2015.08.12 APM – Nouvelles décisions du Conseil d
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APM International - Nouvelles décisions du Conseil d'Etat favorables à l'indemnisation de myofasciites à macrophages après vaccination obligatoire 12/08/2015 F ermer Nous contacter | La rédaction | Qui sommes-nous ? | Notice légale Accueil Sommaire Recherche Dossiers En régions Mon compte Mes archives Mes mails @APMinfos Vous êtes ici : Dépêche Mercredi 12 août 2015 - 15:56 Mots clés Nouvelles décisions du Conseil d'Etat favorables à l'indemnisation de myofasciites à macrophages après vaccination obligatoire Selectionnez un mot clé pour lire les dernières dépêches contenant le même mot clé. INFECTIO JUSTICE PATIENTS-USAGERS SANTE AU TRAVAIL VACCINS VIGILANCE PARIS, 12 août 2015 (APM) - Le Conseil d'Etat a une nouvelle fois donné raison à deux personnes atteintes d'une myofasciite à macrophages apparue suite à une vaccination obligatoire, selon deux décisions rendues fin juillet. Depuis la première décision prononcée en ce sens en décembre 2012, le Conseil d'Etat en a rendu trois en 2013 et deux en 2014. Il réaffirme donc sa position à travers deux nouvelles décisions lues le 22 juillet (cf APM VIPKR004). "Les victimes disposent désormais d'une jurisprudence solide qui reconnaît le lien entre la myofasciite à macrophages et les vaccins contenant de l'aluminium", a commenté à l'APM Didier Lambert, président de l'association Entraide aux malades de myofasciite à macrophages. Pour les deux décisions rendues en juillet par le Conseil d'Etat, le jugement de première instance datait de 2007, note-t-on. Il reste désormais aux plaignants à saisir de nouveau le tribunal administratif afin que le montant de leur préjudice soit estimé puis indemnisé. La myofasciite à macrophages se caractérise par une lésion musculaire constituée de macrophages remplis de cristaux d'hydroxyde d'aluminium. Tous les patients ont reçu un vaccin contenant un adjuvant aluminique injecté dans le muscle quelques mois ou années auparavant. Le lien de causalité entre vaccination et symptômes généraux -fatigue chronique, douleurs musculaires et troubles cognitifs- fait encore débat. Pour le Conseil d'Etat, "selon le dernier état des connaissances scientifiques, l'existence d'un lien de causalité entre une vaccination contenant un adjuvant aluminique et la combinaison de symptômes constitués notamment par une fatigue chronique, des douleurs articulaires et musculaires et des troubles cognitifs n'est pas exclue et revêt une probabilité suffisante pour que ce lien puisse, sous certaines conditions, être regardé comme établi". De plus, dans les deux dossiers examinés par la haute juridiction, les expertises n'identifient pas d'autre cause que la vaccination. Ajouter aux archives Imprimer la dépêche Envoyer à un collègue Caractères Plus grands Taille standard Plus petits Dépêches liées à cette information La pétition d'Henri Joyeux pour l'accès à un DTPolio sans aluminium affiche plus de 444.000 signatures Vaccins: la sécurité des adjuvants aluminiques débattue à l'Assemblée nationale Plainte de l'association E3M pour faux et escroquerie relative à la suspension de commercialisation du DTPolio* sans aluminium Aluminium dans les vaccins: une association de patients envisage de porter plainte L'ANSM va financer une étude sur l'aluminium dans les vaccins Des patients atteints de myofasciite à macrophages en grève de la faim Vaccination contre l'hépatite B: le Conseil d'Etat adopte une jurisprudence favorable aux victimes de myofasciite à macrophages L'ANSM ne financera pas les travaux sur l'aluminium des vaccins et la myofasciite à macrophages En juin, les avocats d'une quarantaine de patients ont déposé des demandes d'indemnisation auprès de l'Office national d'indemnisation des accidents médicaux (Oniam). E3M a par ailleurs déposé début août une plainte contre X notamment pour faux, usage de faux et escroquerie auprès du juge d'instruction du pôle de santé publique du tribunal de grande instance (TGI) de Paris. Initialement, l'association avait saisi le procureur de la République en janvier 2014, qui n'a pas donné suite. L'association de victimes considère que la suspension de la commercialisation en 2008 du vaccin DTPolio* sans aluminium (Sanofi Pasteur MSD) était infondée et reposait sur une hausse d'effets indésirables "créée de toutes pièces" par le laboratoire, selon les termes de la plainte initiale consultée à l'époque par l'APM (cf APM VIRAG002). vib/ab/APM polsan [email protected] VIB5NSYXHM 12/08/2015 15:56 ACTU INFECTIO Nous contacter | La rédaction | Qui sommes-nous ? | Notice légale 1/2