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Delair, la Parisienne
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BRAVO, MAESTRO!
N° 469 Semaine du 15 avril 2006 au 21 avril 2006
Auteur : Duteurtre Benoît
Rares sont les exemples d'une telle diversité de talents: Suzy Delair a conjugué l'excellence à l'écran (Quai des
Orfèvres, chef-d'oeuvre du septième art), au théâtre (où elle étincelle dans Feydeau), sur les scènes lyriques (la Vie
parisienne de la Compagnie Renaud-Barrault) et dans la
chanson, comme le rappellent plusieurs CD qui viennent
de paraître chez Universal. Yvonne Printemps avait
incarné la femme insolente des années 20, faisant
monter les enchères entre ses amants. Delair - qui
conserve, à 89 ans, une vitalité propre à essouffler la
jeunesse - aura façonné un autre modèle de Parisienne:
jolie à la façon populaire, amoureuse avec ce qu'il faut de
caractère, quand elle joue l'épouse de Fernandel dans le
Couturier de ces dames. Trois décennies de grande
carrière lui ont suffi pour laisser son empreinte dans
l'histoire du cinéma et du music-hall.
Fille de couturière, née rue de la Goutte-d'Or, la jeune
Delair a bien vite appris tous les métiers du spectacle: on
la retrouve comme figurante dans quantité de films des
années 30, quand bien même son ambition était la
chanson et qu'elle préférait participer aux revues de
Mistinguett (qui l'adorait) ou aux opérettes des
Bouffes-Parisiens. Elle avait pour elle son tempérament,
sa voix, sa sincérité, son exigence. Sa chance aura été
de rencontrer, au début des années 40, Henri-Georges Clouzot, dont elle restera la compagne pendant douze ans.
Le grand cinéaste la lance dans L'assassin habite au 21 et sait tirer parti de ses talents multiples en la faisant jouer
mais aussi chanter à l'écran. Devenue vedette de cinéma, elle interprète le principal rôle féminin du dernier Laurel et
Hardy (Atoll K), dans Lady Paname, unique film d'Henri Jeanson où elle est partenaire de Louis Jouvet, dans les
oeuvres d'Autant-Lara, René Clément ou Jean Grémillon. Les tournages s'espaceront, d'une apparition dans Rocco
et ses frères à une dentiste furieuse, épouse de Louis de Funès, dans Rabbi Jacob. Car Suzy Delair n'a jamais
voulu sacrifier sa passion première: on la retrouve donc sur les scènes d'opérette, spécialement dans les rôles
d'Offenbach, dont elle est une interprète idéale, mais aussi dans les tours de chant qu'elle multiplie en France et à
l'étranger. Un jour, à Nice devant Louis Armstrong (elle a tourné avec lui dans Botta e risposta), elle chante C'est si
bon, une chanson délaissée d'Henri Betti: immédiatement séduit, «Satchmo» lui empruntera le refrain pour en faire
un tube mondial.
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Il faut revoir les films de Suzy Delair (les Clouzot, mais aussi Gervaise, Lady Paname, Un fil à la patte, avec
Bourvil); il n'est pas moins urgent de redécouvrir sa discographie enfin rééditée: qu'elle chante les romances 1900
(Fascination, la Petite Tonkinoise...) ou ses succès de cinéma (l'inévitable Tralala, mais aussi le sublime Tu ne peux
pas te figurer), difficile de ne pas éprouver d'un bout à l'autre le même enchantement: celui d'une ligne vocale
incroyablement pure, fine, capable de légères inflexions, tendres ou grivoises, sans se départir de son élégance
naturelle; celui d'une diction impeccable qu'on devrait recommander comme modèle à tous les candidats de la «Star
Academy». Suzy Delair aime la voix, elle nous fait déguster les mots chantés, et l'on se sent heureux de savoir
qu'elle est toujours là, près de nous (elle a supervisé la réalisation de ces disques), pour transmettre le flambeau
d'un Paris qui continue à faire rêver.
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