Gardez votre allergie sous contrôle!

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Gardez votre allergie sous contrôle!
Gardez
votre allergie
sous contrôle !
Tout à propos de l’allergie, de la maladie,
de ses causes et de ses possibilités de traitement.
Saisissez cette chance... pour votre santé !
Cette information vous est offerte par le laboratoire Sandoz sa
TABLE DES MATIÈRES
Introduction
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Partie I : reconnaître les allergies
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La définition de l’allergie
Comment naît une allergie ?
Qui est sujet à l'allergie ?
Le diagnostic d’une allergie
Le déclenchement d’une allergie
La définition d’une allergie croisée
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6
6
9
9
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Partie II: les maladies allergiques –
les plaintes / les causes / la prévention
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Le rhume des foins
La rhinite allergique non saisonnière
L’asthme allergique (bronchique)
L’allergie alimentaire
L’eczéma de contact
L’urticaire
L’allergie au latex
L’allergie au venin d’abeille et de guêpe
L’allergie médicamenteuse
L’allergie à la lumière / aux rayons du soleil
La dermatite atopique / l'eczéma endogène
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Partie III : les anti-allergiques et autres remèdes
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Des médicaments contre l’allergie
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L’allergie et le voyage
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Glossaire
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Le calendrier « concentrations » de pollen
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Le tableau des allergies croisées
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Adresse de Sandoz
35
3
Cette information vous est offerte par :
www.sandoz.be
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INTRODUCTION
Les maladies allergiques remontent à la plus haute antiquité. La croissance
explosive de leurs victimes ces derniers temps trouve cependant ses origines dans l’actualité.
Notre résistance biologique se voit, en effet, agressée par des substances
allergéniques dont le nombre ne cesse de croître – quelque 20.000 de nos
jours ! Dès lors, cela n’a rien d’étonnant que notre système immunitaire
présente des réactions d’intolérance de plus en plus prononcées. Notre
alimentation variée et exotique, l’évolution « chimique » et son impact sur
l’environnement en sont les principaux coupables.
Aujourd’hui les maladies allergiques se traitent. Un traitement approprié
vous assurera une meilleure qualité de vie par rapport à votre
affection allergique. Cette brochure vous apprendra comment y parvenir.
Elle sera pour vous une vaste source d’informations. Pour toutes informations complémentaires, voire questions à ce propos, n’hésitez pas à
demander conseil à votre médecin ou pharmacien, interlocuteurs privilégiés
et compétents en cette matière.
L’équipe de Sandoz
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RECONNAÎTRE LES ALLERGIES
La définition d’une allergie
Par allergie, on entend toute réaction excessive et à évolution progressive
de notre corps à des substances particulières présentes dans son environnement. Quant au mystère des réactions excessives du système immunitaire à
des substances aussi inoffensives que les pollens, par exemple, il n’a toujours
pas été élucidé.
Comment naît une allergie ?
Le système immunitaire de l’homme en bonne santé vérifie chaque substance avec laquelle il entre en contact. L’identification de matières nocives
(antigènes) amènera, entre autres, la production d’anticorps au niveau du
sang. Ces anticorps vont neutraliser le polluant, ce qui permet d’immuniser
le corps contre la substance en question pour un certain temps, et souvent pour la vie. Seulement, le système immunitaire « allergique » n’est
pas à même de distinguer les substances nocives des matières inoffensives.
Il classera des substances inoffensives, comme les pollens, parmi les matières dangereuses et produira des anticorps, ce qui entraîne une réaction
contraire. Au lieu d’être immunisé, le corps allergique présentera en effet
une sensibilité excessive. Le cas échéant, il suffit d’un deuxième contact
avec un allergène (une substance allergénique, comme les pollens) pour
déclencher une réaction allergique.
Qui est sujet à l’allergie ?
La prédisposition à une maladie allergique (et non pas à l’allergie proprement
dite !) étant héréditaire, les enfants de parents allergiques sont exposés à
un risque accru. L’association de ces facteurs héréditaires à des affections
des voies respiratoires, des polluants nocifs, p.ex. le tabagisme (passif) ou
une alimentation non équilibrée, risque de provoquer une allergie. Toutefois,
6
une médication appropriée permettra de parer le sujet prédisposé contre
l’allergie, et de prévenir, ou de retarder, son apparition.
Exemple : le rhume des foins
Phase 1 : premier contact
Les pollens rentrent dans les yeux
et sont inhalés par la bouche et par
le nez.
Phase 2 : prise de décision
Le sujet en bonne santé :
pas de réaction maladive ; les cellules immunitaires écarteront les pollens
inhalés.
Le sujet prédisposé à l’allergie :
réaction excessive : la suppression par les cellules immunitaires est suivie
par la production d’anticorps « Y » contre les pollens qui, par définition, sont
inoffensifs, et qui se fixent sur les cellules immunitaires.
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Phase 3 : deuxième contact
Le deuxième contact provoquera la production instantanée et en grandes quantités d’anticorps. Ces anticorps se fixeront à
nouveau, avec une « jambe » à la cellule immunitaire ; avec les deux « bras » libres, ils
capteront l’antigène. Dès que deux anticorps
« Y » auront capté le même antigène, la
cellule immunitaire libérera des messagers
emmagasinés dans son noyau (p.ex
l’histamine).
Phase 4 : réaction allergique
Le sujet en bonne santé :
pas de réaction maladive ; les cellules immunitaires écarteront les pollens
inhalés.
Le sujet prédisposé à l’allergie :
les anticorps fixés sur les cellules immunitaires réagiront contre les pollens
inoffensifs et libéreront les messagers, ce qui déclenchera la réaction allergique (larmes, nez qui coule).
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Le diagnostic d’une allergie
Il n’est pas toujours facile d’identifier clairement les substances susceptibles
de déclencher une allergie. Tout d’abord, il y a lieu de bien observer votre
corps afin de savoir à quel moment des plaintes se manifestent, d’en identifier la nature et de déterminer s’il y a une amélioration ou une détérioration
de votre état. En vue de dépister l’allergène, le médecin vous soumettra à
une série de tests appropriés, englobant des tests cutanés, des prises de sang
ou des tests dits provocateurs. (voir page 31 - glossaire)
Quels sont les éléments susceptibles de déclencher des allergies ?
Malgré le fait qu’au fil du temps quelque 20.000 substances allergéniques ont
été identifiées, environ 90% de tous les sujets allergiques sont atteints des
allergènes ci-après :
Les pollens
Le granule de pollen contient la partie masculine
du patrimoine héréditaire
d’une plante. Ces pollens
sont répandus par millions
par les plantes et, par vent
fort, même à une distance
de quelque centaines de kilomètres. Parmi les sources
d’allergie les plus fréquentes figurent les pollens du
bouleau, du noisetier, des graminées et de l’aune. Le calendrier avec les concentrations de pollen, que vous trouverez à la fin de cette brochure, vous
donne un aperçu de la nature des pollens et de leur floraison.
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Les acariens / mites
Les déjections des acariens constituent la deuxième source d’allergie la
plus fréquente. Chaque gramme de poussière peut héberger jusqu’à 100.000
mites. Ils se nourrissent de squames, de cadavres d’insectes et de minuscules
restes du repas. Leurs déjections séchées se confondent avec les poussières
de la maison et leur inhalation provoque des plaintes allergiques.
Les poils d’animaux
Les allergènes se situent au niveau de la peau des animaux : squames,
salive, urines ou déjections, et cela non seulement des animaux vivants, mais
également dans la peau d’animal étalée devant la cheminée ou utilisée dans
les manteaux ou les tapis. Les allergènes
les plus agressifs sont ceux provenant des
cochons d’Inde, hamsters, oiseaux, chats
et lapins. Quant aux chiens, les allergies
peuvent se limiter à une race de chien
particulière. Certes, la peau d’autres
bêtes risque également de provoquer
l’une ou l’autre allergie.
Autres sources d’allergie fréquentes
Les spores de moisissures, aliments, venin d’insectes, poussière de farine,
poussière de bois, dissolvants, produits pour préserver le bois et autres
substances chimiques.
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Que faut-il entendre par allergie croisée ?
Quand on est allergique aux pollens, on ne supporte pas non plus les
aliments parents de ces pollens. Pourquoi ? De par leur parenté largement
ramifiée, les allergènes de certains aliments peuvent présenter une telle
ressemblance à plusieurs allergènes de pollen que notre système
immunitaire ne parvient pas à les distinguer. Ainsi, une allergie au pollen du
bouleau entraînera souvent une allergie aux noix et aux fruits à noyau,
et vice versa. C’est cette réaction « en croix » que l’on appelle allergie
croisée.
A ce propos, nous vous référons également au tableau des « allergies
croisées les plus fréquentes », que vous trouverez à la fin de cette brochure !
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LES MALADIES ALLERGIQUES - LES PLAINTES /
LES ÉLÉMENTS PROVOCATEURS / LA PRÉVENTION
Notre environnement déborde d’éléments susceptibles de provoquer une
allergie. Les plaintes sont aussi divergentes que le spectre des substances
provocatrices d’allergie est vaste. Ce qui importe avant tout, c’est une
prévention précoce et appropriée. Et cela vaut pour toutes les allergies.
Le rhume des foins
Le rhume des foins est la maladie allergique la plus fréquente, voire la plus
répandue. Il ne se manifeste que lorsque la nature est en fleur et que les
pollens volent librement.
Les plaintes
Nez bouché, nez qui coule, démangeaisons, larmes et yeux brûlants, ainsi
qu’un éternuement abondant. Dans un premier temps, on ne réagit souvent
qu’à une seule espèce de pollen. Mais à la longue, l’allergie peut s’étendre
à plusieurs espèces de pollens. Au fil du temps, le rhume des foins peut
également atteindre les voies respiratoires inférieures, au risque d’entraîner
un asthme allergique.
Les éléments provocateurs
Le rhume des foins est provoqué par les pollens de fleurs, arbres, arbustes,
graminées et autres céréales en fleurs. Toutefois, les symptômes du rhume
des foins peuvent aussi se manifester chez les personnes souffrant d’une
allergie aux poils d’animaux, par exemple. (voir page 10)
La prévention
Le calendrier des concentrations de pollens vous donne un aperçu des
moments d’exposition (accrue) aux pollens. Comme ils ont une prédilection
pour les heures matinales, il y a lieu de garder les fenêtres fermées et de
s’abstenir de toute promenade. Les mêmes conseils valent en cas de vents
forts. Par contre, l’air est pratiquement pur lorsqu’il pleut et dans les périodes suivant les pluies. On a tendance à oublier que les fleurs en vase et
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autres plantes d’appartement libèrent également des pollens. De même, le
miel et les tisanes peuvent contenir des résidus de pollen.
Les pollens se mettent également dans les vêtements de ville qui sont dès
lors à éviter dans la chambre à coucher du sujet allergique.
Et : lavez-vous les cheveux le soir, cela vous permet d’enlever les pollens qui
s’y seront installés au cours de la journée.
Etant donné que le vent risque d’emporter les pollens à une distance de quelques centaines de kilomètres, il est quasiment impossible de
cibler l’allergène. C’est la raison pour laquelle une hyposensibilisation (voir
glossaire page 30) pourrait être envisagée, dès qu’une espèce de pollen
aura été identifiée par votre médecin. De plus, il existe des médicaments
efficaces pour soulager ce type de plaintes (voir « la thérapeutique médicamenteuse » page 26).
A la fin de cette brochure, vous trouverez un calendrier avec les taux de
concentration des pollens !
La rhinite allergique non saisonnière
Les plaintes
Nez bouché, éternuement abondant, nez qui coule.
Tout comme le rhume des foins, la rhinite allergique non saisonnière peut
évoluer vers un asthme allergique au fil du temps.
Les éléments provocateurs
Cette espèce d’allergie est provoquée par des moisissures, mites ou
acariens, squames d’animaux (et non pas uniquement par les poils d’animaux,
comme il est souvent supposé), aliments, produits chimiques, etc.
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La prévention
Ici, la même prévention est de rigueur que pour l’asthme allergique.
Quelques conseils
• Les mites/acariens ne se plaisent pas au grand air, donc : aérez !
• Il existe des lits, matelas et autres matériels spéciaux qui ne laissent pas
pénétrer les mites / acariens.
• Si possible, éviter toute moquette.
• Des volets aux fenêtres, plutôt que des rideaux.
• Des fauteuils en cuir, plutôt que des fauteuils en tissu.
• Faire les poussières avec une loque mouillée.
• Mettre les animaux en peluche au frigo pendant quelques heures, pour
tuer les mites / acariens.
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L’asthme allergique
Environ un asthmatique sur cinq souffre d’asthme
bronchique allergique. En général, il résulte de ce
que l’on appelle un « changement d’étage » du
rhume des foins, c’est-à-dire que l’allergie au niveau
des voies respiratoires supérieures va atteindre
les bronches. Toutefois, il peut également être
provoqué par la réaction à un seul allergène.
Les plaintes
L’asthme bronchique se manifeste sous forme
d’une dyspnée (manque de souffle), une insuffisance respiratoire, une oppression respiratoire
(angoisse), une peur d’étouffement, des quintes
de toux – souvent le matin ou après des efforts physiques, et même lorsque l’on éclate de
rire. Symptôme concomitant : sifflement lors de
l’expiration.
Les éléments provocateurs
Pollen, moisissures, mites / acariens, squames dans les poils d’animaux,
plusieurs aliments, y compris : œufs, noisettes, poisson, agrumes, chocolat.
La prévention
L’allergie aux poils d’animaux impose que l’on renonce à tout animal de
compagnie. Pour combattre les moisissures, il suffit de bien aérer votre
maison et de nettoyer régulièrement vos pots à fleurs, caves et humidificateurs. Les mites sont nos colocataires naturels. Un gramme de
poussière héberge quelque 100.000 mites / acariens. Toutefois, ce ne sont
pas ces bestioles qui provoquent l’allergie, mais bien leurs déjections. Les
mites ont une prédilection pour les peluches, lits, moquettes et rideaux.
Ils peuvent être éliminés avec un produit spécial vendu en pharmacie.
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L’allergie alimentaire
Environ 2% des adultes et 20% des enfants souffrent d’une allergie
alimentaire plus ou moins importante. Une consolation pour les enfants :
80% d'entre eux peuvent en guérir jusqu'à l'âge scolaire.
Les plaintes
Les symptômes varient, allant d’affections inoffensives à des douleurs
chroniques. Ils se situent au niveau de la peau (eczéma, éruption), du tube
digestif (diarrhée, vomissement, mal au ventre), de la zone buccale (gonflements, brûlures, démangeaisons) ou des voies respiratoires (crises d’asthme).
Chez les personnes souffrant d’une allergie au pollen ou d’une dermatite
atopique, ces plaintes peuvent être plus importantes.
Les éléments provocateurs
Le diagnostic de l’allergie alimentaire est particulièrement difficile.
La plupart du temps, ce sont les céréales, viandes, noix, levures, le lait de
vache, le soja ou les protides contenus dans le poisson et la volaille, qui
provoqueront l’allergie. On n’est souvent pas allergique à l’aliment
proprement dit, mais aux additifs qu’il contient, comme les colorants ou
les substances de conservation. Il arrive très souvent que l’allergie soit
provoquée par une réaction dite d’allergie croisée. (voir page 11).
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La prévention
Les aliments cuits sont moins allergéniques que les aliments crus (pommes,
pommes de terre, etc.). De même, les produits laitiers acidulés, comme le
fromage, le yaourt et le fromage blanc, sont moins allergéniques. En outre,
les fruits frais de chez nous contiennent moins d’allergènes par rapport aux
marchandises importées et emmagasinées.
L’eczéma de contact
L’eczéma de contact est provoqué par le contact direct de la peau avec
l’allergène. Mais, cela peut prendre 2 à 3 jours avant que le corps ne réagisse.
Les plaintes
Il n’y a que la partie de la peau qui a été en contact avec l’allergène, qui
est touchée. Les plaintes classiques comprennent : démangeaisons, rougeurs,
gonflements, ampoules suintantes avec une desquamation qui s’en suit.
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Les éléments provocateurs
L’allergène de l’eczéma de contact le plus célèbre est le nickel.
Mais il y a également d’autres métaux, ainsi que des matières synthétiques,
caoutchouc, cosmétiques, colorants, produits chimiques, médicaments, comme
l’iode, etc. qui sont susceptibles de provoquer un eczéma de contact.Très souvent, le lieu de travail constitue une source d’allergie, du fait que l’on y entre
fréquemment en contact avec toutes sortes de matières et de matériaux.
La prévention
Etant donné que ces substances sont quasiment omniprésentes, sous une
forme pure ou comme composant d’un matériel, il y a lieu d’observer
quelques règles d’hygiène. Ainsi, il vaut mieux éviter le contact direct de la
peau nue avec des bijoux ou des boutons allergéniques, laver vos nouveaux
vêtements avant de les mettre et remplacer les cosmétiques, de même que
vos lunettes, par des alternatives.
L’urticaire
L’urticaire entraîne des réactions cutanées similaires à celles provoquées
par le contact avec une ortie (Urtica, en latin), c’est-à-dire des petites taches
blanches rougeâtres qui donnent de fortes démangeaisons. Attention : au cas
où l’éruption se répandrait sur tout le corps, une hospitalisation immédiate
s’impose, étant donné le risque d’un choc allergique !
Les éléments provocateurs
L’urticaire est déclenchée par une piqûre d’insecte, certains aliments, etc.
Il faut un avis médical pour un diagnostic précis.
La prévention
Dans la plupart des cas, l’urticaire se manifestant chez l’enfant en bas âge,
est efficacement soulagée par un traitement médicamenteux aux antiallergiques.
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L’allergie au latex
Une allergie au latex se manifeste sous forme d’un rhume, de démangeaisons
au niveau du nez et des yeux, d’un eczéma, d’une éruption de prurit sur la
peau, d’une envie de tousser (irritation des bronches), d’une insuffisance
respiratoire, voire d'un choc allergique.
Le seul élément provocateur est le latex à l’état naturel que l’on retrouve
dans pas mal d’objets de la vie quotidienne : ballons pour enfants et autres
ballons en caoutchouc, gants, pneus, gommes, adhésifs, tétines, chaussures,
préservatifs et dans un tas d’autres choses encore. De plus, le latex est
utilisé dans un grand nombre d’objets dans le domaine médical.
La prévention
Ici, il n’y a qu’un seul remède : éviter toute substance contenant du latex.
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L’allergie au venin d’abeille et de guêpe
Chez le sujet allergique, les piqûres d’insecte peuvent déclencher les plaintes
suivantes : nausées, insuffisance respiratoire, troubles de la déglutition (difficulté à avaler), sudation et troubles circulatoires. Dans beaucoup de cas,
il y a même l’apparition d’un choc allergique potentiellement fatal.
En cas de piqûre, le dard doit être enlevé sur le champ, mais avec prudence,
afin d’éviter que davantage de vein ne pénètre dans le corps. Ensuite, il y a
lieu de traiter l’endroit où le dard s’est enfoncé avec un glaçon.
La prévention
Si vous êtes allergique à un venin d’insecte bien déterminé (consulter votre
médecin), vous devriez toujours avoir un set de premiers soins à portée de
main. Il contiendra un antihistaminique, une préparation à base de cortisone
(à avaler sur le champ) et une seringue à l’adrénaline, en cas d’urgence.
Quelques conseils pour éviter des piqûres d’insectes
• Installer une moustiquaire dans la fenêtre de la chambre à coucher.
• Toujours bien fermer les boîtes à ordures.
• Couvrir toutes sucreries, jus de fruits et alcools.
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•
•
•
•
Ne pas courir pieds nus.
Limiter au maximum l’exposition de la peau nue.
Empêcher les fortes odeurs corporelles (sueur, parfums).
Garder votre calme en présence d’abeilles ou de guêpes. En effet, les gestes
brusques les rendront plus agressives.
L’allergie médicamenteuse
Dans des circonstances particulières, les
médicaments peuvent déclencher des
réactions allergiques chez pas mal de gens.
A ce propos, il faut toujours s’en référer
à la rubrique « Effets secondaires » des
notices.
Les plaintes
Une allergie médicamenteuse peut se
manifester sous forme de réactions cutanées (rougeurs, démangeaisons, éruptions), de crises d’asthme ou de migraine
et de troubles de l’état général, comme
des douleurs au niveau des membres et
des articulations ou de la fièvre.
Les éléments provocateurs les plus importants
L’acide acétylsalicylique et le salicylate (calmants, analgésiques), la pénicilline et d’autres antibiotiques, les substances de contraste utilisées dans
le radiodiagnostic, les produits contre la grippe et la fièvre, le sulfonamide,
les calmants ou tranquillisants, les médicaments à base de quinine, la camomille.
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La prévention
1. Pas de prise de médicaments prolongée sans avis médical.
2. Informer aussitôt votre médecin de toute intolérance ou de toute
réaction qui vous semblerait bizarre.
3. Pas de deuxième prise d’un médicament auquel vous aviez déjà présenté
une réaction allergique auparavant ! En effet, toute récidive risque de
provoquer une réaction nettement plus violente.
La photo-allergie / aux rayons du soleil
A proprement parler, une « allergie au soleil »
n’existe pas. Toutefois, comme beaucoup de gens
sont particulièrement sensibles à la lumière,
on parlera plutôt d’une réaction à la lumière ou
photo-allergie.
Les plaintes
Les rayons UV peuvent provoquer la formation d’ampoules et de protubérances rougeâtres sur la peau, qui touche essentiellement les enfants
et jeunes adolescents, les garçons en souffrent plus que les filles. Les cas
graves déclencheront une réaction répandue sur une grande partie de la
peau souvent accompagnée d’une formation d’ampoules. L’apparition de
plaintes générales supplémentaires ou d’un choc allergique est plutôt rare.
Les éléments provocateurs
Il y a des substances dont l’association aux rayons UV peut entraîner une
interaction : les médicaments, p.ex. les antibiotiques ou les pilules contraceptives ; les huiles volatiles, p.ex. l’huile de bergamote dans le thé Earl-Grey ;
les parfums et cosmétiques ; les agents blanchissants dans les lessives ; les
édulcorants dans les produits de régime ; les plantes qui entrent en contact
avec la peau lors d’un bain de soleil, p.ex. le lycopode ; les émulsifiants et
les graisses dans les produits antisolaires. Par conséquent, les personnes qui
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sont sensibles à la lumière devraient s’accoutumer progressivement au soleil
et éviter les substances concernées.
Les réactions cutanées au froid
Tout comme la lumière, le froid peut également déclencher des réactions
allergiques avec des plaintes similaires (nageurs, faites attention à l’eau
froide !). Pourquoi ? Parce que la peau se défend contre tout changement de
température brutal.
La dermatite atopique / l’eczéma endogène
La peau du sujet souffrant d’une dermatite atopique
réagit de façon extrêmement sensible à des stimuli tout à fait classiques de notre environnement
quotidien. La plupart du temps, cette réaction
cutanée se manifeste déjà chez le nourrisson
où elle est connue sous le nom de croûte de lait. Avec l’âge, la peau se défendra avec la formation de papules rougeâtres, dessèchement, ampoules
ou nodules, qui se situeront en particulier au niveau du pli du bras, ainsi
que du pli du genou. Ce phénomène s’accompagne d’un prurit excessivement
importunant, souvent au point de se gratter jusqu’au sang.
Les éléments provocateurs
A ce jour, on ne connaît toujours pas la raison exacte de la dermatite atopique.
Bien qu’elle ne soit pas une allergie proprement dite, la dermatite atopique se
caractérise par des symptômes concomitants typiques, tels que le rhume
des foins, une intolérance alimentaire ou encore l’asthme allergique.
Les éléments provocateurs potentiels comprennent certains aliments, p.ex.
le lait et l’œuf de poule, mais également les pollens, la poussière (acariens)
ou les squames d’animaux. Les matières susceptibles d’irriter la peau, com-
23
me la laine, le savon, la lessive et autres adoucissants peuvent également
entraîner l’apparition d’une dermatite atopique, tout comme une charge
psychique (stress).
Mais il y a encore un autre facteur : la transmission héréditaire. En effet,
la probabilité d'être atteint d'une dermatite atopique est particulièrement
élevée lorsque les parents ou les frères et sœurs sont déjà allergiques.
La prévention
• Eviter les vêtements et la literie en laine.
• Ne porter que des matières moelleuses sur la peau nue.
• Ne pas utiliser d’adoucissant dans votre lessive.
• N’utiliser que des préparations douces et qui ne dessèchent pas la peau,
pour soigner, voire nettoyer votre peau.
• Pas d’animaux de compagnie.
• Eliminer les mites / acariens au maximum. (voir page 10)
• En particulier chez l’enfant : veillez à ce que ses ongles soient toujours
bien courts et, éventuellement, mettez-lui une protection, pour qu’il ne se
gratte pas jusqu’au sang.
Les aliments « à éviter » (à titre d’exemple) :
trop de sel, épices piquantes, graisses, noix et aliments à base de noisettes,
sucreries et boissons sucrées, produits acidulés comme les fruits, tomates,
ketchup, épinards…
Les aliments « autorisés » (à titre d’exemple) :
fruits doux (bananes, poires, pommes douces), réglisse, huile végétale
pressée et froide, beurre à base de lait caillé, lait en petites quantités, thé,
eau plate.
24
Le traitement
La thérapeutique médicale comprend la combinaison de plusieurs mesures :
• le patient évitera toute matière susceptible de lui faire du tort et
s’abstiendra de tout aliment qu’il « ne supporte pas » (régime d'éviction),
et d’autres substances dans son environnement qui ne lui réussissent pas ;
• en outre, le traitement pourra être soutenu par une thérapeutique
médicamenteuse, visant notamment à soulager le prurit et l’inflammation
de la peau.
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ANTI-ALLERGIQUES ET AUTRES REMÈDES
La prévention et la thérapeutique médicamenteuse constituent les deux
piliers d’angle du traitement des maladies allergiques.
Ce qui importe avant tout dans le cadre d’une prévention appropriée,
c’est d’être bien informé – pour connaître les bons gestes au quotidien,
mais aussi en vacances et en voyage.
La thérapeutique médicamenteuse
La croissance des maladies allergiques implique une amélioration soutenue
de la qualité de la thérapeutique médicamenteuse. Aujourd’hui, les antiallergiques modernes présentent une action qui couvre nettement plus
d’allergies différentes, sans qu’ils ne demandent toutefois plus d’efforts.
Les allergies dites opiniâtres :
La loratadine et la cetirizine répondent parfaitement à tout ce que l’on
attend aujourd’hui d’un médicament moderne dans le traitement des
allergies.
Leur efficacité :
La loratadine et la cetirizine entraînent une suppression rapide des
symptômes du rhume des foins ou de la rhinite allergique, comme
l’éternuement, le nez qui coule, l’irritation nasale, l’irritation et la brûlure des
yeux, ainsi qu’un soulagement des réactions cutanées allergiques, comme le
prurit, les rougeurs et la formation de papules sur la peau.
Leur facilité d’emploi :
• une seule prise par jour
• effet rapide, après quelque 20 minutes déjà
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• leur prise peut se faire au choix, indépendamment des repas
• des interactions avec d’autres médicaments ne sont pas connues
• effet prolongé au-delà de 24 heures.
La loratadine et la cetirizine assurent une amélioration significative de la
qualité de vie des personnes allergiques. N’hésitez pas à consulter votre
médecin ou pharmacien à ce propos.
L’allergie et le voyage
Conseils de voyage pour les personnes allergiques aux pollens
Pour les personnes souffrant d’une allergie aux pollens, c’est un vrai soulagement de pouvoir dénicher des endroits de vacances « libres de pollens ».
Et, il y a certainement moyen d’en trouver, pour autant que l’on connaisse
exactement les espèces de pollen qui déclenchent l’allergie et que l’on sache
dans quels pays on les retrouve.
Les destinations « libres de pollen » :
en haute mer, il y a une absence totale de pollen, et cela durant toute l’année.
De même, si vous partez en croisière, vous ne devez tenir compte d’une
faible concentration de pollen que dans les eaux territoriales.
Les destinations « pauvres en pollen » :
les îles situées à grande distance du continent sont pratiquement libres de
pollens. Les îles qui sont plus rapprochées des côtes ne sont visitées par les
pollen que par temps de vent de terre et sont donc considérées comme
des destinations pauvres en pollen. Il en est de même pour les zones
côtières, où le vent de mer habituel garde l’air pur, pour une grande partie.
En haute montagne, c’est-à-dire au-delà de 2.000 mètres, les pollens issus
des graminées ne passent que pendant deux semaines sur toute l’année.
Au mois de février et de mars, on y trouvera une concentration de pollens
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issus de l’if et au mois de juin, c’est au tour des pollens de l’aune d’y passer.
Dès la fin du mois de juin, la région des Alpes est libre de pollen.
Quant aux autres destinations de vacances en Europe, la situation est la
suivante :
concentration de pollen du bouleau dans le Midi, au mois de mars et en
Europe centrale au mois d’avril. Au nord et en montagne, les bouleaux sont
en fleurs au mois de mai. Le sud-ouest, le sud de la Méditerranée et les Îles
Canaries ne connaissent pas de bouleaux.
De janvier à fin février, les Pyrénées, le nord de l’Espagne, les Balkans et la
Turquie sont visités par les pollens du noisetier et de l’aune. De fin janvier à
mars, ils passent par l’Europe centrale et de mars à avril, ils font halte dans
le nord de l’Europe.
Dans le Midi, l’armoise est en fleurs au mois de juillet, et en Europe centrale
au mois d’août.
Les pollens des céréales et des graminées font leur apparition dans les pays
de la Méditerranée à partir du mois d’avril jusqu’en juin, ils transitent par
l’Europe centrale de la mi-mai à la mi-juin et passent au nord de l’Europe,
dans les mois de juin et de juillet.
Les pollens des cyprès :
à partir de la mi-mars, on les retrouve en Italie, dans le Midi et sur les côtes
espagnoles.
28
GLOSSAIRE
Allergène
substance susceptible de provoquer une allergie
Allergie
réaction excessive du corps à certaines substances étrangères qui sont,
en fait, inoffensives mais que le système immunitaire considère comme
dangereuses
Allergologue/Allergologiste
médecin spécialisé en maladies allergiques
Anaphylaxie
réaction allergique grave, voire mortelle au stade du « choc anaphylactique »
Anti-allergiques
médicaments contre les allergies
Anticorps
substances de défense développées par le corps contre les substances
étrangères au corps
Antigènes
substances étrangères au corps, contre lesquelles le système immunitaire
développe des substances de défense ou anticorps
Antihistaminiques
médicaments pour soulager, voire empêcher les réactions allergiques
Atopie
prédisposition héréditaire aux allergies
29
Carence (allergique)
fait de fuir (éviter) les substances allergéniques
Cellule immunitaire
cellule de défense qui contient, entre autres, de l’histamine et qui est
co-responsable de la réaction allergique
Dermatite
inflammation de la peau
Eczéma
phénomène cutané caractérisé par un dessèchement et des démangeaisons
Endogène
substance originaire du corps, donc pas amenée de l’extérieur
Histamine
messager propre au corps qui est libéré au moment d’une réaction
allergique
Hyposensibilisation
méthode thérapeutique de longue haleine visant à rendre le système
immunitaire moins sensible aux substances allergéniques. Des allergènes
fortement atténués sont introduits dans le corps par injection sous-cutanée.
En général, le corps s’y habitue progressivement, ce qui résulte en une nette
amélioration de l’allergie.
Nodule
légère élévation solide de la peau (petit nœud)
Papule
phénomène cutané caractéristique d’une allergie (comme après le contact
avec une ortie)
30
Régime alimentaire dit d’éviction
en supprimant systématiquement certains aliments, on cherche à identifier
l’allergie
Tests cutanés
y compris les tests épicutanés, intracutanés, de piqûre, de friction, de
scratches. Lors des tests d’allergie, l’allergène est appliqué sur la peau, voire
introduit dans la peau, pour tester la réaction à cet allergène.
Test provocateur
le corps est exposé aux allergènes suspects. Les réactions spontanées
du corps, sous forme de douleurs ou d’incommodités, permettent
d’identifier, voire d’éliminer les substances allergéniques.
31
LE CALENDRIER « CONCENTRATIONS » DE POLLEN
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Armoise
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Bouleau
Ortie
●
Hêtre
Châtaignier
If
Chêne
Aune
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●
Frêne
●
●
●
●
Epicéa (sapin rouge)
●
Lilas
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●
Pâquerette
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●
Orge
Avoine lisse
●
Avoine
Charme
Noisette
Sureau
Herbe de miel
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Houblon
Crételle des prés
32
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Verge d’or
Graminées
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Décembre
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Octobre
●
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Septembre
●
●
Août
Juin
●
Oseille
Juillet
Mai
Erable
Avril
modérée à forte
Mars
● concentration de pollen
Janvier
faible à modérée
Février
● concentration de pollen
Novembre
Calendrier pollen
Composacées
●
●
Glycérie
Tilleul
Ivraie vivace, faux seigle
●
Pissenlit
●
●
Maïs
●
Peuplier
Platane
Colza
Robinier
●
●
●
●
Seigle
Typha
●
●
Marronnier (d’Inde)
Herbe odoriférante
Fétuque
●
Herbe de roseau
Plantain (pointu)
●
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●
●
●
●
●
Herbe des bois
Sapin
Brome des prés
Orme
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Noyer
Plantain
Saule
●
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●
Blé
Vulpin (queue de renard)
Pâturin
●
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Décembre
Novembre
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Octobre
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Septembre
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Août
●
Conifères
●
●
●
●
●
Juillet
Dactyle, patte de lièvre
Juin
●
Pin
Mai
Avril
modérée à forte
Mars
● concentration de pollen
Janvier
faible à modérée
Février
● concentration de pollen
●
●
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●
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●
●
●
33
Fruits à noyau /
fruits à pépins
Fruits frais
● ● ●
●
●
●
●
●
Céleri
● ● ● ● ● ● ●
● ● ●
Tomates
● ● ●
Noisettes
● ● ● ● ●
Cacahuètes
●
●
Produits de soja
● ●
●
●
● ●
●
●
Pommes de
terre
●
●
●
●
●
Légumes
●
Menthe
●
Camomille
●
●
Crustacés
Produits
céréaliers
34
Latex nature
●
●
Légumes secs
Fines herbes /
épices
Poussières
●
● ● ●
●
Seigle
●
● ● ● ● ● ●
Carottes
Cumin
Peuplier
Fines herbes
Noisette
Graminées
Frêne
Aune
Chêne
Hêtre
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