Math en poche Pour nos amis charentais - Florence Soriano

Transcription

Math en poche Pour nos amis charentais - Florence Soriano
N°45 – Juin 2011
Colette Muller.- Elle a été notre correspondante pendant près
de 17 ans. De père schweyener, elle a connu dès son plus
jeune âge la population locale. « J'ai adoré écrire sur la vie du
village », me confiait-elle, « et, pour cela, échanger avec les
gens. Mes discussions avec la doyenne Marie Buchheit
resteront, par exemple, inoubliables. Le temps était cependant
venu pour moi de laisser sa chance à une autre personne du
village. C’est vraiment un bon moyen pour mieux s’intégrer et
être plus au fait de l’actualité du village. »
Au fil des années, Colette aura écrit sur tous les mariages, les naissances, les confirmations
et les enterrements du village, mais aussi sur toutes les manifestations festives (le tournoi
de football, les Olympiades, la Saint Christophe, la Sainte Barbe, la Kirb,…, et autrefois, la
fête d’été), sur les manœuvres de nos sapeurs pompiers et sur la journée portes ouvertes
de leur caserne, sur les activités évènementielles de toutes les associations du village (la
Batterie Fanfare, le Club Loisirs et Amitié, le club MARS, le syndicat des arboriculteurs,..),
sur les fêtes de fin d’année de l’école de Schweyen, sur les cérémonies patriotiques
(lorsqu’une remise de médailles est prévue), sur le conseil de fabrique, sur le conseil
municipal, sur le moto-cross et sur toutes les initiatives individuelles des schweyener
(comme le rallye de voitures anciennes organisé par Jean-Michel Buchheit, ou les
conférences « point santé » organisé par Sandra Roth ou Luc Boulas),…, et parfois, sur des
thèmes plus exceptionnels (comme le sacerdoce de l’Abbé Firmin).
Etre correspondant, c’est aussi vivre des moments tragiques, comme en 1996, lors de ce
terrible accident au croisement Rolbing - Schweyen, qui impliquait trois véhicules et
provoqua le décès de deux personnes. Colette évoquait encore tous les incendies dont elle
avait été témoin : celui de la grange d’Alphonse Hauck, où grumes et pailles s’étaient
enflammées, celui du round baleur, derrière le château d’eau, celui d’une voiture lors d’un
spectaculaire accident de la route au croisement Schweyen - Orenthal, ou encore celui de
l’étable de l’actuel Maire de notre village.
Colette ajoutait : « La rédaction des articles est très cadrée par l’agence. Il faut s’en tenir
aux faits et écarter toute trace d’émotion. Bien entendu, il est également nécessaire de
savoir rester discret et fidèle à la réalité des choses, et d’oser aborder les gens.» Elle
poursuivait : « Je suis contente que Laurence ait accepté de me remplacer ! Tous les ans,
ce sont, à quelques exceptions près, les mêmes évènements qui reviennent et sur lesquels
il faut de nouveau écrire. Ce n’est jamais évident de rédiger tous les ans un article sur un
même fait. Laurence saura trouver de nouveaux mots et de nouveaux récits à faire partager.
Ce sera plus intéressant pour les lecteurs ! Elle sait qu’elle peut compter sur mon aide ! Je
lui souhaite de vivre de jolies choses et d’avoir autant de plaisir que j’en ai eu, à discuter
avec les gens ! C’est vraiment un travail très gratifiant !».
Merci et bonne continuation, Colette !
Cher(e)s ami(e)s,
A l’aube des vacances d’été, je vous adresse votre
gazette VOUS, la dernière de l’année scolaire
2010 – 11 – sauf bien entendu, si les actualités du
village m’invitaient à vous informer d’un évènement de première importance.
Je vous souhaite une
d’agréables vacances.
joyeuse
lecture
et
Bien à vous
Florence Soriano-Gafiuk
Math en poche
Les jeunes du village qui souhaitent
renforcer leurs connaissances en
Mathématiques (à partir de la 5ème),
durant les vacances d’été, sont invités à me contacter :
Adresse : 104 rue de Saint Georges,
Schweyen
E-mail : [email protected]
Pour nos amis
charentais
Le 1er septembre 1939, les habitants
de Schweyen reçoivent l’ordre d’évacuer le village dans les 3 heures. Après une longue marche, parfois sous
les averses, les schweyener sont embarqués le 16 septembre dans des
wagons à bestiaux en direction de la
Charente. Ils seront accueillis dans 3
villages (St-Sorlin-de-Conac, St-Georges-des-Agoûts et Semoussac).
Le 6 août 1940, l’Alsace et la Lorraine redeviennent allemandes et l’occupant ordonne le
retour des réfugiés (sous peine d’expropriation de tous leurs biens). C’est ainsi qu’un an,
jour pour jour après leur départ du village, les schweyener reviennent au pays.
Extrait du fascicule « Paroles de lorrains et de charentais » généreusement offert à
tous les schweyener par nos amis charentais :
Marie Stauder témoigne : « D’un côté il y avait la joie de revoir notre chère Lorraine,
surtout notre Bitcherland, mais de l’autre côté c’était quitter nos chers amis
charentais qui faisaient pour ainsi dire partie de notre famille.(..) On pleurait des
deux côtés. (..) ».
Le RL à Schweyen
A Schweyen, 54 maisons reçoivent tous les matins (un peu moins le lundi et un peu
plus le dimanche) le journal quotidien du Républicain Lorrain (RL), soit un peu moins
d’une maison sur deux.
Cet article a été rédigé en remerciement à ceux qui, au village, contribuent à la
diffusion de l’information (soit en tant que correspondant, soit en tant que colporteur
de presse).
Andréa Paillé raconte aussi : « Des promesses de correspondance sont échangées.
Elles seront surtout honorées après la guerre. (..) ».
Ce n’est en effet qu’en 1966 que les schweyener reprennent contact avec ceux qui, près de
trente ans plus tôt, les avaient accueillis dans leurs propres maisons. Depuis lors,
schweyener et charentais s’attachent à tisser des liens d’amitié très forts et ne cessent de
se recevoir mutuellement.
En 1988, les maires des communes de Saint Sorlin-de-Conac, de Semoussac et de Saint
Georges-des-Agoûts décident de créer l’association « Les amis de Schweyen ».
En 1989, en hommage au courage des schweyener partis en 1939 pour une destination
inconnue, des stèles arborant des points d’interrogation sont érigées dans chaque
commune. Celle de Schweyen a été dressée à proximité du Monument aux Morts.
L’année 2012 sera marquée par l’accueil au village de nos amis charentais.
Fabienne Buchheit.- Depuis le 1er avril, Fabienne est notre nouvelle colportrice de presse.
Suite à l’annonce du RL, Sara, la fille de Fabienne, avait été la 1ère (sur 2) à faire acte de
candidature. Les obligations familiales de Sara, toute jeune mariée, ne lui ont cependant pas
permis de poursuivre. Fabienne a alors souhaité prendre la relève et devenir la colportrice
officielle du RL. Elle a à cœur de remplir de son mieux sa nouvelle mission : chaque matin,
elle parcourt aux aurores les rues du village et dépose le nouveau numéro du RL (avant 7 h
précises) dans les boites aux lettres ou, pour les personnes âgées, sur les rebords de
fenêtre. Il est vrai que Fabienne est habituée aux tractages puisqu’elle profite de plus de 7
années d’expérience de distributrice de publicité dans 8 villages du Bitcherland.
Son époux Roland assure la distribution du journal aux 4 extrémités du village.
Merci et bonne chance, Fabienne !
Jeannine Henner.- Elle a été notre colportrice de presse pendant 5 années. Même si elle a
souhaité, avec son époux Bernard qui l’aidait dans sa tâche, ne plus assurer la distribution
du RL, elle en conserve un très bon souvenir : « D’abord, ça a réglé nos journées en nous
obligeant à nous lever tôt pour une promenade matinale ! Ce qui, pour la santé, ne peut être
que profitable ! J’appréciais aussi échanger avec les gens, même – et c’est bien normal ! -,
si ces derniers n’avaient pas toujours le temps de discuter, l’heure du départ approchant.
Oui, j’aimais bien ! ». Alors si vous demandez à Jeannine si elle regrette quelque peu, elle
vous répondra immédiatement : « Non, non, si j’ai eu un certain plaisir à distribuer le RL,
j’apprécie aujourd’hui la nouvelle liberté qui nous est donnée ! ».
Merci et bonne continuation, Jeannine !
Laurence Ganter.- Depuis le 1er juin, elle est notre nouvelle
correspondante. Pour elle, il s’agissait d’un véritable challenge,
mais aussi d’une nouvelle expérience qui lui permettrait de découvrir le fonctionnement d’une agence journalistique et surtout,
d’intensifier ses relations avec les habitants du village. Il est vrai
que Laurence a, par son vécu professionnel, toujours entretenu
ses compétences relationnelles aussi bien orales qu’écrites. Elle
aime le contact et s’enthousiasme à l’idée de vous rencontrer.
Laurence a déjà 8 messages à son actif : 5 brèves (brèves
annonces), 1 photographie légendée (à propos de la fête de fin
d’année de l’école), 1 courant (court article consacré au tournoi
de football) et 1 carnet (annonce du mariage de Sara Buchheit et
de Gilles Maese). Les personnes intéressées par la composition
d’un article pour publication dans le Républicain Lorrain sont
invitées à contacter Laurence :
Tél. : 03 87 96 18 41
E-mail : [email protected]
Pour la rédaction d’un développé (article plus dense), il est
nécessaire de prendre contact le plus rapidement possible et de
se munir à l’avance de toutes les informations nécessaires.
Laurence expliquait les strictes contraintes rédactionnelles imposées par l’agence du journal : « Même si je détiens une certaine
marge de liberté, il ne m’est pas possible de tout publier. Entre
autres, l’insertion de photographies est très règlementée. Par
exemple, je ne peux annoncer les anniversaires que des personnes de 80 ans ou plus, et n’ai la possibilité d’insérer une photographie-portrait que pour la célébration des 85, 90, 95 ans, ainsi
de suite de 5 en 5. Il faut bien comprendre que tout est ainsi
réglementé ! » Laurence poursuivait : « Les schweyener ne doivent surtout pas hésiter à me contacter ! Il peut en effet arriver
que je ne sois pas informée de toute l’actualité évènementielle
du village. Enfin, je souhaiterais ajouter que je n’ai aucune
influence sur les délais de publication, ni même sur la forme
finalisée des articles publiés – puisque mes textes peuvent être
repris par l’agence. Je demande donc une certaine indulgence ».
Merci et bonne chance, Laurence !

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