Dossier complet 4 pages opt

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Dossier complet 4 pages opt
LES ATELIERS HENRI GIRAUD
2013
Les Ateliers Giraud révèlent, en première mondiale,
les résultats d’un quart de siècle de recherches
consacrées à la vinification de grands vins
en fûts de chêne.
Bénéficiant de l’aide précieuse de l’ONF (Organisme National des Forêts), les
Ateliers de la Maison de Champagne Henri Giraud révèleront le 22 Avril prochain
les résultats de recherches observatoires menées autour du thème : « L’histoire ne
connaît pas de grands vins qui ne soient associés à une grande forêt ». Ce travail de
plus de 20 ans pourrait être à l’origine d’une révolution pour la vinification des
grands vins et, certainement, pour l’exploitation forestière.
Les Ateliers Giraud mettent aujourd'hui en évidence la notion de terroir en forêt,
au sens plein du terme, donnant une tout autre dimension à la traçabilité des
chênes à merrain et ouvrant un terrain d’expérimentation et de progrès inédits aux
grands vinificateurs.
L’année 2013 marquera le passage à la phase scientifique concernant
« L’histoire ne connaît pas de
grands vins qui ne soient
associés à une grande forêt »
notamment la trace ADN, la carte ionique des sols et l'influence des
climats.
Claude Giraud : « L’histoire ne connait pas de grands vins qui ne
soient liés à une grande forêt. Cependant, j’ai toujours été frappé
par une incohérence: les grands vinificateurs, très sélectifs et rigoureux par nature,
multiplient les tonneliers dans leurs chais...
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... Notre travail avec le mérandier Camille Gauthier, acteur engagé dans la
traçabilité des forêts depuis quarante ans, démontre que cette approche frustrante
est finalement une impasse. Elle exprime une souffrance des vinificateurs car
malheureusement, en 2013, le process de traçabilité des forêts françaises est à l’état
embryonnaire. Il y a eu très peu d'avancées depuis les années 1960. Le fruit de nos
recherches pourrait être à l’origine d’une révolution nécessaire et attendue pour la
vinification de grands vins et, certainement, pour l’exploitation forestière.»
Au travers de la dégustation parcellaire « Argonne 2012 », les Ateliers Giraud
dévoileront le fruit de leurs travaux exploratoires d’un quart de siècle. Partant de
l’histoire de la région où le couple vin/bois a été déterminant dans la
reconnaissance mondiale du champagne, Claude Giraud s’est naturellement
tourné vers sa forêt historique, la forêt d’Argonne. Dans ces recherches, Camille
Gauthier, mémoire vivante de la méranderie française, apporta la pièce manquante
du puzzle, celle qui fait cruellement défaut aux vinificateurs du monde entier : la
traçabilité des chênes.
Depuis 1990, plusieurs phases majeures ont validé la pertinence des recherches au
cœur des Ateliers Giraud, puis les constats se sont accélérés :
2003 : Choix des chênes « sur pied » en forêt d’Argonne.
... la pièce manquante du puzzle,
celle qui fait cruellement défaut
aux vinificateurs du monde
entier : la traçabilité des chênes.
2005 : Quatre grandes forêts « à vin blanc » dûment tracées, sont
testées lors d’une dégustation réunissant 160 professionnels du vin
venant du monde entier. Constat: L’Argonne s’impose nettement
pour son respect des vins de Champagne et Saint Palais pour le
punch apporté aux délicats Coteaux champenois Blancs.
2008 : Dégustation parcellaire de la forêt d’Argonne. Dégustation d'un même vin
vinifié dans des fûts de chênes tracés et choisis en fonction de la coupe géologique.
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Choix des lieux dits « Châtrice » assis sur la gaize (grès siliceux) et Beaulieu assis
sur les argiles du Gault (argiles vertes). Nouveaux constats : les individus portés
par un même sol portent la même empreinte organoleptique. Les caractères de
l’argile sont facilement identifiés et traversent les chênes de façon similaire aux
ceps de vigne.
2012 : Les Ateliers Giraud mettent en évidence la différenciation de groupes
d’individus tracés d’une même coupe géologique, la gaize, mais de terroirs
différents. Ces terroirs d’une même forêt sont distants de deux à cinq kilomètres.
Nouveaux constats : Les lots sont homogènes et facilement identifiables à la
dégustation des vins élevés dans ces fûts. Cette trace organoleptique se retrouve
avec des coupes de bois d’années différentes, des merrains de séchage différents
(deux et trois ans) et même des tonneliers différents.
L’année 2013 marque le passage de la phase de recherche observatoire à la phase
scientifique. De grands professionnels du vin de tous les continents sont appelés le
22 avril prochain afin de valider ces travaux bénéficiant de l’aide précieuse de
l’ONF. La voie s'ouvre sur trois pistes sérieuses :
1) ADN - Origine de la recolonisation des chênes après la
glaciation du Riss.
2) Carte ionique des sols et marqueurs : vérification de traçabilité
De grands professionnels du
vin de tous les continents sont
appelés le 22 avril prochain
afin de valider ces travaux
bénéficiant de l’aide précieuse
de l’ONF.
et différenciation des terroirs.
3) Influence des climats : recoupement des terroirs et origine
des délimitations.
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