SILVERTONE FIA GT 7 Mai 2006 Silverstone sous la pluie… normal !

Transcription

SILVERTONE FIA GT 7 Mai 2006 Silverstone sous la pluie… normal !
MASERATI WEST EUROPE TROFEO
2006
SILVERTONE FIA GT 7 Mai 2006
cess Black C
Argento a caldo / Silver hot-stamping
La Chronique du «Volant Maserati - Sport Auto - FFSA»
Silverstone sous la pluie… normal !
Après la piste sèche de Monza, Jean Coulomb, le vainqueur du Volant MaseratiSport Auto, a découvert le pilotage de la Maserati Trophéo sous la pluie du circuit
de Silverstone. Attention glissades…!
e 289 C
«J’ai vu à Monza que la méconnaissance du circuit était un handicap alors, pour
que cela ne se reproduise pas, j’ai «travaillé» Silverstone sur le papier avant d’y
aller, les vitesses de passages, les rapports de boîte… C’est un circuit magnifique
sur lequel j’avais le mannequin anglais Jodie Kidd comme coéquipière. Même si elle
se débrouille bien, les conseils d’un pilote expérimenté nous ont manqués. J’ai pu
mesurer l’importance de la présence d’Antony Beltoise à Monza. Lors des essais sur
le sec, j’étais quand même dans le coup. L’expérience de la première course m’a
incontestablement servie. Le lendemain, sur le mouillé, ça a été une toute autre
histoire ! Après tout, Silverstone sans la pluie cela n’aurait pas vraiment été Silverstone ! Dans ces conditions, il faut complètement changer sa manière de conduire,
revoir ses points d’équilibre, recadrer les limites de la voiture, ne pas monter sur les
vibreurs… Les portions rapides ne m’ont pas posées trop de problèmes, en revanche, les virages serrés et techniques étaient bien plus difficiles. La voiture engageait
beaucoup de l’avant et il fallait légèrement faire glisser l’arrière pour tourner. Je n’y
suis pas toujours parvenu d’où deux têtes à queues. Qualifié au 16e rang, c’est moi
qui ai pris le départ. J’ai gagné deux places mais après avoir donné le volant à Jodie,
elle est allée durement frapper le rail. Même sous la pluie, j’ai vraiment retrouvé le
plaisir de piloter cette auto formidable. Je trouve qu’elle a une belle prestance sur la
piste. Ce n’est pas elle qui est difficile à manier sous la pluie, c’est l’humidité qu’il
faut apprivoiser. Ce qu’il m’a manqué, c’est un peu de temps pour comprendre son
maniement. Ca ne s’improvise pas. A présent, je connais les deux types de conditions… je n’ai plus d’excuse ! De ce week-end, je conserverais aussi la ferveur du
public et la très bonne ambiance qui règne au sein du Troféo où je commence à
connaître du monde. Un peu déçu de cet abandon, j’ai hâte d’être à Brno. J’espère
aussi qu’il y aura du soleil.»
Jean Coulomb

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