La Semaine 2788

Transcription

La Semaine 2788
BI-HEBDOMADAIRE D'INFORMATION ET D'ACTION SOCIALE PARAISSANT AU CONGO-BRAZZAVILLE
m
o
c
.
e
n
i
a
c
i
r
f
a
e
n
i
a
m
e
s
a
l
.
w
ww
D.g.g.t
56ème
Année
N°2788 Mardi 29 Avril 2008 - 56ème Année - Siège Social: Bd Lyautey - Brazzaville - B.P: 2080
CONGO: 500 F CFA - FRANCE: 1,5 Euro -Tel: (242) 500.77.94 / 582.27.60 / 666.39.69 - E-mail: [email protected]
Première journée mondiale de lutte contre le paludisme
Ban Ki-Moon a appelé à une
grande mobilisation de la
communauté internationale
M. Ban Ki-Moon, secrétaire général des Nations unies (P.3)
118ème assemblée de l’Union interparlementaire
Médias
Huit journalistes d’Afrique
francophone ont participé
à un programme sur les
élections primaires
américaines
Susciter
l’appui des
parlementaires
dans la lutte
contre la pauvreté
Mme Philomène Fouty-Soungou,
première secrétaire du Sénat (P.7)
Barreau de Brazzaville
Une résolution
pour protester
contr
e un of
contre
offficier
de police judiciaire
(P
.6)
(P.6)
Championnat de football de Division 1
de Brazzaville
Etoile du Congo
se remet encore
à douter
(P
.15)
(P.15)
Editorial
Le 1er mai
a-t-il encore
un sens pour
les travailleurs
congolais?
(P.3)
Les huit
journalistes
africains
ayant participé au
programme.
(P.5)
Avis
aux lecteurs
Jocelyne Labylle, chanteuse
de zouk guadeloupéenne
Atelier de renforcement
de capacités des communicateurs
de l’environnement
En raison de la fête
des travailleurs et de
l’Ascension, le journal ne paraîtra pas le
vendredi 2 mai.
La prochaine édition
aura lieu le mardi 6
mai 2008.
Bonnes fêtes!
«J’ai été très
touchée par
l’accueil des
Brazzavillois»
L’implication
des médias est
encore timide
au Congo
(P.13)
(P.11)
LA SEMAINE AFRICAINE N° 2788 du Mardi 29 Avril 2008 - PAGE 1
NATION
AL
TIONAL
Première journée mondiale de lutte contre le paludisme
Ban Ki-Moon a appelé à une grande
mobilisation de la communauté internationale
La communauté internationale a célébré, le 25 avril
dernier, la première journée mondiale de lutte contre le paludisme. A cette occasion, Ban Ki-Moon,
secrétaire général des Nations unies, a publié le
texte ci-après dans lequel il entend mobiliser la
communauté internationale pour, sinon faire disparaître cette maladie qui frappe encore durement
les pays pauvres, du moins en réduire l’impact au
maximum. Nous publions, ci-après, l’intégralité de
ce texte.
M
es gardes du corps ne
sont pas vite effarouchés. Ils s’émeuvent rarement face à une foule énervée ou à une situation délicate
dans un coin chaud du monde.
Mais, un jour de l’an dernier, en
Afrique de l’Est, je me suis
trouvé entouré par une nuée de
moustiques. À l’expression de
leurs visages, j’ai compris que
ma garde rapprochée ne servirait à rien face à ces minuscules agresseurs non armés. Le
paludisme tue sans relâche. En
moins de temps qu’il ne faut
pour lire cet article, il aura emporté six enfants. Chaque année, jusqu’à un demi-milliard de
personnes sont infectées. Plus
d’un million en meurent.
40% du budget pour
lutter contre cette
maladie
D’après les experts, le paludisme réduit la croissance économique de l’Afrique de 1,3 %
par an, retardant le développement et occasionnant un manque à gagner de dizaines de
milliards de dollars. Dans les
pays où il est particulièrement
grave, il n’est pas rare qu’il absorbe 40% du budget de la
santé, ce qui a des effets catastrophiques pour la santé
publique, la protection sociale
et le développement.
C’est inadmissible, d’autant
que le paludisme est une maladie évitable et guérissable. La
communauté internationale a
eu raison d’autres pandémies
meurtrières. La variole a été
éradiquée. La polio est sur le
point de l’être. Peut-être n’estil pas possible de faire complètement disparaître le paludisme
dans l’immédiat. Mais, il est
possible de le maîtriser et de
réduire considérablement le
nombre de ses victimes,
moyennant une action concertée.
Le 25 avril sera la première
journée mondiale du paludisme. Ce jour-là, les organismes des Nations unies et leurs
partenaires lanceront une vaste
initiative internationale d’intensification de la lutte contre
cette maladie. C’est la première
fois que la communauté internationale envisage de livrer au
paludisme un combat sans
merci. Les initiatives prises par
le passé ont donné certains
résultats. Mais, comme les ressources ne suffisaient pas pour
protéger tout le monde, il a
fallu se concentrer sur ceux qui
couraient le plus grand risque
d’être emportés, les jeunes enfants et les femmes enceintes.
Des vies ont été sauvées, mais
énormément de personnes
sont restées exposées, ce qui
a permis à la maladie de se perpétuer et de se répandre. Le
paludisme demeure, par conséquent, endémique en Afrique
sub-saharienne, en Asie, en
Amérique latine et dans les Caraïbes.
Pour vaincre le paludisme, il
suffirait de distribuer des
moustiquaires et des médicaments en grandes quantités et
de traiter les habitations aux insecticides à effet rémanent.
L’achat et la distribution d’une
moustiquaire insecticide, dont
l’effet peut durer jusqu’à cinq
ans, ne coûtent que 10 dollars.
Un investissement simple grâce
auquel chaque personne disposerait, pendant cinq ans,
d’un véritable bouclier et pourrait vaquer à ses activités et
apporter sa pierre à l’édifice
social.
Des exemples à
suivre pour vaincre
le paludisme
Il est difficile d’imaginer comment 10 dollars pourraient être
mieux utilisés. L’Éthiopie en est
la preuve: en trois ans, elle vient
de réduire de moitié le taux de
mortalité paludique chez les
enfants. Le Rwanda, quant à
lui, a réduit de deux tiers le
nombre d’enfants emportés
par la maladie. Dans les deux
cas, des millions de moustiquaires traitées à l’insecticide longue durée ont été distribués et
des traitements antipaludéens
ont été administrés à ceux qui
en avaient besoin.
À présent, nous devons redoubler d’efforts dans tous les pays
touchés. C’est pourquoi, avec
le projet «Faire reculer le paludisme» et mon nouvel envoyé
spécial pour le paludisme, Roy
Chambers, je propose un plan
à la fois ambitieux et réalisable. Notre objectif est de faire
en sorte que le paludisme ne
tue plus, en mettant en place
une couverture universelle en
F
L’anophèle, le moustique vecteur du paludisme.
Afrique d’ici à la fin de 2010.
Il faudra, pour cela, que partout en Afrique, des moustiquaires traitées à l’insecticide
longue durée soient fournies à
toutes les personnes à risque
et des insecticides à effet rémanent pulvérisés dans les
habitations. Il faudra, aussi,
que tous les établissements de
soins publics puissent diagnostiquer le paludisme et administrer des traitements efficaces. Il faudra encore que,
dans les régions où l’incidence
du paludisme est élevée, les
femmes enceintes bénéficient
d’un traitement spécial. Il faudra, en outre, que les moyens
d’accès soient renforcés et
multipliés, notamment qu’il soit
davantage fait appel aux
agents sanitaires de proximité.
Enfin, compte tenu du grand
nombre de personnes qui succombent encore au paludisme,
il sera impératif de renforcer la
recherche-développement
pour trouver, à terme, des
moyens de maîtriser, d’éliminer
et d’éradiquer cette maladie.
L’Afrique est la région où le
paludisme tue le plus, mais
nous ne pouvons nous arrêter
là. Comme les autres problèmes de l’ère de la mondialisation, les moustiques qui transmettent le paludisme font fi des
frontières. Les ressources doivent être stables pour que les
pays touchés puissent non
seulement planifier les activités de lutte contre le palu-
disme, mais aussi continuer à
les mettre en œuvre année
après année. Les partenaires
habituels de ces pays, comme
la Banque mondiale, le Fonds
mondial de lutte contre le sida,
la tuberculose et le paludisme
et les pays donateurs, doivent
dégager des fonds, aidés en
cela par le secteur privé. Les
pays où la maladie est endémique doivent élaborer des plans
pour la mise en place d’une
couverture universelle et les
donateurs doivent, dans les
mois qui viennent, offrir un financement régulier et prévisible.
Empêcher le paludisme de tuer
est un moyen de redynamiser
la campagne plus large visant
à éliminer, définitivement, la
pauvreté. C’est là un des principaux objectifs du millénaire
pour le développement, le plan
adopté par tous les gouvernements du monde, en vue de
l’édification d’un monde
meilleur au XXIème siècle.
Nous avons les ressources et
le savoir-faire nécessaires, mais
il reste moins de mille jours jusqu’à la fin de 2010. Il n’y a plus
de temps à perdre.
Ban KI-MOON
Secrétaire général de
l’Organisation des Nations
Unies
* Le titre est de la rédaction et les
sous-titres ont été proposés par le
Centre d’Information des Nations
Unies
Déclaration des fonctionnaires retraités
sollicitant le paiement des deux arriérés
de pension du mois de décembre 1995 et 1994
Nous, retraités de la C.r.f
(Caisse de retraite des fonctionnaires), regardons, objectivement, le problème du paiement de nos deux arriérés du
mois de décembre 1995 et 1994
que bon nombre des fonctionnaires retraités de la C.r.f n’ont
pas encore perçus.
Nous pensons que le gouvernement avait programmé en faveur des travailleurs congolais
en exercice aussi bien que des
fonctionnaires retraités ce paiement en République du Congo
et que, malheureusement, un
refus a été pris en compte aux
retraités titulaires d’un livret de
pension établi en 1998 et ce,
pour des raisons que nous
avons du mal à avaler.
En effet, si ces livrets, pour la
Editorial
Le 1er mai a-t-il
encore un sens pour les
travailleurs congolais?
plupart d’entre ces retraités,
datent de 1998, donc après
1995, nous osons dire qu’en
toute sincérité, tout le monde
n’a pas été reçu à la retraite en
1998, mais plutôt, pour la majorité, avant 1998, soit 1996,
1997, 1998, etc.
En voyant ces retraités privés
de ces deux arriérés de 1995 et
1994, ils disent qu’ils passent,
semble-t-il, pour des citoyens
marginalisés et pénalisés pour
une raison qui, à leur humble
avis, paraît, en tout cas, moins
administrative que primitive sinon même injuste et impopulaire.
Ces livrets, appelés duplicatas,
disent les retraités, ne sont que
la suite logique et administrative des anciens livrets de pen-
sion brûlés au Trésor, à la C.r.f,
dans certains districts du département du Pool au moment
des hostilités de guerre de
1993-1994 et que les services
compétents de la C.r.f avaient
établis suivant les revendications et à partir des renseignements privés dans les archives
de la C.r.f.
De ce fait, les retraités voudraient dire qu’un duplicata ne
soit pas sans vérité originale.
De plus, cette paye rentre en
ligne de compte du mois que
Monsieur le président de la
République a bel et bien promis de payer à tous les travailleurs congolais en exercice
ou retraités.
êté sous le monopartisme, chaque année, avec
faste, à travers un mémorable défilé des travailleurs, le 1er mai, fête du travail, ne semble
plus qu’un lointain souvenir, depuis l’ouverture démocratique en 1991. On n’en retient plus que le côté
«journée fériée, chômée et payée». Une journée fériée
de plus, pour se prélasser en famille, dans un monde
des travailleurs où le travail semble avoir perdu son
véritable sens lié à la dignité humaine, tant il ne permet plus à la majorité des travailleurs de joindre les
deux bouts. Les syndicats se limitent à publier quelques déclarations pour rappeler des revendications
sociales, alors que leur rôle les conduirait à bien plus
de responsabilité devant leurs syndiqués.
Fête du travail, le 1er mai devait, pourtant, favoriser
les rassemblements, les défilés et autres manifestations des travailleurs, sous l’autorité de leurs mouvements syndicaux, pour évoquer les problèmes fondamentaux liés à la situation du travailleur. Chaque année, un thème général serait mis en avant, pour approfondir la réflexion et mobiliser les énergies. C’est
en cela que les militants syndicaux peuvent faire avancer leur cause, pour l’amélioration de la situation des
travailleurs.
L’esprit du 1er mai remonte à la lutte lancée par les
travailleurs américains, en 1884, à Chicago, pour obtenir la durée de la journée de travail à huit heures,
lors du IVème congrès des «trade unions». Cinq ans
plus tard, grâce à leur mobilisation à travers tout le
pays, ils obtinrent satisfaction à leur revendication.
L’idée gagna l’Europe et, en 1889, en France, le congrès international socialiste de Paris adopta le 1er mai
comme jour de revendications des travailleurs et exigea la durée de la journée du travail à huit heures.
Mais, la journée de huit heures ne fut reconnue dans
l’hexagone qu’après moult conflits, en 1919.
Chez nous, beaucoup de catégories professionnelles
se plaignent des conditions de travail, du faible pouvoir d’achat, du manque de couverture sociale, etc.
Des problèmes qui ne devraient pas seulement être
abordés sous l’angle de la revendication, mais à travers de véritables débats qui permettraient d’éclairer
aussi bien la lanterne des décideurs que du public.
Célébrer le travail ne devrait pas seulement se limiter
à exprimer des revendications, mais au-delà, à faire
prendre conscience de l’importance d’un travail bien
rémunéré et effectué dans de bonnes conditions. La
clé du développement est dans le travail, un travail
qui permet au travailleur de s’épanouir.
Bonne fête du 1er mai!
Joachim MBANZA
ENTREPRISE
DE BA
TIMENT
BATIMENT
ET T
.P
T.P
.P..
Cherche, pour Brazzaville
et intérieur du pays:
des chefs d’équipe et des
chefs de chantier.
Qualifié, bonne
rémunération.
Réponse
à La Semaine Africaine
Les Retraités de la CRF
LA SEMAINE AFRICAINE N° 2788 du Mardi 29 Avril 2008 - PAGE 2
NATION
AL
TIONAL
Coup d’oeil en biais
Bavure parentale à Brazzaville:
un enfant blessé à la tête par son père!
AVIS
DE RECHERCHE
Il arrive qu’en voulant punir son enfant, on fasse usage d’objets dangereux. Mercredi 22 avril 2008, à Moungali, le quatrième arrondissement de la capitale, précisément dans la rue Loufoulakari, un père,
réprimandant son enfant de deux ans à peine, lui a balancé à la tête le
couvercle d’une marmite. Parce qu’il avait fait pipi au lit. Conséquence:
blessure ouverte au niveau de l’arcade sourcilière de l’enfant. Le
sang ayant giclé, il a fallu lui poser sept points de suture, dans une
clinique proche du domicile, pour arrêter l’hémorragie. L’insolite est
que le père, un certain Fabrice, chauffeur de minibus, âgé d’environ
35 ans, a pris la poudre d’escampette. Il faut dire que son acte, atroce,
a provoqué la révolte des habitants du quartier, qui ont tenté de mettre
la main sur lui. Cette bavure donne à réfléchir sur les sévices corporels sur les enfants. Il y a encore du travail à faire dans ce domaine.
20 000 frs CFA TTC seulement!!!
Bavure policière, aussi, à Dolisie:
plusieurs blessés avant un match de football
DHL vous offre la possibilité
d’expédier à tarif réduit et bénéficiez de tous nos services express:
Pour tous vos envois de documents
sur la France de 0 à 250 grammes,
utilisez notre nouveau produit
«Express DOX» à
Il arrive, aussi, que dans leurs missions de rétablir l’ordre public, les agents de la force publique fassent usage de la force.
C’est ce qui est arrivé, dimanche 20 avril 2008, à Dolisie, au
Stade Denis Sassou Nguesso, où se disputait le match des
huitièmes de finale de la Coupe du Congo de football, entre
US Bantou, une équipe locale, et Diables-Noirs de Brazzaville.
Des policiers tentaient de contrôler le mouvement de la foule
qui s’était pressée aux portails, alors que ceux-ci étaient encore hermétiquement fermés, une heure avant le coup d’envoi
de la rencontre. Mis à rude épreuve, les policiers ont utilisé
des matraques et des gaz lacrymogènes pour se faire respecter. Malheureusement, il y a eu plusieurs blessés, qui garderont un mauvais souvenir de la première sortie des DiablesNoirs dans le tout nouveau Stade Denis Sassou Nguesso de
Dolisie. Cette autre bavure montre qu’il y a dans notre force
publique des agents qui ne sont pas bien formés au maintien
de l’ordre dans les enceintes sportives. Il faut, peut-être, penser à leur formation spécifique.
- Des vols directs toutes les semaines
- Des délais de livraison exceptionnels
- Des livraisons à domicile en toute sécurité
- Suivi détaillé de votre expédition sur
internet (www.dhl.com)
Produit uniquement
disponible dans nos agences,
tous les jours ouvrables.
N’hésitez plus, rendez-vous
dans nos agences sis:
Pointe-Noire:
02, avenue Moe Vangoula, face immeuble
CPC, Centre ville.
La fondation Ebina vole au secours
de l’écrivain Léopold Pindi Mamonsono
Un sinistre avait ravagé, le mardi 18 mars 2008, la maison et la bibliothèque de l’écrivain Léopold Pindi Mamonsono, au quartier O.c.h de
Moungali 3, à Brazzaville. Très peiné et impuissant devant cette situation, la victime avait lancé un appel lancinant à l’aide, notamment aux
autorités congolaises, pour reconstruire sa bibliothèque qu’il mettait
également à la disposition du public. Un mois après son appel, seule la
Fondation Charles Ebina Yamvoula a entendu son cri de cœur. Le
président de cette fondation, Djo Washington Ebina, a effectué une
visite surprise, le mardi 22 avril dernier, au domicile de Léopold Pindi
Mamonsono, pour toucher du doigt les dégâts causés par le sinistre.
Son coeur a parlé. Il a pris la décision de porter assistance à celui qu’il
considère comme l’un des doyens de la littérature congolaise, en
réhabilitant sa maison incendiée. C’est peut-être, aussi, une façon,
pour la Fondation Ebina, d’interpeller les pouvoirs publics à une réflexion profonde sur la solidarité nationale devant de tels sinistres.
La S.n.e, sourde aux plaintes
des habitants des quartiers MoukounziNgouaka, Météo et Shertel Mfilou?
Moukoundzi-Ngouaka et Météo, deux quartiers de Makélékélé, le
premier arrondissement de Brazzaville, sont plongés dans le noir,
depuis trois semaines. Et pour cause, le transformateur situé non loin
du domicile de l’ancien international de football et meilleur ailier droit
congolais de sa génération, Mbemba «Tostao», est hors d’usage.
Plus de lumière, aussi, au camp Shertel, de Mfilou, dans le septième
arrondissement, depuis deux semaines. Mais, les plaintes des habitants de ces quartiers et de biens d’autres, dans la capitale, semblent
tomber dans les oreilles des sourds, du côté de la S.n.e (Société
nationale d’électricité). Il n’y a rien qui se ferait pour l’instant. Jusque-là,
rien de nouveau sous le firmament, parce que les délestages et les
coupures intempestives d’électricité sont les compagnons de tous les
jours, dans les grandes villes du pays. D’où le recours, une fois de
plus, à la lumière de la bougie, avec tout ce que cela représente de
risque d’incendie, ou à la lampe à pétrole, et, pour ceux qui le peuvent, aux groupes électrogènes. Il y aura, peut-être, du nouveau,
dans la réaction des victimes. On susurre que les populations de
Moukoundzi-Ngouaka envisageraient d’aller manifester, bruyamment,
avec femmes et enfants, devant la direction de la S.n.e de leur secteur,
à côté du Centre sportif et universitaire de Makélékélé, pour mieux se
faire entendre. On attend de voir.
Nuisances sonores:
le cas des taxi «100-100»!
On ne fait attention, pour le dénoncer, qu’aux bruits nocturnes provenant des lieux de culte improvisés dans presque tous nos quartiers.
Voilà, aussi, que dans les artères principales de la capitale, il devient
difficile de supporter le vacarme produit par les chauffeurs des
taxis «100-100». Ces derniers se permettent de klaxonner, à tout bout
de champ, le long des chaussées, pour appeler des clients. Pour les
usagers des routes de Bacongo et Makélékélé, c’est le spectacle que
les chauffeurs des taxis «100-100» offrent, sur l’avenue Fulbert Youlou, l’avenue Simon Kimbangou, l’avenue Peterson, la route de l’U.a
(Union africaine, ex route du Djoué), l’avenue des Trois Francs et
l’avenue Matsoua, etc. Il faut avouer qu’il est difficile de ne pas réagir
devant cette nuisance sonore. Ainsi, un passant a eu maille à partir,
vendredi 25 avril 2008, vers 19h, avec un chauffeur qui en rajoutait
un peu trop, à son goût, sur l’avenue Matsoua, vers le marché Total,
à Bacongo. Chercher des clients, par ce moyen, pour gonfler sa
recette journalière, c’est bien, mais respecter l’ordre public est, aussi,
fondamental.
Brazzaville
Avenue Foch, ex-immeuble BCC,
Centre ville.
Pour plus d’informations, contactez
notre service clientèle:
Tél.: 667-71-71/ 667-10-10
Pour plus d’informations, contactez-nous
Tél.: 667-71-71/ 667-10-10
667-21-21/528-06-06
667-21-21/528-06-06
E-mail: [email protected]
E-mail: [email protected]
Site Internet: www.dhl.com
Site Internet: www.dhl.com
COMMUNIQUE
DE L
SOCI
ATION
L’’AS
ASSOCI
SOCIA
FORCE CITOYENNE
Ayant appris, avec tristesse et consternation, la
disparition du poète, écrivain et homme politique engagé Aimé Césaire, Force Citoyenne tient
à rendre hommage à cet homme de lettres,
grand homme d’Etat, citoyen universel qui a
contribué à l’éveil de la conscience et de l’identité du peuple noir.
Force Citoyenne salue la mémoire de cet illustre disparu, qui a consacré sa vie à un combat
qui est plus que jamais d’actualité, celui de l’indépendance, de la liberté et de l’émancipation
du Continent Africain.
Fait à Brazzaville, le 18 avril 2008
Le Bureau Exécutif National
Elève en classe de 3ème au
C.e.g (Collège d’enseignement général) Kwame Nkrumah de Ouesso, Anaclet
Amour SINGOU, né le 28
janvier 1985, à Pointe-Noire,
recherche son père, Joseph
Vignal SINGOU, chauffeur
de profession. Il est orphelin de mère, depuis l’âge de
5 ans. Sa mère s’appelait
Colette MELO, originaire de
Souanké. L’enfant connaît
certains oncles, mais l’un
d’entre eux refuse de lui dire
où se trouve son père.
D’après les informations en
possession de l’enfant, le
père recherché aurait travaillé à la mairie de PointeNoire, comme chauffeur, et
aux pompes funèbres municipales de Brazzaville. Il serait, actuellement, admis à la
retraite à Madingou.
Pour tout contact, appeler
le 707.00.93 (M. Célio) ou le
599.28.47 (M. Walfrigon
Elenga).
Victor GUEMBELA
Correspondant à Ouesso
(521-72-61)
Santé
Bientôt
l’adoption
d’une loi
anti-tabac
au Congo
Comme de nombreux pays, à
travers le monde, le Congo va,
bientôt, adopter une loi antitabac. Un atelier consacré à la
mise en œuvre de la convention cadre de l’O.m.s (Organi-
sation mondiale de la santé) sur
la lutte antitabac ratifiée par le
Congo, a réuni, le 22 avril dernier, au siège de l’O.m.s-afro, à
Brazzaville, les députés et les
cadres du Ministère de la santé,
des affaires sociales et de la
famille.
L’objectif de cette rencontre
était de préparer la discussion
par l’assemblée nationale de la
loi antitabac, après son adoption, il y a quelques années, par
le sénat.
LA SEMAINE AFRICAINE N° 2788 du Mardi 29 Avril 2008 - PAGE 3
NATION
AL
TIONAL
Promotion des droits de l’homme
L’A.p.t.s a lancé une campagne
de vulgarisation, avec l’appui
du gouvernement américain
Financé par le gouvernement américain, à hauteur de
vingt mille dollars, le projet «Actions pour la promotion
des droits de l’homme, la démocratie et la bonne
gouvernance», a été, officiellement, lancé, vendredi 18
avril 2008, à l’hôtel Laïco Maya-Maya, à Brazzaville. La
cérémonie du lancement de ce projet qui s’inscrit dans
le cadre de la campagne annuelle d’activités élaborées
par le gouvernement, en vue de la célébration du 60e
anniversaire de la déclaration universelle des droits de
l’homme, prévue le 10 décembre prochain, s’est déroulée sous le patronage de M. Alphonse Dinard Moubangat
Moukonzi, directeur de cabinet du ministre d’État, garde
des sceaux, ministre de la justice et des droits humains.
C’était en présence de Mme Cynthia Gregg, chargée
d’affaires à l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique au
Congo, et de Céphas Germain Ewangui, président de
l’A.p.t.s (Association panafricaine Thomas Sankara).
Le ministre des transports maritimes et de la marine marchande,
Martin Parfait Aimé Coussoud Mavoungou, a séjourné, lundi
14 avril dernier, à Dolisie, dans le département du Niari. But de
sa visite de travail: apprécier le niveau d’exécution des travaux de construction d’un entrepôt moderne, un des projets
retenus dans le cadre de la municipalisation accélérée du département du Niari, en 2006. Le ministre en est sorti satisfait.
Car, les travaux sont pratiquement achevés.
Pendant sa visite de travail à Dolisie, le ministre Parfait Aimé
Coussoud Mavoungou a, singulièrement, mis l’accent sur le
mur de clôture de l’entrepôt. Il a souhaité que ce mur soit
construit dans les meilleurs délais, avant de parler de l’inauguration de l’ouvrage.
Céphas Germain Ewangui
droits humains, pendant huit
mois, sur tout le territoire,
par l’intermédiaire de la tenue
d’ateliers, de conférences,
par la diffusion des spots à la
radio et à la télévision, par des
rencontres sportives et des
représentations théâtrales».
Mme Cynthia Gregg a, quant
à elle, affirmé que «tous les
deux ans, les O.n.gs congolaises bénéficient des fonds
d’encouragement pour la
promotion de la démocratie,
l’éducation civique, les droits
de l’homme, des femmes et
des enfants, pour la résolution des conflits. Cette année,
cinq O.n.gs en sont bénéficiaires».
Ce séminaire, a affirmé, pour
sa part, Céphas G. Ewangui, a
bénéficié, pour sa mise en
œuvre, d’un appui de vingt
mille dollars du gouvernement américain et sera complété par des actions d’information et de sensibilisation à
titre communautaire, ainsi
que de multi-médias, dans le
but de toucher les populations, à travers tout le territoire national.
Au cours du séminaire qui a
duré deux jours et dont la clôture a eu lieu à l’aumônerie
universitaire, six sous-thèmes ont été développés, entre autres: «La déclaration
universelle des droits de
l’homme, 60 ans après», par
M. Alphonse D. Moubangat
Moukonzi; «La convention
contre toutes les formes de
discrimination à l’égard des
femmes», par Mme Jocelyne
Milandou, magistrat, viceprésidente de la cour des
comptes; «La convention
contre la torture et autres
peines ou traitements dégradants», par M. Moïse Sola,
magistrat, ancien substitut du
procureur de la République,
près la cour d’appel de Brazzaville; et «La bonne gouvernance: exigence et enjeux»,
par M. Guy Jean Clément Mébiama, docteur en droit, enseignant chercheur à l’École
nationale d’administration et
de magistrature.
Alain Patrick MASSAMBA
Médias
Huit journalistes d’Afrique francophone
ont participé à un programme sur les
élections primaires américaines
Huit journalistes des pays francophones d’Afrique
ont participé, du 14 au 23 avril 2008, à un programme
de couverture des élections primaires américaines. Organisé par le département d’Etat (Ministère
américain des affaires étrangères), ce programme
a pour objectif de permettre à des journalistes africains de comprendre le fonctionnement de la démocratie américaine, à l’heure où le parti démocrate poursuit, encore, le processus du choix de
son candidat à l’élection présidentielle du 4 novembre 2008. Parmi les journalistes ayant participé
à ce programme, figurait Joachim Mbanza, le directeur de publication de La Semaine Africaine.
P
ermettre à des journalistes africains de faire
des reportages de terrain sur les élections américaines, afin d’appréhender la
réalité démocratique des
Etats-Unis d’Amérique, tel est,
en gros, l’objectif poursuivi
par le département d’Etat. Ce
programme, parmi d’autres,
du gouvernement américain,
vise à faire comprendre le
fonctionnement de la démocratie américaine. Les huit
journalistes africains qui y ont
participé ont été choisis par
les chancelleries américaines
Le Conseil congolais des
chargeurs disposera
bientôt d’un entrepôt
moderne à Dolisie
Une vue du présidium pendant le lancement du projet.
C
e projet qui sera exécuté par l’A.p.t.s (Association panafricaine
Thomas Sankara) a pour but
de promouvoir la culture des
droits humains, l’organisation des séminaires de formation au profit de deux
cents personnes dans quatre
villes (Brazzaville, Impfondo,
Oyo et Owando). Bref, «éduquer les populations et amener nos gouvernants à se
mettre à la hauteur des engagements internationaux, en
droits de l’homme, la démocratie et la bonne gouvernance», voilà ce que va faire
l’A.p.t.s, à travers ce projet.
Signalons qu’en marge du
lancement dudit projet, un
séminaire sur les «droits de
l’homme, la démocratie et la
bonne gouvernance», réunissant une cinquantaine de participants, a été également organisé. Lançant le projet, le
directeur de cabinet du ministre de la justice a souligné
que «cette campagne consiste à promouvoir la culture des
Visite de travail du ministre
Coussoud Mavoungou à Dolisie
dans leurs pays respectifs. Ils
sont venus ainsi de huit pays
africains francophones (Congo-Brazzaville, Burkina Faso,
Cameroun, Côte d’Ivoire, Guinée Conakry, Mali, Sénégal et
Togo).
Coordonnée par Christopher
Teal, du Centre de la presse
étrangère, une structure dépendant du département
d’Etat, cette visite s’est déroulée en deux phases principales. A Washington DC, capitale fédérale des Etats-Unis
d’Amérique, les huit journalistes participants ont,
L’entrepôt moderne de Dolisie
Pour mémoire, l’entrepôt moderne de Dolisie a été érigé derrière le Centre téléphonique de l’ex-O.n.p.t, dans l’enceinte de
la gare ferroviaire de la capitale de l’or vert, là où, il y a des
décennies, était implanté le parc à bois. Cet entrepôt qui représente la pierre angulaire des activités du C.c.c (Conseil
congolais des chargeurs), dans le département du Niari, mesure 60 m de long sur 30 m de large et 11 m de hauteur. Le tout
sur une superficie de 1.800m2.
L’ouvrage est fait d’une armature en tôle placée sur le mur de
un mètre. Sa capacité est de 20.000 m3. Il a été pourvu d’un
groupe électrogène d’une puissance de 40 Kw, d’un congélateur d’une capacité de 30m3, avec une puissance de 10 Kw et
présente beaucoup d’avantages, du fait de la conservation
des objets à des délais illimités. On peut, également, noter la
présence d’un thermomètre extérieur de condensation accouplé avec l’évaporateur, un groupe extérieur de condensation,
etc. Pour le directeur général du Conseil congolais des chargeurs, Serge Houloumy, il sera mis un lien entre l’entrepôt et
la gare routière de Dolisie, inaugurée le 27 juillet 2007 par Mme
Antoinette Sassou Nguesso, épouse du chef de l’Etat, afin
que ces deux ouvrages à caractère économique soient gérés
en couple. L’objectif du Ministère des transports maritimes et
de la marine marchande est, faut-il le rappeler, de doter les
consignataires d’équipements et infrastructures de proximité,
à travers le territoire national, comme c’est le cas à Dolisie.
Eric MAHOUNGOU-NZINGOU
Les huit journalistes africains ayant participé au programme.
d’abord, visité le capitole, le
siège des deux chambres, (le
sénat et la chambre des représentants) qui forment le
congrès américain. Véritable
«temple» de la démocratie
américaine, construit en marbres blancs au XIXème siècle,
le capitole est un édifice conçu dans un style néoclassique. Sa coupole, élevée en
acier, est surmontée d’une
statue de femme symbolisant la liberté, une des valeurs fondamentales de la
démocratie américaine.
Après une visite au centre de
la presse étrangère, structure permettant aux journalistes étrangers de pouvoir rencontrer et interviewer les officiels américains (ministres,
sénateurs, députés, etc), les
huit journalistes africains se
sont rendus à Harrisburg, capitale de l’Etat de Pennsylvanie, puis à Philadelphie, la
principale ville de cet Etat,
pour pouvoir couvrir une des
étapes des élections primaires démocrates qui s’y est
tenue le mardi 22 avril. A cet
effet, ils ont visité le quartier
général de l’équipe de campagne de Barack Obama, à
Philadelphie, et couvert un de
ses meetings, dans une banlieue de cette ville. Du côté
d’Hillary Clinton, les journalistes africains ont assisté à un
meeting en salle de sa fille
Chelsea, avec les communautés asiatiques, et couvert un
meeting de la candidate, au
stade de basket-ball de l’Université de Pennsylvanie. Un
meeting au cours duquel ils
ont, d’ailleurs, assisté à la
prestation de son mari, l’ancien président Bill Clinton, qui
bat campagne pour son épou-
se. Toujours à Philadelphie,
ils ont, interviewé le maire de
cette ville, Michael Nutter, un
Africain-américain qui a choisi de soutenir Hillary Clinton.
En somme, les journalistes
africains, qui ont croisé, à Philadelphie, une vingtaine de
leurs homologues journalistes venus des pays européens et asiatiques, participant à un programme similaire, ont pu apprécier les subtilités spécifiques de la démocratie américaine, le comportement de ses acteurs et l’intensité des débats politiques
en période électorale. Histoire de mieux analyser les événements électoraux dans ce
système démocratique qui
fonctionne, sans interruption,
depuis plus de deux cents
ans.
J. MBANZA
LA SEMAINE AFRICAINE N° 2788 du Mardi 29 Avril 2008 - PAGE 4
NATION
AL
TIONAL
Département de la Cuvette
François Ibovi fait don d’un centre de
santé intégré au village Eboungou
Situé dans le district de Tchikapika, dans le département de la Cuvette, Eboungou, bourgade
de plus de 500 habitants, a été doté d’un C.s.i
(Centre de santé intégré) moderne, don du député François Ibovi. Ce centre, un imposant bâtiment de 26,50m de long sur 13,50 de large, entièrement financé sur fonds propres par l’élu d’Oyo,
actuellement premier vice-président de l’assemblée nationale, assure la couverture sanitaire
d’une vingtaine de villages. Il a été, officiellement,
remis au représentant du préfet de la Cuvette,
au cours d’une cérémonie qui s’est déroulée le 5
avril dernier.
Le C.s.i (Centre de santé intégré) d’Ebounaou dans le
district de Tchikapika, est
composé de onze compartiments destinés à abriter les
salles de triage, de maternité, de soins et d’hospitalisation et le bloc d’accouchement. II est équipé de cinq
microscopes, de quelques
kits de petite chirurgie, d’une
pharmacie et de biens
d’autres équipements propres au fonctionnement régulier d’un C.s.i. Un infirmier
d’Etat y a été affecté.
Les populations d’Eboungou,
jadis obligées de parcourir
près de 50 kilomètres à pied,
pour se faire soigner à Tchikapika, où se trouve l’unique
centre du district, ou à Oyo,
en faisant 27 km de plus, bénéficient, désormais, des
soins de qualité sur place. La
construction de ce centre est,
également, un ouf de soulagement pour les populations
des villages environnants,
notamment celles de Litombi, Obessi, Boundji Atsé,
Obèllè, Tongo, Bokombo, Lipounou, Libala et Boyoko-Biri.
François Ibovi, le bienfaiteur
de ces milliers d’habitants,
vient là d’accomplir un véritable geste humaniste, car on
dit de la santé qu’elle est un
trésor et tout le monde le sait
bien qu’un malade ne participe pas au développement de
la société.
Loin d’une quelconque ambition électoraliste, cette réalisation du député d’Oyo, en
dehors de sa circonscription
électorale, ne vise qu’à soulager les populations de ces
localités, en matière de santé, comme il s’est d’ailleurs
préoccupé de l’éducation et
de la santé des populations,
par le passé, dans sa propre
circonscription.
Plusieurs autres villages du
district de Tchikapika ont déjà
bénéficié des actes de bienfaisance du même député.
A.r.d (Alliance pour la république et la démocratie)
A.n.r (Alliance pour la nouvelle république)
Propositions relatives aux élections
locales à l’attention de Monsieur
le ministre de l’administration du
territoire et de la décentralisation
En Afrique, les consultations électorales sont, souvent, une
source génératrice de contestations et d’affrontements, qualifiée, souvent, de «bêtise humaine». S’appuyant sur ce constat malheureux, la majorité présidentielle et l’opposition
avaient signé, le 31 mai 1997, un «engagement solennel»,
pour organiser, de façon consensuelle, l’élection présidentielle, sous l’égide de M. Frédérico Mayor, à l’époque directeur général de l’Unesco et en présence du professeur Pascal
Lissouba, président de la République. Dans cette perspective, les deux parties avaient décidé de:
1- réaliser, ensemble, un recensement administratif spécial,
en vue de la maîtrise du corps électoral;
2- faire organiser toutes les opérations électorales, par un
organe consensuel, composé, de façon paritaire, des représentants de la majorité présidentielle et de l’opposition;
S’inspirant de cette expérience du 31 mai 1997 et tirant les
leçons des élections législatives de juin et août 2007, l’A.n.r
et l’A.r.d, soucieuses de voir les prochaines consultations se
dérouler dans la paix et la transparence, demandent au gouvernement de convoquer tous les partis politiques, en vue
d’une concertation sur les points suivants:
1- le consensus sur le fichier électoral;
2- la recomposition de la commission d’organisation des élections;
3- le consensus sur le calendrier des élections locales et
sénatoriales.
Fait à Brazzaville, le 19 Avril 2008
Pour
L’A.r.d:
Clément MIERASSA
Président
L’A.n.r:
Pascal TSATY MABIALA
Secrétaire général de l’U.PA.D.S
LA SEMAINE AFRICAINE
Bd. Lyautey (en face du CHU)
B.P. 2080 - BRAZZAVILLE
Direction - Tel: (242) 668.24.72 / 678.76.94
Directeur de Publication:
Joachim MBANZA
Secrétaire de rédaction
Véran Carrhol YANGA
Tel: (242) 668.24.72
Saisie&Montage (PAO):
Atelier La Semaine
Africaine
Service Commercial:
Brazzaville:
Tél. 666.39.69/500.77.76
Journal édité par la Commission épiscopale des moyens de
communication sociale.
Président:
Mgr Jean GARDIN
Préfet apostolique
de la Likouala
Vice-président:
Mgr Anatole MILANDOU,
Archevêque de Brazzaville
Tarifs pour abonnement
Le centre de santé intégré d’Eboungou.
Les cas des écoles primaires
de Lipounou et d’Ekongo, entièrement construites par lui
et celui de l’école primaire Illanga, pour lequel il a fourni
des matériaux de construction. Des réalisations qui
constituent une parfaite illustration de sa volonté de donner de façon désintéressée.
Ce geste n’est pas le dernier.
Le donateur a, en effet, rassuré les nombreuses populations débordant d’enthousiasme et de joie, de son entière disponibilité à œuvrer
dans le même sens, tant que
le président de la République
continuera à lui faire confiance.
Pour sa part, le député élu de
Tchikapika, Daniel Pea, a, vivement, remercié son collègue, pour l’appui apporté à
son action dans sa circonscription et a demandé aux
populations de veiller à la propreté de ce bâtiment. Le
sous-préfet de Tchikapika,
Gaspard Gangue, a, de son
côté, exprimé toute sa gratitude, au nom des populations
bénéficiaires qui, à leur tour,
ont pris le ferme engagement
de voter, à cent pour cent
pour le candidat Denis Sassou
Nguesso, à la présidentielle
de 2009. Rappelons que la cérémonie relative à l’inauguration de ce joyau s’est déroulée en présence de plusieurs
hauts cadres originaires du
district de Tchikapika.
Dominique MANGA
Journaliste à La Nouvelle
République
Barreau de Brazzaville
Une résolution
pour protester contre
un officier de police judiciaire
Le conseil du barreau de Brazzaville qui s’est
réuni en sa session ordinaire, le 2 avril 2008, sous
la direction de son bâtonnier, Me Prosper
Mabassi, a adopté une résolution en guise de protestation contre un officier de police judiciaire
ayant violé les garanties procédurales reconnues
par la Constitution, la loi et les textes pertinents
internationaux, à tout individu. Nous publions ciaprès l’intégralité de cette résolution.
L
e conseil du barreau
de Brazzaville, réuni
en sa session ordinaire, le 2 avril 2008, adopte
la résolution suivante:
- particulièrement préoccupé par la situation vécue
le 23 mars 2008, par Maître
Léontine
Pélagie
Katoukounou, avocat à la
cour, au commissariat central de Brazzaville, alors
qu’elle tentait d’intervenir
conformément à la loi, afin
d’assurer la défense des
intérêts de ses clients, les
nommés Malonga Edgar et
Boueya Jean-Baptiste:
- rappelle que: l’article premier de la loi n°026/92 du
20 août 1992 portant organisation de la profession
d’avocat, permet à ce dernier d’intervenir, pour le
compte de ses clients dès
l’enquête préliminaire;
- déclare que, en toutes circonstances, il est essentiel
que les droits de la défense
des personnes arrêtées,
incarcérées ou gardées à
vue, dans les commissariats de notre pays soient
respectés. La sécurité et la
liberté d’exercice de leur
profession par les avocats
doivent être garanties en
tous temps.
- demande immédiatement,
l’arrêt des agressions de
toutes sortes sur les avocats, par les esprits malveillants au niveau de la
force publique; la restauration du climat d’entente et
de bonne coopération
ayant existé entre le barreau et les éléments de la
force publique;
- recommande au bâtonnier de saisir les autorités
hiérarchiques, Ministère
de la sécurité et de l’ordre
public et Ministère de la
justice, afin de ramener à
l’ordre le lieutenant colonel dont s’agit.
Congo: retrait sur place
3 mois: 8.400 F Cfa
6 mois: 16.800 F Cfa
1 an :
33.600 FCfa
Expédié par la Poste:
3 mois: 11.500 F Cfa
6 mois: 23.000 F Cfa
1 an:
46.000 F Cfa
France et Afrique francophone:
3 mois:
48 Euros
6 mois:
90 Euros
1 an:
180 euros
Autres pays d’Europe
et d’Afrique:
3 mois:
52 Euros
6 mois:
95 Euros
1 an:
190 Euros
Asie et Amérique:
3 mois:
55 Euros
6 mois:
100 Euros
1 an:
200 Euros
Nous acceptons les chèques français et les virements
à notre compte - CCP 9.991 85 B Paris
e-mail: [email protected]
Eric-Pressing
Nettoyage à sec
PRESSING DE LUXE
Situé au coeur économique de: * Brazzaville
rond-point Moungali * Pointe-Noire centre ville,
ERIC-PRESSING
ERIC
* E = Expérience dans le cadre de Nettoyage à Sec
* R = Remplissant toutes les conditions de lavage
* I = Irréprochable pour un travail soigné et bien fait
* C = Compétence qui fait la différence
PRESSING
* P = Professionnel confirmé
* R = Reste fidèle au bon service
* E = Entretien de qualité inégalable
* S = Service non stop
* S = Sollicité par les clients exigeants
* I = Incomparable, toute la ville en parle
* N = Nommé ERIC-PRESSING
*G= Garantie la longévité de nos vêtements
Faites confiance à notre pressing de luxe
UN PARTENARIAT STRA TE GIQUE
UN PARTENARIAT
STRATEGIQUE
. FR ET IN TERNATIONAL
A ERIEN / MARITIME
. COURRIER EXPRESS
VOS ENVOIS
VOS LIVRAISONS
Nous enlevons du CONGO
ou de n’importe quel point
du MONDE.
Nous livrons à domicile au
CONGO ou à n’importe
quel point du MONDE.
Un Service Rapide, Sécurisé, Compétitif.
Reli abl e, S ecure, Cost-effective
Br azz aville
Té l: + (2 42) 5 50. 10 .71 /55 0. 10. 73
Poin te N oir e
Té l: + (2 42) 5 50. 10 .75 /55 0. 10. 71
Brazzaville
Tél: +(242) 550.10.71/550.10.73
Pointe Noire
Aller + Loin. Tél: +(242) 550.10.75/550.10.71
Going Further.
email: [email protected]
Site internet:www.gxinternational.biz
em ail: g xin ter @ hot ma il.co m
Sit e i nt ern et :w ww .g xin t erna ti on al .bi z
LA SEMAINE AFRICAINE N° 2788 du Mardi 29 Avril 2008 - PAGE 5
PAGE 2- LA SEMAINE AFRICAINE N° 2788 du Mardi 29 Avril 2008
NATION
AL
TIONAL
118ème assemblée de l’Union interparlementaire
4ème édition du cours panafricain francophone de droit international humanitaire
Susciter l’appui des parlementaires
Vulgariser le D.i.h dans
dans la lutte contre la pauvreté
les pays africains
La première secrétaire du sénat, Mme Philomène
Fouty-Soungou, a fait un point de presse, vendredi
25 avril 2008, dans la salle 102 du palais du parlement. Pour faire le point de la 118ème assemblée
de l’Union interparlementaire, tenue à Cap Town,
en Afrique du sud, du 13 au 15 avril 2008, sous le
thème: «Faire reculer la pauvreté». Elle était assistée de Mme Micheline Golengo, point focal de
l’Union interparlementaire et deuxième vice-présidente de la commission défense et sécurité du
sénat.
L
’Union interparlementaire est une organisation
qui regroupe les parlements des cinq continents du
monde et compte, actuellement, 156 membres. Elle a,
entre autres objectifs, la promotion de la démocratie. Une
fois par an, cette organisation
tient deux grandes assemblées au cours desquelles
les parlementaires débattent
des sujets importants qui
touchent à la vie de nos sociétés.
Ainsi, la 118ème assemblée,
qui s’est tenue à Cap Town,
est donc la première assemblée de cette année 2008. En
tant que membre de l’Union,
le Congo a pris part à ces assises au cours desquelles
les participants ont abordé
trois thèmes principaux, à
savoir:
- trouver un équilibre entre
sécurité nationale, sécurité
humaine et libertés individuelles, et déjouer la menace qui
pèse sur la démocratie: le
rôle des parlementaires;
- le contrôle parlementaire
des politiques étatiques en
matière d’aide étrangère;
- les travailleurs migrants, la
traite des êtres humains, la
xénophobie et les droits de
l’homme.
Pour Mme Philomène FoutySoungou, l’objectif du débat
sur le thème principal de l’assemblée, était de «susciter
l’appui des parlementaires à
la résolution du problème de
la pauvreté qui sévit dans le
monde, en particulier dans les
pays pauvres, notamment
ceux de l’Afrique subsaharienne», a-t-elle précisé.
Par ailleurs, «en inscrivant les
autres thèmes à l’ordre du
jour de cette assemblée,
l’Union interparlementaire a
voulu que les parlementaires
apportent leurs contributions
en s’impliquant à la recherche des solutions», a-t-elle
ajouté.
Répondant à la question sur
la contribution congolaise à
ces assises, la première secrétaire du sénat a déclaré
que la délégation congolaise
y a fait une déclaration. «Cette déclaration a été lue par la
deuxième secrétaire de l’assemblée nationale, Claudine
Munari, en l’absence de président de l’assemblée qui n’a
plus effectué le déplacement
de l’Afrique Sud. En outre,
nous sommes intervenus
Mme Philomène FoutySoungou
dans les commissions permanentes, particulièrement
dans la première où notre intervention a été appuyée par
les propositions d’amendements au projet de la résolution que nous avons soumise au comité de rédaction de
la première commission permanente paix et sécurité internationale».
A l’issue de cette 118ème assemblée de l’Union interparlementaire, Mme Fouty-Soungou a indiqué que plusieurs
décisions ont été prises et
une déclaration présidentielle sur le Zimbabwe a, également, été adoptée par les
membres de l’Union, pour
demander la publication immédiate des résultats des
élections par la commission
électorale.
Au terme de ces assises, «le
parlement du Congo bénéficiera, à court ou moyen terme, d’un programme de formation des parlementaires sur
l’élaboration des propositions
de lois et des équipements
pour la production du journal des débats au niveau des
services techniques des secrétariats généraux des deux
chambres. Mais, ces deux activités font partie d’un vaste
programme d’appui technique que l’Union interparlementaire va accorder au parlement du Congo, programme
que nous venons d’adopter au
cours de ces assises et qui va
s’étendre sur plusieurs années. D’où la nécessité, pour
le Congo, d’assurer sa présence au sein de l’Union, non seulement en participant régulièrement aux assemblées, mais
aussi en payant ses contributions statutaires», a-t-elle souligné.
Signalons qu’au cours de cette assemblée, plusieurs
autres organes statutaires de
l’Union interparlementaire se
sont réunis. Les travaux de
ces organes ont abouti à plusieurs décisions portant, entre autres sur: les questions
financières relatives au fonctionnement de l’institution; la
situation de certains membres de l’Union; le renouvellement des instances de
l’Union, la coopération, etc.
Trois autres réunions ont,
également, été organisées
sur d’autres sujets, à savoir:
la réunion-débat sur la santé
maternelle, néonatale et infantile; la réunion spéciale
U.i.p/Compte 2015 et la réunion-débat sur la consolidation de la paix au service de la
réconciliation.
Cyr Armel YABBAT-NGO
Ouesso (département de la Sangha)
Jacques Doumba a lancé les travaux
d’assainissement de la voirie urbaine
Jacques Doumba, maire de Ouesso et président du
conseil municipal sortant, n’entend pas laisser, impraticables, les rues et avenues de la ville aux destinées de laquelle il a présidé. C’est ainsi qu’il a procédé, lundi 14 avril 2008, au lancement des travaux
d’assainissement de la voirie de cette commune, la
quatrième du pays. La cérémonie a eu pour cadre l’esplanade de l’hôtel «La Ouessoise», en présence du
député Axel Arnaud Ndinga Makanda, des deux
administratreurs-maires d’arrondissements, des chefs
de services municipaux, des chefs de quartier et de la
population.
P
our la petite histoire,
comme l’a souligné le
secrétaire général de la
mairie de Ouesso, les usagers des rues et avenues de
Ouesso sont habitués voir
l’entretien de leur ville être
fait à l’aide des pelles mécaniques d’I.f.o (Industrie forestière de bois). Le plus souvent, le travail ainsi fait ne tardait pas à se dégrader, pendant la saison des pluies, laissant la grande avenue Marien
Ngouabi parsemée de nids de
poules. De même, le constat
fait est que ce travail de reprofilage et d’entretien des
avenues ne se faisait qu’à
l’orée de grands événements, comme l’arrivée du
président de la République ou
à l’approche de la fête de nouvel an. L’entretien des voiries
urbaines était, ensuite, abandonné, une fois ces événements passés.
Jacques Doumba
La niveleuse d’occasion acquise par la mairie de Ouesso
Aujourd’hui, l’état de l’artère
principale de la ville de Ouesso suscite un peu d’admiration. Cette fois-ci, la chaussée
a été bombée et il ne se forme plus de mares d’eau. On
peut dire que le travail fait en
novembre et décembre 2007
a été réalisé avec un certain
art. Généralement, le temps
accordé au service d’entretien de la mairie par la société I.f.o est court et ne permettait pas d’entretenir toutes les
artères de la commune. C’est
pourquoi la mairie a acquis
une niveleuse d’occasion
auprès de la société I.f.o, à
Ngombé. L’engin, qui a été
retapé pendant deux et demi,
peut encore servir pendant
plusieurs années, a expliqué
Jacques Ndoumba. «Tout le
monde le sait, les capacités
financières de la mairie,
aujourd’hui, ne peuvent pas
permettre l’achat d’une niveleuse à l’usine», a-t-il dit. Il
voulait ainsi répondre à ceux
qui le critiquent comme quoi
«Monsieur le maire est un
spécialiste d’engins usés»,
car un engin presque de
même marque avait été acheté en Belgique: un mort-né,
parce que ne pouvant pas faire la marche arrière.
Aujourd’hui, il sort une niveleuse d’occasion. Il faut espérer qu’elle soit opérationnelle pendant encore plusieurs
années, comme il l’a dit luimême. Selon le conducteur
de l’engin, M. Taty, «le moteur
est en bon état, mais il manque
beaucoup
d’accessoires; la lame n’a pas
été changée; les pneus sont
vieux et l’engin ne dispose
pas de freins».
Le geste de ce jour, a reconnu le maire, au cours d’une
interview qu’il nous a accordée, est une ambition qu’il
nourrissait, depuis longtemps et qui intègre les responsabilités traditionnelles
qui incombent à un maire.
Mais, à bien voir, cette opération d’assainissement de la
ville de Ouesso risque de
n’être qu’une opération de
charme. Car, une seule niveleuse ne suffit pas à dégager
certaines rues encombrées
de monticules de terre et
d’immondices. La mairie ne
dispose pas de camion benne, ni de chargeur. Enfin, on
verra bien ce qu’elle donnera.
Victor GUEMBELA
Correspondant à Ouesso
francophones
Il se tient à Brazzaville, depuis le 21 avril 2008, la 4ème édition
du cours panafricain de droit international humanitaire (D.i.h).
Cette édition, qui sera clôturée le 30 avril prochain, regroupe
23 participants venus du Burundi, du Cameroun, du Gabon,
de la Guinée-Conakry, de la Côte d’Ivoire, du Bénin, du Tchad,
du Togo, du Sénégal, du Mali, du Niger, de la Centrafrique, du
Cap Vert, de la R.d. Congo et du Congo. L’objectif de ce
cours est de renforcer l’enseignement du droit des conflits
armés dans les milieux académiques des pays francophones.
Valentin Mavoungou et Mme Aliénor Bernhard, à l’ouverture
de la cérémonie.
L’animation de la quatrième édition du cours panafricain francophone de droit international humanitaire est assurée par
des juristes du C.i.c.r (Comité international de la croix rouge)
et sept autres experts venus du Congo, de la R.d. Congo, du
Cameroun, du Niger, du Sénégal, ainsi que des experts de
l’Unicef et de la Monuc (Mission des Nations unies au Congo
démocratique).
Ce cours francophone aborde des thèmes variés portant,
notamment, sur la présentation générale du D.i.h et ses sources, la qualification des conflits, les liens entre le D.i.h et les
droits de l’homme, la protection de certaines catégories de
personnes, pendant les conflits.
Ouvrant les travaux, Valentin Mavoungou, directeur général
des droits humains et des libertés fondamentales au Ministère de la justice et des droits humains, a indiqué que «la
République du Congo ouvre des perspectives plus radieuses, en offrant aux étudiants un cadre d’apprentissage et de
compréhension des règles humanitaires. C’est à ce titre qu’à
l’Université Marien Ngouabi, il est dispensé des cours sur le
D.i.h. Ces étudiants participent régulièrement aux différents
concours organisés par le C.i.c.r en Afrique. C’est ici l’occasion de saluer les mérites des étudiants congolais qui ont
occupé la deuxième place au concours des plaidoiries organisées au Burkina Faso».
L’organisation de cette 4ème édition, a-t-il précisé, renforce
l’intérêt de l’imprégnation, par les étudiants et les sachants,
des préceptes du droit international humanitaire.
Mme Aliénor Bernhard, chef adjointe de la délégation du C.i.c.r
au Congo a, de son côté, rappelé le fondement de ce cours.
«C’est dans la poursuite de cet objectif de promouvoir la connaissance du D.i.h à différents publics que le C.i.c.r organise,
depuis 2003, un cours élaboré avec l’assistance de la délégation régionale d’Abidjan et des services consultatifs du C.i.c.r,
destiné à soutenir et renforcer l’enseignement du D.i.h dans
les milieux académiques des pays francophones d’Afrique.
Les trois premières éditions de ce cours ont eu lieu en 2003,
au Sénégal; en 2005, au Cameroun et en 2006, au Burkina
Faso. Nous sommes heureux, aujourd’hui, de vous accueillir
en République du Congo, pays qui a connu des épisodes de
violences armées, douloureux dans un passé récent, mais
dont les autorités démontrent un intérêt soutenu aux questions se rapportant à la promotion et à la protection des droits
et de la dignité humaine», a-t-elle déclaré.
«Le C.i.c.r en appelle à votre engagement, afin de déployer
tous les efforts nécessaires pour que l’ensemble des règles
contenues dans le D.i.h soient connues et respectées», a-telle poursuivi.
Il faut souligner que le droit international humanitaire est l’un
des outils dont dispose la communauté internationale, pour
que la dignité des personnes soit respectée en période de
conflits armés. Raison pour laquelle le C.i.c.r s’emploie à vulgariser cet outil nécessaire à la sauvegarde de la dignité humaine en temps de conflit.
Alain Patrick MASSAMBA
LA SEMAINE AFRICAINE N° 2788 du Mardi 29 Avril 2008 - PAGE 6
ANNONCE
A Brazzaville
Recette principale
Ouenzé (Rd point Koulounda)
Bacongo (marché Total)
Plateaux des 15 ans (vers PSP Plateaux)
Poto-Poto
Plateau Quartier administratif (à côté de
la présidence de la République)
Dans nos autres bureaux
Dolisie
Nkayi
Impfondo
Oyo
Djambala
Owando
Ouesso
Pokola
A Pointe-Noire
Recette principale (vers la gare)
Grand marché
Avec
Va encore plus vite, plus loin et plus sûre!
LA SEMAINE AFRICAINE N° 2788 du Mardi 29 Avril 2008 - PAGE 7
VIE DE L
’EGLISE
L’EGLISE
20ème anniversaire de la paroisse Saint-Joseph de Tout pour le Peuple
(Archidiocèse de Brazzaville)
Un hommage a été rendu au père Jean-Marie
Grivaz, fondateur de cette paroisse
Située dans le quartier Tout pour le Peuple, à
Talangaï, le 6ème arrondissement de Brazzaville, la
paroisse Saint-Joseph a célébré les vingt ans de
sa fondation, dimanche 20 avril 2008, au cours
d’une messe célébrée par Mgr Anatole Milandou,
archevêque de Brazzaville. A cette occasion, un
hommage a été rendu au père Jean-Marie Grivaz,
prêtre spiritain, qui a créé cette paroisse. Par
ailleurs, 75 catéchumènes ont reçu le sacrement
de confirmation des mains de l’archevêque qui a
aussi inauguré la nouvelle sacristie de cette paroisse. Cet anniversaire a coïncidé avec la commémoration de la fête patronale de cette paroisse,
la solennité de Saint-Joseph, prévue ce jour, pour
la circonstance.
M
gr Anatole Milandou
était entouré des abbés Luc Maixent Mahoungou et Christophe Ma-
Quelques personnalités politico-administratives dont M.
René Serge Blanchard Oba,
député de la circonscription,
Mgr Anatole Milandou (au milieu) présidant l’Eucharistie. (Ph. Willy)
L’archevêque de Brazzaville conférant le sacrement de confirmation. (Ph. Willy)
Une vue de la foule pendant la célébration. (Ph. Willy)
boungou, curé et vicaire de la
paroisse Saint-Joseph, Davy
Bassila Benazo, deuxième secrétaire à l’archevêché et Guy
Pacifique Tsémiabéka, procureur du diocèse d’Owando. A
leurs côtés, le diacre en stage dans cette paroisse, l’abbé Sam Akomo Ntchoua.
d’apostolat respectifs pour
certains et, de leur tenue ordinaire pour d’autres, sont
venus en grand nombre participer à cette messe, chantant et dansant au rythme des
mélodies exécutées par la
chorale Agneau de Dieu, dans
une ambiance pleine de fer-
la directrice générale de l’Intégration de la femme au développement, au Ministère de
la promotion de la femme et
de l’intégration de la femme
au développement, ont pris
part à cette célébration. Les
chrétiens, vêtus de la tenue
de
leurs
mouvements
veur.
Au début de la messe, Mgr
Anatole Milandou a imploré la
puissance de l’Esprit Saint
pour venir embraser de son
amour, les cœurs du peuple
de Dieu. Ensuite, l’abbé Luc
Maixent Mahoungou, curé de
la paroisse, a souhaité la bien-
Diocèse de Ouesso
Un atelier de formation organisé à
l’intention des animateurs de la Caritas
Le siège de la Caritas
diocésaine de Ouesso a
abrité, du 27 au 30 mars
2008, un atelier de renforcement des capacités de l’équipe d’animation de la Caritas, sur
l’élaboration du plan
stratégique. Cet atelier
s’est tenu sous la direction de M. Aimé Placide
Milongo, coordonnateur
des programmes à
Caritas-Congo, qui était
assisté de M. François
Ngoulouyakali, secrétaire général de la
Caritas diocésaine.
Q
uatre jours durant, cet
atelier de formation a
permis aux membres du
secrétariat exécutif de la
Caritas
dont
Charles
Moudibou, Victor Guembela,
Ludovic Massiémé, Blaise
Bemba, Mireille Ngalikoua et
ceux du conseil d’administration (Richard Koumou, Thierry
Elemba, Michel Ngoma et Mme
Valentine Ndongo), de recevoir
les notions utiles à l’élaboration d’un plan stratégique. No-
Photo de famille des participants à l’atelier de formation.
Aimé Placide Milongo
tamment en ce qui concerne la
mise en place de l’analyse stratégique, de la définition des
priorités, des orientations stratégiques, des actions prioritaires, au plan opérationnel.
Ils ont, en outre, été informés
sur les éléments qui entrent en
ligne de compte dans la confection d’un chronogramme
d’activités, d’un budget et d’un
plan de financement. Tout cela
a été fait avec la méthode participative.
beaucoup appris (désormais,
ils seront capables de se défendre) puis, l’organisation caritative qui va se doter d’un
document-cadre, un véritable
outil de planification qui lui
manquait. Notons que ce document est souvent exigé par
les bailleurs de fonds.
Répondant à nos questions
sur les attentes de cet atelier,
M. Aimé Placide Milongo pense
qu’un grand pas a été franchi
dans le processus d’élaboration du plan stratégique. Il revient à la Caritas diocésaine de
Ouesso de le finaliser. Il n’a pas
caché sa satisfaction quant au
travail réalisé en si peu de
temps. Cet atelier, il faut le dire,
présente un double intérêt à
savoir: l’école du savoir à laquelle les participants ont
Victor GUEMBELA
Correspondant permanent
à Ouesso
venue à l’ordinaire de Brazzaville, traduisant ainsi la joie
des chrétiens, en recevant de
nouveau l’évêque après trois
ans environ. De même, il a
témoigné sa profonde gratitude aux personnalités qui ont
répondu favorablement à l’invitation de la paroisse.
Dans une homélie libérée
successivement en lingala et
en français, Mgr Anatole Milandou a d’abord témoigné sa
compassion à la chorale, en
raison de la douloureuse
épreuve qu’elle avait traversée: «Je suis venu comme
pour réparer le fait que je n’ai
pas pu vous assister physiquement lors de votre accident,
mais j’étais uni à vous par la
prière (...). Aujourd’hui même,
le vicaire général est en train
de donner la confirmation à
Saint-Paul de Madibou, mais
moi, j’ai choisi de venir ici», a
déclaré l’archevêque de Brazzaville. Avant de poursuivre
son propos en stigmatisant
le fait que notre Eglise est pleine de richesses, mais les
chrétiens préfèrent aller
manger des citrons, ailleurs.
Il a interpellé les chrétiens à
demeurer fidèles à leur foi,
dévoués et engagés à servir
le christ.
S’adressant aux confirmands,
il les a rassurés qu’ils recevront l’Esprit-Saint par l’imposition de ses mains et du
Saint Chrême. Cependant, il
les a mis en garde pour ne
pas adhérer à d’autres églises dans l’avenir. Dans la foulée, il a invité les chrétiens qui
n’ont pas encore reçu la confirmation à le faire dans les
brefs délais. «Car, ceux qui
n’ont que le baptême et
l’eucharistie, ce sont des chré-
tiens à moitié. Ils doivent instamment poursuivre le catéchisme et recevoir la confirmation», a martelé Mgr Milandou.
De même, il a rendu un hommage plein de ferveur et de
vivacité au Père Jean-MarieGrivaz, prêtre spiritain, fondateur de cette paroisse: «Au
mois d’octobre dernier, lors de
notre visite Ad limina Apostolorum à Rome, nous, évêques du Congo, avons rendu
visite au Père Grivaz, en France. Il est déjà avancé en âge.
Continuez à le porter dans vos
prières quotidiennes (...)», at-il ajouté.
Après l’homélie, a suivi le rituel de la confirmation, pour
les 75 candidats qui sont passés à tour de rôle devant
l’évêque, pour recevoir le sacrement de confirmation.
Peu avant la sortie de la messe, M. Alphonse Nianga, viceprésident du conseil pastoral
paroissial a prononcé son allocution d’usage, dans laquelle il a retracé l’historique de
la paroisse. Il a relaté les efforts déployés par le Père
Jean-Marie Grivaz. Après l’acquisition d’une parcelle de
terrain, il avait lancé l’appel au
désherbage de celui-ci aux
chrétiens de Saint Jean-Baptiste de Talangaï, qui devaient
parcourir des dizaines de kilomètres pour se rendre à la
messe dominicale (...).
Puis, l’abbé Luc Maixent Mahoungou a remercié Mgr Milandou pour sa sollicitude paternelle et le député de la circonscription, pour son soutien inestimable à l’endroit de
la chorale, pendant l’accident
qu’elle avait connu.
Après le rite d’envoi, la procession s’est ébranlée vers
la nouvelle sacristie où l’archevêque a procédé à la bénédiction de celle-ci. Le clou
de la cérémonie a été la visite
guidée des 24 mouvements
d’apostolat de la paroisse qui
ont, tour à tour, reçu Mgr Milandou, dans un climat imprégné de joie, d’allégresse et de
réconfort.
Gislain Wilfrid BOUMBA
Cloche de mariage
Henri Germain et Michelle Lydie
Yombo, unis pour toujours
Leur mariage a eu lieu à l’Etat civil et à l’Eglise, samedi 29 mars
2008. Ils se sont unis, pour le meilleur et pour le pire. Henri
Germain Yombo «Beethoven», commissaire général du Fespam
(Festival panafricain de musique) et Michelle Lydie née
Makanda se sont mariés officiellement, en choisissant la monogamie et la communauté
des biens. A l’Etat civil, le mariage a été célébré à l’hôtel de
ville de Brazzaville par M. Albert Samba, administrateurmaire de l’arrondissement 7
Mfilou. Devant leurs témoins,
l’officier d’Etat civil a édifié les
époux sur le code de la famille
congolaise en son article 833,
ainsi que sur les articles 166,
167 et 168 qui portent sur le
secours et l’assistance, la fidélité et le gouvernement de
leur foyer, le devoir d’époux
et d’épouse. Il leur en a remis Henri G. et Michelle L. Yombo
d’ailleurs un exemplaire.
Cette cérémonie s’est déroulée devant quelques membres du
gouvernement, des autorités militaires, de nombreux parents,
des invités et amis du couple Yombo.
A la cathédrale Sacré-Coeur de Brazzaville, le mariage du couple Yombo a été célébré par l’abbé Gervais Protais Yombo, nouveau recteur du Grand séminaire de théologie Emile Biayenda
de Kinsoundi, frère cadet d’Henri Germain. «Un Yombo se marie, un Yombo à l’autel. Du haut du ciel, Yombo père s’en réjouit», a lancé dans son homélie l’abbé Yombo.
Désormais unis par le lien du mariage, Henri Germain et Michelle
Lydie ont été accompagnés dans leur cheminement au mariage par l’abbé Donatien Bizaboulou, curé de la paroisse Saint
Jean-Marie Vianney de Mouléké (Ouenzé), dont ils sont chrétiens. Ils ont 5 enfants (2 garçons et 3 filles). Ils vivent ensemble depuis 19 ans. Puisse le Seigneur bénir, conduire et faire
prospérer leur foyer!
Sr Guilène
Andréa
Aristide Ghislain
NGOUMA
MIAMBANZILA
LA SEMAINE AFRICAINE N° 2788 du Mardi 29 Avril 2008 - PAGE 8
ANNONCES
ETUDE RAMA M.C. NTANDOU LY
Notaire
Immeuble Pharmacie de nuit JAGGER
1274, Avenue Loutassi, Plateau des 15 ans, Moungali
Tél.: 00 (242) 662-07-30; E-mail: [email protected]
Brazzaville, République du Congo
AFRICANO INVESTIMENTS
SOCIETE A RESPONSABILITE LIMITEE UNIPERSONNELLE
Au capital de UN MILLION (1.000.000) FRANCS CFA
Siège social: 5, rue Louis Trechot, centre ville Brazzaville,
République du Congo
INSERTION LEGALE
Suivant acte authentique, en date du
douze novembre deux mil sept, reçu par
Maître Rama Marline Claudia NTANDOU
LY, notaire en la résidence de Brazzaville, il a été constitué, conformément à
l’acte Uniforme relatif au droit des sociétés Commerciales et du Groupement
d’intérêt économique portant Traité de
l’Organisation pour l’Harmonisation en
Afrique du Droit des Affaires (OHADA),
une société à responsabilité limitée
unipersonnelle
dénommée:
«AFRICANO INVESTIMENTS», dont les
statuts ont été enregistrés à la recette
d’impôts de Brazzaville, le vingt quatre
avril deux mil huit, sous folio 77/3
N°1415.
Elle a été immatriculée au registre de
commerce et du crédit mobilier de Brazzaville, le vingt quatre avril deux mil huit,
sous le numéro RCCM CG/BZV/08 B
1036.
- Dénomination Sociale: AFRICANO
INVESTIMENTS
Capital Social: Un Million (1.000.000)
Francs CFA
Siège social: 5, Louis Trechot, Centre
ville, Brazzaville
- Objet Social:
- La prospection;
- La recherche géologique;
- L’exploitation minière;
- La commercialisation des substances
minérales;
- Les prestations de services;
- L’hôtellerie;
- La vente du ciment, en gros et en détail;
- Le Commerce Général: Import-export
Durée de la société: 99 ans
Gérant statutaire: Monsieur MPEMBELE
KANDA CASOBUA Eduardo
Pour insertion légale
Maître Rama Marline
Claudia NTANDOU LY
Notaire
Importante banque de la place recrute,
pour les besoins de ses services:
Poste: 2 Chargés d’Affaires
- Spécialité: Gestion Financière
Position hiérarchique: Rattachés
Expérience:
au Responsable du Centre d’Affai- - Première expérience professionres Entreprises
nelle souhaitée (1 à 2 ans)
Compétences Techniques
Descriptif du poste
- Techniques de vente et de négo- Développement d’un portefeuille ciation;
d’entreprises et de la clientèle des - Bonnes bases d’analyses financièparticuliers s’y rattachant, via la res et juridiques
captation de flux et d’opérations
Evolution
de financements;
- Au sein du CAE, voire autres servi- Trouver de nouveaux clients;
- Respect et maîtrise des risques ces opérationnels et fonctionnels
financiers et de conformité aux dans une banque en fort développenormes bancaires des opérations ment
Aptitudes requises
- Pro activité;
Postes à pourvoir à Pointe-Noire
- Autonome et volontaire;
et Brazzaville
- Travailleur et rigoureux;
- Sens du contact, goût du Com- Bien vouloir nous faire suivre CV,
mercial;
avec coordonnées téléphoniques et
- Appétence au risque crédit, la adresse postale fiable, à l’adresse cirédaction et aux taches adminis- après: [email protected]
tratives.
Age: 25-30 ans
Date limite des dépôts
Profil:
des candidatures: 10 mai 2008
- Minimum Bac+4;
PACKAGE NUIT
PACKAGE JOUR
Equipement
Installation
24 Heures /
Le mois à
OFFRE D’EMPL
OI
D’EMPLOI
160.000 FCFA HT
80.000 FCFA HT
24 Heures
59.000 FCFA HT
HAUT DEBIT 64 Kbps
Equipement
160.000 FCFA HT
Installation
70.000 FCFA HT
De 19 heures à 7 heures du matin pendant la semaine
De 7 heures à 7 heures le dimanche
Le mois à
29.000 FCFA HT
HAUT DEBIT 64 Kbps
Naviguer sans limite…Du jamais vu à Brazzaville
Abonnement mensuel - 5 postes (Haut Débit 128 Kbps) 135.000 FCFA HT
* Equipement
160.000 FCFA HT
* Installation
120.000 FCFA HT
Abonnement mensuel - 10 postes (Haut Débit 256 Kbps) 250.000 FCFA HT
* Equipement
160.000 FCFA HT
* Installation
120.000 FCFA HT
CONTACTS : 660 0861 – 566 20 48 – 634 04 04 ADRESSE: 16. Rue William GUYNET Centre Ville
en diagonale avec la Direction Générale des Impôts
LA SEMAINE AFRICAINE N° 2788 du Mardi 29 Avril 2008 - PAGE 9
SOCIETE
Atelier des produits forestiers non ligneux pour la sécurité alimentaire
«Les produits forestiers non
ligneux sont encore peu valorisés
au Congo et en Afrique centrale»
Le Ministère de l’économie forestière, en partenariat avec la Fao, a organisé un atelier sur le renforcement de la sécurité alimentaire en Afrique
centrale, à travers la gestion et l’utilisation durable des produits forestiers non ligneux. Les travaux de cet atelier, placés sous la présidence de
Henri Djombo, ministre de l’économie forestière,
se sont déroulés dans la salle de conférence du
Ministère de l’économie forestière, à Brazzaville,
en présence du représentant de la Fao, François
Rasolo.
C
et atelier qui s’est étalé sur deux jours, du 2
au 3 avril 2008, a regroupé 45 participants venus des
administrations publiques et
de la société civile. Il a permis, en effet, d’élaborer des
stratégies et de mettre en
place un plan d’actions, pour
développer le secteur des
produits forestiers non ligneux. Ces produits sont très
peu valorisés en Afrique centrale, à cause d’un manque de
connaissances appropriées
sur le rôle que jouent ces
produits dans l’économie de
ménage et la sécurité alimentaire dans la région.
L’absence de stratégie de
développement du secteur
des produits forestiers non
ligneux, tant au niveau national que sous régional, empêche leur exploitation optimale, par les différentes couches sociales concernées.
Alors que ces dernières s’intéressent aux produits forestiers non ligneux du fait de
tant de richesses dont regorgent ces produits pour la subsistance et pour la génération
des revenus. Le secteur des
produits forestiers non ligneux reste, en effet, un des
secteurs le plus important en
milieu rural puisque les populations des zones rurales
(plus de 90%) s’y intéressent
de façon informelle, pour assumer leur développement et
essayer de sortir de la pauvreté. Les produits forestiers
non ligneux sont, donc, une
source de revenus importants pour les populations
d’Afrique centrale grâce qui
en ont fait un commerce.
C’est ainsi qu’elles vendent
des produits comme le
gnetum(coco ou mfumbu),
les rotins, les feuilles de Marantacéae, les plantes medécinales au niveau national,
sous régional et mondial; les
champignons, les chenilles,
les fruits, les grillons et bien
d’autres. Ces produits sont
très variés et nombreux.
Au cours de cet atelier, les
participants se sont éclatés
en quatre commissions et les
travaux se sont articulés
autour de plusieurs thèmes
différents: «Gestion institu-
Henri Djombo
tionnelle, juridique et réglementaire», «Gestion des produits forestiers non ligneux»,
«Transformation et valorisation des produits forestiers
non ligneux», «Intégration des
produits forestiers non ligneux dans les différents programmes politiques et économiques». L’analyse de tous
ces thèmes ont permis aux
participants de reconnaître
que les forêts du bassin du
Congo sont très riches en
espèces comestibles et en
viande de chasse et, elles
pourraient, encore, contribuer davantage à satisfaire
les niveaux actuels de besoins de substances des populations rurales, si la croissance de la population urbaine n’engendrait pas une augmentation de la cueillette des
produits forestiers non li-
gneux à des niveaux non durables. Elle a, également,
abouti à l’adoption des recommandations. Pour François Rasolo, représentant de
la Fao, «les produits forestiers
non ligneux malgré leur potentiel, sont encore peu valorisés en Afrique centrale et
particulièrement au Congo.
Cette sous valorisation se traduit par la dégradation irréversible des valeurs culturelles et par le manque de connaissances appropriées sur le
rôle que jouent ces produits
dans l’économie des ménages,
la sécurité alimentaire et la
lutte contre la pauvreté dans
la sous-région». Le ministre
Henri Djombo a, quant à lui,
déclaré que «sur le plan économique les produits forestiers non ligneux jouent un
rôle majeur dans nos économies rurales puisqu’ils garantissent des biens et des services, dont la sécurité alimentaire, les soins médicaux, l’emploi à un très grand nombre
de personnes. Ils constituent,
à cet égard, un levier important dans la lutte contre la
pauvreté dans notre pays».
Signalons que cet atelier a été
une opportunité pour le pays
de disposer d’un plan d’actions cohérent conçu, de manière participative, pour une
meilleure valorisation des
produits forestiers non ligneux dans le pays.
Philippe BANZ
Atelier de renforcement de capacités des communicateurs de l’environnement
L’implication des médias est
encore timide au Congo
Le ministère du tourisme et de l’environnement, avec
l’appui du Carpe (Programme régional de l’Afrique centrale pour l’environnement), a organisé, du 9 au 10 avril
2008, dans la salle de conférence du Ministère de l’économie forestière, à Brazzaville, un atelier de renforcement des capacités des communicateurs sur la problématique environnementale. Les travaux dudit atelier ont
été ouverts par Grégoire Moua Likibi, directeur de cabinet du ministre du tourisme et de l’environnement, en
présence de Marcellin Agnagna, représentant du point
focal Carpe au Congo, de Mme Antoinette Kabi, conseiller à la faune et des aires protégées représentant le
directeur de cabinet du ministre de l’économie forestière et de Léon Samba, représentant le directeur général de l’économie forestière.
D
eux jours durant, les
journalistes ont été à
l’école du savoir. Cet
atelier, a été organisé, pour
permettre aux journalistes
d’avoir une approche globale
sur l’environnement, de maîtriser l’environnement et partant, faire d’eux des acteurs
du plaidoyer sur les questions environnementales,
pour plus de visibilité sur les
questions liées à l’environnement dans les médias. Un mot
comme en mille, il a permis
d’améliorer la compréhension de la problématique environnementale. Il faut signaler que cet atelier s’inscrit
dans la perspective de fournir des notions de base à une
élite des professionnels de
la communication, afin d’améliorer leur performance dans
le traitement et la diffusion
des informations liées à l’environnement. Dans ce domaine, la presse congolaise
éprouve de faiblesses réel-
les alors qu’elle est une force de taille sur laquelle on
peut compter, pour faire passer des messages sur la
protection de l’environnement, surtout que la survie de
l’humanité est, dangereusement, menacée par les changements climatiques et le
réchauffement de la surface
de la terre. C’est, donc, aux
communicateurs spécialisés
dans l’environnement de faire prendre conscience aux
uns et aux autres de cette
menace, car beaucoup ne
l’ont pas encore compris et
doivent être, en effet, sensibilisés. Dans ce sens, Marcellin Agnagna, représentant
du point focal de Carpe a invité, à l’ouverture de l’atelier,
les communicateurs à faire
bon usage de ce qu’ils ont
appris et à donner plus de
place et d’importance à la problématique environnementale, dans leur travail au quotidien.
Signalons que le programme
régional pour l’environnement en Afrique centrale a,
entre autres missions, d’appuyer techniquement et financièrement les institutions
régionales, nationales et locales des pays de l’Afrique
centrale, afin d’atteindre les
objectifs stratégiques comme la réduction du taux de la
déforestation et de la perte
de la biodiversité; la bonne
gouvernance et la gestion
durable des ressources naturelles, la réduction de la
pauvreté en milieu rural et le
renforcement des capacités
institutionnelles au niveau
régional, national et local.
Grégoire Moua Likibi, directeur de cabinet du ministre du
tourisme et de l’environnement estime que le rôle des
médias est fondamental, car
à travers de nombreuses informations de qualité diffusées par les médias, la société peut faire des choix
entre les différents modèles
de développement. Sans information la société ne saurait pas décider en conséquence. Mais, au Congo, l’implication des médias est encore timide, à cause entre
autres, du manque des journalistes formés dans ce domaine qui, sur le terrain, se
traduit par l’absence d’émissions spécialisées, pour informer et sensibiliser efficacement les populations sur
l’importance de leur environnement.
Philippe Banz
Ministère de l’administration du territoire
et de la décentralisation
Raymond Mboulou a reçu en audience
l’association des Maires du Congo
Lundi 28 avril 2008, le ministre de l’administration du territoire
et de la décentralisation, Raymond Zéphirin Mboulou a reçu
en audience à son cabinet de travail, l’association des Maires
du Congo. Conduite par son président Hugues Ngouelondélé,
député-maire de Brazzaville, l’association a fait un compte
rendu au ministre sur les conclusions de leur 5ème session,
tenue du 21 au 24 avril 2008, à Ouesso. Saisissant cette occasion, le ministre a fait part à ses interlocuteurs que des études
sont entrain d’être menées pour que les localités de Pokola,
Oyo et Bouansa, soient érigées en commune urbaine.
Pascal BIOZI KIMINOU
Crise alimentaire
Les pays pauvres,
préoccupation de la banque
mondiale
La Banque mondiale, qui s’est réunie récemment avec son comité pour le développement, a appelé les gouvernements des
pays membres à intervenir d’urgence, pour éviter que la crise
alimentaire n’appauvrisse davantage les 100 millions de personnes vivant dans les pays pauvres à travers le monde.
«Sur la base d’une analyse sommaire, nous estimons que le
doublement des prix alimentaires au cours des trois dernières
années pourrait pousser, plus profondément, dans la misère,
100 millions d’individus vivant dans les pays pauvres», a déclaré Robert Zoellick, président de la Banque mondiale.
Plusieurs personnes pauvres dans le monde ne vivent que
grâce aux aides du Pam (Programme alimentaire mondial).
Le monde, en effet, se dirige «vers une très longue période
d’émeutes et de conflits liés à la hausse des prix et à la pénurie
des denrées alimentaires», estime Jean Ziegler, rapporteur spécial des Nations unies pour le droit à l’alimentation. «On va
vers une très longue période d’émeutes, de conflits, des vagues de déstabilisation régionale incontrôlable, marquée au
fer rouge du désespoir des populations les plus vulnérables,
a-t-il dit, précisant qu’avant la flambée des prix 854 millions de
personnes étaient déjà gravement sous-alimentées. C’est une
hécatombe annoncée», a mis en garde le rapporteur spécial
des Nations unies pour le droit à l’alimentation
Signalons que les émeutes de la faim qui se propagent dans le
monde sont devenues une priorité des assemblées du Fmi
(Fonds monétaire international) et de la Banque mondiale. Cette
dernière considère que 33 Etats dans le monde sont menacés
de troubles politiques et de désordres sociaux, à cause de la
montée brutale des prix des produits agricoles et énergétiques. Le dossier sera discuté lors du G8 Finances, en juin, au
Japon, a affirmé Zoellick qui avait déjà averti que la crise pourrait avoir pour conséquence «Sept années perdues, dans l’éradication de la faim dans le monde».
La Banque mondiale, loin d’être spectatrice de cette menace,
va octroyer 10 millions de dollars au pays et y envoyer des
experts, pour aider les autorités à répondre à la crise. Elle prévoit, par ailleurs, de doubler ses prêts agricoles en Afrique, en
les portant à 800 millions de dollars. Cette institution estime,
également, que la hausse des prix alimentaires a atteint 181%
en trois ans et celle des prix alimentaires 83% sur la même
période.
Pour rappel, la flambée des prix des denrées alimentaires a
entraîné des manifestations violentes en Egypte, au Cameroun, en Côte d’Ivoire, en Mauritanie, en Ethiopie, en Madagascar, aux Philippines, en Indonésie, etc.
Viclaire MALONGA
Radio Magnificat 93.7 FM,
votre Radio, à votre service !
Pour vos:
· Communiqués nécrologiques
· Communiqués divers – Annonces
· Messes en direct
· Reportages radio et vidéo (messe, mariage et autres événements)
· Publi-reportages (faire connaître vos activités, écoles, entreprises, etc.)
· Production des documentaires vidéo
· Production et montage des clips vidéo pour vos chants
· Production et montage des spots publicitaires audio et vidéo
· Diffusion de spots publicitaires, etc.
Tout est fait avec amour !
La Radio de la Joie, la Joie de ceux qui (s)’aiment ! 93.7 FM
Nos Contacts: Tel: 531 12 60 – 543 12 30 – 952 17 68
E-mail: [email protected]
Radio Magnificat est située dans l’enceinte du Centre
Interdiocésain des Œuvres (CIO), près du CHU, derrière
l’Ambassade de Chine, entrée impasse Lycée Chaminade.
LA SEMAINE AFRICAINE N° 2788 du Mardi 29 Avril 2008 - PAGE 10
ANNONCES
PROJET D’URGENCE DE RELANCE ET D’APPUI AUX COMMUNAUTES (PURAC),
Composante A
Financement IDA
Crédit 3798 COB, Don: H 053 COB
Agence d’aide à la coopération technique et au développement
PROJET D’URGENCE DE RELANCE ET D’APPUI AUX COMMUNAUTES (PURAC),
Composante A
Financement IDA
Crédit 3798 COB, Don: H 053 COB
Agence d’aide à la coopération technique et au développement
AVIS D’APPEL D’OFFRES NATIONAL
AVIS D’APPEL D’OFFRES NATIONAL
N°060F/RC O1/PURAC-A/08 (Lot 4)
N°060F/RC O1/PURAC-A/08 (Lot 4)
1. La République du Congo a obtenu un financement de l’Association Internationale de
Développement (IDA), pour réaliser le Projet
d’Urgence, de Relance et d’Appui aux Communautés (PURAC). Il est prévu qu’une partie des sommes accordées au titre de ce financement sera utilisée pour effectuer les
paiements prévus au titre de fourniture des
matériaux de construction des puits et impluviums dans les structures scolaires construites et réhabilitées par ACTED, dans le
cadre du PURAC, dans les Départements du
POOL et des PLATEAUX.
2. Le Ministère de l’Economie, des Finances
et du Budget a confié à l’Agence d’Aide à la
Coopération Technique et au Développement
«ACTED» pour l’acquisition des équipements
et fournitures objet du présent appel d’offres.
3. L’Agence d’Aide à la Coopération Technique et au Développement «ACTED» invite,
par le présent Appel d’Offres, les soumissionnaires à présenter leurs offres, sous pli
fermé, pour la fourniture de:
- Matériels de construction des puits et impluviums;
- Matériaux de construction des puits et impluviums.
4. Les soumissionnaires intéressés à concourir peuvent obtenir des informations sup-
plémentaires et examiner le Dossier d’Appel d’Offres dans le bureau d’ACTED.
5. Les Dossiers d’Appel d’Offres peuvent être
consultés pendant les heures ouvrables, de
10h00 à 15h00, ou peuvent être achetés, moyennant paiement d’un montant non remboursable
de 50 000 F. CFA, auprès d’ACTED Brazzaville,
à l’adresse suivante:
ACTED
8 bis, rue Révérend Père Bessieu
B.P:1126 - Brazzaville
E-mail: [email protected]
6. Toutes les offres doivent être accompagnées
d’une garantie d’offres d’un montant équivalent à 3% du montant de soumission,
récupérable en cas de non adjudication.
7. Les offres devront être valides pour une période de 60 jours, suivant la date limite de dépôt
des offres, et doivent être remises à:
ACTED
8 bis, rue Révérend Père Bessieu
B.P: 1126 - Brazzaville
E-mail: [email protected]
Au plus tard, le Mardi 06 Mai 2008, à 15h30, à
l’adresse du bureau, où l’ouverture des plis
aura lieu.
Le Coordinateur Général
Souleymane KOUYATE
1. La République du Congo a obtenu un financement de l’Association Internationale de
Développement (IDA), pour réaliser le Projet
d’Urgence, de Relance et d’Appui aux Communautés (PURAC). Il est prévu qu’une partie des sommes accordées au titre de ce financement sera utilisée pour effectuer les
paiements prévus au titre de fourniture des
matériaux de construction des puits et impluviums dans les structures scolaires construites et réhabilitées par ACTED, dans le cadre du PURAC, dans les Départements de la
CUVETTE et la CUVETTE OUEST.
2. Le Ministère de l’Economie, des Finances
et du Budget a confié à l’Agence d’Aide à la
Coopération Technique et au Développement
«ACTED» pour l’acquisition des équipements
et fournitures objet du présent appel d’offres.
3. L’Agence d’Aide à la Coopération Technique et au Développement «ACTED» invite,
par le présent Appel d’Offres, les soumissionnaires à présenter leurs offres, sous pli
fermé, pour la fourniture de:
- Matériels de construction des puits et impluviums;
- Matériaux de construction des puits et impluviums.
4. Les soumissionnaires intéressés à concourir peuvent obtenir des informations supplé-
ASECNA
AGENCE POUR LA SECURITE DE LA NAVIGATIONAERIENNE
EN AFRIQUE ET A MADAGASCAR / DIRECTION DES RESSOURCES
HUMAINES
AVIS D’
APPEL D’OFFRES
D’A
Appel d’Offres
Lancé par:
L’Agence pour la Sécurité de la Navigation Aérienne
en Afrique et à Madagascar (ASECNA)
Intitulé du projet: Assistance aux agents de l’ASECNA
et aux membres de leurs familles dans le cadre d’évacuation sanitaire.
cahier des charges. Par ailleurs, toutes les dispositions
du cahier des charges et ses annexes font partie intégrante du contrat.
4. Le mode de passation
Le marché sera attribué dans son intégralité au soumissionnaire qui aura fait l’offre répondant au mieux aux critères de sélection définis à l’article 8 du cahier des conditions d’appel d’offres.
1. Participation et Origine:
5. Confidentialité
L’ASECNA, finançant la mise en œuvre du présent projet, a opté pour un appel d’offres ouvert dans la fourniture des prestations, objet du présent projet.
Le contrat exige une confidentialité stricte dans le traitement des données personnelles et administratives nécessaires à son exécution.
2. Objet:
Le Dossier d’appel d’offres, en français, peut être consulté et obtenu auprès de:
Le présent avis d’appel d’offres a pour objet la conclusion d’un contrat d’assistance aux agents de l’ASECNA
et aux membres de leurs familles, dans le cadre d’évacuation sanitaire couvrant les domaines suivants:
- transport des malades, en cas d’évacuation sanitaire
normale. Le transport des malades, en cas d’évacuation urgente est organisé dans le cadre d’un contrat en
vigueur avec un autre prestataire;
- l’assistance aux malades, selon les conditions définies dans le cahier des spécifications techniques générales et particulières.
3. Dispositions contractuelles:
Le marché sera conclu sur la base d’un contrat à signer entre les parties dont le modèle est annexé au
6. Dossier de consultation d’appel d’offres
1-ASECNA - DIRECTION GENERALE MONSIEUR LE
DIRECTEUR DES RESSOURCES HUMAINES
Sis 32-38, avenue Jean Jaurès
B.P: 3144 - DAKAR-SENEGAL
Tél.: (221) 33 849 66 05
(Secrétariat DRH)
Tél.: 331 44.95.07.07
2- ASECNA-DELEGATION À PARIS
75, RUE DE LA BOETIE - 75008 - PARIS
Tel: 33144950707
- ASECNA - DELEGATION DE MONTREAL
999, RUE UNIVERSITY SUITE
mentaires et examiner le Dossier d’Appel d’Offres dans le bureau d’ ACTED.
5. Les Dossiers d’Appel d’Offres peuvent être
consultés pendant les heures ouvrables, de
10h00 à 15h00, ou peuvent être achetés, moyennant paiement d’un montant non remboursable
de 50 000 F. CFA, auprès d’ACTED Brazzaville,
à l’adresse suivante:
ACTED
8 bis, rue Révérend Père Bessieu
B.P: 1126 - Brazzaville
E-mail: [email protected]
6. Toutes les offres doivent être accompagnées
d’une garantie d’offres d’un montant équivalent à 3% du montant de soumission,
récupérable en cas de non adjudication.
7. Les offres devront être valides pour une période de 60 jours, suivant la date limite de dépôt
des offres, et doivent être remises à:
ACTED
8 bis, rue Révérend Père Bessieu
B.P: 1126 - Brazzaville
E-mail: [email protected]
Au plus tard, le Mardi 06 Mai 2008, à 15h30, à
l’adresse du bureau, où l’ouverture des plis
aura lieu.
Le Coordinateur Général
Souleymane KOUYATE
7.40 -MONTREAL QUEBEC Canada
H3C 5J9 / Tél.: (1-514) 954.83.87
3/ REPRESENTATIONS ASECNA:
Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Centrafrique, Comores, Congo, Côte d’Ivoire, Gabon, Guinée Bissau,
Guinée Equatoriale, Madagascar, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal, Tchad et Togo.
Contre la somme de: cinq cent mille (500 000) francs
CFA ou (762 euros) payable par chèque certifié de banque à joindre à la demande, et à établir à l’ordre de
Madame l’Agent Comptable de l’ASECNA.
Toute réclamation faite ultérieurement, sera nulle et de
nul effet.
7. Les Offres
Les offres doivent parvenir, au plus tard, le 16 mai 2008,
à 15heures locales(TU), à: Monsieur le Directeur Général de l’ASECNA, à l’attention de:
MONSIEUR LE DIRECTEUR
DES RESSOURCES HUMAINES
Sis 32-38, avenue Jean Jaurès
B.P: 3144 - DAKAR - SENEGAL Tél.: +(221) 33 849 66 05
(secrétariat DRH)
P/Le Directeur Général et par Délégation,
Le Directeur des Ressources Humaines
LA SEMAINE AFRICAINE N° 2788 du Mardi 29 Avril 2008 - PAGE 11
CUL
TURE
CULTURE
Jocelyne Labylle, chanteuse de zouk guadeloupéenne
Vie des artistes
«J’ai été très touchée par
l’accueil des Brazzavillois»
Depuis sa participation dans la compilation «Dis l’heure
2 Zouk», dans laquelle elle a signé «Laissez parler les
gens», Jocelyne Labylle et Passi s’entendent comme
larrons en foire. La preuve: en dépit de son calendrier
hyper chargé, la chanteuse guadeloupéenne ne s’est
pas fait prier pour accompagner le rappeur franco-congolais dans son pays natal. Où il est venu poser les jalons de la construction d’un studio d’enregistrement ultra-moderne et de quatre terrains de basket-ball. Après
les deux concerts livrés les 28 et 29 mars 2008, au Centre culturel français et au stade Félix Eboué, à Brazzaville, les deux têtes couronnées ont eu droit une réception, le soir du dimanche 30 mars, dans les locaux du
quotidien «Les Dépêches de Brazzaville», où sera érigé
le prochain studio panafricain. A cette occasion, la faiseuse de zouk guadeloupéenne a répondu à nos questions.
* Tout d’abord, quel commentaire as-tu à faire par rapport
aux concerts du Centre culturel français et du Stade Félix
Eboué?
** Vraiment, c’étaient des
shows très exceptionnels.
J’ai été très touchée par l’accueil que les Brazzavillois
nous sont réservé, surtout
par rapport à Passi, qui reste
l’enfant du pays. J’ai pu percevoir de l’amour dans les
yeux des gens. Et ça, c’est formidable. On dit que nul n’est
prophète dans son pays,
mais quand on reçoit un peu
d’amour, dans son propre
pays, je trouve que Passi a
énormément de chance. Et je
comprends, aussi, sa volonté de tout faire pour qu’il y ait
des structures, de façon à
permettre que des jeunes
aient la chance de sortir un
disque, un jour, notamment
l’implantation, dans la capitale congolaise, d’un studio ul-
tra-moderne, dit Studio panafricain.
* Le fait d’avoir accepté d’accompagner Passi à Brazza,
malgré ton programme hyper
chargé prouve, à suffisance,
que vous vous entendez
comme larrons en foire. Disnous un peu comment s’est
passé le premier contact avec
lui?
** J’ai rencontré Passi en 2003,
dans «Dis l’heure 2 Zouk». Je
l’avais déjà rencontré avant,
au cours d’un méga concert
en Guyane, un événement qui
rassemble les artistes de la
diaspora. Il y avait moi, Magic
System, Passi, Sheila, Bisso
na Bisso. En tout cas, nous
avons passé un excellent
moment. Deux jours après,
Passi me dit: je sors «Dis
l’heure 2 Zouk», est-ce que ça
te dit de faire partie. Je lui ai
dit oui, mais à condition que
tu chantes avec moi. Il m’a dit
La Fondation Charles Ebina Yomvoula s’est engagée à réhabiliter la maison et la bibliothèque de l’écrivain- journaliste congolais, Léopold Pindy Mamonsono, ravagées par un incendie,
le 18 mars 2008. Mardi 22 avril 2008, le président de cette fondation, Jo Washington Ebina, - qu’accompagnaient plusieurs
journalistes de la presse nationale - s’est rendu au domicile de
l’écrivain sinistré. Pour voir, par lui-même, l’étendue du sinistre et, éventuellement, lui voler au secours.
Jocelyne
Labylle
que ce n’était pas possible,
puisqu’il y avait un duo avec
Nayanka Bel. Et par la suite, je
lui ai dit: bon, ce n’est pas grave, je connais une artiste, que
j’adore, Sheila, et qui a fait le
duo avec moi, finalement. Et
par la suite, Jacob Desvarieux
et Passi ont bien accepté de
composer dans mes morceaux.
* Tu étais citée parmi les artistes qui devaient participer
à l’édition 2007 du Fespam.
Malheureusement, tu as manqué à l’appel. Qu’est-ce qui
s’est réellement passé?
** Je pense que c’est par rapport au planning que j’avais et
puis aux relations que j’avais
avec mon manager. Les choses ne se sont pas bien passées, mais bon, voilà, j’espère, en tout cas, revenir, prochainement, au Fespam, un
événement auquel je n’ai pas
encore pris part.
* Cela dit, c’est quoi l’actualité chez Jocelyne Labylle?
** L’actualité, c’est qu’en ce
moment, je travaille mon prochain album, qui sortira, sans
MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU BUDGET
DIRECTION GENERALE DES IMPOTS
DIRECTION DE LA CONSERVATION DESHYPOTHEQUES ET DE LA PROPRIETE FONCIERE
DIVISION DE LA CONSERVATION DES HYPOTHEQUES ET DE LA PROPRIETE FONCIERE
NIARI-BOUENZA-LEKOUMOU
La Fondation Charles
Ebina au chevet
de Pindy Mamonsono
doute, en fin 2008. C’est un
album qui comprend, essentiellement, du zouk. Et puis, il
y aura, aussi, beaucoup de
featurings d’artistes africains.
* Peux-tu nous citer quelques
noms, si ce n’est pas indiscret?
** Non, c’est une surprise,
mais, en tous cas, comme je
vous l’ai dit, il y aura beaucoup
de featurings. Justement, je
profite de l’occasion pour
voyager un peu partout dans
les pays d’Afrique et de rencontrer les artistes que
j’aime. Ça va être quelque
chose de formidable, comme
je l’ai fait précédemment,
avec Magic System.
* Qu’as-tu envie de dire à tes
fans éparpillés à travers le
monde entier?
** D’abord, je les remercie.
Ensuite, je leur dis que je suis
encore sur la route, qu’ils ne
me laissent pas seule, car un
artiste a besoin du soutien de
son public, qu’ils sont pour
moi des êtres très chers, voilà.
Propos recueillis par
Léopold Pindy Mamonsono (à g.) et Jo Washington Ebina
Après la visite, Jo Washington Ebina a déclaré que, dans un
premier temps, il s’agira de reconstruire la maison et suivra,
ensuite, la réhabilitation de la bibliothèque, avec le concours
d’autres partenaires. Afin de «redonner du lustre à notre doyen
écrivain qui œuvre inlassablement pour le bien-être de notre
pays».
Léopold Pindy Mamonsono a, pour sa part, exprimé sa joie de
voir la Fondation Charles Ebina Yomvoula prendre l’initiative
de reconstruire sa maison et sa bibliothèque, ravagées par les
flammes «d’un feu tout à fait mystique». «C’est une grande
joie, pour moi, un soulagement de voir la Fondation Ebina me
venir en aide», a dit l’écrivain-journaliste.
Véran Carrhol YANGA
Pascal BIOZI KIMINOU
ANNONCE LEGALE N°8
L’Inspecteur Divisionnaire de la Conservation des Hypothèques
et de la Propriété foncière de Dolisie
Suivant réquisitions reçues par l’inspecteur Divisionnaire de la Conservation des Hypothèques et de la Propriété Foncière, une Procédure d’immatriculation, en vue de l’établissement des Titres Fonciers, est en cours. Cette procédure concerne les immeubles suivants:
N°DE REQUISITIONS
REREFENCES CADASTRALES
0267 du 28/03/2008
0242 du 1er/02/2008
0243 du 1er/02/2008
0266 du 28/03/2008
0222 du 30/01/2008
0268 du 03/04/2008
0270 du 04/04/2008
0271 du 04/04/2008
0269 du 03/04/2008
0110 du 03/09/2007
0265 du 25/03/2008
0250 du 20/02/2008
0216 du 17/01/2008
0254 du 26/02/2008
0218 du 20/01/2008
0220 du 28/01/2008
0273 du 07/04/2008
0274 du 07/04/2008
0272 du 07/04/2008
0101 du 20/08/2007
0275 du 07/04/2008
0276 du 09/04/2008
0278 du 22/04/2008
0277 du 17/04/2008
0279 du 23104/2008
0280 du 23/04/2008
0281 du 23/04/2008
Parcelle 11 Bloc 01 Section 02 Superficie 1162,08m2
Parcelles 07 et 8 Bloc P22 Section 02 Superficie 800m2
Parcelles 3 et 4 Bloc 47 Section N1 Superficie 1078m2
ZONE RURALE Superficie 22500m2
Parcelle 1 Bloc 60 Section I Superficie 333m2
Parcelle 1964 Bloc 5 Section 3 Superficie 400m2
Parcelle 02 Bloc 1 Section G Superficie 299,54m2
Parcelle 1 Bloc 2 Section F Superficie 400m2
Parcelles 01 et 04 Bloc 04 bis Section 02 Superficie 1170m2
Z0NE RURALE Superficie 7200m2
Parcelle 6 Bloc 33 Section B Superficie 400m2
Parcelle/ Bloc/ Section M Superficie 800m2
Parcelles 930, 931,932, 937, 938,939 bloc 140 Section M Superficie 2400m2
Parcelle 15 Bloc 37 Section J Superficie 400m2
Parcelles 1 et 12 Bloc 30bis Section Q Superficie 800m2
Parcelle / Bloc 2 Section B Superficie 794,11 m2
Parcelle 1 4 Bloc 92 Section 1 Superficie 403,80m2
Parcelles 04 Bloc 92 Section Q Superficie 400m2
Parcelle 3 Bloc 79 Section M Superficie 400m2
Parcelle 06 Bloc 79 SectionQ Superficie 400m2
Parcelle 579 bloc 79 Section / Superficie 750m2
Parcelle 58 Bloc 06 Section / Superficie 400m2
ZONE RURALE superficie 38ha 94a
Parcelles 1,2,3,4,5,6,7,8,9 et 10 bloc 33bis section N15 superficie 5990m2
Parcelle 07 bloc 295 section 05 superficie 400m2
Parcelle 6 bloc 3 section L 3ème tranche superficie 400m2
Parcelle 487 bloc / section D Superficie 2800m2
VILLAGES/
LOCALITES
QUARTIERS
N’kayi
N’kayi
Dolisie
Dolisie
Dolisie
Dolisie
Dolisie
Dolisie
N’kayi
Dolisie
Sibiti
Dolisie
Dolisie
Dolisie
Dolisie
Sibiti
Madingou Gare
Périmètre urbain
Madingou
Dolisie
Dolisie
Dolisie
Indo
Dolisie
N’kayi
Dolisie
Dolisie
Mouana-Nto
Centre ville
Tahiti
Mbounda
Bacongo
Tahiti
Capable
Aéroport
Périmètre urbain
Mangandzi
Matibi
Lissanga
Zone Bande Ferco
Bacougnis
Mangandzi
Centre ville
Face la Gare
N’kayi (C .Q 5)
Madingou Poste
Mangandzi
Lissanga
Gaïa
Mapangoyi
Tahiti
Lot. Vuvu A
CQ 208 Lissanga
Lissanga
Au delà de deux (02) mois, à compter de ce jour, aucune opposition ou réclamation à l’immatriculation ne sera recevable (Art. 26 de la loi 17/2000 du 30/12/2000 portant régime de la Propriété Foncière).
PAGE 16- LA SEMAINE AFRICAINE N° 2788 du Mardi 29 Avril 2008
REQUERANTS
Société Congolaise d’Alimentation et de Congelé (SCAC)
MABIALA Daniel Blaise
MABIALA Daniel Blaise
Société des Mines et Graviers du Congo (S.M.G.C)
Mme MOUKOKO née MBOUMBA Valérie
Mme BOUKAMBOU née TSIAHOME Véronique
GOMA Clémentine
GOMA Clémentine
WALOU-BOTA Smith Barly
Industrie Alimentaire du Congo (LA.C)
NDINGOUE Mexi Espoir
DIABAKA Aubin
NGUIMBI Pierre Michel
SIKA MITSIONO Gladys Nelly
Mme IBAMBA née TOME LELO Patricia Sylvie
MUCODEC
MUCODEC
MUCODEC
MUCODEC
Pl Esaïe
MILANDOU ILENI Judith
NTSIHOU DAMBA Rostand Michael
GABABA Paul
NGUIMBI Pierre Michel
OLA Victoria Dicone
MISSENGUE Tania Edwige
NGOMA Jean Aimé
Gabriel KENGUE
Inspecteur Divisionnaire
Pour Insertion Légale
Dolisie, le 29 avril 2008
LA SEMAINE AFRICAINE N° 2788 du Mardi 29 Avril 2008 - PAGE 12
ANNONCES
MINISTERE DE L’AGRICULTURE ET DE L’ELEVAGE / CABINET
PROJET DE DEVELOPPEMENT AGRICOLE ET DE REHABILITATION DES PISTES RURALES (PDARP)
UNITE DE COORDINATION DU PROJET (UCP)
Avis d’Appel d’Offres International Ouvert
n° 002/H302-2008
ACQUISITION DE 100(CENT) MOTOS ET 200 (DEUX CENTS) CASQUES POUR LE PROJET DE DEVELOPPEMENT
AGRICOLE ET DE REHABILITATION DES PISTES RURALES (PDARP) - Don IDA N°H302-COB
Cet avis d’appel d’offres fait suite à l’avis général de
passation de marchés publié pour ce projet dans
Jeune Afrique N°2457 du 10 au 16 février 2008.
Le Gouvernement de la République du Congo a obtenu un Don de l’Association Internationale de Développement (IDA), pour financer le coût du Projet de
Développement Agricole et de Réhabilitation des Pistes Rurales (PDARP).
Il se propose d’utiliser une partie du montant de ce
Don, pour effectuer les paiements autorisés au titre
du marché pour l’acquisition de 100 (cent) motos et
200 (deux cents) casques pour le PDARP.
L’Unité de Coordination du Projet invite, par le présent avis d’appel d’offres international ouvert, les candidats remplissant les conditions requises à présenter une offre, sous pli fermé cacheté, pour la fourniture de 100 (cent) motos et 200 (deux cents) casques
pour le PDARP.
N°
Type de fourniture
1
Motos de type 125 de
marque connue
2
Quantité
Bénéficiaires
100
Chefs de Secteurs agricoles des Directions
Départementales du
Ministère de l’Agriculture de l’Elevage (MAE)
Casques de protection pour motoristes
et passager arrière
200
Le processus se déroulera, conformément aux procédures d’appel d’offres international décrites dans les
Directives: Passation des marchés financés par les
prêts de la BIRD et les crédits de l’IDA(version des Directives), Mai 2004, révisée en octobre 2006.
Les candidats intéressés, remplissant les conditions
requises, peuvent obtenir un complément d’information auprès de l’Unité de Coordination du Projet et
peuvent examiner/acquérir le dossier d’appel d’offres
à l’adresse indiquée ci-après, entre 8h30 et 15h30.
Les candidats intéressés peuvent acheter un jeu complet du document d’appel d’offres rédigé en français,
sur demande écrite à l’adresse indiquée ci-après,
moyennant paiement d’un montant non remboursable
de 50 000 F. CFA ou d’un montant équivalent en monnaie librement convertible. Le paiement devra être effectué par Virement au compte n°20 207 515 0 300 000,
domicilié à Crédit du Congo, sise à Brazzaville, par
Chèque de caisse ou au Comptant. Le dossier peut
être envoyé, à la demande, par courrier express (à la
charge de l’acheteur) ou par courrier électronique, sous
format pdf.
Les offres doivent être envoyées à l’adresse indiquée
ci-après, au plus tard, le mardi 11 juin 2008, à 12h00.
L’offre doit être accompagnée d’une garantie d’offre
d’un montant de 2 000 000 (deux millions) F. CFA ou
libellé dans une monnaie librement convertible, sous
forme de chèque certifié ou d’une caution bancaire,
délivrés par une banque agréée dont les références
seront vérifiées en commission d’évaluation. Les offres reçues après le délai fixé seront rejetées.
Les plis seront ouverts en présence des représentants
des soumissionnaires qui souhaitent assister à la
séance d’ouverture, le 11 juin 2008, à 12h30, à
l’adresse indiquée ci-après:
PROJET DE DEVELOPPEMENT
AGRICOLE ET DE
REHABILITATION DES PISTES RURALES
(PDARP)
UNITE DE COORDINATION DU PROJET.
Ex-Caisse de Stabilisation
des Produits Agricoles
B.P: 2456, Brazzaville, République
du Congo;
Tel.: 538 55 62; E-mail:
[email protected]
Le Coordonnateur
Pierre-Claver OBOUKANGONGO
MINISTERE DE L’AGRICULTURE ET DE L’ELEVAGE / CABINET
PROJET DE DEVELOPPEMENT AGRICOLE ET DE REHABILITATION DES PISTES RURALES (PDARP)
UNITE DE COORDINATION DU PROJET (UCP)
Avis d’
Appel d’Of
fr
es Interna
tional Ouv
ert
d’Appel
d’Offr
fre
International
Ouvert
n°001/H3022008
n°001/H302-2008
ACQUISITION DE 25 (VINGT CINQ) VEHICULES 4X4, POUR LE PROJET DE
DEVELOPPEMENT AGRICOLE ET DE REHABILITATION DES PISTES RURALES
(PDARP) - Don IDA N°H302-COB
Cet avis d’appel d’offres fait suite à l’avis général de
passation de marchés publié pour ce projet dans Jeune
Afrique N°2457 du 10 au 16 février 2008.
Le Gouvernement de la République du Congo a obtenu un Don de l’Association Internationale de Développement (IDA), pour financer le coût du Projet de
Développement Agricole et de Réhabilitation des Pistes Rurales (PDARP). Il se propose d’utiliser une partie
du montant de ce Don, pour effectuer les paiements
autorisés au titre du marché d’acquisition de 25 (vingt
cinq) véhicules 4x4, répartis en 3 lots.
L’Unité de Coordination du Projet invite, par le présent
avis d’appel d’offres international ouvert, les candidats
remplissant les conditions requises à présenter une
offre, sous pli fermé cacheté, pour la fourniture de 25
véhicules 4x4, répartis en trois (3) lots, comme suit:
N° du Lot Type de véhicule
Quantité
Lot 1
Véhicule 4x4, double cabine
20
Lot 2
Véhicule 4 x 4, de type Wagon,
5 portes, 5
4
Lot 3
Véhicule 4 x 4, de type Wagon,
5 portes, 8
1
TOTAL 25
Le processus se déroulera conformément aux procédures d’appel d’offres international décrites dans les Directives: Passation des marchés financés par les prêts de la
BIRD et les crédits de l’IDA (version des Directives), Mai
2004, révisée en Octobre 2006.
Les candidats intéressés, remplissant les conditions requises, peuvent obtenir un complément d’information
auprès de l’Unité de Coordination du Projet et peuvent
examiner/acquérir le dossier d’appel d’offres à l’adresse
indiquée ci-après, entre 8h30 et 15h30.
Les candidats intéressés peuvent acheter un jeu complet du document d’appel d’offres rédigé en français, sur
demande écrite à l’adresse indiquée ci-après, moyennant
paiement d’un montant non remboursable de 100.000
F.CFA ou d’un montant équivalent en monnaie librement
convertible. Le paiement devra être effectué par Virement
au compte n°20 207 515 0 300 000, domicilié à Crédit du
Congo, sise à Brazzaville, par Chèque de caisse ou au
Comptant. Le dossier peut être envoyé, à la demande, par
courrier express (à la charge de l’acheteur) ou par courrier électronique, sous format pdf.
Les offres doivent être envoyées à l’adresse indiquée ciaprès, au plus tard, le mardi 10 juin 2008, à 12h00. L’offre
doit être accompagnée d’une garantie d’offre d’un mon-
tant de 5 000 000 (cinq millions) F. CFA ou libellé dans
une monnaie librement convertible, sous forme de chèque certifié ou d’une caution bancaire, délivrés par une
banque agréée dont les références seront vérifiées en
commission d’évaluation. Les offres reçues après le
délai fixé seront rejetées.
Les plis seront ouverts en présence des représentants
des soumissionnaires qui souhaitent assister à la
séance d’ouverture, le 10 juin 2008, à 12h30, à l’adresse
indiquée ci-après:
PROJET DE DEVELOPPEMENT AGRICOLE ET
DE REHABILITATION DES PISTES RURALES
(PDARP)
UNITE DE COORDINATION DU PROJET.
Ex-Caisse de Stabilisation des Produits
Agricoles
B.P: 2456, Brazzaville, République du Congo
Tel.: 538 55 62; E-mail: [email protected]
Le Coordonnateur
Pierre-Claver OBOUKANGONGO
LA SEMAINE AFRICAINE N° 2788 du Mardi 29 Avril 2008 - PAGE 13
SPORTS
Football africain
Enyimba poursuit
son massacre
Tous les ans, la Ligue africaine des champions constitue un forum qui rassemble les équipes championnes de leurs pays, y compris, désormais, les vicechampions, pour les nations
les plus compétitives.
Cette année, nombreux
étaient les prétendants. Sérieux ou pas, chacun voulait tenter sa chance. Pour
détrôner le détenteur du trophée: Etoile Sportive de
Sousse (Tunisie).
Un club semble se mettre en
évidence: F.C Enyimba
d’Aba, dit «L’Eléphant du
peuple», du Nigeria. Son
parcours effraie. Il balaie
tout sur son passage.Outre
Diables-Noirs de Brazzaville,
Club Africain de Tunis a ramassé cinq buts dans ses
filets, le week-end dernier, à
Aba, à l’occasion de la manche aller des huitièmes de
finales. En voici, par ailleurs,
tous les résultats:
Coton Sport (Cameroun)J.S.K (Algérie): 3-0
Zamalek (Egypte)-Inter
Clube (Angola) : 3-0
Platinium Stars (Af/Sud)National (Egypte): 2-1
Al Hilal (Soudan)-Mamelodi
Sundowns (Af/Sud): 4-2
ASEC (Côte d’Ivoire)-O.C
Khourigba (Maroc): 0-0
Enyimba(Nigeria)-Club Africain (Tunisie): 5-1
Al Ittihad (Libye)-T.P
Mazembé (RD Congo): 2-1
Dynamos (Zimbabwe)-Etoile
Sportive de Sousse (Tunisie): 1-0
Championnat de football de Division 1 de Brazzaville
Etoile du Congo se remet
encore à douter
Groupe A: Patronage SainteAnne-T.P Zala (1-1), Ajax de
Ouenzé-Baygon rouge (3-2),
A.S Kondzo-FC Comus (0-0),
CARA-A.S Gendarmerie (2-1)
Groupe B: J.S.T-Inter Club (12), Etoile du Congo-Union
Sport Mbingui (0-0), A.S Police-A.S Mbako (0-2)
A
près une courte trêve,
on a renoué, le weekend dernier, avec le
championnat de football de
Division 1 de Brazzaville! Pour
le compte de la sixième journée. Club 57 Tourbillon étant
encore bloqué à Dolisie, après
son match de Coupe du Congo, à Nkayi, sept rencontres,
seulement, ont garni cette
journée. Par ailleurs, accrochée par Union Sport Mbingui,
Etoile du Congo, éliminée de
la Coupe du Congo, la semaine dernière, et abandonnée
par son président, Dieudonné Benito Amouzou, se remet, encore, à douter. Elle
perd le leadership de son
groupe, au profit d’Inter Club.
On comprend pourquoi son
public gronde… comme les
chutes du Djoué, la nuit, se
complaisent à dire les humoristes.
Diables-Noirs étant, aussi, au
repos, CARA a pris le commandement du groupe A.
Comme Inter Club, dans
l’autre groupe, CARA voudrait
s’y installer, définitivement.
Les deux équipes ont, en effet, engrangé, 13 points, pour
le premier, 11 points, pour le
second, au sortir de la dernière journée. Mais, certainement, qu’ils auront, désor-
mais, tous les démons de l’enfer à leurs trousses, pour
leur faire perdre de leur superbe.
Cela étant, les artificiers
n’étaient pas de la fête. Les
filets n’ont pas beaucoup
tremblé. Cinq buts, seulement, ont été inscrits dans le
groupe B, le double, soit dix,
dans le groupe A. Cela peut
laisser penser que les joutes
étaient musclées. La réponse est «Non». Et le public n’a
pas fini de bouder les matches. Il faudra un spectacle de
qualité, de la part des acteurs,
pour changer d’avis les spectateurs. Ils ont intérêt à le faire, s’ils tiennent à ce que la
compétition soit un succès.
Mais, venons-en à ces rencontres peu mobilisatrices
des foules. D’abord, celles
disputées, samedi 26 avril, à
Eboué. Où, Patronage SainteAnne et T.P Zala s’affrontaient,
en premier lieu. Un résultat
nul (1-1) les a renvoyés dos à
dos. Décidement, les enfants
de Sainte-Anne ont des
plombs dans les jambes.
Ensuite, tout donnait Ajax de
Ouenzé facile vainqueur de
son jeune rival de Talangai,
Baygon Rouge. Erreur. La victoire est là, certes, mais les
Ouenzéens ont sué sang et
eau, pour l’emporter, par 3
buts à 2.
Troisième rencontre de samedi, mais à Massamba-Débat. Où Inter Club a pris du
galon, en s’imposant face à
J.S.T (2-1), ce qui lui permet
d’occuper, seul, le tabouret de
leader de son groupe.
Dimanche 27 avril. A Massamba-Débat. La peur au ventre,
Etoile du Congo voulait se refaire. Promesse non tenue,
Union Sport l’ayant tenu en
échec (0-0). L’on a regardé,
cependant, un match plein de
suspense.
La seconde rencontre a constitué un bon entraînement
pour l’AS Mbako. Aussi l’a-til, aisément, emporté par 2
buts à 0 (buts d’Ibe-Mbé, 38e,
et de Biandzé, 52e), face à l’AS
Police qui ne sait plus ce
qu’elle vient chercher sur la
pelouse.
Un autre match nul «vierge»,
celui imposé par l’AS Kondzo
au FC Comus (0-0), à Eboué.
Par contre CARA a défait, sur
la même pelouse, l’AS Gendarmerie (2-1). Ses buts, réguliers, portent l’empreinte
de Benchou Ngoma et de l’inévitable Davy Yanga.
G.M.
Coupe du Congo
de football
Le tirage au sort des quarts
de finale, effectué, lundi 28
avril 2008, au siège de la
Fécofoot, a donné les combinaisons ci-après:
-Inter Club de Dolisie-Diables-Noirs de Brazzaville
-Aigle Sport de BrazzavilleClub 57 Tourbillon
-AS Kondzo de BrazzavilleLa Mancha de Pointe-Noire
-AS Mbako de BrazzavilleFC Bilombé de Pointe-Noire
Aller: 10 et 11 mai 2008.
Retour: 30 mai et 1er juin 2008
MINISTERE DE L’AGRICULTURE ET DE L’ELEVAGE
CABINET
PROJET DE DEVELOPPEMENT AGRICOLE ET DE REHABILITATION DES PISTES RURALES (PDARP)
UNITE DE COORDINATION DU PROJET (UCP)
N°………………MAE-CAB/PDARP-UCP.-
AVIS DE RECRUTEMENT DES CHAUFFEURS DES ANTENNES
DEPARTEMENTALES DE SUIVI POUR LE PROJET
DE DEVELOPPEMENT AGRICOLE ET DE REHABILITATION
DES PISTES RURALES (PDARP)
Dans le cadre de la mise en place du Projet de Réhabilitation et
de Développement des Pistes Rurales (PDARP), financé par
l’Association Internationale de Développement, le Ministère de
l’Agriculture et de l’Elevage se propose de recruter les Chauffeurs des Chefs d’antennes Départementales de Suivi des activités dans les zones suivantes du projet:
• Antenne de Pointe-Noire, pour les départements de PointeNoire, du Kouilou et du Niari;
• Antenne de Nkayi, pour les départements de la Bouenza et de
la Lékoumou;
• Antenne de Djambala, pour les départements des Plateaux, de
la Cuvette et du Pool.
La durée de vie du projet est de cinq (5) ans et le coût de
financement est de US $ 40 000 000. Les objectifs du projet et
sa structure s’articulent comme suit:
diale, dans le cadre des missions de suivi et de supervision des
activités du projet;
• Assurer, en véhicule, la relation avec les entités extérieures,
telles que la Direction départementale de l’Agriculture et de l’Elevage, les agences d’exécution du projet, les autres projets, les
institutions internationales, publiques ou privées, pour:
- dépôt ou retrait de documents, courriers divers...;
- transport du matériel, fournitures... rentrant strictement dans le
champ d’action du Projet.
• Assurer les tâches d’appui ponctuel (photocopie, assemblage,
reliure des documents du projet, préparation du café…);
• Veiller au bon fonctionnement et à l’entretien du véhicule (vérification permanente des éléments de base: carburant, huile, eau,
pneus, freins, essuie glace, kilométrage...) et signaler toutes anomalies au chef de l’ADS.
1. Mission du Chauffeur de l’Antenne Départementale de Suivi:
Sous l’autorité du Chef d’Antenne Départementale de Suivi
(ADS) du PDARP a qui il rend compte, le chauffeur a pour tâches:
• Transporter le personnel de l’ADS pendant les heures de service, dans le cadre de leurs missions respectives;
• Transporter le chef de l’antenne en mission dans les départements couverts par l’ADS;
• Transporter le personnel de l’UCP et/ou de la Banque mon-
3. Qualification et expérience requises:
• Etre titulaire, au moins, d’un Brevet des collèges (BEMG, BEPC,
BEMT, BET);
• Etre titulaire d’un permis de conduire de catégorie minimum A et
B;
• Avoir une expérience de 5 ans au moins en matière de conduite;
• Avoir travaillé en milieu rural et détenir des connaissances en
mécanique auto serait un atout);
• Avoir une bonne expression en langue française;
Tournoi par équipe de l’U.n.a.s.co.ju-d.a
Une fin en apothéose!
Le week-end sportif aura été riche dans la capitale. En marge
des rendez-vous des différents championnats de la ligue de
football de Brazzaville, à Marchand, Massamba-Débat, Eboué,
et à d’Ornano, le Stade Mbongui de Ouenzé avait, également,
ses locataires. Non pas pour assister aux rencontres de handball ou de basket-ball ou, encore, aux combats de catch, mais
plutôt, pour le dénouement du premier tournoi de judo, catégorie seniors, organisé par l’U.n.as.co.ju-d.a (Union des associations congolaises de judo et disciplines associés).
Le capitaine de Kodo Kagushi embrassant le trophée...
Le moins que l’on puisse dire est que ce tournoi s’est terminé
en apothéose, surtout pour le judo club Kodo Kagushi, grand
vainqueur de la compétition. Le coup d’envoi fut donné le 22
mars dernier. Chaque semaine, des foules de férus des arts
martiaux déferlaient au Mbongui. Des hommes en uniforme
militaire avaient tenté de l’arrêter net, sur instruction donnée
par on ne sait quelle autorité. La tentative a échoué. Et la compétition a poursuivi son petit bonhomme de chemin. Le clou
en était, naturellement, la finale qui a mis aux prises, samedi 26
avril, les deux clubs l’ayant dominé de bout en bout: Kotakoli
et Kodo Kagushi. En voici les résultats:
-60 kg: Roland Oyama (Kotakoli) bat Trésor Akambo (Kodo
Kagushi)
- 66 kg: Wilfrid Assamon (Kodo Kagushi) bat Loutété (Kotakoli)
- 73 kg: Blanchard Kataï (Kodo Kagushi) bat Okandzé-Mbongo
(Kotakoli)
- 81 kg: Alvain Ngakosso (Kodo Kagushi) bat Francel Ondoua
(Kotakoli)
-90 kg: Itoua (Kotakoli) bat Pithon Mboyo (Kodo Kagushi)
- 100 kg: Dimi Ngatsé (Kodo Kagushi) bat Lébazo (Kotakoli)
+ 100 kg: Moutoumoni (Kodo Kagushi) bat Okemba Ngassaki
(Kotakoli)
Composition du dossier:
• Une demande manuscrite adressée à Monsieur le Coordonnateur;
• La copie légalisée du diplôme minimum requis ou plus;
• La copie du permis de conduire;
•
Un curriculum vitae détaillé qui met en exergue les connaissances et expériences pertinentes;
• Une attestation/certificat de travail;
• Un certificat de nationalité;
• Un casier judiciaire de moins de trois (3) mois;
• Deux (2) photos en couleur format identité.
Date limite et lieu de dépôt des dossiers de candidature:
Les candidats intéressés doivent déposer leur dossier, au plus
tard, le 16 mai 2008 et, impérativement, sous enveloppe fermée,
au siège du Projet de Développement Agricole et de Réhabilitation des Pistes agricoles (PDARP), sis quartier Mpila, en face
de la station TOTAL, à l’ex-Caisse de Stabilisation des Prix des
Produits Agricoles et Forestiers; Tél.: 242 538 55 62.
L’enveloppe doit comporter la mention suivante:
«Candidature au poste de Chauffeur du Chef d’Antenne Départementale de Suivi de (indiquer le Département)»
Evaluation des dossiers:
L’évaluation des dossiers des candidats sera effectuée par
une Commission mise en place par le Ministère de l’Agriculture
et de l’Elevage, ensuite, le Gouvernement devra recueillir l’avis
de non objection de la Banque mondiale, pour le choix définitif des candidats qui seront retenus.
Condition de recrutement:
Application des directives de la Banque Mondiale
«Sélection et Emploi des Consultants par les Emprunteurs de
la Banque Mondiale, Mai 2004, révisées en Octobre 2008» en
matière de recrutement des consultants individuels.
Brazzaville, le 24 avril 2008
Le Coordonnateur
Pierre-Claver OBOUKANGONGO
LA SEMAINE AFRICAINE N° 2788 du Mardi 29 Avril 2008 - PAGE 14