assiette des cotisations
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ASSIETTE DES COTISATIONS SOMMES ISOLÉES DÉFINITION Les rémunérations qui, versées à l'occasion du départ d'une entreprise, sont allouées en dehors de la rémunération annuelle normale, donnent lieu au versement de cotisations sur une assiette spécifique qui s'ajoute à l'assiette applicable aux rémunérations normales de la dernière période d'emploi. Ces sommes sont appelées Sommes Isolées dans les textes de base : • Article 12 bis de l'Accord du 8 décembre 1961, • Article 5 de la Convention collective nationale du 14 mars 1947 et délibération D3. Trois facteurs caractérisent les sommes isolées servies aux non cadres comme aux cadres : • elles sont considérées comme des rémunérations pour le calcul des cotisations par référence à l'assiette sociale, • elles sont versées à l'occasion de la rupture du contrat de travail (jour de la cessation d'activité ou postérieurement), • elles sont versées en dehors de la rémunération annuelle normale. Sont considérées comme Sommes isolées : • les indemnités liées à la rupture du contrat de travail (indemnités transactionnelles, de mise à la retraite, de départ en retraite...) pour la fraction entrant dans l'assiette sociale, • les indemnités compensatrices de congés payés, de compte épargne temps ou de RTT, • les rappels de salaires, les reliquats de commissions et toutes autres sommes versées en considération de travaux antérieurs à la cessation d'activité, • les indemnités de non concurrence, • la levée de stock options, • les indemnités de cessation des fonctions des mandataires et des dirigeants et la fraction soumise aux cotisations de sécurité sociale en cas d'indemnités versées au titre d'une cessation forcée de ces fonctions. Ne sont pas considérées comme sommes isolées : • les sommes versées à l'occasion du départ au titre de la rémunération normale, • le treizième mois, • la prime de vacances, • l'indemnité de préavis (la date de la rupture du contrat de travail correspondant au terme du préavis). Avant le 1er janvier 2009, au regard du régime Arrco, les sommes versées à l'occasion du départ d'une entreprise étaient assimilées à des salaires, dans celui de l'Agirc elles étaient considérées comme des sommes isolées et soumises, à ce titre, à une réglementation spécifique. ATTENTION - Pour les salariés dont les cotisations de retraite complémentaire sont assises sur une base forfaitaire (apprentis, stagiaires étrangers aides familiaux au pair, employés de particuliers, personnels Hôtel-café-restaurant rémunérés au pourboire, etc.) les sommes isolées ne sont pas soumises à cotisations. POUR MÉMOIRE - JUSQU'AU 31 DÉCEMBRE 2008 Règle ARRCO - Ces sommes sont ajoutées aux salaires de l'année de départ. Elles sont soumises à cotisations dans la limite des assiettes T1 & T2, pour les non cadres (TA pour les cadres) de la dernière période d'emploi et dans le cadre de la régularisation annuelle. Règle AGIRC - Les sommes isolées sont soumises à cotisations AGIRC à hauteur de 7 plafonds de la Sécurité Sociale (PSS) de l'année de départ, en complément de l'assiette applicable aux rémunérations normales de la dernière période d'emploi. IMPORTANT - DEPUIS LE 1ER JANVIER 2009 NON CADRE Une assiette spécifique, à hauteur de 2 plafonds annuels de la sécurité sociale de l'année de départ, s'applique aux sommes isolées versées depuis le 1er janvier 2009 (quelle que soit la date de la rupture du contrat de travail), en complément de l'assiette applicable aux rémunérations normales de la dernière période d'emploi. En premier lieu, sont prises en compte les rémunérations normales dans la limite des assiettes Tranche 1 et Tranche 2 de la période d'emploi. Puis, quelle que soit la date du départ de l'entreprise, l'assiette des cotisations correspondant aux sommes isolées est déterminée comme suit : • si les rémunérations normales de la dernière période d'emploi n'atteignent pas le plafond de la sécurité sociale, les sommes versées à l'occasion du départ sont affectées par priorité au comblement de la Tranche 1 (avec application du taux de cotisation Tranche 1 de l'entreprise et du taux AGFF sur Tranche 1). La fraction excédentaire, s'il y a lieu, est prise en compte et soumise à cotisations dans la limite d'un montant égal à 2 plafonds annuels de la sécurité sociale de l'année de départ (avec application du taux de cotisation Tranche 2 de l'entreprise et du taux AGFF sur Tranche 2). • si les rémunérations normales de la dernière période d'emploi atteignent le plafond de la sécurité sociale, les sommes versées à l'occasion du départ sont prises en compte dès le 1er euro en qualité de sommes isolées dans la limite d'une assiette supplémentaire de 2 plafonds annuels de la sécurité sociale de l'année de départ (avec application du taux de cotisation Tranche 2 de l'entreprise et du taux AGFF sur Tranche 2). CADRE Les sommes isolées n'entrent pas dans le calcul de la GMP L'assiette maximale disponible à laquelle doivent être affectées les sommes isolées, est égale, dans tous les cas, à 7 plafonds annuels de la sécurité sociale de l'année de départ d'un cadre, quelle que soit la date de départ de l'intéressé et quelle que soit, par ailleurs, l'assiette applicable aux rémunérations normales au titre de ladite année. Ces règles s'appliquent également aux VRP relevant de l'annexe IV à la Convention collective nationale du 14 mars 1947. Cette assiette de cotisations est déterminée comme suit : • si les rémunérations normales de la dernière période d'emploi n'atteignent pas le plafond de la sécurité sociale, les sommes versées à l'occasion du départ sont affectées par priorité au comblement de la TA. La fraction excédentaire, s'il y a lieu, est prise en compte et soumise à cotisations dans la limite de 7 plafonds annuels de l'année de départ. Les cotisations sur les sommes isolées s'ajoutent alors à celles dues au titre de la GMP en considération de la rémunération normale, • si les rémunérations normales de la dernière période d'emploi atteignent le plafond de la sécurité sociale, les sommes isolées sont soumises à cotisations dès le 1er euro dans la limite de 7 plafonds annuels de l'année de départ. Deux situations se présentent selon que les rémunérations du cadre ont atteint ou non la Tranche C au cours de l'exercice civil précédant celui de son départ de l'entreprise : • dans le cas où les rémunérations n'auraient pas atteint la Tranche C, les sommes isolées sont affectées à la tranche B, dans la limite de 7 plafonds annuels de l'année de départ, et généreront des points sur cette tranche. Les sommes isolées sont alors soumises aux cotisations dues sur la Tranche B (Retraite, CET, AGFF, APEC), • dans le cas où les rémunérations auraient atteint la tranche C, les sommes isolées sont affectées par priorité à la Tranche B à hauteur de 3 plafonds annuels de l'année de départ et soumises aux cotisations dues sur la Tranche B et à la Tranche C dans la limite de 4 plafonds annuels supplémentaires ainsi qu'aux cotisations dues sur la Tranche C (Retraite, CET). Les assiettes applicables aux indemnités de non concurrence versées de façon échelonnée sont les mêmes que pour les rémunérations normales tout en conservant le caractère de Sommes Isolées c’est à dire qu’elles sont réparties en SI TA et SI TB. PRÉVOYANCE Certaines conventions d'assurance collective excluent les sommes versées à l’occasion du départ de l’entreprise (sommes isolées en retraite) de l'assiette des cotisations Prévoyance. Par conséquent, nous vous invitons à consulter celle-ci ou à prendre contact avec nos services si nécessaire. Dans un cadre général, • les sommes versées le jour de la cessation d'activité (par exemple, le dernier jour d'activité) doivent être soumises à cotisations prévoyance. En effet, le salarié est encore sous contrat de travail et il bénéficie donc toujours, au même titre que les autres salariés de l'entreprise, du contrat collectif mis en place, • les sommes versées postérieurement à la cessation d'activité ne doivent pas être soumises à cotisations prévoyance. En effet, le salarié n'est plus sous contrat de travail et il ne bénéficie donc plus des garanties prévoyance et/ou frais de santé instaurées par son ex-employeur. SITUATIONS PARTICULIÈRES L'assiette maximale s'applique quelle que soit l'assiette retenue au titre d'une éventuelle activité au cours du même exercice. L'assiette maximale s'applique quelles que soient les modalités d'assiette retenues au titre de la dernière période d'emploi (temps partiel...). Lorsque les sommes isolées sont perçues de façon échelonnée sur plusieurs exercices, il convient de limiter le total de ces sommes à 7 fois le plafond annuel de l'année de départ s'il s'agit d'un cadre ou à 2 fois ce même plafond s'il s'agit d'un non cadre. RAPPEL DE RÉMUNÉRATIONS À LA SUITE D'UNE INSTANCE JUDICIAIRE Lorsqu'un rappel de rémunérations est effectué à la suite d'une décision de justice, les cotisations et les droits en résultant doivent être calculés à partir des paramètres applicables à l'exercice au cours duquel intervient le paiement (assiette, cotisations, taux, salaire de référence). Lorsque le participant n'est plus présent dans l'entreprise, ceci implique que le rappel de rémunérations résultant d'une décision de justice soit traité isolément et soumis à cotisations à concurrence des assiettes des régimes AGIRC et/ou ARRCO de l'exercice de paiement, sans considération de la situation du participant (radié, actif au titre d'une nouvelle entreprise, chômeur, malade, etc.) au cours de ce même exercice. Pour un non-cadre, cette règle conduit à une ventilation T1/T2 dans la limite de trois plafonds annuels de la Sécurité sociale de l'année de versement, indépendamment de la situation constatée au titre de la dernière période d'emploi et de la situation constatée au titre de l'exercice de versement. Pour un cadre, les rappels versés à la suite d'une décision de justice sont affectés à l'ARRCO à hauteur de la T1 annuelle de l'année de versement, et à l'AGIRC pour le différentiel, à hauteur de sept fois le plafond de la Sécurité Sociale annuel, indépendamment de la situation constatée au titre de la dernière période d'emploi et de la situation constatée au titre de l'exercice de versement. Lorsque le participant est toujours présent dans l'entreprise, le rappel s'ajoute aux rémunérations de l'exercice de versement. SYNTHÈSE Somme isolée Cas général Indemnités de non-concurrence avec versements échelonnés (associées à une période de rémunération) & Rappels résultant d'une décision de justice (l'information doit être déclarée par l'employeur ou justifiée par le salarié) Rattachement Exercice auquel se rapporte la Somme Isolée. Exercice de versement. Assiettes Plafond (PSS) de l'exercice de rattachement. Tenir compte de la situation de cet exercice (période et plafonds correspondants). Plafond (PSS) de l'année de versement, sans se référer à la situation de la dernière période d'emploi. Taux Paramètres en vigueur au cours de l'année de versement (entreprise fermée avant les revalorisations obligatoires : appliquer les taux obligatoires revalorisés). Non Cadre PSS non atteint l'année de rattachement : compléter le PSS en T1 ARRCO. L'excédent est en Somme Isolée T2 ARRCO. PSS non atteint l'année de rattachement : compléter le PSS en TA ARRCO. L'excédent est en Somme Isolée TB AGIRC. Cadre (inchangé) PSS atteint durant l'année de rattachement : pas de cotisation ARRCO. Absence de TC l'année précédant celle de la cessation : Somme Isolée TB AGIRC (maxi 7 PSS). Présence de TC l'année précédant celle de la cessation : Somme Isolée TB AGIRC (maxi 3 PSS annuels). Somme Isolée TC AGIRC (maxi 4 PSS annuels). Somme Isolée T1 ARRCO (maxi 1 PSS annuel). Somme Isolée T2 ARRCO (maxi 2 PSS annuels). Somme Isolée TA ARRCO (maxi 1 PSS annuel). Absence de TC l'année précédant celle de la cessation : Somme Isolée TB AGIRC (maxi 7 PSS annuels). Présence de TC l'année précédant celle de la cessation : Somme Isolée TB AGIRC (maxi 3 PSS annuels). Somme Isolée TC AGIRC (maxi 4 PSS annuels). NB : Les sommes isolées versées après le départ du salarié sont soumises à cotisations et sont à déclarer au titre de l’année de versement sur une période fictive (exemple du 1er janvier au 1er janvier). L’année de rattachement doit être renseignée. EXEMPLES - NON CADRE Règle de Base Quelle que soit la date de rupture du contrat de travail : ➊Si les rémunérations normales n’atteignent pas le plafond de la Sécurité sociale de la période d’emploi, les sommes isolées servent d’abord à compléter la T1 jusqu’à concurrence du plafond de la Sécurité sociale de la période d’emploi : ➞ L’excédent de la somme isolée sera en SIT2 dans la limite d’un montant égal à 2 plafonds annuels de la Sécurité sociale. 1er Exemple - Rémunérations réglées à la rupture du contrat de travail NON CADRE radié le 31-01-2013 - départ à la retraite Plafond annuel Sécurité sociale 2013 = 37 032 € Soit pour janvier 2013 = 3 086 € Rémunérations réglées à la rupture du contrat Salaire brut janvier 2013 : 2 000 € < plafond Sécurité sociale + Indemnité congés payés : 2 500 € + Indemnité départ à la retraite : 20 000 € Bases retenues en 2013 3 086 € ➞ 1 086 € sont « prélevés » sur les sommes isolées • T1= pour compléter le salaire brut jusqu'au plafond Sécurité Sociale, 0€ • T2= • SIT2=21 414 € ➞ soit 2 500 € + 20 000 € - 1 086 € ➋Si les rémunérations normales atteignent ou dépassent le plafond Sécurité sociale de la période d’emploi : ➞ La somme isolée sera considérée en SIT2 dans la limite d’un montant égal à 2 plafonds annuels de la Sécurité sociale. 2e Exemple - Rémunération égale ou supérieure au plafond de la Sécurité sociale Rémunération égale ou supérieure au plafond de la Sécurité sociale NON CADRE radié le 31-01-2013 - départ à la retraite Plafond annuel Sécurité sociale 2013 = 37 032 € (par mois = 3 086 €) Rémunérations réglées à la rupture du contrat Salaire brut janvier 2013 : 3 200 € + Indemnité congés payés : 2 500 € + Indemnité départ à la retraite : 20 000 € Bases retenues en 2013 • T1= 3 086 € • T2= 0€ • SIT2=22 500 € 3e Exemple - Rémunération supérieure au plafond de la Sécurité sociale et T2 plafonnée Rémunération supérieure au plafond de la Sécurité sociale et T2 plafonnée NON CADRE radié le 31-01-2013 - départ à la retraite Plafond annuel Sécurité sociale 2013 = 37 032 € (par mois = 3 086 €) 2 plafonds annuels 2013 = 74 064 € Rémunérations réglées à la rupture du contrat Salaire brut janvier 2013 : 9 600 € + Indemnité congés payés : 2 500 € + Indemnité départ à la retraite : 20 000 € Bases retenues en 2013 • T1= 3 086 € • T2= 6 172 € maximum • SIT2=22 500 € 4e Exemple - Rémunération supérieure au plafond de la Sécurité sociale : T2 et SI plafonnées Rémunération supérieure au plafond de la Sécurité sociale : T2 et SI plafonnées NON CADRE radié le 31-01-2013 - départ à la retraite Plafond annuel Sécurité sociale 2013 = 37 032 € (par mois = 3 086 €) 2 plafonds annuels 2013 = 74 064 € Rémunérations réglées à la rupture du contrat Salaire brut janvier 2013 : 9 600 € + Indemnité congés payés : 2 500 € + Indemnité départ à la retraite : 80 000 € Bases retenues en 2013 3 086 € • T1= • T2= 6 172 € maximum • SIT2=74 064 € maximum 5e Exemple - Rappel sur plusieurs années Rappel fait sur plusieurs années NON CADRE radié le 31-01-2009 - départ à la retraite Plafond annuel Sécurité sociale = 34 308 € (soit pour janvier = 2 859 €) 2 plafonds annuels Sécurité sociale = 68 616 € Rémunérations réglées à la rupture du contrat Salaire brut janvier 2009 : 2 000 € < plafond Sécurité sociale + Indemnité congés payés : 2 500 € + Indemnité départ à la retraite : 20 000 € Bases retenues en 2009 • T1= 2 859 € • T2= 0€ • SIT2=21 641 € Rappel de salaires versé en 2010 = 30 000 € Sommes Isolées disponibles pour 2010 : 68 616 € (2 plafonds Sécurité sociale année de départ) – 21 641 € (SIT2 retenue en 2009) = 46 975 € La somme de 30 000 € peut être retenue en totalité, soit en 2010 : SIT2 = 30 000 € Rappel de salaires versé en 2011 = 75 000 € Sommes Isolées disponibles pour 2011 : 68 616 € (2 plafonds Sécurité sociale année de départ) – 21 641 € (SIT2 retenue en 2009) –30 000 € (SIT2 retenue en 2010) = 16 975 € La somme de 75 000 € ne peut être retenue en totalité et doit être limitée à 16 750 €, soit en 2011 : SIT2 = 16 975 € EXEMPLES - CADRE Quelle que soit la date de rupture du contrat de travail : ➊Si les rémunérations normales n’atteignent pas le plafond de la Sécurité sociale de la période d’emploi, les sommes isolées servent d’abord à compléter la TA jusqu’à concurrence du plafond de la Sécurité sociale de la période d’emploi : ➞ L’excédent de la somme isolée sera en SITB (ou SITB et SITC) dans la limite d’un montant égal à 7 plafonds annuels de la Sécurité sociale. 1er Exemple - Rémunérations réglées à la rupture du contrat de travail CADRE radié le 31-01-2013 - départ à la retraite Plafond annuel Sécurité sociale 2013 = 37 032 € soit pour janvier 2013 = 3 086 € Rémunérations réglées à la rupture du contrat Salaire brut janvier 2013 : 2 000 € < plafond Sécurité sociale + Indemnité congés payés : 2 500 € + Indemnité départ à la retraite : 20 000 € Bases retenues en 2013 3 086 € ➞ 1 086 € sont « prélevés » sur les sommes isolées • TA= pour compléter le salaire brut jusqu'au plafond Sécurité Sociale, 0€ • TB= • SITB=21 414 € ➞ soit 2 500 € + 20 000 € moins 1 086 € ➋Si les rémunérations normales atteignent ou dépassent le plafond Sécurité sociale de la période d’emploi : ➞ La somme isolée sera considérée en SITB (ou SITB ou SITC) dans la limite d’un montant égal à 7 plafonds annuels de la Sécurité sociale. 2e Exemple - Rémunération égale ou supérieure au plafond de la Sécurité sociale Rémunération égale ou supérieure au plafond de la Sécurité sociale CADRE radié le 31-01-2013 - départ à la retraite Plafond annuel Sécurité sociale 2013 = 37 032 € (par mois = 3 086 €) Rémunérations réglées à la rupture du contrat Salaire brut janvier 2013 : 3 200 € + Indemnité congés payés : 2 500 € + Indemnité départ à la retraite : 20 000 € Bases retenues en 2013 • TA= 3 086 € 114 € • TB= • SITB=22 500 € 3e Exemple - Rémunération supérieure au plafond de la Sécurité sociale et TB plafonnée Rémunération supérieure au plafond de la Sécurité sociale et TB plafonnée CADRE radié le 31-01-2013 - départ à la retraite Plafond annuel Sécurité sociale 2013 = 37 032 € (par mois = 3 086 €) 7 plafonds annuels 2013 = 259 224 € Rémunérations réglées à la rupture du contrat Salaire brut janvier 2013 : 12 124 € + Indemnité congés payés : 2 500 € + Indemnité départ à la retraite : 20 000 € Bases retenues en 2013 •TA =3 086 € •TB =9 038 € maximum •SITB=22 500 € 4e Exemple - Rémunération supérieure au plafond de la Sécurité sociale : TA, TB, TC et SI plafonnées Rémunération supérieure au plafond de la Sécurité sociale : TB, TC et SI plafonnées CADRE radié le 31-01-2013 - départ à la retraite Plafond annuel Sécurité sociale 2013 = 37 032€ (par mois = 3 086€) 7 plafonds annuels 2013 = 259 224 € Rémunérations réglées à la rupture du contrat Salaire brut janvier 2013 : 25 000 € + Indemnité congés payés : 2 500 € + Indemnité départ à la retraite : 285 000 € Bases retenues en 2013 •TA=3 086 € • TB= 9 258 € maximum •TC=12 344 € maximum ➞ reste 312 € n'entrant pas dans l'assiette des cotisations, •SITB=111 096 € maximum •SITC=148 128 € maximum ➞ reste 28 276 € n'entrant pas dans l'assiette des cotisations. 5e Exemple - Rappel sur plusieurs années Rappel fait sur plusieurs années CADRE radié le 31-01-2009 - départ à la retraite Plafond annuel Sécurité sociale = 34 308 € (soit pour janvier = 2 859 €) 7 plafonds annuels Sécurité sociale = 240 156 € Rémunérations réglées à la rupture du contrat Salaire brut janvier 2009 : 2 000 € < plafond Sécurité sociale + Indemnité congés payés : 2 500 € + Indemnité départ à la retraite : 20 000 € Bases retenues en 2009 •TA =2 859 € •TB =0 € •SITB=21 641 € Rappel de salaires versé en 2010 = 200 000 € Sommes Isolées disponibles pour 2010 : 240 156 € (7 plafonds Sécurité sociale année de départ) – 21 641 € (SITB retenue en 2009) = 218 515 € La somme de 200 000 € peut être retenue en totalité, soit en 2010 : SITB = 200 000 € ou (si le dernier salaire comporte une TC) SITB = 102 924 € SITC = 97 076 € Rappel de salaires versé en 2011 = 75 000 € Sommes Isolées disponibles pour 2011 : 240 156 € (7 plafonds Sécurité sociale année de départ) – 21 641 € (SITB retenue en 2009) – 200 000 € (SITB retenue en 2010) = 18 515 € La somme de 75 000 € ne peut être retenue en totalité et doit être limitée à 18 515 €, soit en 2011 : SITB = 18 515 € ou SITC = 18 515 € (si le dernier salaire comporte une TC). CRÉATION ET IMPRESSION KLESIA - INT.001/14 Règle de Base