour atteindre cet idéal, il faut regarder pour les années
2012 et 2013 où l’on propose pour la première fois la technologie SkyActiv. Bien que l’on ne fasse
pas l’intégration complète de ses innovations, on obtient malgré tout le moteur. Dans son cas, on
parle d’un 2.0 litres de 155 ch/148 lb-pi. Ce n’est pas un monstre de puissance, mais il se montre
particulièrement bien ficelé et agréable. Sa plus grande force est évidemment la consommation
d’essence qui a de quoi faire rougir de honte des hybrides. Sur cette génération, il s’agit de la
meilleure option.
C’est sur cette version de la 3 que nous avons pu voir la dernière MAZDASPEED. Elle vient avec son
style expressif et des accessoires extérieures allumeuses. Toutefois, c’est son L4 turbo de 2.3 litres
et ses 263 chevaux/280 lb-pi qui en font une petite bête du tarmac. Très puissante, elle nous laisse
nous amuser à son volant. Il faut savoir que l’effet de couple est important. Un jeune conducteur
devra prendre le temps de la maitriser sinon, il ira directement dans le décor.
En fait de transmission, on retrouve des manuelles à cinq ou six rapports et une automatique à cinq.
C’est ça le plaisir de conduire
Dans le segment des compactes, c’est la Mazda3 la référence pour ce qui est de l’agrément de
conduite. La voiture est incisive et se laisse porter comme si nous étions dans un bolide fait pour la
compétition. La direction pointe bien et se montre toujours réactive. Les suspensions offrent un bon
mélange de confort et de douceur, mais elles tendent vers la fermeté pour une tenue de route plus
soutenue.
Conclusion
Une personne qui se cherche une automobile compacte doit nécessairement passer par la Mazda3.
Il s’agit de l’un des produits qui offrent le plus bel équilibre de tout. Elle est fiable, agréable à
conduire, propose de bonne motorisation et avec un style bien tourné. Le seul inconvénient est une
grille de tarif qui est souvent légèrement plus élevé que la compétition. Il faut savoir que
l’investissement en vaut la chandelle.