La Semaine 2788
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La Semaine 2788
BI-HEBDOMADAIRE D'INFORMATION ET D'ACTION SOCIALE PARAISSANT AU CONGO-BRAZZAVILLE m o c . e n i a c i r f a e n i a m e s a l . w ww D.g.g.t 56ème Année N°2788 Mardi 29 Avril 2008 - 56ème Année - Siège Social: Bd Lyautey - Brazzaville - B.P: 2080 CONGO: 500 F CFA - FRANCE: 1,5 Euro -Tel: (242) 500.77.94 / 582.27.60 / 666.39.69 - E-mail: [email protected] Première journée mondiale de lutte contre le paludisme Ban Ki-Moon a appelé à une grande mobilisation de la communauté internationale M. Ban Ki-Moon, secrétaire général des Nations unies (P.3) 118ème assemblée de l’Union interparlementaire Médias Huit journalistes d’Afrique francophone ont participé à un programme sur les élections primaires américaines Susciter l’appui des parlementaires dans la lutte contre la pauvreté Mme Philomène Fouty-Soungou, première secrétaire du Sénat (P.7) Barreau de Brazzaville Une résolution pour protester contr e un of contre offficier de police judiciaire (P .6) (P.6) Championnat de football de Division 1 de Brazzaville Etoile du Congo se remet encore à douter (P .15) (P.15) Editorial Le 1er mai a-t-il encore un sens pour les travailleurs congolais? (P.3) Les huit journalistes africains ayant participé au programme. (P.5) Avis aux lecteurs Jocelyne Labylle, chanteuse de zouk guadeloupéenne Atelier de renforcement de capacités des communicateurs de l’environnement En raison de la fête des travailleurs et de l’Ascension, le journal ne paraîtra pas le vendredi 2 mai. La prochaine édition aura lieu le mardi 6 mai 2008. Bonnes fêtes! «J’ai été très touchée par l’accueil des Brazzavillois» L’implication des médias est encore timide au Congo (P.13) (P.11) LA SEMAINE AFRICAINE N° 2788 du Mardi 29 Avril 2008 - PAGE 1 NATION AL TIONAL Première journée mondiale de lutte contre le paludisme Ban Ki-Moon a appelé à une grande mobilisation de la communauté internationale La communauté internationale a célébré, le 25 avril dernier, la première journée mondiale de lutte contre le paludisme. A cette occasion, Ban Ki-Moon, secrétaire général des Nations unies, a publié le texte ci-après dans lequel il entend mobiliser la communauté internationale pour, sinon faire disparaître cette maladie qui frappe encore durement les pays pauvres, du moins en réduire l’impact au maximum. Nous publions, ci-après, l’intégralité de ce texte. M es gardes du corps ne sont pas vite effarouchés. Ils s’émeuvent rarement face à une foule énervée ou à une situation délicate dans un coin chaud du monde. Mais, un jour de l’an dernier, en Afrique de l’Est, je me suis trouvé entouré par une nuée de moustiques. À l’expression de leurs visages, j’ai compris que ma garde rapprochée ne servirait à rien face à ces minuscules agresseurs non armés. Le paludisme tue sans relâche. En moins de temps qu’il ne faut pour lire cet article, il aura emporté six enfants. Chaque année, jusqu’à un demi-milliard de personnes sont infectées. Plus d’un million en meurent. 40% du budget pour lutter contre cette maladie D’après les experts, le paludisme réduit la croissance économique de l’Afrique de 1,3 % par an, retardant le développement et occasionnant un manque à gagner de dizaines de milliards de dollars. Dans les pays où il est particulièrement grave, il n’est pas rare qu’il absorbe 40% du budget de la santé, ce qui a des effets catastrophiques pour la santé publique, la protection sociale et le développement. C’est inadmissible, d’autant que le paludisme est une maladie évitable et guérissable. La communauté internationale a eu raison d’autres pandémies meurtrières. La variole a été éradiquée. La polio est sur le point de l’être. Peut-être n’estil pas possible de faire complètement disparaître le paludisme dans l’immédiat. Mais, il est possible de le maîtriser et de réduire considérablement le nombre de ses victimes, moyennant une action concertée. Le 25 avril sera la première journée mondiale du paludisme. Ce jour-là, les organismes des Nations unies et leurs partenaires lanceront une vaste initiative internationale d’intensification de la lutte contre cette maladie. C’est la première fois que la communauté internationale envisage de livrer au paludisme un combat sans merci. Les initiatives prises par le passé ont donné certains résultats. Mais, comme les ressources ne suffisaient pas pour protéger tout le monde, il a fallu se concentrer sur ceux qui couraient le plus grand risque d’être emportés, les jeunes enfants et les femmes enceintes. Des vies ont été sauvées, mais énormément de personnes sont restées exposées, ce qui a permis à la maladie de se perpétuer et de se répandre. Le paludisme demeure, par conséquent, endémique en Afrique sub-saharienne, en Asie, en Amérique latine et dans les Caraïbes. Pour vaincre le paludisme, il suffirait de distribuer des moustiquaires et des médicaments en grandes quantités et de traiter les habitations aux insecticides à effet rémanent. L’achat et la distribution d’une moustiquaire insecticide, dont l’effet peut durer jusqu’à cinq ans, ne coûtent que 10 dollars. Un investissement simple grâce auquel chaque personne disposerait, pendant cinq ans, d’un véritable bouclier et pourrait vaquer à ses activités et apporter sa pierre à l’édifice social. Des exemples à suivre pour vaincre le paludisme Il est difficile d’imaginer comment 10 dollars pourraient être mieux utilisés. L’Éthiopie en est la preuve: en trois ans, elle vient de réduire de moitié le taux de mortalité paludique chez les enfants. Le Rwanda, quant à lui, a réduit de deux tiers le nombre d’enfants emportés par la maladie. Dans les deux cas, des millions de moustiquaires traitées à l’insecticide longue durée ont été distribués et des traitements antipaludéens ont été administrés à ceux qui en avaient besoin. À présent, nous devons redoubler d’efforts dans tous les pays touchés. C’est pourquoi, avec le projet «Faire reculer le paludisme» et mon nouvel envoyé spécial pour le paludisme, Roy Chambers, je propose un plan à la fois ambitieux et réalisable. Notre objectif est de faire en sorte que le paludisme ne tue plus, en mettant en place une couverture universelle en F L’anophèle, le moustique vecteur du paludisme. Afrique d’ici à la fin de 2010. Il faudra, pour cela, que partout en Afrique, des moustiquaires traitées à l’insecticide longue durée soient fournies à toutes les personnes à risque et des insecticides à effet rémanent pulvérisés dans les habitations. Il faudra, aussi, que tous les établissements de soins publics puissent diagnostiquer le paludisme et administrer des traitements efficaces. Il faudra encore que, dans les régions où l’incidence du paludisme est élevée, les femmes enceintes bénéficient d’un traitement spécial. Il faudra, en outre, que les moyens d’accès soient renforcés et multipliés, notamment qu’il soit davantage fait appel aux agents sanitaires de proximité. Enfin, compte tenu du grand nombre de personnes qui succombent encore au paludisme, il sera impératif de renforcer la recherche-développement pour trouver, à terme, des moyens de maîtriser, d’éliminer et d’éradiquer cette maladie. L’Afrique est la région où le paludisme tue le plus, mais nous ne pouvons nous arrêter là. Comme les autres problèmes de l’ère de la mondialisation, les moustiques qui transmettent le paludisme font fi des frontières. Les ressources doivent être stables pour que les pays touchés puissent non seulement planifier les activités de lutte contre le palu- disme, mais aussi continuer à les mettre en œuvre année après année. Les partenaires habituels de ces pays, comme la Banque mondiale, le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme et les pays donateurs, doivent dégager des fonds, aidés en cela par le secteur privé. Les pays où la maladie est endémique doivent élaborer des plans pour la mise en place d’une couverture universelle et les donateurs doivent, dans les mois qui viennent, offrir un financement régulier et prévisible. Empêcher le paludisme de tuer est un moyen de redynamiser la campagne plus large visant à éliminer, définitivement, la pauvreté. C’est là un des principaux objectifs du millénaire pour le développement, le plan adopté par tous les gouvernements du monde, en vue de l’édification d’un monde meilleur au XXIème siècle. Nous avons les ressources et le savoir-faire nécessaires, mais il reste moins de mille jours jusqu’à la fin de 2010. Il n’y a plus de temps à perdre. Ban KI-MOON Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies * Le titre est de la rédaction et les sous-titres ont été proposés par le Centre d’Information des Nations Unies Déclaration des fonctionnaires retraités sollicitant le paiement des deux arriérés de pension du mois de décembre 1995 et 1994 Nous, retraités de la C.r.f (Caisse de retraite des fonctionnaires), regardons, objectivement, le problème du paiement de nos deux arriérés du mois de décembre 1995 et 1994 que bon nombre des fonctionnaires retraités de la C.r.f n’ont pas encore perçus. Nous pensons que le gouvernement avait programmé en faveur des travailleurs congolais en exercice aussi bien que des fonctionnaires retraités ce paiement en République du Congo et que, malheureusement, un refus a été pris en compte aux retraités titulaires d’un livret de pension établi en 1998 et ce, pour des raisons que nous avons du mal à avaler. En effet, si ces livrets, pour la Editorial Le 1er mai a-t-il encore un sens pour les travailleurs congolais? plupart d’entre ces retraités, datent de 1998, donc après 1995, nous osons dire qu’en toute sincérité, tout le monde n’a pas été reçu à la retraite en 1998, mais plutôt, pour la majorité, avant 1998, soit 1996, 1997, 1998, etc. En voyant ces retraités privés de ces deux arriérés de 1995 et 1994, ils disent qu’ils passent, semble-t-il, pour des citoyens marginalisés et pénalisés pour une raison qui, à leur humble avis, paraît, en tout cas, moins administrative que primitive sinon même injuste et impopulaire. Ces livrets, appelés duplicatas, disent les retraités, ne sont que la suite logique et administrative des anciens livrets de pen- sion brûlés au Trésor, à la C.r.f, dans certains districts du département du Pool au moment des hostilités de guerre de 1993-1994 et que les services compétents de la C.r.f avaient établis suivant les revendications et à partir des renseignements privés dans les archives de la C.r.f. De ce fait, les retraités voudraient dire qu’un duplicata ne soit pas sans vérité originale. De plus, cette paye rentre en ligne de compte du mois que Monsieur le président de la République a bel et bien promis de payer à tous les travailleurs congolais en exercice ou retraités. êté sous le monopartisme, chaque année, avec faste, à travers un mémorable défilé des travailleurs, le 1er mai, fête du travail, ne semble plus qu’un lointain souvenir, depuis l’ouverture démocratique en 1991. On n’en retient plus que le côté «journée fériée, chômée et payée». Une journée fériée de plus, pour se prélasser en famille, dans un monde des travailleurs où le travail semble avoir perdu son véritable sens lié à la dignité humaine, tant il ne permet plus à la majorité des travailleurs de joindre les deux bouts. Les syndicats se limitent à publier quelques déclarations pour rappeler des revendications sociales, alors que leur rôle les conduirait à bien plus de responsabilité devant leurs syndiqués. Fête du travail, le 1er mai devait, pourtant, favoriser les rassemblements, les défilés et autres manifestations des travailleurs, sous l’autorité de leurs mouvements syndicaux, pour évoquer les problèmes fondamentaux liés à la situation du travailleur. Chaque année, un thème général serait mis en avant, pour approfondir la réflexion et mobiliser les énergies. C’est en cela que les militants syndicaux peuvent faire avancer leur cause, pour l’amélioration de la situation des travailleurs. L’esprit du 1er mai remonte à la lutte lancée par les travailleurs américains, en 1884, à Chicago, pour obtenir la durée de la journée de travail à huit heures, lors du IVème congrès des «trade unions». Cinq ans plus tard, grâce à leur mobilisation à travers tout le pays, ils obtinrent satisfaction à leur revendication. L’idée gagna l’Europe et, en 1889, en France, le congrès international socialiste de Paris adopta le 1er mai comme jour de revendications des travailleurs et exigea la durée de la journée du travail à huit heures. Mais, la journée de huit heures ne fut reconnue dans l’hexagone qu’après moult conflits, en 1919. Chez nous, beaucoup de catégories professionnelles se plaignent des conditions de travail, du faible pouvoir d’achat, du manque de couverture sociale, etc. Des problèmes qui ne devraient pas seulement être abordés sous l’angle de la revendication, mais à travers de véritables débats qui permettraient d’éclairer aussi bien la lanterne des décideurs que du public. Célébrer le travail ne devrait pas seulement se limiter à exprimer des revendications, mais au-delà, à faire prendre conscience de l’importance d’un travail bien rémunéré et effectué dans de bonnes conditions. La clé du développement est dans le travail, un travail qui permet au travailleur de s’épanouir. Bonne fête du 1er mai! Joachim MBANZA ENTREPRISE DE BA TIMENT BATIMENT ET T .P T.P .P.. Cherche, pour Brazzaville et intérieur du pays: des chefs d’équipe et des chefs de chantier. Qualifié, bonne rémunération. Réponse à La Semaine Africaine Les Retraités de la CRF LA SEMAINE AFRICAINE N° 2788 du Mardi 29 Avril 2008 - PAGE 2 NATION AL TIONAL Coup d’oeil en biais Bavure parentale à Brazzaville: un enfant blessé à la tête par son père! AVIS DE RECHERCHE Il arrive qu’en voulant punir son enfant, on fasse usage d’objets dangereux. Mercredi 22 avril 2008, à Moungali, le quatrième arrondissement de la capitale, précisément dans la rue Loufoulakari, un père, réprimandant son enfant de deux ans à peine, lui a balancé à la tête le couvercle d’une marmite. Parce qu’il avait fait pipi au lit. Conséquence: blessure ouverte au niveau de l’arcade sourcilière de l’enfant. Le sang ayant giclé, il a fallu lui poser sept points de suture, dans une clinique proche du domicile, pour arrêter l’hémorragie. L’insolite est que le père, un certain Fabrice, chauffeur de minibus, âgé d’environ 35 ans, a pris la poudre d’escampette. Il faut dire que son acte, atroce, a provoqué la révolte des habitants du quartier, qui ont tenté de mettre la main sur lui. Cette bavure donne à réfléchir sur les sévices corporels sur les enfants. Il y a encore du travail à faire dans ce domaine. 20 000 frs CFA TTC seulement!!! Bavure policière, aussi, à Dolisie: plusieurs blessés avant un match de football DHL vous offre la possibilité d’expédier à tarif réduit et bénéficiez de tous nos services express: Pour tous vos envois de documents sur la France de 0 à 250 grammes, utilisez notre nouveau produit «Express DOX» à Il arrive, aussi, que dans leurs missions de rétablir l’ordre public, les agents de la force publique fassent usage de la force. C’est ce qui est arrivé, dimanche 20 avril 2008, à Dolisie, au Stade Denis Sassou Nguesso, où se disputait le match des huitièmes de finale de la Coupe du Congo de football, entre US Bantou, une équipe locale, et Diables-Noirs de Brazzaville. Des policiers tentaient de contrôler le mouvement de la foule qui s’était pressée aux portails, alors que ceux-ci étaient encore hermétiquement fermés, une heure avant le coup d’envoi de la rencontre. Mis à rude épreuve, les policiers ont utilisé des matraques et des gaz lacrymogènes pour se faire respecter. Malheureusement, il y a eu plusieurs blessés, qui garderont un mauvais souvenir de la première sortie des DiablesNoirs dans le tout nouveau Stade Denis Sassou Nguesso de Dolisie. Cette autre bavure montre qu’il y a dans notre force publique des agents qui ne sont pas bien formés au maintien de l’ordre dans les enceintes sportives. Il faut, peut-être, penser à leur formation spécifique. - Des vols directs toutes les semaines - Des délais de livraison exceptionnels - Des livraisons à domicile en toute sécurité - Suivi détaillé de votre expédition sur internet (www.dhl.com) Produit uniquement disponible dans nos agences, tous les jours ouvrables. N’hésitez plus, rendez-vous dans nos agences sis: Pointe-Noire: 02, avenue Moe Vangoula, face immeuble CPC, Centre ville. La fondation Ebina vole au secours de l’écrivain Léopold Pindi Mamonsono Un sinistre avait ravagé, le mardi 18 mars 2008, la maison et la bibliothèque de l’écrivain Léopold Pindi Mamonsono, au quartier O.c.h de Moungali 3, à Brazzaville. Très peiné et impuissant devant cette situation, la victime avait lancé un appel lancinant à l’aide, notamment aux autorités congolaises, pour reconstruire sa bibliothèque qu’il mettait également à la disposition du public. Un mois après son appel, seule la Fondation Charles Ebina Yamvoula a entendu son cri de cœur. Le président de cette fondation, Djo Washington Ebina, a effectué une visite surprise, le mardi 22 avril dernier, au domicile de Léopold Pindi Mamonsono, pour toucher du doigt les dégâts causés par le sinistre. Son coeur a parlé. Il a pris la décision de porter assistance à celui qu’il considère comme l’un des doyens de la littérature congolaise, en réhabilitant sa maison incendiée. C’est peut-être, aussi, une façon, pour la Fondation Ebina, d’interpeller les pouvoirs publics à une réflexion profonde sur la solidarité nationale devant de tels sinistres. La S.n.e, sourde aux plaintes des habitants des quartiers MoukounziNgouaka, Météo et Shertel Mfilou? Moukoundzi-Ngouaka et Météo, deux quartiers de Makélékélé, le premier arrondissement de Brazzaville, sont plongés dans le noir, depuis trois semaines. Et pour cause, le transformateur situé non loin du domicile de l’ancien international de football et meilleur ailier droit congolais de sa génération, Mbemba «Tostao», est hors d’usage. Plus de lumière, aussi, au camp Shertel, de Mfilou, dans le septième arrondissement, depuis deux semaines. Mais, les plaintes des habitants de ces quartiers et de biens d’autres, dans la capitale, semblent tomber dans les oreilles des sourds, du côté de la S.n.e (Société nationale d’électricité). Il n’y a rien qui se ferait pour l’instant. Jusque-là, rien de nouveau sous le firmament, parce que les délestages et les coupures intempestives d’électricité sont les compagnons de tous les jours, dans les grandes villes du pays. D’où le recours, une fois de plus, à la lumière de la bougie, avec tout ce que cela représente de risque d’incendie, ou à la lampe à pétrole, et, pour ceux qui le peuvent, aux groupes électrogènes. Il y aura, peut-être, du nouveau, dans la réaction des victimes. On susurre que les populations de Moukoundzi-Ngouaka envisageraient d’aller manifester, bruyamment, avec femmes et enfants, devant la direction de la S.n.e de leur secteur, à côté du Centre sportif et universitaire de Makélékélé, pour mieux se faire entendre. On attend de voir. Nuisances sonores: le cas des taxi «100-100»! On ne fait attention, pour le dénoncer, qu’aux bruits nocturnes provenant des lieux de culte improvisés dans presque tous nos quartiers. Voilà, aussi, que dans les artères principales de la capitale, il devient difficile de supporter le vacarme produit par les chauffeurs des taxis «100-100». Ces derniers se permettent de klaxonner, à tout bout de champ, le long des chaussées, pour appeler des clients. Pour les usagers des routes de Bacongo et Makélékélé, c’est le spectacle que les chauffeurs des taxis «100-100» offrent, sur l’avenue Fulbert Youlou, l’avenue Simon Kimbangou, l’avenue Peterson, la route de l’U.a (Union africaine, ex route du Djoué), l’avenue des Trois Francs et l’avenue Matsoua, etc. Il faut avouer qu’il est difficile de ne pas réagir devant cette nuisance sonore. Ainsi, un passant a eu maille à partir, vendredi 25 avril 2008, vers 19h, avec un chauffeur qui en rajoutait un peu trop, à son goût, sur l’avenue Matsoua, vers le marché Total, à Bacongo. Chercher des clients, par ce moyen, pour gonfler sa recette journalière, c’est bien, mais respecter l’ordre public est, aussi, fondamental. Brazzaville Avenue Foch, ex-immeuble BCC, Centre ville. Pour plus d’informations, contactez notre service clientèle: Tél.: 667-71-71/ 667-10-10 Pour plus d’informations, contactez-nous Tél.: 667-71-71/ 667-10-10 667-21-21/528-06-06 667-21-21/528-06-06 E-mail: [email protected] E-mail: [email protected] Site Internet: www.dhl.com Site Internet: www.dhl.com COMMUNIQUE DE L SOCI ATION L’’AS ASSOCI SOCIA FORCE CITOYENNE Ayant appris, avec tristesse et consternation, la disparition du poète, écrivain et homme politique engagé Aimé Césaire, Force Citoyenne tient à rendre hommage à cet homme de lettres, grand homme d’Etat, citoyen universel qui a contribué à l’éveil de la conscience et de l’identité du peuple noir. Force Citoyenne salue la mémoire de cet illustre disparu, qui a consacré sa vie à un combat qui est plus que jamais d’actualité, celui de l’indépendance, de la liberté et de l’émancipation du Continent Africain. Fait à Brazzaville, le 18 avril 2008 Le Bureau Exécutif National Elève en classe de 3ème au C.e.g (Collège d’enseignement général) Kwame Nkrumah de Ouesso, Anaclet Amour SINGOU, né le 28 janvier 1985, à Pointe-Noire, recherche son père, Joseph Vignal SINGOU, chauffeur de profession. Il est orphelin de mère, depuis l’âge de 5 ans. Sa mère s’appelait Colette MELO, originaire de Souanké. L’enfant connaît certains oncles, mais l’un d’entre eux refuse de lui dire où se trouve son père. D’après les informations en possession de l’enfant, le père recherché aurait travaillé à la mairie de PointeNoire, comme chauffeur, et aux pompes funèbres municipales de Brazzaville. Il serait, actuellement, admis à la retraite à Madingou. Pour tout contact, appeler le 707.00.93 (M. Célio) ou le 599.28.47 (M. Walfrigon Elenga). Victor GUEMBELA Correspondant à Ouesso (521-72-61) Santé Bientôt l’adoption d’une loi anti-tabac au Congo Comme de nombreux pays, à travers le monde, le Congo va, bientôt, adopter une loi antitabac. Un atelier consacré à la mise en œuvre de la convention cadre de l’O.m.s (Organi- sation mondiale de la santé) sur la lutte antitabac ratifiée par le Congo, a réuni, le 22 avril dernier, au siège de l’O.m.s-afro, à Brazzaville, les députés et les cadres du Ministère de la santé, des affaires sociales et de la famille. L’objectif de cette rencontre était de préparer la discussion par l’assemblée nationale de la loi antitabac, après son adoption, il y a quelques années, par le sénat. LA SEMAINE AFRICAINE N° 2788 du Mardi 29 Avril 2008 - PAGE 3 NATION AL TIONAL Promotion des droits de l’homme L’A.p.t.s a lancé une campagne de vulgarisation, avec l’appui du gouvernement américain Financé par le gouvernement américain, à hauteur de vingt mille dollars, le projet «Actions pour la promotion des droits de l’homme, la démocratie et la bonne gouvernance», a été, officiellement, lancé, vendredi 18 avril 2008, à l’hôtel Laïco Maya-Maya, à Brazzaville. La cérémonie du lancement de ce projet qui s’inscrit dans le cadre de la campagne annuelle d’activités élaborées par le gouvernement, en vue de la célébration du 60e anniversaire de la déclaration universelle des droits de l’homme, prévue le 10 décembre prochain, s’est déroulée sous le patronage de M. Alphonse Dinard Moubangat Moukonzi, directeur de cabinet du ministre d’État, garde des sceaux, ministre de la justice et des droits humains. C’était en présence de Mme Cynthia Gregg, chargée d’affaires à l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique au Congo, et de Céphas Germain Ewangui, président de l’A.p.t.s (Association panafricaine Thomas Sankara). Le ministre des transports maritimes et de la marine marchande, Martin Parfait Aimé Coussoud Mavoungou, a séjourné, lundi 14 avril dernier, à Dolisie, dans le département du Niari. But de sa visite de travail: apprécier le niveau d’exécution des travaux de construction d’un entrepôt moderne, un des projets retenus dans le cadre de la municipalisation accélérée du département du Niari, en 2006. Le ministre en est sorti satisfait. Car, les travaux sont pratiquement achevés. Pendant sa visite de travail à Dolisie, le ministre Parfait Aimé Coussoud Mavoungou a, singulièrement, mis l’accent sur le mur de clôture de l’entrepôt. Il a souhaité que ce mur soit construit dans les meilleurs délais, avant de parler de l’inauguration de l’ouvrage. Céphas Germain Ewangui droits humains, pendant huit mois, sur tout le territoire, par l’intermédiaire de la tenue d’ateliers, de conférences, par la diffusion des spots à la radio et à la télévision, par des rencontres sportives et des représentations théâtrales». Mme Cynthia Gregg a, quant à elle, affirmé que «tous les deux ans, les O.n.gs congolaises bénéficient des fonds d’encouragement pour la promotion de la démocratie, l’éducation civique, les droits de l’homme, des femmes et des enfants, pour la résolution des conflits. Cette année, cinq O.n.gs en sont bénéficiaires». Ce séminaire, a affirmé, pour sa part, Céphas G. Ewangui, a bénéficié, pour sa mise en œuvre, d’un appui de vingt mille dollars du gouvernement américain et sera complété par des actions d’information et de sensibilisation à titre communautaire, ainsi que de multi-médias, dans le but de toucher les populations, à travers tout le territoire national. Au cours du séminaire qui a duré deux jours et dont la clôture a eu lieu à l’aumônerie universitaire, six sous-thèmes ont été développés, entre autres: «La déclaration universelle des droits de l’homme, 60 ans après», par M. Alphonse D. Moubangat Moukonzi; «La convention contre toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes», par Mme Jocelyne Milandou, magistrat, viceprésidente de la cour des comptes; «La convention contre la torture et autres peines ou traitements dégradants», par M. Moïse Sola, magistrat, ancien substitut du procureur de la République, près la cour d’appel de Brazzaville; et «La bonne gouvernance: exigence et enjeux», par M. Guy Jean Clément Mébiama, docteur en droit, enseignant chercheur à l’École nationale d’administration et de magistrature. Alain Patrick MASSAMBA Médias Huit journalistes d’Afrique francophone ont participé à un programme sur les élections primaires américaines Huit journalistes des pays francophones d’Afrique ont participé, du 14 au 23 avril 2008, à un programme de couverture des élections primaires américaines. Organisé par le département d’Etat (Ministère américain des affaires étrangères), ce programme a pour objectif de permettre à des journalistes africains de comprendre le fonctionnement de la démocratie américaine, à l’heure où le parti démocrate poursuit, encore, le processus du choix de son candidat à l’élection présidentielle du 4 novembre 2008. Parmi les journalistes ayant participé à ce programme, figurait Joachim Mbanza, le directeur de publication de La Semaine Africaine. P ermettre à des journalistes africains de faire des reportages de terrain sur les élections américaines, afin d’appréhender la réalité démocratique des Etats-Unis d’Amérique, tel est, en gros, l’objectif poursuivi par le département d’Etat. Ce programme, parmi d’autres, du gouvernement américain, vise à faire comprendre le fonctionnement de la démocratie américaine. Les huit journalistes africains qui y ont participé ont été choisis par les chancelleries américaines Le Conseil congolais des chargeurs disposera bientôt d’un entrepôt moderne à Dolisie Une vue du présidium pendant le lancement du projet. C e projet qui sera exécuté par l’A.p.t.s (Association panafricaine Thomas Sankara) a pour but de promouvoir la culture des droits humains, l’organisation des séminaires de formation au profit de deux cents personnes dans quatre villes (Brazzaville, Impfondo, Oyo et Owando). Bref, «éduquer les populations et amener nos gouvernants à se mettre à la hauteur des engagements internationaux, en droits de l’homme, la démocratie et la bonne gouvernance», voilà ce que va faire l’A.p.t.s, à travers ce projet. Signalons qu’en marge du lancement dudit projet, un séminaire sur les «droits de l’homme, la démocratie et la bonne gouvernance», réunissant une cinquantaine de participants, a été également organisé. Lançant le projet, le directeur de cabinet du ministre de la justice a souligné que «cette campagne consiste à promouvoir la culture des Visite de travail du ministre Coussoud Mavoungou à Dolisie dans leurs pays respectifs. Ils sont venus ainsi de huit pays africains francophones (Congo-Brazzaville, Burkina Faso, Cameroun, Côte d’Ivoire, Guinée Conakry, Mali, Sénégal et Togo). Coordonnée par Christopher Teal, du Centre de la presse étrangère, une structure dépendant du département d’Etat, cette visite s’est déroulée en deux phases principales. A Washington DC, capitale fédérale des Etats-Unis d’Amérique, les huit journalistes participants ont, L’entrepôt moderne de Dolisie Pour mémoire, l’entrepôt moderne de Dolisie a été érigé derrière le Centre téléphonique de l’ex-O.n.p.t, dans l’enceinte de la gare ferroviaire de la capitale de l’or vert, là où, il y a des décennies, était implanté le parc à bois. Cet entrepôt qui représente la pierre angulaire des activités du C.c.c (Conseil congolais des chargeurs), dans le département du Niari, mesure 60 m de long sur 30 m de large et 11 m de hauteur. Le tout sur une superficie de 1.800m2. L’ouvrage est fait d’une armature en tôle placée sur le mur de un mètre. Sa capacité est de 20.000 m3. Il a été pourvu d’un groupe électrogène d’une puissance de 40 Kw, d’un congélateur d’une capacité de 30m3, avec une puissance de 10 Kw et présente beaucoup d’avantages, du fait de la conservation des objets à des délais illimités. On peut, également, noter la présence d’un thermomètre extérieur de condensation accouplé avec l’évaporateur, un groupe extérieur de condensation, etc. Pour le directeur général du Conseil congolais des chargeurs, Serge Houloumy, il sera mis un lien entre l’entrepôt et la gare routière de Dolisie, inaugurée le 27 juillet 2007 par Mme Antoinette Sassou Nguesso, épouse du chef de l’Etat, afin que ces deux ouvrages à caractère économique soient gérés en couple. L’objectif du Ministère des transports maritimes et de la marine marchande est, faut-il le rappeler, de doter les consignataires d’équipements et infrastructures de proximité, à travers le territoire national, comme c’est le cas à Dolisie. Eric MAHOUNGOU-NZINGOU Les huit journalistes africains ayant participé au programme. d’abord, visité le capitole, le siège des deux chambres, (le sénat et la chambre des représentants) qui forment le congrès américain. Véritable «temple» de la démocratie américaine, construit en marbres blancs au XIXème siècle, le capitole est un édifice conçu dans un style néoclassique. Sa coupole, élevée en acier, est surmontée d’une statue de femme symbolisant la liberté, une des valeurs fondamentales de la démocratie américaine. Après une visite au centre de la presse étrangère, structure permettant aux journalistes étrangers de pouvoir rencontrer et interviewer les officiels américains (ministres, sénateurs, députés, etc), les huit journalistes africains se sont rendus à Harrisburg, capitale de l’Etat de Pennsylvanie, puis à Philadelphie, la principale ville de cet Etat, pour pouvoir couvrir une des étapes des élections primaires démocrates qui s’y est tenue le mardi 22 avril. A cet effet, ils ont visité le quartier général de l’équipe de campagne de Barack Obama, à Philadelphie, et couvert un de ses meetings, dans une banlieue de cette ville. Du côté d’Hillary Clinton, les journalistes africains ont assisté à un meeting en salle de sa fille Chelsea, avec les communautés asiatiques, et couvert un meeting de la candidate, au stade de basket-ball de l’Université de Pennsylvanie. Un meeting au cours duquel ils ont, d’ailleurs, assisté à la prestation de son mari, l’ancien président Bill Clinton, qui bat campagne pour son épou- se. Toujours à Philadelphie, ils ont, interviewé le maire de cette ville, Michael Nutter, un Africain-américain qui a choisi de soutenir Hillary Clinton. En somme, les journalistes africains, qui ont croisé, à Philadelphie, une vingtaine de leurs homologues journalistes venus des pays européens et asiatiques, participant à un programme similaire, ont pu apprécier les subtilités spécifiques de la démocratie américaine, le comportement de ses acteurs et l’intensité des débats politiques en période électorale. Histoire de mieux analyser les événements électoraux dans ce système démocratique qui fonctionne, sans interruption, depuis plus de deux cents ans. J. MBANZA LA SEMAINE AFRICAINE N° 2788 du Mardi 29 Avril 2008 - PAGE 4 NATION AL TIONAL Département de la Cuvette François Ibovi fait don d’un centre de santé intégré au village Eboungou Situé dans le district de Tchikapika, dans le département de la Cuvette, Eboungou, bourgade de plus de 500 habitants, a été doté d’un C.s.i (Centre de santé intégré) moderne, don du député François Ibovi. Ce centre, un imposant bâtiment de 26,50m de long sur 13,50 de large, entièrement financé sur fonds propres par l’élu d’Oyo, actuellement premier vice-président de l’assemblée nationale, assure la couverture sanitaire d’une vingtaine de villages. Il a été, officiellement, remis au représentant du préfet de la Cuvette, au cours d’une cérémonie qui s’est déroulée le 5 avril dernier. Le C.s.i (Centre de santé intégré) d’Ebounaou dans le district de Tchikapika, est composé de onze compartiments destinés à abriter les salles de triage, de maternité, de soins et d’hospitalisation et le bloc d’accouchement. II est équipé de cinq microscopes, de quelques kits de petite chirurgie, d’une pharmacie et de biens d’autres équipements propres au fonctionnement régulier d’un C.s.i. Un infirmier d’Etat y a été affecté. Les populations d’Eboungou, jadis obligées de parcourir près de 50 kilomètres à pied, pour se faire soigner à Tchikapika, où se trouve l’unique centre du district, ou à Oyo, en faisant 27 km de plus, bénéficient, désormais, des soins de qualité sur place. La construction de ce centre est, également, un ouf de soulagement pour les populations des villages environnants, notamment celles de Litombi, Obessi, Boundji Atsé, Obèllè, Tongo, Bokombo, Lipounou, Libala et Boyoko-Biri. François Ibovi, le bienfaiteur de ces milliers d’habitants, vient là d’accomplir un véritable geste humaniste, car on dit de la santé qu’elle est un trésor et tout le monde le sait bien qu’un malade ne participe pas au développement de la société. Loin d’une quelconque ambition électoraliste, cette réalisation du député d’Oyo, en dehors de sa circonscription électorale, ne vise qu’à soulager les populations de ces localités, en matière de santé, comme il s’est d’ailleurs préoccupé de l’éducation et de la santé des populations, par le passé, dans sa propre circonscription. Plusieurs autres villages du district de Tchikapika ont déjà bénéficié des actes de bienfaisance du même député. A.r.d (Alliance pour la république et la démocratie) A.n.r (Alliance pour la nouvelle république) Propositions relatives aux élections locales à l’attention de Monsieur le ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation En Afrique, les consultations électorales sont, souvent, une source génératrice de contestations et d’affrontements, qualifiée, souvent, de «bêtise humaine». S’appuyant sur ce constat malheureux, la majorité présidentielle et l’opposition avaient signé, le 31 mai 1997, un «engagement solennel», pour organiser, de façon consensuelle, l’élection présidentielle, sous l’égide de M. Frédérico Mayor, à l’époque directeur général de l’Unesco et en présence du professeur Pascal Lissouba, président de la République. Dans cette perspective, les deux parties avaient décidé de: 1- réaliser, ensemble, un recensement administratif spécial, en vue de la maîtrise du corps électoral; 2- faire organiser toutes les opérations électorales, par un organe consensuel, composé, de façon paritaire, des représentants de la majorité présidentielle et de l’opposition; S’inspirant de cette expérience du 31 mai 1997 et tirant les leçons des élections législatives de juin et août 2007, l’A.n.r et l’A.r.d, soucieuses de voir les prochaines consultations se dérouler dans la paix et la transparence, demandent au gouvernement de convoquer tous les partis politiques, en vue d’une concertation sur les points suivants: 1- le consensus sur le fichier électoral; 2- la recomposition de la commission d’organisation des élections; 3- le consensus sur le calendrier des élections locales et sénatoriales. Fait à Brazzaville, le 19 Avril 2008 Pour L’A.r.d: Clément MIERASSA Président L’A.n.r: Pascal TSATY MABIALA Secrétaire général de l’U.PA.D.S LA SEMAINE AFRICAINE Bd. Lyautey (en face du CHU) B.P. 2080 - BRAZZAVILLE Direction - Tel: (242) 668.24.72 / 678.76.94 Directeur de Publication: Joachim MBANZA Secrétaire de rédaction Véran Carrhol YANGA Tel: (242) 668.24.72 Saisie&Montage (PAO): Atelier La Semaine Africaine Service Commercial: Brazzaville: Tél. 666.39.69/500.77.76 Journal édité par la Commission épiscopale des moyens de communication sociale. Président: Mgr Jean GARDIN Préfet apostolique de la Likouala Vice-président: Mgr Anatole MILANDOU, Archevêque de Brazzaville Tarifs pour abonnement Le centre de santé intégré d’Eboungou. Les cas des écoles primaires de Lipounou et d’Ekongo, entièrement construites par lui et celui de l’école primaire Illanga, pour lequel il a fourni des matériaux de construction. Des réalisations qui constituent une parfaite illustration de sa volonté de donner de façon désintéressée. Ce geste n’est pas le dernier. Le donateur a, en effet, rassuré les nombreuses populations débordant d’enthousiasme et de joie, de son entière disponibilité à œuvrer dans le même sens, tant que le président de la République continuera à lui faire confiance. Pour sa part, le député élu de Tchikapika, Daniel Pea, a, vivement, remercié son collègue, pour l’appui apporté à son action dans sa circonscription et a demandé aux populations de veiller à la propreté de ce bâtiment. Le sous-préfet de Tchikapika, Gaspard Gangue, a, de son côté, exprimé toute sa gratitude, au nom des populations bénéficiaires qui, à leur tour, ont pris le ferme engagement de voter, à cent pour cent pour le candidat Denis Sassou Nguesso, à la présidentielle de 2009. Rappelons que la cérémonie relative à l’inauguration de ce joyau s’est déroulée en présence de plusieurs hauts cadres originaires du district de Tchikapika. Dominique MANGA Journaliste à La Nouvelle République Barreau de Brazzaville Une résolution pour protester contre un officier de police judiciaire Le conseil du barreau de Brazzaville qui s’est réuni en sa session ordinaire, le 2 avril 2008, sous la direction de son bâtonnier, Me Prosper Mabassi, a adopté une résolution en guise de protestation contre un officier de police judiciaire ayant violé les garanties procédurales reconnues par la Constitution, la loi et les textes pertinents internationaux, à tout individu. Nous publions ciaprès l’intégralité de cette résolution. L e conseil du barreau de Brazzaville, réuni en sa session ordinaire, le 2 avril 2008, adopte la résolution suivante: - particulièrement préoccupé par la situation vécue le 23 mars 2008, par Maître Léontine Pélagie Katoukounou, avocat à la cour, au commissariat central de Brazzaville, alors qu’elle tentait d’intervenir conformément à la loi, afin d’assurer la défense des intérêts de ses clients, les nommés Malonga Edgar et Boueya Jean-Baptiste: - rappelle que: l’article premier de la loi n°026/92 du 20 août 1992 portant organisation de la profession d’avocat, permet à ce dernier d’intervenir, pour le compte de ses clients dès l’enquête préliminaire; - déclare que, en toutes circonstances, il est essentiel que les droits de la défense des personnes arrêtées, incarcérées ou gardées à vue, dans les commissariats de notre pays soient respectés. La sécurité et la liberté d’exercice de leur profession par les avocats doivent être garanties en tous temps. - demande immédiatement, l’arrêt des agressions de toutes sortes sur les avocats, par les esprits malveillants au niveau de la force publique; la restauration du climat d’entente et de bonne coopération ayant existé entre le barreau et les éléments de la force publique; - recommande au bâtonnier de saisir les autorités hiérarchiques, Ministère de la sécurité et de l’ordre public et Ministère de la justice, afin de ramener à l’ordre le lieutenant colonel dont s’agit. Congo: retrait sur place 3 mois: 8.400 F Cfa 6 mois: 16.800 F Cfa 1 an : 33.600 FCfa Expédié par la Poste: 3 mois: 11.500 F Cfa 6 mois: 23.000 F Cfa 1 an: 46.000 F Cfa France et Afrique francophone: 3 mois: 48 Euros 6 mois: 90 Euros 1 an: 180 euros Autres pays d’Europe et d’Afrique: 3 mois: 52 Euros 6 mois: 95 Euros 1 an: 190 Euros Asie et Amérique: 3 mois: 55 Euros 6 mois: 100 Euros 1 an: 200 Euros Nous acceptons les chèques français et les virements à notre compte - CCP 9.991 85 B Paris e-mail: [email protected] Eric-Pressing Nettoyage à sec PRESSING DE LUXE Situé au coeur économique de: * Brazzaville rond-point Moungali * Pointe-Noire centre ville, ERIC-PRESSING ERIC * E = Expérience dans le cadre de Nettoyage à Sec * R = Remplissant toutes les conditions de lavage * I = Irréprochable pour un travail soigné et bien fait * C = Compétence qui fait la différence PRESSING * P = Professionnel confirmé * R = Reste fidèle au bon service * E = Entretien de qualité inégalable * S = Service non stop * S = Sollicité par les clients exigeants * I = Incomparable, toute la ville en parle * N = Nommé ERIC-PRESSING *G= Garantie la longévité de nos vêtements Faites confiance à notre pressing de luxe UN PARTENARIAT STRA TE GIQUE UN PARTENARIAT STRATEGIQUE . 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Tél: +(242) 550.10.75/550.10.71 Going Further. email: [email protected] Site internet:www.gxinternational.biz em ail: g xin ter @ hot ma il.co m Sit e i nt ern et :w ww .g xin t erna ti on al .bi z LA SEMAINE AFRICAINE N° 2788 du Mardi 29 Avril 2008 - PAGE 5 PAGE 2- LA SEMAINE AFRICAINE N° 2788 du Mardi 29 Avril 2008 NATION AL TIONAL 118ème assemblée de l’Union interparlementaire 4ème édition du cours panafricain francophone de droit international humanitaire Susciter l’appui des parlementaires Vulgariser le D.i.h dans dans la lutte contre la pauvreté les pays africains La première secrétaire du sénat, Mme Philomène Fouty-Soungou, a fait un point de presse, vendredi 25 avril 2008, dans la salle 102 du palais du parlement. Pour faire le point de la 118ème assemblée de l’Union interparlementaire, tenue à Cap Town, en Afrique du sud, du 13 au 15 avril 2008, sous le thème: «Faire reculer la pauvreté». Elle était assistée de Mme Micheline Golengo, point focal de l’Union interparlementaire et deuxième vice-présidente de la commission défense et sécurité du sénat. L ’Union interparlementaire est une organisation qui regroupe les parlements des cinq continents du monde et compte, actuellement, 156 membres. Elle a, entre autres objectifs, la promotion de la démocratie. Une fois par an, cette organisation tient deux grandes assemblées au cours desquelles les parlementaires débattent des sujets importants qui touchent à la vie de nos sociétés. Ainsi, la 118ème assemblée, qui s’est tenue à Cap Town, est donc la première assemblée de cette année 2008. En tant que membre de l’Union, le Congo a pris part à ces assises au cours desquelles les participants ont abordé trois thèmes principaux, à savoir: - trouver un équilibre entre sécurité nationale, sécurité humaine et libertés individuelles, et déjouer la menace qui pèse sur la démocratie: le rôle des parlementaires; - le contrôle parlementaire des politiques étatiques en matière d’aide étrangère; - les travailleurs migrants, la traite des êtres humains, la xénophobie et les droits de l’homme. Pour Mme Philomène FoutySoungou, l’objectif du débat sur le thème principal de l’assemblée, était de «susciter l’appui des parlementaires à la résolution du problème de la pauvreté qui sévit dans le monde, en particulier dans les pays pauvres, notamment ceux de l’Afrique subsaharienne», a-t-elle précisé. Par ailleurs, «en inscrivant les autres thèmes à l’ordre du jour de cette assemblée, l’Union interparlementaire a voulu que les parlementaires apportent leurs contributions en s’impliquant à la recherche des solutions», a-t-elle ajouté. Répondant à la question sur la contribution congolaise à ces assises, la première secrétaire du sénat a déclaré que la délégation congolaise y a fait une déclaration. «Cette déclaration a été lue par la deuxième secrétaire de l’assemblée nationale, Claudine Munari, en l’absence de président de l’assemblée qui n’a plus effectué le déplacement de l’Afrique Sud. En outre, nous sommes intervenus Mme Philomène FoutySoungou dans les commissions permanentes, particulièrement dans la première où notre intervention a été appuyée par les propositions d’amendements au projet de la résolution que nous avons soumise au comité de rédaction de la première commission permanente paix et sécurité internationale». A l’issue de cette 118ème assemblée de l’Union interparlementaire, Mme Fouty-Soungou a indiqué que plusieurs décisions ont été prises et une déclaration présidentielle sur le Zimbabwe a, également, été adoptée par les membres de l’Union, pour demander la publication immédiate des résultats des élections par la commission électorale. Au terme de ces assises, «le parlement du Congo bénéficiera, à court ou moyen terme, d’un programme de formation des parlementaires sur l’élaboration des propositions de lois et des équipements pour la production du journal des débats au niveau des services techniques des secrétariats généraux des deux chambres. Mais, ces deux activités font partie d’un vaste programme d’appui technique que l’Union interparlementaire va accorder au parlement du Congo, programme que nous venons d’adopter au cours de ces assises et qui va s’étendre sur plusieurs années. D’où la nécessité, pour le Congo, d’assurer sa présence au sein de l’Union, non seulement en participant régulièrement aux assemblées, mais aussi en payant ses contributions statutaires», a-t-elle souligné. Signalons qu’au cours de cette assemblée, plusieurs autres organes statutaires de l’Union interparlementaire se sont réunis. Les travaux de ces organes ont abouti à plusieurs décisions portant, entre autres sur: les questions financières relatives au fonctionnement de l’institution; la situation de certains membres de l’Union; le renouvellement des instances de l’Union, la coopération, etc. Trois autres réunions ont, également, été organisées sur d’autres sujets, à savoir: la réunion-débat sur la santé maternelle, néonatale et infantile; la réunion spéciale U.i.p/Compte 2015 et la réunion-débat sur la consolidation de la paix au service de la réconciliation. Cyr Armel YABBAT-NGO Ouesso (département de la Sangha) Jacques Doumba a lancé les travaux d’assainissement de la voirie urbaine Jacques Doumba, maire de Ouesso et président du conseil municipal sortant, n’entend pas laisser, impraticables, les rues et avenues de la ville aux destinées de laquelle il a présidé. C’est ainsi qu’il a procédé, lundi 14 avril 2008, au lancement des travaux d’assainissement de la voirie de cette commune, la quatrième du pays. La cérémonie a eu pour cadre l’esplanade de l’hôtel «La Ouessoise», en présence du député Axel Arnaud Ndinga Makanda, des deux administratreurs-maires d’arrondissements, des chefs de services municipaux, des chefs de quartier et de la population. P our la petite histoire, comme l’a souligné le secrétaire général de la mairie de Ouesso, les usagers des rues et avenues de Ouesso sont habitués voir l’entretien de leur ville être fait à l’aide des pelles mécaniques d’I.f.o (Industrie forestière de bois). Le plus souvent, le travail ainsi fait ne tardait pas à se dégrader, pendant la saison des pluies, laissant la grande avenue Marien Ngouabi parsemée de nids de poules. De même, le constat fait est que ce travail de reprofilage et d’entretien des avenues ne se faisait qu’à l’orée de grands événements, comme l’arrivée du président de la République ou à l’approche de la fête de nouvel an. L’entretien des voiries urbaines était, ensuite, abandonné, une fois ces événements passés. Jacques Doumba La niveleuse d’occasion acquise par la mairie de Ouesso Aujourd’hui, l’état de l’artère principale de la ville de Ouesso suscite un peu d’admiration. Cette fois-ci, la chaussée a été bombée et il ne se forme plus de mares d’eau. On peut dire que le travail fait en novembre et décembre 2007 a été réalisé avec un certain art. Généralement, le temps accordé au service d’entretien de la mairie par la société I.f.o est court et ne permettait pas d’entretenir toutes les artères de la commune. C’est pourquoi la mairie a acquis une niveleuse d’occasion auprès de la société I.f.o, à Ngombé. L’engin, qui a été retapé pendant deux et demi, peut encore servir pendant plusieurs années, a expliqué Jacques Ndoumba. «Tout le monde le sait, les capacités financières de la mairie, aujourd’hui, ne peuvent pas permettre l’achat d’une niveleuse à l’usine», a-t-il dit. Il voulait ainsi répondre à ceux qui le critiquent comme quoi «Monsieur le maire est un spécialiste d’engins usés», car un engin presque de même marque avait été acheté en Belgique: un mort-né, parce que ne pouvant pas faire la marche arrière. Aujourd’hui, il sort une niveleuse d’occasion. Il faut espérer qu’elle soit opérationnelle pendant encore plusieurs années, comme il l’a dit luimême. Selon le conducteur de l’engin, M. Taty, «le moteur est en bon état, mais il manque beaucoup d’accessoires; la lame n’a pas été changée; les pneus sont vieux et l’engin ne dispose pas de freins». Le geste de ce jour, a reconnu le maire, au cours d’une interview qu’il nous a accordée, est une ambition qu’il nourrissait, depuis longtemps et qui intègre les responsabilités traditionnelles qui incombent à un maire. Mais, à bien voir, cette opération d’assainissement de la ville de Ouesso risque de n’être qu’une opération de charme. Car, une seule niveleuse ne suffit pas à dégager certaines rues encombrées de monticules de terre et d’immondices. La mairie ne dispose pas de camion benne, ni de chargeur. Enfin, on verra bien ce qu’elle donnera. Victor GUEMBELA Correspondant à Ouesso francophones Il se tient à Brazzaville, depuis le 21 avril 2008, la 4ème édition du cours panafricain de droit international humanitaire (D.i.h). Cette édition, qui sera clôturée le 30 avril prochain, regroupe 23 participants venus du Burundi, du Cameroun, du Gabon, de la Guinée-Conakry, de la Côte d’Ivoire, du Bénin, du Tchad, du Togo, du Sénégal, du Mali, du Niger, de la Centrafrique, du Cap Vert, de la R.d. Congo et du Congo. L’objectif de ce cours est de renforcer l’enseignement du droit des conflits armés dans les milieux académiques des pays francophones. Valentin Mavoungou et Mme Aliénor Bernhard, à l’ouverture de la cérémonie. L’animation de la quatrième édition du cours panafricain francophone de droit international humanitaire est assurée par des juristes du C.i.c.r (Comité international de la croix rouge) et sept autres experts venus du Congo, de la R.d. Congo, du Cameroun, du Niger, du Sénégal, ainsi que des experts de l’Unicef et de la Monuc (Mission des Nations unies au Congo démocratique). Ce cours francophone aborde des thèmes variés portant, notamment, sur la présentation générale du D.i.h et ses sources, la qualification des conflits, les liens entre le D.i.h et les droits de l’homme, la protection de certaines catégories de personnes, pendant les conflits. Ouvrant les travaux, Valentin Mavoungou, directeur général des droits humains et des libertés fondamentales au Ministère de la justice et des droits humains, a indiqué que «la République du Congo ouvre des perspectives plus radieuses, en offrant aux étudiants un cadre d’apprentissage et de compréhension des règles humanitaires. C’est à ce titre qu’à l’Université Marien Ngouabi, il est dispensé des cours sur le D.i.h. Ces étudiants participent régulièrement aux différents concours organisés par le C.i.c.r en Afrique. C’est ici l’occasion de saluer les mérites des étudiants congolais qui ont occupé la deuxième place au concours des plaidoiries organisées au Burkina Faso». L’organisation de cette 4ème édition, a-t-il précisé, renforce l’intérêt de l’imprégnation, par les étudiants et les sachants, des préceptes du droit international humanitaire. Mme Aliénor Bernhard, chef adjointe de la délégation du C.i.c.r au Congo a, de son côté, rappelé le fondement de ce cours. «C’est dans la poursuite de cet objectif de promouvoir la connaissance du D.i.h à différents publics que le C.i.c.r organise, depuis 2003, un cours élaboré avec l’assistance de la délégation régionale d’Abidjan et des services consultatifs du C.i.c.r, destiné à soutenir et renforcer l’enseignement du D.i.h dans les milieux académiques des pays francophones d’Afrique. Les trois premières éditions de ce cours ont eu lieu en 2003, au Sénégal; en 2005, au Cameroun et en 2006, au Burkina Faso. Nous sommes heureux, aujourd’hui, de vous accueillir en République du Congo, pays qui a connu des épisodes de violences armées, douloureux dans un passé récent, mais dont les autorités démontrent un intérêt soutenu aux questions se rapportant à la promotion et à la protection des droits et de la dignité humaine», a-t-elle déclaré. «Le C.i.c.r en appelle à votre engagement, afin de déployer tous les efforts nécessaires pour que l’ensemble des règles contenues dans le D.i.h soient connues et respectées», a-telle poursuivi. Il faut souligner que le droit international humanitaire est l’un des outils dont dispose la communauté internationale, pour que la dignité des personnes soit respectée en période de conflits armés. Raison pour laquelle le C.i.c.r s’emploie à vulgariser cet outil nécessaire à la sauvegarde de la dignité humaine en temps de conflit. Alain Patrick MASSAMBA LA SEMAINE AFRICAINE N° 2788 du Mardi 29 Avril 2008 - PAGE 6 ANNONCE A Brazzaville Recette principale Ouenzé (Rd point Koulounda) Bacongo (marché Total) Plateaux des 15 ans (vers PSP Plateaux) Poto-Poto Plateau Quartier administratif (à côté de la présidence de la République) Dans nos autres bureaux Dolisie Nkayi Impfondo Oyo Djambala Owando Ouesso Pokola A Pointe-Noire Recette principale (vers la gare) Grand marché Avec Va encore plus vite, plus loin et plus sûre! LA SEMAINE AFRICAINE N° 2788 du Mardi 29 Avril 2008 - PAGE 7 VIE DE L ’EGLISE L’EGLISE 20ème anniversaire de la paroisse Saint-Joseph de Tout pour le Peuple (Archidiocèse de Brazzaville) Un hommage a été rendu au père Jean-Marie Grivaz, fondateur de cette paroisse Située dans le quartier Tout pour le Peuple, à Talangaï, le 6ème arrondissement de Brazzaville, la paroisse Saint-Joseph a célébré les vingt ans de sa fondation, dimanche 20 avril 2008, au cours d’une messe célébrée par Mgr Anatole Milandou, archevêque de Brazzaville. A cette occasion, un hommage a été rendu au père Jean-Marie Grivaz, prêtre spiritain, qui a créé cette paroisse. Par ailleurs, 75 catéchumènes ont reçu le sacrement de confirmation des mains de l’archevêque qui a aussi inauguré la nouvelle sacristie de cette paroisse. Cet anniversaire a coïncidé avec la commémoration de la fête patronale de cette paroisse, la solennité de Saint-Joseph, prévue ce jour, pour la circonstance. M gr Anatole Milandou était entouré des abbés Luc Maixent Mahoungou et Christophe Ma- Quelques personnalités politico-administratives dont M. René Serge Blanchard Oba, député de la circonscription, Mgr Anatole Milandou (au milieu) présidant l’Eucharistie. (Ph. Willy) L’archevêque de Brazzaville conférant le sacrement de confirmation. (Ph. Willy) Une vue de la foule pendant la célébration. (Ph. Willy) boungou, curé et vicaire de la paroisse Saint-Joseph, Davy Bassila Benazo, deuxième secrétaire à l’archevêché et Guy Pacifique Tsémiabéka, procureur du diocèse d’Owando. A leurs côtés, le diacre en stage dans cette paroisse, l’abbé Sam Akomo Ntchoua. d’apostolat respectifs pour certains et, de leur tenue ordinaire pour d’autres, sont venus en grand nombre participer à cette messe, chantant et dansant au rythme des mélodies exécutées par la chorale Agneau de Dieu, dans une ambiance pleine de fer- la directrice générale de l’Intégration de la femme au développement, au Ministère de la promotion de la femme et de l’intégration de la femme au développement, ont pris part à cette célébration. Les chrétiens, vêtus de la tenue de leurs mouvements veur. Au début de la messe, Mgr Anatole Milandou a imploré la puissance de l’Esprit Saint pour venir embraser de son amour, les cœurs du peuple de Dieu. Ensuite, l’abbé Luc Maixent Mahoungou, curé de la paroisse, a souhaité la bien- Diocèse de Ouesso Un atelier de formation organisé à l’intention des animateurs de la Caritas Le siège de la Caritas diocésaine de Ouesso a abrité, du 27 au 30 mars 2008, un atelier de renforcement des capacités de l’équipe d’animation de la Caritas, sur l’élaboration du plan stratégique. Cet atelier s’est tenu sous la direction de M. Aimé Placide Milongo, coordonnateur des programmes à Caritas-Congo, qui était assisté de M. François Ngoulouyakali, secrétaire général de la Caritas diocésaine. Q uatre jours durant, cet atelier de formation a permis aux membres du secrétariat exécutif de la Caritas dont Charles Moudibou, Victor Guembela, Ludovic Massiémé, Blaise Bemba, Mireille Ngalikoua et ceux du conseil d’administration (Richard Koumou, Thierry Elemba, Michel Ngoma et Mme Valentine Ndongo), de recevoir les notions utiles à l’élaboration d’un plan stratégique. No- Photo de famille des participants à l’atelier de formation. Aimé Placide Milongo tamment en ce qui concerne la mise en place de l’analyse stratégique, de la définition des priorités, des orientations stratégiques, des actions prioritaires, au plan opérationnel. Ils ont, en outre, été informés sur les éléments qui entrent en ligne de compte dans la confection d’un chronogramme d’activités, d’un budget et d’un plan de financement. Tout cela a été fait avec la méthode participative. beaucoup appris (désormais, ils seront capables de se défendre) puis, l’organisation caritative qui va se doter d’un document-cadre, un véritable outil de planification qui lui manquait. Notons que ce document est souvent exigé par les bailleurs de fonds. Répondant à nos questions sur les attentes de cet atelier, M. Aimé Placide Milongo pense qu’un grand pas a été franchi dans le processus d’élaboration du plan stratégique. Il revient à la Caritas diocésaine de Ouesso de le finaliser. Il n’a pas caché sa satisfaction quant au travail réalisé en si peu de temps. Cet atelier, il faut le dire, présente un double intérêt à savoir: l’école du savoir à laquelle les participants ont Victor GUEMBELA Correspondant permanent à Ouesso venue à l’ordinaire de Brazzaville, traduisant ainsi la joie des chrétiens, en recevant de nouveau l’évêque après trois ans environ. De même, il a témoigné sa profonde gratitude aux personnalités qui ont répondu favorablement à l’invitation de la paroisse. Dans une homélie libérée successivement en lingala et en français, Mgr Anatole Milandou a d’abord témoigné sa compassion à la chorale, en raison de la douloureuse épreuve qu’elle avait traversée: «Je suis venu comme pour réparer le fait que je n’ai pas pu vous assister physiquement lors de votre accident, mais j’étais uni à vous par la prière (...). Aujourd’hui même, le vicaire général est en train de donner la confirmation à Saint-Paul de Madibou, mais moi, j’ai choisi de venir ici», a déclaré l’archevêque de Brazzaville. Avant de poursuivre son propos en stigmatisant le fait que notre Eglise est pleine de richesses, mais les chrétiens préfèrent aller manger des citrons, ailleurs. Il a interpellé les chrétiens à demeurer fidèles à leur foi, dévoués et engagés à servir le christ. S’adressant aux confirmands, il les a rassurés qu’ils recevront l’Esprit-Saint par l’imposition de ses mains et du Saint Chrême. Cependant, il les a mis en garde pour ne pas adhérer à d’autres églises dans l’avenir. Dans la foulée, il a invité les chrétiens qui n’ont pas encore reçu la confirmation à le faire dans les brefs délais. «Car, ceux qui n’ont que le baptême et l’eucharistie, ce sont des chré- tiens à moitié. Ils doivent instamment poursuivre le catéchisme et recevoir la confirmation», a martelé Mgr Milandou. De même, il a rendu un hommage plein de ferveur et de vivacité au Père Jean-MarieGrivaz, prêtre spiritain, fondateur de cette paroisse: «Au mois d’octobre dernier, lors de notre visite Ad limina Apostolorum à Rome, nous, évêques du Congo, avons rendu visite au Père Grivaz, en France. Il est déjà avancé en âge. Continuez à le porter dans vos prières quotidiennes (...)», at-il ajouté. Après l’homélie, a suivi le rituel de la confirmation, pour les 75 candidats qui sont passés à tour de rôle devant l’évêque, pour recevoir le sacrement de confirmation. Peu avant la sortie de la messe, M. Alphonse Nianga, viceprésident du conseil pastoral paroissial a prononcé son allocution d’usage, dans laquelle il a retracé l’historique de la paroisse. Il a relaté les efforts déployés par le Père Jean-Marie Grivaz. Après l’acquisition d’une parcelle de terrain, il avait lancé l’appel au désherbage de celui-ci aux chrétiens de Saint Jean-Baptiste de Talangaï, qui devaient parcourir des dizaines de kilomètres pour se rendre à la messe dominicale (...). Puis, l’abbé Luc Maixent Mahoungou a remercié Mgr Milandou pour sa sollicitude paternelle et le député de la circonscription, pour son soutien inestimable à l’endroit de la chorale, pendant l’accident qu’elle avait connu. Après le rite d’envoi, la procession s’est ébranlée vers la nouvelle sacristie où l’archevêque a procédé à la bénédiction de celle-ci. Le clou de la cérémonie a été la visite guidée des 24 mouvements d’apostolat de la paroisse qui ont, tour à tour, reçu Mgr Milandou, dans un climat imprégné de joie, d’allégresse et de réconfort. Gislain Wilfrid BOUMBA Cloche de mariage Henri Germain et Michelle Lydie Yombo, unis pour toujours Leur mariage a eu lieu à l’Etat civil et à l’Eglise, samedi 29 mars 2008. Ils se sont unis, pour le meilleur et pour le pire. Henri Germain Yombo «Beethoven», commissaire général du Fespam (Festival panafricain de musique) et Michelle Lydie née Makanda se sont mariés officiellement, en choisissant la monogamie et la communauté des biens. A l’Etat civil, le mariage a été célébré à l’hôtel de ville de Brazzaville par M. Albert Samba, administrateurmaire de l’arrondissement 7 Mfilou. Devant leurs témoins, l’officier d’Etat civil a édifié les époux sur le code de la famille congolaise en son article 833, ainsi que sur les articles 166, 167 et 168 qui portent sur le secours et l’assistance, la fidélité et le gouvernement de leur foyer, le devoir d’époux et d’épouse. Il leur en a remis Henri G. et Michelle L. Yombo d’ailleurs un exemplaire. Cette cérémonie s’est déroulée devant quelques membres du gouvernement, des autorités militaires, de nombreux parents, des invités et amis du couple Yombo. A la cathédrale Sacré-Coeur de Brazzaville, le mariage du couple Yombo a été célébré par l’abbé Gervais Protais Yombo, nouveau recteur du Grand séminaire de théologie Emile Biayenda de Kinsoundi, frère cadet d’Henri Germain. «Un Yombo se marie, un Yombo à l’autel. Du haut du ciel, Yombo père s’en réjouit», a lancé dans son homélie l’abbé Yombo. Désormais unis par le lien du mariage, Henri Germain et Michelle Lydie ont été accompagnés dans leur cheminement au mariage par l’abbé Donatien Bizaboulou, curé de la paroisse Saint Jean-Marie Vianney de Mouléké (Ouenzé), dont ils sont chrétiens. Ils ont 5 enfants (2 garçons et 3 filles). Ils vivent ensemble depuis 19 ans. Puisse le Seigneur bénir, conduire et faire prospérer leur foyer! Sr Guilène Andréa Aristide Ghislain NGOUMA MIAMBANZILA LA SEMAINE AFRICAINE N° 2788 du Mardi 29 Avril 2008 - PAGE 8 ANNONCES ETUDE RAMA M.C. NTANDOU LY Notaire Immeuble Pharmacie de nuit JAGGER 1274, Avenue Loutassi, Plateau des 15 ans, Moungali Tél.: 00 (242) 662-07-30; E-mail: [email protected] Brazzaville, République du Congo AFRICANO INVESTIMENTS SOCIETE A RESPONSABILITE LIMITEE UNIPERSONNELLE Au capital de UN MILLION (1.000.000) FRANCS CFA Siège social: 5, rue Louis Trechot, centre ville Brazzaville, République du Congo INSERTION LEGALE Suivant acte authentique, en date du douze novembre deux mil sept, reçu par Maître Rama Marline Claudia NTANDOU LY, notaire en la résidence de Brazzaville, il a été constitué, conformément à l’acte Uniforme relatif au droit des sociétés Commerciales et du Groupement d’intérêt économique portant Traité de l’Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires (OHADA), une société à responsabilité limitée unipersonnelle dénommée: «AFRICANO INVESTIMENTS», dont les statuts ont été enregistrés à la recette d’impôts de Brazzaville, le vingt quatre avril deux mil huit, sous folio 77/3 N°1415. Elle a été immatriculée au registre de commerce et du crédit mobilier de Brazzaville, le vingt quatre avril deux mil huit, sous le numéro RCCM CG/BZV/08 B 1036. - Dénomination Sociale: AFRICANO INVESTIMENTS Capital Social: Un Million (1.000.000) Francs CFA Siège social: 5, Louis Trechot, Centre ville, Brazzaville - Objet Social: - La prospection; - La recherche géologique; - L’exploitation minière; - La commercialisation des substances minérales; - Les prestations de services; - L’hôtellerie; - La vente du ciment, en gros et en détail; - Le Commerce Général: Import-export Durée de la société: 99 ans Gérant statutaire: Monsieur MPEMBELE KANDA CASOBUA Eduardo Pour insertion légale Maître Rama Marline Claudia NTANDOU LY Notaire Importante banque de la place recrute, pour les besoins de ses services: Poste: 2 Chargés d’Affaires - Spécialité: Gestion Financière Position hiérarchique: Rattachés Expérience: au Responsable du Centre d’Affai- - Première expérience professionres Entreprises nelle souhaitée (1 à 2 ans) Compétences Techniques Descriptif du poste - Techniques de vente et de négo- Développement d’un portefeuille ciation; d’entreprises et de la clientèle des - Bonnes bases d’analyses financièparticuliers s’y rattachant, via la res et juridiques captation de flux et d’opérations Evolution de financements; - Au sein du CAE, voire autres servi- Trouver de nouveaux clients; - Respect et maîtrise des risques ces opérationnels et fonctionnels financiers et de conformité aux dans une banque en fort développenormes bancaires des opérations ment Aptitudes requises - Pro activité; Postes à pourvoir à Pointe-Noire - Autonome et volontaire; et Brazzaville - Travailleur et rigoureux; - Sens du contact, goût du Com- Bien vouloir nous faire suivre CV, mercial; avec coordonnées téléphoniques et - Appétence au risque crédit, la adresse postale fiable, à l’adresse cirédaction et aux taches adminis- après: [email protected] tratives. Age: 25-30 ans Date limite des dépôts Profil: des candidatures: 10 mai 2008 - Minimum Bac+4; PACKAGE NUIT PACKAGE JOUR Equipement Installation 24 Heures / Le mois à OFFRE D’EMPL OI D’EMPLOI 160.000 FCFA HT 80.000 FCFA HT 24 Heures 59.000 FCFA HT HAUT DEBIT 64 Kbps Equipement 160.000 FCFA HT Installation 70.000 FCFA HT De 19 heures à 7 heures du matin pendant la semaine De 7 heures à 7 heures le dimanche Le mois à 29.000 FCFA HT HAUT DEBIT 64 Kbps Naviguer sans limite…Du jamais vu à Brazzaville Abonnement mensuel - 5 postes (Haut Débit 128 Kbps) 135.000 FCFA HT * Equipement 160.000 FCFA HT * Installation 120.000 FCFA HT Abonnement mensuel - 10 postes (Haut Débit 256 Kbps) 250.000 FCFA HT * Equipement 160.000 FCFA HT * Installation 120.000 FCFA HT CONTACTS : 660 0861 – 566 20 48 – 634 04 04 ADRESSE: 16. Rue William GUYNET Centre Ville en diagonale avec la Direction Générale des Impôts LA SEMAINE AFRICAINE N° 2788 du Mardi 29 Avril 2008 - PAGE 9 SOCIETE Atelier des produits forestiers non ligneux pour la sécurité alimentaire «Les produits forestiers non ligneux sont encore peu valorisés au Congo et en Afrique centrale» Le Ministère de l’économie forestière, en partenariat avec la Fao, a organisé un atelier sur le renforcement de la sécurité alimentaire en Afrique centrale, à travers la gestion et l’utilisation durable des produits forestiers non ligneux. Les travaux de cet atelier, placés sous la présidence de Henri Djombo, ministre de l’économie forestière, se sont déroulés dans la salle de conférence du Ministère de l’économie forestière, à Brazzaville, en présence du représentant de la Fao, François Rasolo. C et atelier qui s’est étalé sur deux jours, du 2 au 3 avril 2008, a regroupé 45 participants venus des administrations publiques et de la société civile. Il a permis, en effet, d’élaborer des stratégies et de mettre en place un plan d’actions, pour développer le secteur des produits forestiers non ligneux. Ces produits sont très peu valorisés en Afrique centrale, à cause d’un manque de connaissances appropriées sur le rôle que jouent ces produits dans l’économie de ménage et la sécurité alimentaire dans la région. L’absence de stratégie de développement du secteur des produits forestiers non ligneux, tant au niveau national que sous régional, empêche leur exploitation optimale, par les différentes couches sociales concernées. Alors que ces dernières s’intéressent aux produits forestiers non ligneux du fait de tant de richesses dont regorgent ces produits pour la subsistance et pour la génération des revenus. Le secteur des produits forestiers non ligneux reste, en effet, un des secteurs le plus important en milieu rural puisque les populations des zones rurales (plus de 90%) s’y intéressent de façon informelle, pour assumer leur développement et essayer de sortir de la pauvreté. Les produits forestiers non ligneux sont, donc, une source de revenus importants pour les populations d’Afrique centrale grâce qui en ont fait un commerce. C’est ainsi qu’elles vendent des produits comme le gnetum(coco ou mfumbu), les rotins, les feuilles de Marantacéae, les plantes medécinales au niveau national, sous régional et mondial; les champignons, les chenilles, les fruits, les grillons et bien d’autres. Ces produits sont très variés et nombreux. Au cours de cet atelier, les participants se sont éclatés en quatre commissions et les travaux se sont articulés autour de plusieurs thèmes différents: «Gestion institu- Henri Djombo tionnelle, juridique et réglementaire», «Gestion des produits forestiers non ligneux», «Transformation et valorisation des produits forestiers non ligneux», «Intégration des produits forestiers non ligneux dans les différents programmes politiques et économiques». L’analyse de tous ces thèmes ont permis aux participants de reconnaître que les forêts du bassin du Congo sont très riches en espèces comestibles et en viande de chasse et, elles pourraient, encore, contribuer davantage à satisfaire les niveaux actuels de besoins de substances des populations rurales, si la croissance de la population urbaine n’engendrait pas une augmentation de la cueillette des produits forestiers non li- gneux à des niveaux non durables. Elle a, également, abouti à l’adoption des recommandations. Pour François Rasolo, représentant de la Fao, «les produits forestiers non ligneux malgré leur potentiel, sont encore peu valorisés en Afrique centrale et particulièrement au Congo. Cette sous valorisation se traduit par la dégradation irréversible des valeurs culturelles et par le manque de connaissances appropriées sur le rôle que jouent ces produits dans l’économie des ménages, la sécurité alimentaire et la lutte contre la pauvreté dans la sous-région». Le ministre Henri Djombo a, quant à lui, déclaré que «sur le plan économique les produits forestiers non ligneux jouent un rôle majeur dans nos économies rurales puisqu’ils garantissent des biens et des services, dont la sécurité alimentaire, les soins médicaux, l’emploi à un très grand nombre de personnes. Ils constituent, à cet égard, un levier important dans la lutte contre la pauvreté dans notre pays». Signalons que cet atelier a été une opportunité pour le pays de disposer d’un plan d’actions cohérent conçu, de manière participative, pour une meilleure valorisation des produits forestiers non ligneux dans le pays. Philippe BANZ Atelier de renforcement de capacités des communicateurs de l’environnement L’implication des médias est encore timide au Congo Le ministère du tourisme et de l’environnement, avec l’appui du Carpe (Programme régional de l’Afrique centrale pour l’environnement), a organisé, du 9 au 10 avril 2008, dans la salle de conférence du Ministère de l’économie forestière, à Brazzaville, un atelier de renforcement des capacités des communicateurs sur la problématique environnementale. Les travaux dudit atelier ont été ouverts par Grégoire Moua Likibi, directeur de cabinet du ministre du tourisme et de l’environnement, en présence de Marcellin Agnagna, représentant du point focal Carpe au Congo, de Mme Antoinette Kabi, conseiller à la faune et des aires protégées représentant le directeur de cabinet du ministre de l’économie forestière et de Léon Samba, représentant le directeur général de l’économie forestière. D eux jours durant, les journalistes ont été à l’école du savoir. Cet atelier, a été organisé, pour permettre aux journalistes d’avoir une approche globale sur l’environnement, de maîtriser l’environnement et partant, faire d’eux des acteurs du plaidoyer sur les questions environnementales, pour plus de visibilité sur les questions liées à l’environnement dans les médias. Un mot comme en mille, il a permis d’améliorer la compréhension de la problématique environnementale. Il faut signaler que cet atelier s’inscrit dans la perspective de fournir des notions de base à une élite des professionnels de la communication, afin d’améliorer leur performance dans le traitement et la diffusion des informations liées à l’environnement. Dans ce domaine, la presse congolaise éprouve de faiblesses réel- les alors qu’elle est une force de taille sur laquelle on peut compter, pour faire passer des messages sur la protection de l’environnement, surtout que la survie de l’humanité est, dangereusement, menacée par les changements climatiques et le réchauffement de la surface de la terre. C’est, donc, aux communicateurs spécialisés dans l’environnement de faire prendre conscience aux uns et aux autres de cette menace, car beaucoup ne l’ont pas encore compris et doivent être, en effet, sensibilisés. Dans ce sens, Marcellin Agnagna, représentant du point focal de Carpe a invité, à l’ouverture de l’atelier, les communicateurs à faire bon usage de ce qu’ils ont appris et à donner plus de place et d’importance à la problématique environnementale, dans leur travail au quotidien. Signalons que le programme régional pour l’environnement en Afrique centrale a, entre autres missions, d’appuyer techniquement et financièrement les institutions régionales, nationales et locales des pays de l’Afrique centrale, afin d’atteindre les objectifs stratégiques comme la réduction du taux de la déforestation et de la perte de la biodiversité; la bonne gouvernance et la gestion durable des ressources naturelles, la réduction de la pauvreté en milieu rural et le renforcement des capacités institutionnelles au niveau régional, national et local. Grégoire Moua Likibi, directeur de cabinet du ministre du tourisme et de l’environnement estime que le rôle des médias est fondamental, car à travers de nombreuses informations de qualité diffusées par les médias, la société peut faire des choix entre les différents modèles de développement. Sans information la société ne saurait pas décider en conséquence. Mais, au Congo, l’implication des médias est encore timide, à cause entre autres, du manque des journalistes formés dans ce domaine qui, sur le terrain, se traduit par l’absence d’émissions spécialisées, pour informer et sensibiliser efficacement les populations sur l’importance de leur environnement. Philippe Banz Ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation Raymond Mboulou a reçu en audience l’association des Maires du Congo Lundi 28 avril 2008, le ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation, Raymond Zéphirin Mboulou a reçu en audience à son cabinet de travail, l’association des Maires du Congo. Conduite par son président Hugues Ngouelondélé, député-maire de Brazzaville, l’association a fait un compte rendu au ministre sur les conclusions de leur 5ème session, tenue du 21 au 24 avril 2008, à Ouesso. Saisissant cette occasion, le ministre a fait part à ses interlocuteurs que des études sont entrain d’être menées pour que les localités de Pokola, Oyo et Bouansa, soient érigées en commune urbaine. Pascal BIOZI KIMINOU Crise alimentaire Les pays pauvres, préoccupation de la banque mondiale La Banque mondiale, qui s’est réunie récemment avec son comité pour le développement, a appelé les gouvernements des pays membres à intervenir d’urgence, pour éviter que la crise alimentaire n’appauvrisse davantage les 100 millions de personnes vivant dans les pays pauvres à travers le monde. «Sur la base d’une analyse sommaire, nous estimons que le doublement des prix alimentaires au cours des trois dernières années pourrait pousser, plus profondément, dans la misère, 100 millions d’individus vivant dans les pays pauvres», a déclaré Robert Zoellick, président de la Banque mondiale. Plusieurs personnes pauvres dans le monde ne vivent que grâce aux aides du Pam (Programme alimentaire mondial). Le monde, en effet, se dirige «vers une très longue période d’émeutes et de conflits liés à la hausse des prix et à la pénurie des denrées alimentaires», estime Jean Ziegler, rapporteur spécial des Nations unies pour le droit à l’alimentation. «On va vers une très longue période d’émeutes, de conflits, des vagues de déstabilisation régionale incontrôlable, marquée au fer rouge du désespoir des populations les plus vulnérables, a-t-il dit, précisant qu’avant la flambée des prix 854 millions de personnes étaient déjà gravement sous-alimentées. C’est une hécatombe annoncée», a mis en garde le rapporteur spécial des Nations unies pour le droit à l’alimentation Signalons que les émeutes de la faim qui se propagent dans le monde sont devenues une priorité des assemblées du Fmi (Fonds monétaire international) et de la Banque mondiale. Cette dernière considère que 33 Etats dans le monde sont menacés de troubles politiques et de désordres sociaux, à cause de la montée brutale des prix des produits agricoles et énergétiques. Le dossier sera discuté lors du G8 Finances, en juin, au Japon, a affirmé Zoellick qui avait déjà averti que la crise pourrait avoir pour conséquence «Sept années perdues, dans l’éradication de la faim dans le monde». La Banque mondiale, loin d’être spectatrice de cette menace, va octroyer 10 millions de dollars au pays et y envoyer des experts, pour aider les autorités à répondre à la crise. Elle prévoit, par ailleurs, de doubler ses prêts agricoles en Afrique, en les portant à 800 millions de dollars. Cette institution estime, également, que la hausse des prix alimentaires a atteint 181% en trois ans et celle des prix alimentaires 83% sur la même période. Pour rappel, la flambée des prix des denrées alimentaires a entraîné des manifestations violentes en Egypte, au Cameroun, en Côte d’Ivoire, en Mauritanie, en Ethiopie, en Madagascar, aux Philippines, en Indonésie, etc. Viclaire MALONGA Radio Magnificat 93.7 FM, votre Radio, à votre service ! Pour vos: · Communiqués nécrologiques · Communiqués divers – Annonces · Messes en direct · Reportages radio et vidéo (messe, mariage et autres événements) · Publi-reportages (faire connaître vos activités, écoles, entreprises, etc.) · Production des documentaires vidéo · Production et montage des clips vidéo pour vos chants · Production et montage des spots publicitaires audio et vidéo · Diffusion de spots publicitaires, etc. Tout est fait avec amour ! La Radio de la Joie, la Joie de ceux qui (s)’aiment ! 93.7 FM Nos Contacts: Tel: 531 12 60 – 543 12 30 – 952 17 68 E-mail: [email protected] Radio Magnificat est située dans l’enceinte du Centre Interdiocésain des Œuvres (CIO), près du CHU, derrière l’Ambassade de Chine, entrée impasse Lycée Chaminade. LA SEMAINE AFRICAINE N° 2788 du Mardi 29 Avril 2008 - PAGE 10 ANNONCES PROJET D’URGENCE DE RELANCE ET D’APPUI AUX COMMUNAUTES (PURAC), Composante A Financement IDA Crédit 3798 COB, Don: H 053 COB Agence d’aide à la coopération technique et au développement PROJET D’URGENCE DE RELANCE ET D’APPUI AUX COMMUNAUTES (PURAC), Composante A Financement IDA Crédit 3798 COB, Don: H 053 COB Agence d’aide à la coopération technique et au développement AVIS D’APPEL D’OFFRES NATIONAL AVIS D’APPEL D’OFFRES NATIONAL N°060F/RC O1/PURAC-A/08 (Lot 4) N°060F/RC O1/PURAC-A/08 (Lot 4) 1. La République du Congo a obtenu un financement de l’Association Internationale de Développement (IDA), pour réaliser le Projet d’Urgence, de Relance et d’Appui aux Communautés (PURAC). Il est prévu qu’une partie des sommes accordées au titre de ce financement sera utilisée pour effectuer les paiements prévus au titre de fourniture des matériaux de construction des puits et impluviums dans les structures scolaires construites et réhabilitées par ACTED, dans le cadre du PURAC, dans les Départements du POOL et des PLATEAUX. 2. Le Ministère de l’Economie, des Finances et du Budget a confié à l’Agence d’Aide à la Coopération Technique et au Développement «ACTED» pour l’acquisition des équipements et fournitures objet du présent appel d’offres. 3. L’Agence d’Aide à la Coopération Technique et au Développement «ACTED» invite, par le présent Appel d’Offres, les soumissionnaires à présenter leurs offres, sous pli fermé, pour la fourniture de: - Matériels de construction des puits et impluviums; - Matériaux de construction des puits et impluviums. 4. Les soumissionnaires intéressés à concourir peuvent obtenir des informations sup- plémentaires et examiner le Dossier d’Appel d’Offres dans le bureau d’ACTED. 5. Les Dossiers d’Appel d’Offres peuvent être consultés pendant les heures ouvrables, de 10h00 à 15h00, ou peuvent être achetés, moyennant paiement d’un montant non remboursable de 50 000 F. CFA, auprès d’ACTED Brazzaville, à l’adresse suivante: ACTED 8 bis, rue Révérend Père Bessieu B.P:1126 - Brazzaville E-mail: [email protected] 6. Toutes les offres doivent être accompagnées d’une garantie d’offres d’un montant équivalent à 3% du montant de soumission, récupérable en cas de non adjudication. 7. Les offres devront être valides pour une période de 60 jours, suivant la date limite de dépôt des offres, et doivent être remises à: ACTED 8 bis, rue Révérend Père Bessieu B.P: 1126 - Brazzaville E-mail: [email protected] Au plus tard, le Mardi 06 Mai 2008, à 15h30, à l’adresse du bureau, où l’ouverture des plis aura lieu. Le Coordinateur Général Souleymane KOUYATE 1. La République du Congo a obtenu un financement de l’Association Internationale de Développement (IDA), pour réaliser le Projet d’Urgence, de Relance et d’Appui aux Communautés (PURAC). Il est prévu qu’une partie des sommes accordées au titre de ce financement sera utilisée pour effectuer les paiements prévus au titre de fourniture des matériaux de construction des puits et impluviums dans les structures scolaires construites et réhabilitées par ACTED, dans le cadre du PURAC, dans les Départements de la CUVETTE et la CUVETTE OUEST. 2. Le Ministère de l’Economie, des Finances et du Budget a confié à l’Agence d’Aide à la Coopération Technique et au Développement «ACTED» pour l’acquisition des équipements et fournitures objet du présent appel d’offres. 3. L’Agence d’Aide à la Coopération Technique et au Développement «ACTED» invite, par le présent Appel d’Offres, les soumissionnaires à présenter leurs offres, sous pli fermé, pour la fourniture de: - Matériels de construction des puits et impluviums; - Matériaux de construction des puits et impluviums. 4. Les soumissionnaires intéressés à concourir peuvent obtenir des informations supplé- ASECNA AGENCE POUR LA SECURITE DE LA NAVIGATIONAERIENNE EN AFRIQUE ET A MADAGASCAR / DIRECTION DES RESSOURCES HUMAINES AVIS D’ APPEL D’OFFRES D’A Appel d’Offres Lancé par: L’Agence pour la Sécurité de la Navigation Aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA) Intitulé du projet: Assistance aux agents de l’ASECNA et aux membres de leurs familles dans le cadre d’évacuation sanitaire. cahier des charges. Par ailleurs, toutes les dispositions du cahier des charges et ses annexes font partie intégrante du contrat. 4. Le mode de passation Le marché sera attribué dans son intégralité au soumissionnaire qui aura fait l’offre répondant au mieux aux critères de sélection définis à l’article 8 du cahier des conditions d’appel d’offres. 1. Participation et Origine: 5. Confidentialité L’ASECNA, finançant la mise en œuvre du présent projet, a opté pour un appel d’offres ouvert dans la fourniture des prestations, objet du présent projet. Le contrat exige une confidentialité stricte dans le traitement des données personnelles et administratives nécessaires à son exécution. 2. Objet: Le Dossier d’appel d’offres, en français, peut être consulté et obtenu auprès de: Le présent avis d’appel d’offres a pour objet la conclusion d’un contrat d’assistance aux agents de l’ASECNA et aux membres de leurs familles, dans le cadre d’évacuation sanitaire couvrant les domaines suivants: - transport des malades, en cas d’évacuation sanitaire normale. Le transport des malades, en cas d’évacuation urgente est organisé dans le cadre d’un contrat en vigueur avec un autre prestataire; - l’assistance aux malades, selon les conditions définies dans le cahier des spécifications techniques générales et particulières. 3. Dispositions contractuelles: Le marché sera conclu sur la base d’un contrat à signer entre les parties dont le modèle est annexé au 6. Dossier de consultation d’appel d’offres 1-ASECNA - DIRECTION GENERALE MONSIEUR LE DIRECTEUR DES RESSOURCES HUMAINES Sis 32-38, avenue Jean Jaurès B.P: 3144 - DAKAR-SENEGAL Tél.: (221) 33 849 66 05 (Secrétariat DRH) Tél.: 331 44.95.07.07 2- ASECNA-DELEGATION À PARIS 75, RUE DE LA BOETIE - 75008 - PARIS Tel: 33144950707 - ASECNA - DELEGATION DE MONTREAL 999, RUE UNIVERSITY SUITE mentaires et examiner le Dossier d’Appel d’Offres dans le bureau d’ ACTED. 5. Les Dossiers d’Appel d’Offres peuvent être consultés pendant les heures ouvrables, de 10h00 à 15h00, ou peuvent être achetés, moyennant paiement d’un montant non remboursable de 50 000 F. CFA, auprès d’ACTED Brazzaville, à l’adresse suivante: ACTED 8 bis, rue Révérend Père Bessieu B.P: 1126 - Brazzaville E-mail: [email protected] 6. Toutes les offres doivent être accompagnées d’une garantie d’offres d’un montant équivalent à 3% du montant de soumission, récupérable en cas de non adjudication. 7. Les offres devront être valides pour une période de 60 jours, suivant la date limite de dépôt des offres, et doivent être remises à: ACTED 8 bis, rue Révérend Père Bessieu B.P: 1126 - Brazzaville E-mail: [email protected] Au plus tard, le Mardi 06 Mai 2008, à 15h30, à l’adresse du bureau, où l’ouverture des plis aura lieu. Le Coordinateur Général Souleymane KOUYATE 7.40 -MONTREAL QUEBEC Canada H3C 5J9 / Tél.: (1-514) 954.83.87 3/ REPRESENTATIONS ASECNA: Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Centrafrique, Comores, Congo, Côte d’Ivoire, Gabon, Guinée Bissau, Guinée Equatoriale, Madagascar, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal, Tchad et Togo. Contre la somme de: cinq cent mille (500 000) francs CFA ou (762 euros) payable par chèque certifié de banque à joindre à la demande, et à établir à l’ordre de Madame l’Agent Comptable de l’ASECNA. Toute réclamation faite ultérieurement, sera nulle et de nul effet. 7. Les Offres Les offres doivent parvenir, au plus tard, le 16 mai 2008, à 15heures locales(TU), à: Monsieur le Directeur Général de l’ASECNA, à l’attention de: MONSIEUR LE DIRECTEUR DES RESSOURCES HUMAINES Sis 32-38, avenue Jean Jaurès B.P: 3144 - DAKAR - SENEGAL Tél.: +(221) 33 849 66 05 (secrétariat DRH) P/Le Directeur Général et par Délégation, Le Directeur des Ressources Humaines LA SEMAINE AFRICAINE N° 2788 du Mardi 29 Avril 2008 - PAGE 11 CUL TURE CULTURE Jocelyne Labylle, chanteuse de zouk guadeloupéenne Vie des artistes «J’ai été très touchée par l’accueil des Brazzavillois» Depuis sa participation dans la compilation «Dis l’heure 2 Zouk», dans laquelle elle a signé «Laissez parler les gens», Jocelyne Labylle et Passi s’entendent comme larrons en foire. La preuve: en dépit de son calendrier hyper chargé, la chanteuse guadeloupéenne ne s’est pas fait prier pour accompagner le rappeur franco-congolais dans son pays natal. Où il est venu poser les jalons de la construction d’un studio d’enregistrement ultra-moderne et de quatre terrains de basket-ball. Après les deux concerts livrés les 28 et 29 mars 2008, au Centre culturel français et au stade Félix Eboué, à Brazzaville, les deux têtes couronnées ont eu droit une réception, le soir du dimanche 30 mars, dans les locaux du quotidien «Les Dépêches de Brazzaville», où sera érigé le prochain studio panafricain. A cette occasion, la faiseuse de zouk guadeloupéenne a répondu à nos questions. * Tout d’abord, quel commentaire as-tu à faire par rapport aux concerts du Centre culturel français et du Stade Félix Eboué? ** Vraiment, c’étaient des shows très exceptionnels. J’ai été très touchée par l’accueil que les Brazzavillois nous sont réservé, surtout par rapport à Passi, qui reste l’enfant du pays. J’ai pu percevoir de l’amour dans les yeux des gens. Et ça, c’est formidable. On dit que nul n’est prophète dans son pays, mais quand on reçoit un peu d’amour, dans son propre pays, je trouve que Passi a énormément de chance. Et je comprends, aussi, sa volonté de tout faire pour qu’il y ait des structures, de façon à permettre que des jeunes aient la chance de sortir un disque, un jour, notamment l’implantation, dans la capitale congolaise, d’un studio ul- tra-moderne, dit Studio panafricain. * Le fait d’avoir accepté d’accompagner Passi à Brazza, malgré ton programme hyper chargé prouve, à suffisance, que vous vous entendez comme larrons en foire. Disnous un peu comment s’est passé le premier contact avec lui? ** J’ai rencontré Passi en 2003, dans «Dis l’heure 2 Zouk». Je l’avais déjà rencontré avant, au cours d’un méga concert en Guyane, un événement qui rassemble les artistes de la diaspora. Il y avait moi, Magic System, Passi, Sheila, Bisso na Bisso. En tout cas, nous avons passé un excellent moment. Deux jours après, Passi me dit: je sors «Dis l’heure 2 Zouk», est-ce que ça te dit de faire partie. Je lui ai dit oui, mais à condition que tu chantes avec moi. Il m’a dit La Fondation Charles Ebina Yomvoula s’est engagée à réhabiliter la maison et la bibliothèque de l’écrivain- journaliste congolais, Léopold Pindy Mamonsono, ravagées par un incendie, le 18 mars 2008. Mardi 22 avril 2008, le président de cette fondation, Jo Washington Ebina, - qu’accompagnaient plusieurs journalistes de la presse nationale - s’est rendu au domicile de l’écrivain sinistré. Pour voir, par lui-même, l’étendue du sinistre et, éventuellement, lui voler au secours. Jocelyne Labylle que ce n’était pas possible, puisqu’il y avait un duo avec Nayanka Bel. Et par la suite, je lui ai dit: bon, ce n’est pas grave, je connais une artiste, que j’adore, Sheila, et qui a fait le duo avec moi, finalement. Et par la suite, Jacob Desvarieux et Passi ont bien accepté de composer dans mes morceaux. * Tu étais citée parmi les artistes qui devaient participer à l’édition 2007 du Fespam. Malheureusement, tu as manqué à l’appel. Qu’est-ce qui s’est réellement passé? ** Je pense que c’est par rapport au planning que j’avais et puis aux relations que j’avais avec mon manager. Les choses ne se sont pas bien passées, mais bon, voilà, j’espère, en tout cas, revenir, prochainement, au Fespam, un événement auquel je n’ai pas encore pris part. * Cela dit, c’est quoi l’actualité chez Jocelyne Labylle? ** L’actualité, c’est qu’en ce moment, je travaille mon prochain album, qui sortira, sans MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU BUDGET DIRECTION GENERALE DES IMPOTS DIRECTION DE LA CONSERVATION DESHYPOTHEQUES ET DE LA PROPRIETE FONCIERE DIVISION DE LA CONSERVATION DES HYPOTHEQUES ET DE LA PROPRIETE FONCIERE NIARI-BOUENZA-LEKOUMOU La Fondation Charles Ebina au chevet de Pindy Mamonsono doute, en fin 2008. C’est un album qui comprend, essentiellement, du zouk. Et puis, il y aura, aussi, beaucoup de featurings d’artistes africains. * Peux-tu nous citer quelques noms, si ce n’est pas indiscret? ** Non, c’est une surprise, mais, en tous cas, comme je vous l’ai dit, il y aura beaucoup de featurings. Justement, je profite de l’occasion pour voyager un peu partout dans les pays d’Afrique et de rencontrer les artistes que j’aime. Ça va être quelque chose de formidable, comme je l’ai fait précédemment, avec Magic System. * Qu’as-tu envie de dire à tes fans éparpillés à travers le monde entier? ** D’abord, je les remercie. Ensuite, je leur dis que je suis encore sur la route, qu’ils ne me laissent pas seule, car un artiste a besoin du soutien de son public, qu’ils sont pour moi des êtres très chers, voilà. Propos recueillis par Léopold Pindy Mamonsono (à g.) et Jo Washington Ebina Après la visite, Jo Washington Ebina a déclaré que, dans un premier temps, il s’agira de reconstruire la maison et suivra, ensuite, la réhabilitation de la bibliothèque, avec le concours d’autres partenaires. Afin de «redonner du lustre à notre doyen écrivain qui œuvre inlassablement pour le bien-être de notre pays». Léopold Pindy Mamonsono a, pour sa part, exprimé sa joie de voir la Fondation Charles Ebina Yomvoula prendre l’initiative de reconstruire sa maison et sa bibliothèque, ravagées par les flammes «d’un feu tout à fait mystique». «C’est une grande joie, pour moi, un soulagement de voir la Fondation Ebina me venir en aide», a dit l’écrivain-journaliste. Véran Carrhol YANGA Pascal BIOZI KIMINOU ANNONCE LEGALE N°8 L’Inspecteur Divisionnaire de la Conservation des Hypothèques et de la Propriété foncière de Dolisie Suivant réquisitions reçues par l’inspecteur Divisionnaire de la Conservation des Hypothèques et de la Propriété Foncière, une Procédure d’immatriculation, en vue de l’établissement des Titres Fonciers, est en cours. Cette procédure concerne les immeubles suivants: N°DE REQUISITIONS REREFENCES CADASTRALES 0267 du 28/03/2008 0242 du 1er/02/2008 0243 du 1er/02/2008 0266 du 28/03/2008 0222 du 30/01/2008 0268 du 03/04/2008 0270 du 04/04/2008 0271 du 04/04/2008 0269 du 03/04/2008 0110 du 03/09/2007 0265 du 25/03/2008 0250 du 20/02/2008 0216 du 17/01/2008 0254 du 26/02/2008 0218 du 20/01/2008 0220 du 28/01/2008 0273 du 07/04/2008 0274 du 07/04/2008 0272 du 07/04/2008 0101 du 20/08/2007 0275 du 07/04/2008 0276 du 09/04/2008 0278 du 22/04/2008 0277 du 17/04/2008 0279 du 23104/2008 0280 du 23/04/2008 0281 du 23/04/2008 Parcelle 11 Bloc 01 Section 02 Superficie 1162,08m2 Parcelles 07 et 8 Bloc P22 Section 02 Superficie 800m2 Parcelles 3 et 4 Bloc 47 Section N1 Superficie 1078m2 ZONE RURALE Superficie 22500m2 Parcelle 1 Bloc 60 Section I Superficie 333m2 Parcelle 1964 Bloc 5 Section 3 Superficie 400m2 Parcelle 02 Bloc 1 Section G Superficie 299,54m2 Parcelle 1 Bloc 2 Section F Superficie 400m2 Parcelles 01 et 04 Bloc 04 bis Section 02 Superficie 1170m2 Z0NE RURALE Superficie 7200m2 Parcelle 6 Bloc 33 Section B Superficie 400m2 Parcelle/ Bloc/ Section M Superficie 800m2 Parcelles 930, 931,932, 937, 938,939 bloc 140 Section M Superficie 2400m2 Parcelle 15 Bloc 37 Section J Superficie 400m2 Parcelles 1 et 12 Bloc 30bis Section Q Superficie 800m2 Parcelle / Bloc 2 Section B Superficie 794,11 m2 Parcelle 1 4 Bloc 92 Section 1 Superficie 403,80m2 Parcelles 04 Bloc 92 Section Q Superficie 400m2 Parcelle 3 Bloc 79 Section M Superficie 400m2 Parcelle 06 Bloc 79 SectionQ Superficie 400m2 Parcelle 579 bloc 79 Section / Superficie 750m2 Parcelle 58 Bloc 06 Section / Superficie 400m2 ZONE RURALE superficie 38ha 94a Parcelles 1,2,3,4,5,6,7,8,9 et 10 bloc 33bis section N15 superficie 5990m2 Parcelle 07 bloc 295 section 05 superficie 400m2 Parcelle 6 bloc 3 section L 3ème tranche superficie 400m2 Parcelle 487 bloc / section D Superficie 2800m2 VILLAGES/ LOCALITES QUARTIERS N’kayi N’kayi Dolisie Dolisie Dolisie Dolisie Dolisie Dolisie N’kayi Dolisie Sibiti Dolisie Dolisie Dolisie Dolisie Sibiti Madingou Gare Périmètre urbain Madingou Dolisie Dolisie Dolisie Indo Dolisie N’kayi Dolisie Dolisie Mouana-Nto Centre ville Tahiti Mbounda Bacongo Tahiti Capable Aéroport Périmètre urbain Mangandzi Matibi Lissanga Zone Bande Ferco Bacougnis Mangandzi Centre ville Face la Gare N’kayi (C .Q 5) Madingou Poste Mangandzi Lissanga Gaïa Mapangoyi Tahiti Lot. Vuvu A CQ 208 Lissanga Lissanga Au delà de deux (02) mois, à compter de ce jour, aucune opposition ou réclamation à l’immatriculation ne sera recevable (Art. 26 de la loi 17/2000 du 30/12/2000 portant régime de la Propriété Foncière). PAGE 16- LA SEMAINE AFRICAINE N° 2788 du Mardi 29 Avril 2008 REQUERANTS Société Congolaise d’Alimentation et de Congelé (SCAC) MABIALA Daniel Blaise MABIALA Daniel Blaise Société des Mines et Graviers du Congo (S.M.G.C) Mme MOUKOKO née MBOUMBA Valérie Mme BOUKAMBOU née TSIAHOME Véronique GOMA Clémentine GOMA Clémentine WALOU-BOTA Smith Barly Industrie Alimentaire du Congo (LA.C) NDINGOUE Mexi Espoir DIABAKA Aubin NGUIMBI Pierre Michel SIKA MITSIONO Gladys Nelly Mme IBAMBA née TOME LELO Patricia Sylvie MUCODEC MUCODEC MUCODEC MUCODEC Pl Esaïe MILANDOU ILENI Judith NTSIHOU DAMBA Rostand Michael GABABA Paul NGUIMBI Pierre Michel OLA Victoria Dicone MISSENGUE Tania Edwige NGOMA Jean Aimé Gabriel KENGUE Inspecteur Divisionnaire Pour Insertion Légale Dolisie, le 29 avril 2008 LA SEMAINE AFRICAINE N° 2788 du Mardi 29 Avril 2008 - PAGE 12 ANNONCES MINISTERE DE L’AGRICULTURE ET DE L’ELEVAGE / CABINET PROJET DE DEVELOPPEMENT AGRICOLE ET DE REHABILITATION DES PISTES RURALES (PDARP) UNITE DE COORDINATION DU PROJET (UCP) Avis d’Appel d’Offres International Ouvert n° 002/H302-2008 ACQUISITION DE 100(CENT) MOTOS ET 200 (DEUX CENTS) CASQUES POUR LE PROJET DE DEVELOPPEMENT AGRICOLE ET DE REHABILITATION DES PISTES RURALES (PDARP) - Don IDA N°H302-COB Cet avis d’appel d’offres fait suite à l’avis général de passation de marchés publié pour ce projet dans Jeune Afrique N°2457 du 10 au 16 février 2008. Le Gouvernement de la République du Congo a obtenu un Don de l’Association Internationale de Développement (IDA), pour financer le coût du Projet de Développement Agricole et de Réhabilitation des Pistes Rurales (PDARP). Il se propose d’utiliser une partie du montant de ce Don, pour effectuer les paiements autorisés au titre du marché pour l’acquisition de 100 (cent) motos et 200 (deux cents) casques pour le PDARP. L’Unité de Coordination du Projet invite, par le présent avis d’appel d’offres international ouvert, les candidats remplissant les conditions requises à présenter une offre, sous pli fermé cacheté, pour la fourniture de 100 (cent) motos et 200 (deux cents) casques pour le PDARP. N° Type de fourniture 1 Motos de type 125 de marque connue 2 Quantité Bénéficiaires 100 Chefs de Secteurs agricoles des Directions Départementales du Ministère de l’Agriculture de l’Elevage (MAE) Casques de protection pour motoristes et passager arrière 200 Le processus se déroulera, conformément aux procédures d’appel d’offres international décrites dans les Directives: Passation des marchés financés par les prêts de la BIRD et les crédits de l’IDA(version des Directives), Mai 2004, révisée en octobre 2006. Les candidats intéressés, remplissant les conditions requises, peuvent obtenir un complément d’information auprès de l’Unité de Coordination du Projet et peuvent examiner/acquérir le dossier d’appel d’offres à l’adresse indiquée ci-après, entre 8h30 et 15h30. Les candidats intéressés peuvent acheter un jeu complet du document d’appel d’offres rédigé en français, sur demande écrite à l’adresse indiquée ci-après, moyennant paiement d’un montant non remboursable de 50 000 F. CFA ou d’un montant équivalent en monnaie librement convertible. Le paiement devra être effectué par Virement au compte n°20 207 515 0 300 000, domicilié à Crédit du Congo, sise à Brazzaville, par Chèque de caisse ou au Comptant. Le dossier peut être envoyé, à la demande, par courrier express (à la charge de l’acheteur) ou par courrier électronique, sous format pdf. Les offres doivent être envoyées à l’adresse indiquée ci-après, au plus tard, le mardi 11 juin 2008, à 12h00. L’offre doit être accompagnée d’une garantie d’offre d’un montant de 2 000 000 (deux millions) F. CFA ou libellé dans une monnaie librement convertible, sous forme de chèque certifié ou d’une caution bancaire, délivrés par une banque agréée dont les références seront vérifiées en commission d’évaluation. Les offres reçues après le délai fixé seront rejetées. Les plis seront ouverts en présence des représentants des soumissionnaires qui souhaitent assister à la séance d’ouverture, le 11 juin 2008, à 12h30, à l’adresse indiquée ci-après: PROJET DE DEVELOPPEMENT AGRICOLE ET DE REHABILITATION DES PISTES RURALES (PDARP) UNITE DE COORDINATION DU PROJET. Ex-Caisse de Stabilisation des Produits Agricoles B.P: 2456, Brazzaville, République du Congo; Tel.: 538 55 62; E-mail: [email protected] Le Coordonnateur Pierre-Claver OBOUKANGONGO MINISTERE DE L’AGRICULTURE ET DE L’ELEVAGE / CABINET PROJET DE DEVELOPPEMENT AGRICOLE ET DE REHABILITATION DES PISTES RURALES (PDARP) UNITE DE COORDINATION DU PROJET (UCP) Avis d’ Appel d’Of fr es Interna tional Ouv ert d’Appel d’Offr fre International Ouvert n°001/H3022008 n°001/H302-2008 ACQUISITION DE 25 (VINGT CINQ) VEHICULES 4X4, POUR LE PROJET DE DEVELOPPEMENT AGRICOLE ET DE REHABILITATION DES PISTES RURALES (PDARP) - Don IDA N°H302-COB Cet avis d’appel d’offres fait suite à l’avis général de passation de marchés publié pour ce projet dans Jeune Afrique N°2457 du 10 au 16 février 2008. Le Gouvernement de la République du Congo a obtenu un Don de l’Association Internationale de Développement (IDA), pour financer le coût du Projet de Développement Agricole et de Réhabilitation des Pistes Rurales (PDARP). Il se propose d’utiliser une partie du montant de ce Don, pour effectuer les paiements autorisés au titre du marché d’acquisition de 25 (vingt cinq) véhicules 4x4, répartis en 3 lots. L’Unité de Coordination du Projet invite, par le présent avis d’appel d’offres international ouvert, les candidats remplissant les conditions requises à présenter une offre, sous pli fermé cacheté, pour la fourniture de 25 véhicules 4x4, répartis en trois (3) lots, comme suit: N° du Lot Type de véhicule Quantité Lot 1 Véhicule 4x4, double cabine 20 Lot 2 Véhicule 4 x 4, de type Wagon, 5 portes, 5 4 Lot 3 Véhicule 4 x 4, de type Wagon, 5 portes, 8 1 TOTAL 25 Le processus se déroulera conformément aux procédures d’appel d’offres international décrites dans les Directives: Passation des marchés financés par les prêts de la BIRD et les crédits de l’IDA (version des Directives), Mai 2004, révisée en Octobre 2006. Les candidats intéressés, remplissant les conditions requises, peuvent obtenir un complément d’information auprès de l’Unité de Coordination du Projet et peuvent examiner/acquérir le dossier d’appel d’offres à l’adresse indiquée ci-après, entre 8h30 et 15h30. Les candidats intéressés peuvent acheter un jeu complet du document d’appel d’offres rédigé en français, sur demande écrite à l’adresse indiquée ci-après, moyennant paiement d’un montant non remboursable de 100.000 F.CFA ou d’un montant équivalent en monnaie librement convertible. Le paiement devra être effectué par Virement au compte n°20 207 515 0 300 000, domicilié à Crédit du Congo, sise à Brazzaville, par Chèque de caisse ou au Comptant. Le dossier peut être envoyé, à la demande, par courrier express (à la charge de l’acheteur) ou par courrier électronique, sous format pdf. Les offres doivent être envoyées à l’adresse indiquée ciaprès, au plus tard, le mardi 10 juin 2008, à 12h00. L’offre doit être accompagnée d’une garantie d’offre d’un mon- tant de 5 000 000 (cinq millions) F. CFA ou libellé dans une monnaie librement convertible, sous forme de chèque certifié ou d’une caution bancaire, délivrés par une banque agréée dont les références seront vérifiées en commission d’évaluation. Les offres reçues après le délai fixé seront rejetées. Les plis seront ouverts en présence des représentants des soumissionnaires qui souhaitent assister à la séance d’ouverture, le 10 juin 2008, à 12h30, à l’adresse indiquée ci-après: PROJET DE DEVELOPPEMENT AGRICOLE ET DE REHABILITATION DES PISTES RURALES (PDARP) UNITE DE COORDINATION DU PROJET. Ex-Caisse de Stabilisation des Produits Agricoles B.P: 2456, Brazzaville, République du Congo Tel.: 538 55 62; E-mail: [email protected] Le Coordonnateur Pierre-Claver OBOUKANGONGO LA SEMAINE AFRICAINE N° 2788 du Mardi 29 Avril 2008 - PAGE 13 SPORTS Football africain Enyimba poursuit son massacre Tous les ans, la Ligue africaine des champions constitue un forum qui rassemble les équipes championnes de leurs pays, y compris, désormais, les vicechampions, pour les nations les plus compétitives. Cette année, nombreux étaient les prétendants. Sérieux ou pas, chacun voulait tenter sa chance. Pour détrôner le détenteur du trophée: Etoile Sportive de Sousse (Tunisie). Un club semble se mettre en évidence: F.C Enyimba d’Aba, dit «L’Eléphant du peuple», du Nigeria. Son parcours effraie. Il balaie tout sur son passage.Outre Diables-Noirs de Brazzaville, Club Africain de Tunis a ramassé cinq buts dans ses filets, le week-end dernier, à Aba, à l’occasion de la manche aller des huitièmes de finales. En voici, par ailleurs, tous les résultats: Coton Sport (Cameroun)J.S.K (Algérie): 3-0 Zamalek (Egypte)-Inter Clube (Angola) : 3-0 Platinium Stars (Af/Sud)National (Egypte): 2-1 Al Hilal (Soudan)-Mamelodi Sundowns (Af/Sud): 4-2 ASEC (Côte d’Ivoire)-O.C Khourigba (Maroc): 0-0 Enyimba(Nigeria)-Club Africain (Tunisie): 5-1 Al Ittihad (Libye)-T.P Mazembé (RD Congo): 2-1 Dynamos (Zimbabwe)-Etoile Sportive de Sousse (Tunisie): 1-0 Championnat de football de Division 1 de Brazzaville Etoile du Congo se remet encore à douter Groupe A: Patronage SainteAnne-T.P Zala (1-1), Ajax de Ouenzé-Baygon rouge (3-2), A.S Kondzo-FC Comus (0-0), CARA-A.S Gendarmerie (2-1) Groupe B: J.S.T-Inter Club (12), Etoile du Congo-Union Sport Mbingui (0-0), A.S Police-A.S Mbako (0-2) A près une courte trêve, on a renoué, le weekend dernier, avec le championnat de football de Division 1 de Brazzaville! Pour le compte de la sixième journée. Club 57 Tourbillon étant encore bloqué à Dolisie, après son match de Coupe du Congo, à Nkayi, sept rencontres, seulement, ont garni cette journée. Par ailleurs, accrochée par Union Sport Mbingui, Etoile du Congo, éliminée de la Coupe du Congo, la semaine dernière, et abandonnée par son président, Dieudonné Benito Amouzou, se remet, encore, à douter. Elle perd le leadership de son groupe, au profit d’Inter Club. On comprend pourquoi son public gronde… comme les chutes du Djoué, la nuit, se complaisent à dire les humoristes. Diables-Noirs étant, aussi, au repos, CARA a pris le commandement du groupe A. Comme Inter Club, dans l’autre groupe, CARA voudrait s’y installer, définitivement. Les deux équipes ont, en effet, engrangé, 13 points, pour le premier, 11 points, pour le second, au sortir de la dernière journée. Mais, certainement, qu’ils auront, désor- mais, tous les démons de l’enfer à leurs trousses, pour leur faire perdre de leur superbe. Cela étant, les artificiers n’étaient pas de la fête. Les filets n’ont pas beaucoup tremblé. Cinq buts, seulement, ont été inscrits dans le groupe B, le double, soit dix, dans le groupe A. Cela peut laisser penser que les joutes étaient musclées. La réponse est «Non». Et le public n’a pas fini de bouder les matches. Il faudra un spectacle de qualité, de la part des acteurs, pour changer d’avis les spectateurs. Ils ont intérêt à le faire, s’ils tiennent à ce que la compétition soit un succès. Mais, venons-en à ces rencontres peu mobilisatrices des foules. D’abord, celles disputées, samedi 26 avril, à Eboué. Où, Patronage SainteAnne et T.P Zala s’affrontaient, en premier lieu. Un résultat nul (1-1) les a renvoyés dos à dos. Décidement, les enfants de Sainte-Anne ont des plombs dans les jambes. Ensuite, tout donnait Ajax de Ouenzé facile vainqueur de son jeune rival de Talangai, Baygon Rouge. Erreur. La victoire est là, certes, mais les Ouenzéens ont sué sang et eau, pour l’emporter, par 3 buts à 2. Troisième rencontre de samedi, mais à Massamba-Débat. Où Inter Club a pris du galon, en s’imposant face à J.S.T (2-1), ce qui lui permet d’occuper, seul, le tabouret de leader de son groupe. Dimanche 27 avril. A Massamba-Débat. La peur au ventre, Etoile du Congo voulait se refaire. Promesse non tenue, Union Sport l’ayant tenu en échec (0-0). L’on a regardé, cependant, un match plein de suspense. La seconde rencontre a constitué un bon entraînement pour l’AS Mbako. Aussi l’a-til, aisément, emporté par 2 buts à 0 (buts d’Ibe-Mbé, 38e, et de Biandzé, 52e), face à l’AS Police qui ne sait plus ce qu’elle vient chercher sur la pelouse. Un autre match nul «vierge», celui imposé par l’AS Kondzo au FC Comus (0-0), à Eboué. Par contre CARA a défait, sur la même pelouse, l’AS Gendarmerie (2-1). Ses buts, réguliers, portent l’empreinte de Benchou Ngoma et de l’inévitable Davy Yanga. G.M. Coupe du Congo de football Le tirage au sort des quarts de finale, effectué, lundi 28 avril 2008, au siège de la Fécofoot, a donné les combinaisons ci-après: -Inter Club de Dolisie-Diables-Noirs de Brazzaville -Aigle Sport de BrazzavilleClub 57 Tourbillon -AS Kondzo de BrazzavilleLa Mancha de Pointe-Noire -AS Mbako de BrazzavilleFC Bilombé de Pointe-Noire Aller: 10 et 11 mai 2008. Retour: 30 mai et 1er juin 2008 MINISTERE DE L’AGRICULTURE ET DE L’ELEVAGE CABINET PROJET DE DEVELOPPEMENT AGRICOLE ET DE REHABILITATION DES PISTES RURALES (PDARP) UNITE DE COORDINATION DU PROJET (UCP) N°………………MAE-CAB/PDARP-UCP.- AVIS DE RECRUTEMENT DES CHAUFFEURS DES ANTENNES DEPARTEMENTALES DE SUIVI POUR LE PROJET DE DEVELOPPEMENT AGRICOLE ET DE REHABILITATION DES PISTES RURALES (PDARP) Dans le cadre de la mise en place du Projet de Réhabilitation et de Développement des Pistes Rurales (PDARP), financé par l’Association Internationale de Développement, le Ministère de l’Agriculture et de l’Elevage se propose de recruter les Chauffeurs des Chefs d’antennes Départementales de Suivi des activités dans les zones suivantes du projet: • Antenne de Pointe-Noire, pour les départements de PointeNoire, du Kouilou et du Niari; • Antenne de Nkayi, pour les départements de la Bouenza et de la Lékoumou; • Antenne de Djambala, pour les départements des Plateaux, de la Cuvette et du Pool. La durée de vie du projet est de cinq (5) ans et le coût de financement est de US $ 40 000 000. Les objectifs du projet et sa structure s’articulent comme suit: diale, dans le cadre des missions de suivi et de supervision des activités du projet; • Assurer, en véhicule, la relation avec les entités extérieures, telles que la Direction départementale de l’Agriculture et de l’Elevage, les agences d’exécution du projet, les autres projets, les institutions internationales, publiques ou privées, pour: - dépôt ou retrait de documents, courriers divers...; - transport du matériel, fournitures... rentrant strictement dans le champ d’action du Projet. • Assurer les tâches d’appui ponctuel (photocopie, assemblage, reliure des documents du projet, préparation du café…); • Veiller au bon fonctionnement et à l’entretien du véhicule (vérification permanente des éléments de base: carburant, huile, eau, pneus, freins, essuie glace, kilométrage...) et signaler toutes anomalies au chef de l’ADS. 1. Mission du Chauffeur de l’Antenne Départementale de Suivi: Sous l’autorité du Chef d’Antenne Départementale de Suivi (ADS) du PDARP a qui il rend compte, le chauffeur a pour tâches: • Transporter le personnel de l’ADS pendant les heures de service, dans le cadre de leurs missions respectives; • Transporter le chef de l’antenne en mission dans les départements couverts par l’ADS; • Transporter le personnel de l’UCP et/ou de la Banque mon- 3. Qualification et expérience requises: • Etre titulaire, au moins, d’un Brevet des collèges (BEMG, BEPC, BEMT, BET); • Etre titulaire d’un permis de conduire de catégorie minimum A et B; • Avoir une expérience de 5 ans au moins en matière de conduite; • Avoir travaillé en milieu rural et détenir des connaissances en mécanique auto serait un atout); • Avoir une bonne expression en langue française; Tournoi par équipe de l’U.n.a.s.co.ju-d.a Une fin en apothéose! Le week-end sportif aura été riche dans la capitale. En marge des rendez-vous des différents championnats de la ligue de football de Brazzaville, à Marchand, Massamba-Débat, Eboué, et à d’Ornano, le Stade Mbongui de Ouenzé avait, également, ses locataires. Non pas pour assister aux rencontres de handball ou de basket-ball ou, encore, aux combats de catch, mais plutôt, pour le dénouement du premier tournoi de judo, catégorie seniors, organisé par l’U.n.as.co.ju-d.a (Union des associations congolaises de judo et disciplines associés). Le capitaine de Kodo Kagushi embrassant le trophée... Le moins que l’on puisse dire est que ce tournoi s’est terminé en apothéose, surtout pour le judo club Kodo Kagushi, grand vainqueur de la compétition. Le coup d’envoi fut donné le 22 mars dernier. Chaque semaine, des foules de férus des arts martiaux déferlaient au Mbongui. Des hommes en uniforme militaire avaient tenté de l’arrêter net, sur instruction donnée par on ne sait quelle autorité. La tentative a échoué. Et la compétition a poursuivi son petit bonhomme de chemin. Le clou en était, naturellement, la finale qui a mis aux prises, samedi 26 avril, les deux clubs l’ayant dominé de bout en bout: Kotakoli et Kodo Kagushi. En voici les résultats: -60 kg: Roland Oyama (Kotakoli) bat Trésor Akambo (Kodo Kagushi) - 66 kg: Wilfrid Assamon (Kodo Kagushi) bat Loutété (Kotakoli) - 73 kg: Blanchard Kataï (Kodo Kagushi) bat Okandzé-Mbongo (Kotakoli) - 81 kg: Alvain Ngakosso (Kodo Kagushi) bat Francel Ondoua (Kotakoli) -90 kg: Itoua (Kotakoli) bat Pithon Mboyo (Kodo Kagushi) - 100 kg: Dimi Ngatsé (Kodo Kagushi) bat Lébazo (Kotakoli) + 100 kg: Moutoumoni (Kodo Kagushi) bat Okemba Ngassaki (Kotakoli) Composition du dossier: • Une demande manuscrite adressée à Monsieur le Coordonnateur; • La copie légalisée du diplôme minimum requis ou plus; • La copie du permis de conduire; • Un curriculum vitae détaillé qui met en exergue les connaissances et expériences pertinentes; • Une attestation/certificat de travail; • Un certificat de nationalité; • Un casier judiciaire de moins de trois (3) mois; • Deux (2) photos en couleur format identité. Date limite et lieu de dépôt des dossiers de candidature: Les candidats intéressés doivent déposer leur dossier, au plus tard, le 16 mai 2008 et, impérativement, sous enveloppe fermée, au siège du Projet de Développement Agricole et de Réhabilitation des Pistes agricoles (PDARP), sis quartier Mpila, en face de la station TOTAL, à l’ex-Caisse de Stabilisation des Prix des Produits Agricoles et Forestiers; Tél.: 242 538 55 62. L’enveloppe doit comporter la mention suivante: «Candidature au poste de Chauffeur du Chef d’Antenne Départementale de Suivi de (indiquer le Département)» Evaluation des dossiers: L’évaluation des dossiers des candidats sera effectuée par une Commission mise en place par le Ministère de l’Agriculture et de l’Elevage, ensuite, le Gouvernement devra recueillir l’avis de non objection de la Banque mondiale, pour le choix définitif des candidats qui seront retenus. Condition de recrutement: Application des directives de la Banque Mondiale «Sélection et Emploi des Consultants par les Emprunteurs de la Banque Mondiale, Mai 2004, révisées en Octobre 2008» en matière de recrutement des consultants individuels. Brazzaville, le 24 avril 2008 Le Coordonnateur Pierre-Claver OBOUKANGONGO LA SEMAINE AFRICAINE N° 2788 du Mardi 29 Avril 2008 - PAGE 14