Germes d`inflation? REVUE HEBDOMADAIRE

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Germes d`inflation? REVUE HEBDOMADAIRE
REVUE HEBDOMADAIRE
DES MARCHÉS
11 juillet 2014
INFORMATION LA PLUS RÉCENTE SUR LES MARCHÉS
PAR L’ÉQUIPE DE RICHARDSON GMP
Germes d’inflation?
En page 2 : analyse des premiers signes de pressions inflationnistes
TSX COMPOSÉ
15 300
Les marchés ont semblé passer très rapidement de la propension au risque à
l’aversion pour le risque cette semaine. Les investisseurs se montrent de plus en
plus capricieux à mesure que l’été progresse. La saison des résultats s’est heurtée à
un auditoire exigeant, qui a sanctionné les titres qui se sont contentés de satisfaire
aux exigences. Le pessimisme s’accentue et les actions en général se replient,
l’Europe encaissant le plus gros des pertes. L’indice Euro STOXX a chuté de 3,5 %.
Le S&P 500 a suivi avec un recul de 0,9 % et le TSX a perdu 0,6 %. Après une
assez belle performance au cours des deux derniers mois, les actions à petite
capitalisation ont connu une semaine épouvantable et dégringolé de 3,8 %.
15 200
15 100
15 000
l
u
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a
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e
r
J
e
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V
e
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m
e
r
J
e
u
V
e
n
S&P 500
1 990
Le procès-verbal de la Fed publié en milieu de semaine indiquait que la DQ pourrait
se terminer plus tôt que ce que la plupart avaient anticipé, ce qui en a amené
certains à devancer le moment prévu d’un premier relèvement des taux par le
FOMC. Rappelons toutefois que si certaines de ces nouvelles semblent effrayer les
marchés, elles ne sont que la confirmation que l’économie accélère la cadence.
Des nouvelles négatives en provenance d’Europe cette semaine et le retour du
redouté acronyme « PIIGS » ont été un peu déconcertants. En effet, nous ne
gardons pas de très bons souvenirs de l’été 2011. L’inquiétude est surtout liée aux
problèmes de Portuguese Banco Espirito Santo, qui a du mal à honorer les
paiements sur sa dette. Heureusement, les inquiétudes ont été circonscrites à une
poignée de pays seulement, ce qui a poussé les pays du PIIGS vers le bas. Les
taux allemands restent sous les feux des projecteurs, le taux à 10 ans étant
descendu à moins de 1,20 %, un creux jamais vu. C’est dire l’effet qu’une présence
en finale de la Coupe du monde peut avoir sur la demande d’obligations
gouvernementales. Tout bien considéré, rayez ce dernier commentaire, puisque
nous venons de nous rappeler que l’Argentine est aussi en finale. On devrait avoir
un bon match dimanche!
Le Canada a été tiré vers le bas par le secteur énergétique, qui a cédé 2,8 %. La
semaine a été difficile pour les produits de base. Le gaz naturel et le pétrole ont
décliné. Les matériaux ont tenu bon, les investisseurs réfractaires au risque faisant
grimper la demande de lingots, ce qui a stimulé un gain de 1,9 % pour ce secteur.
La technologie, qui a terminé en hausse de 1,2 %, et la finance, qui a gagné 0,2 %,
figurent parmi les rares secteurs à avoir évolué en territoire positif. Il est un peu
étonnant par contre que le secteur des services aux collectivités (-0,1 %) n’ait pas
davantage profité de la baisse des taux.
L’aversion pour le risque était évidente également aux États-Unis. La quête de
sécurité a eu raison de tout le reste. Les services aux collectivités ont progressé de
0,8 % et les télécommunications, de 0,6 %. Les biens de consommation de base
s’en sont assez bien tirés, avançant de 0,3 %. Les titres financiers ont retraité de
1,6 %, le léger élan donné par Wells Fargo, désormais la plus grande banque du
monde, ne suffisant pas à raviver le secteur. Les autres géants américains de la
1 970
1 950
l
u
n
m
a
r
Source : Bloomberg, Richardson GMP Limitée
Craig Basinger, CFA
Chef des placements
416.607.5221
[email protected]
Gareth Watson, CFA
Directeur, Groupe de gestion de placements
416.969.3161
[email protected]
Derek Benedet, CMT
Analyste de recherche
416.607.5021
[email protected]
Chris Kerlow, CFA
Analyste de recherche
416.943.6156
[email protected]
REVUE HEBDOMADAIRE DES MARCHÉS |
2
finance, qui doivent déposer leurs résultats la semaine prochaine, arriveront peut-être à renverser la tendance. Le secteur de l’industrie
a reculé de 1,2 % et il est clair que les titres exposés à une reprise cyclique n’avaient pas la faveur, puisque le secteur énergétique a
été l’un des plus malmenés avec une baisse de 1,8 %.
6 000
Quit
Rates
Taux
d’attrition
Perspectives
Jobd’emploi
Openings
(right)
(à dr)
2,60
5 000
2,40
4 000
2,00
en milliers
2,20
3 000
1,80
1,60
2 000
1,40
1 000
1,20
1,00
0
déc.-00
déc.-01
déc.-02
déc.-03
déc.-04
déc.-05
déc.-06
déc.-07
déc.-08
déc.-09
déc.-10
déc.-11
déc.-12
déc.-13
L’utilisation de la capacité se rapproche
du niveau où la croissance des salaires
tend à s’accélérer
90
5,0
Utilisation de la capacité (à gauche)
Croissance des salaires (à droite)
4,5
85
4,0
3,5
80
3,0
75
2,5
2,0
70
1,5
déc.-12
déc.-10
déc.-08
déc.-06
déc.-04
déc.-02
déc.-00
déc.-98
déc.-96
déc.-94
déc.-92
1,0
déc.-90
65
déc.-88
Plus tôt ce mois-ci, le taux de chômage aux États-Unis a chuté de 6,3 % à 6,1 %.
Même si c’est encore élevé, rappelons que le taux de chômage a déjà été de
10 % et qu’à son plus bas au cours du dernier cycle il était de 4,4 %. C’est
seulement 1,7 % de moins que le niveau actuel. Entre-temps, les sondages sur
les perspectives d’emploi indiquent que le nombre d’emplois disponibles dépasse
le sommet du dernier cycle (graphique du haut). Par conséquent, avec autant de
possibilités d’emploi, le taux de chômage ne devrait-il pas être plus bas? Nous
pensons que deux facteurs ont peut-être contribué à ralentir cette reprise. Les prix
des maisons en sont un. Le déclin rapide des prix des maisons a limité la mobilité
de la main-d’œuvre. Si à titre de propriétaire vous étiez en situation de valeur
nette négative, vendre et déménager n’était pas un choix facile. Heureusement,
avec la hausse des prix des deux dernières années, cet obstacle devrait
s’amenuiser. L’autre facteur a été le faible taux d’attrition, puisque les gens
refusent de quitter leur emploi (graphique du haut). Après l’ampleur de la dernière
récession, la stabilité est devenue plus importante pour bien des gens. D’ailleurs, il
est souvent plus risqué de quitter son emploi pour un autre, puisqu’il faut renoncer
à ses années de service, à ses relations, etc.
2,80
déc.-86
La reprise économique plutôt lente par rapport aux normes historiques nous a fait
croire qu’il y avait beaucoup de mollesse dans l’économie et que la déflation était
plus préoccupante que l’inflation. Pour ce qui est de savoir laquelle des deux est la
plus préoccupante, nous sommes d’accord, mais il convient aussi de mentionner
qu’après quelques années, des germes d’inflation commencent à apparaître.
Notons quand même que la capacité inutilisée qui subsiste dans l’économie
pourrait absorber une partie de ces pressions inflationnistes. Toutefois, après trois
ans, les premiers signes d’inflation pourraient faire leur apparition et se traduire
par de brèves préoccupations inflationnistes ou des taux plus élevés.
Les perspectives d’emploi sont excellentes et
les taux d’attrition restent bas
déc.-84
Germes d’inflation?
Ces facteurs conjugués ont ralenti le mouvement de la main-d’œuvre et donc la
vitesse de la reprise, mais nous pensons qu’ils commencent à s’estomper. Le PIB
Source : Bloomberg, Richardson GMP Limitée
nominal est en hausse et on note une augmentation des investissements internes
des sociétés qui cherchent à prendre de l’expansion pour répondre à la demande.
Il s’agit dans bien des cas de données préliminaires, mais les sondages sont tous
e
passablement positifs. La croissance des salaires (2 graphique) augmente constamment et pourrait s’accélérer si la demande d’emploi
reste aussi élevée qu’en ce moment. Il faut savoir que les pressions inflationnistes attribuables aux salaires découlent davantage des
changements d’emploi que des négociations des employés pour obtenir des augmentations de salaire. La personne qui quitte son
emploi pour un autre le fait souvent (et même presque toujours) pour un meilleur salaire. Pourvoir à un poste laissé vacant coûte aussi
souvent plus cher. Aussi, si le taux d’attrition augmente, il faut s’attendre à des pressions sur les salaires. Il convient également de
noter que le taux d’utilisation de la capacité s’approche de 80 %, un seuil où la croissance des salaires tend à s’accélérer à l’intérieur
du cycle.
Je ne pense pas qu’il faille sonner l’alarme encore et nous sommes plutôt encouragés par les données. Toutefois, il faudra
certainement être vigilant au cours des prochains trimestres.
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3
QUESTION DE LA SEMAINE
« Cette semaine, les statistiques des prix des maisons neuves au Canada ont été positives, seulement 5 des
21 marchés métropolitains indiquant une baisse sur 12 mois, et le marché de Calgary a encore été
particulièrement solide. Nous savons que le marché de l’habitation est vigoureux au Canada depuis plusieurs
années, mais qu’en est-il en Europe qui se relève d’une récession?
Eurostat a publié les données du marché européen de l’habitation cette semaine pour le premier trimestre de 2014, qui montrent la
variation sur 12 mois des prix des maisons depuis le premier trimestre de l’an dernier, et les résultats sont contrastés. Sur les 24 pays
qui ont fourni des données (les chiffres pour l’Allemagne, la Grèce, l’Autriche et la Pologne n’étaient pas disponibles), 11 ont rapporté
une baisse des prix des maisons sur 12 mois, ce qui dans certains cas s’inscrit dans une tendance qui perdure depuis un certain
temps. Donc, alors que la croissance européenne cherche à se propager, la reprise n’est pas nécessairement ressentie sur tout le
continent. Les pays baltes affichent une belle vitalité grâce notamment à l’Estonie et à la Lettonie, qui ont enregistré les hausses les
plus appréciables sur 12 mois, respectivement, suivies du Royaume-Uni en troisième place. D’ailleurs, la vigueur du marché de
l’habitation au R.-U. a incité Mark Carney et la Banque d’Angleterre à intervenir récemment pour tenter de calmer le marché. Il est vrai
que cette vigueur s’observe surtout dans les grandes villes comme Londres, alors que dans certaines régions du R.-U. les prix se sont
effrités, mais en moyenne le marché de
20%
l’habitation reste solide au R.-U.
Croatie
Slovénie
Italie
Chypre
Espagne
France
Belgique
Pays-Bas
Finlande
Slovaquie
Malte
Bulgarie
Hongrie
Moyenne de l'UE
Luxembourg
République tchèque
Lituanie
Danemark
Suède
Portugal
Irelande
Royaume-Uni
Estonie
Lettonie
Roumanie
15%
Si l’on regarde du côté des pays où les
10%
prix ont chuté, naturellement le cas de la
Croatie où les prix ont dégringolé de
5%
9,7 % inquiète, mais on note aussi que
0%
dans des pays de la périphérie
européenne comme l’Italie et l’Espagne,
-5%
les prix ont chuté de 4,5 % et 1,6 %,
-10%
respectivement. L’Espagne inquiète tout
particulièrement, puisque le pays a été
-15%
porté par la vigueur de son marché de
l’habitation avant la récession
européenne et qu’il n’a montré aucun de
signe de croissance ou d’amélioration
depuis. Le seul point positif pour
l’Espagne, c’est que le déclin au premier
Source : Eurostat
trimestre a été de seulement 1,6 %, soit
beaucoup moins que le déclin observé au moment de l’éclatement de la bulle du marché espagnol de l’habitation.
Par conséquent, alors que le secteur immobilier canadien a affiché une très belle tenue depuis notre récession d’il y a cinq ans, les prix
des maisons en Europe ont encore beaucoup de rattrapage à faire, puisque la fin de la récession européenne remonte à seulement un
an. La variété des régimes bancaires et des politiques de crédit influencent aussi cet écart. Mais tout n’est pas perdu, puisque certains
pays européens montrent des signes raisonnables de fermeté et il va sans dire que la Banque centrale européenne serait heureuse de
voir cette vigueur s’étendre à tout le continent le plus tôt possible.
GRAPHIQUE DE LA SEMAINE
La crise financière européenne restait une perspective extrêmement lointaine jusqu’à ce que le défaut de paiement de Portuguese
Espirito Santo International, la société mère de Banco Espirito Santo, déclenche des inquiétudes contagieuses cette semaine sur les
marchés mondiaux. Les marchés européens ont piqué du nez jeudi et les marchés nord-américains ont ouvert en forte baisse, avant
d’effacer la majorité de leurs pertes durant la journée. En baisse depuis plusieurs semaines, les taux portugais se sont redressés, mais
cela n’a pas semblé avoir d’effet sur les régions avoisinantes.
REVUE HEBDOMADAIRE DES MARCHÉS
Aujourd’hui, les marchés semblent renverser la vapeur et
l’Europe se dirige vers des gains, tandis que les marchés
nord-américains sont relativement stables. Les marchés ne
semblent pas s’inquiéter du défaut de paiement d’une
banque de la périphérie européenne, compte tenu de
l’histoire récente de la BCE et de sa tendance à prendre les
mesures nécessaires pour soutenir son système financier.
Toutefois, la structure complexe de l’actionnariat, la
gouvernance inadéquate des sociétés et les lacunes dans la
divulgation des opérations des parties liées caractérisent la
plupart des banques du sud de l’Europe. Les investisseurs
avides de rendement ont choisi d’ignorer ce fait en
convergeant vers la dette gouvernementale de la région et
en réduisant les écarts par rapport aux obligations du Trésor
américain et les obligations allemandes reposant sur une
gestion budgétaire autrement plus prudente.
4
6,00
Écarts des obligations gouvernementales à 10 ans
par rapport aux obligations américaines
5,00
Écart des obl. portugaises à 10 ans
Écart des obl. espagnoles à 10 ans
4,00
Écart des obl. italiennes à 10 ans
3,00
2,00
1,00
0,00
Le manque de transparence et d’uniformité du système bancaire européen fait qu’il est presque impossible pour la BCE et le FMI
d’évaluer la fragilité du secteur. Les événements de cette semaine soulèvent des doutes sur d’autres banques qui sont dans une
situation similaire et sur ce que Mario Draghi et son équipe vont faire avec le programme des opérations de refinancement à long terme
que l’on s’apprête à revoir.
Ce défaut de paiement arrive à un bien mauvais moment pour l’économie européenne, qui commençait à montrer des signes de vitalité
après la dernière crise financière et qui faiblit encore une fois. Les derniers indices ISM des puissances économiques de la région, la
France et l’Allemagne, ont culbuté. Espérons que la défaillance de cette semaine était un incident isolé, autrement ce pourrait être
problématique pour une région qui est toujours dans un état vulnérable.
RÉSULTATS ÉCONOMIQUES LA SEMAINE PROCHAINE
Canada
Date
16 juil.
16 juil.
18 juil.
18 juil.
Jour
Heure
Donnée
Mer.
Mer.
Ven.
Ven.
8 h 30
10 h
8 h 30
8 h 30
Ventes de produits manufacturés
Taux de la Banque du Canada
Indice des prix à la consommation sur 12 mois
Inflation de base sur 12 mois
Jour
Heure
Donnée
Mar.
Mar.
Mer.
Mer.
Jeu.
Jeu.
Ven.
8 h 30
8 h 30
9 h 15
9 h 15
8 h 30
9 h 45
9 h 55
Indicateur avancé des ventes au détail
Indice Empire Manufacturing
Production industrielle
Utilisation de la capacité
Mises en chantier
Crédit à la consommation
Indice de confiance de l’Université du Michigan
Résultat
Résultat
préc.
1%
1%
2,4 %
1,8 %
-0,1 %
1 %
2,3 %
1,7 %
Résultat
Résultat
préc.
É.-U.
Date
15 juil.
15 juil.
16 juil.
16 juil.
17 juil.
17 juil.
18 juil.
0,6 %
17
0,4 %
79,3 %
1 025 k
83
0,3 %
19,3
0,6 %
79,1 %
1 001 k
37,6 G
82,5
REVUE HEBDOMADAIRE DES MARCHÉS
5
RÉSULTATS DE BÉNÉFICES LA SEMAINE PROCHAINE
Canada
Symbol
e
Secteur
Société
WEST FRASER TIMB
CHEMIN DE FER CANADIEN
PACIFIQUE
Cours
Date du rapport
WFT
Matériaux
50,56 $
16 juil. 2014
CP
Industrie
196,43 $
17 juil. 2014
Heure
Estimatio
n
0,98 $
7 h 30
2,10 $
É.-U.
Cours
Date du rapport
Heure
Estimation
CITIGROUP INC
C
Finance
46,90 $
14 juil. 2014
8 h 00
1,06 $
COMERICA INC
CMA
Finance
50,37 $
15 juil. 2014
Av. ouverture
0,76 $
Société
CSX CORP
CINTAS CORP
GOLDMAN SACHS GP
INTEL CORP
Symbole Secteur
CSX
Industrie
30,97 $
15 juil. 2014
Apr. clôture
0,52 $
CTAS
Industrie
62,73 $
15 juil. 2014
Apr. clôture
0,75 $
GS
Finance
164,87 $
15 juil. 2014
7 h 30
3,09 $
Technologies de l’information
31,08 $
15 juil. 2014
Apr. clôture
0,55 $
INTC
JOHNSON&JOHNSON
JNJ
Santé
105,16 $
15 juil. 2014
JPMORGAN CHASE
JPM
Finance
55,76 $
15 juil. 2014
7h
1,31 $
Technologies de l’information
35,33 $
15 juil. 2014
Apr. clôture
0,38 $
41,13 $
16 juil. 2014
Av. ouverture
0,51 $
YAHOO! INC
YHOO
1,54 $
ABBOTT LABS
ABT
Santé
BANK OF AMERICA
BAC
Finance
15,41 $
16 juil. 2014
7h
0,29 $
BLACKROCK INC
BLK
Finance
317,96 $
16 juil. 2014
Av. ouverture
4,46 $
Technologies de l’information
51,56 $
16 juil. 2014
Apr. clôture
0,69 $
KMI
Énergie
35,52 $
16 juil. 2014
Apr. clôture
0,29 $
NAVIENT CORP
NAVI
Finance
17,85 $
16 juil. 2014
Apr. clôture
0,54 $
NORTHERN TRUST
NTRS
Finance
64,21 $
16 juil. 2014
Av. ouverture
0,84 $
PNC FINANCIAL SE
PNC
Finance
87,25 $
16 juil. 2014
1,78 $
SCHWAB (CHARLES)
SCHW
Finance
26,99 $
16 juil. 2014
0,23 $
SANDISK CORP
SNDK
EBAY INC
KINDER MORGAN IN
EBAY
Technologies de l’information
105,20 $
16 juil. 2014
Apr. clôture
1,39 $
ST JUDE MEDICAL
STJ
Santé
68,76 $
16 juil. 2014
7 h 30
1,00 $
TEXTRON INC
TXT
Industrie
37,64 $
16 juil. 2014
US BANCORP
USB
Finance
43,04 $
16 juil. 2014
YUM! BRANDS INC
YUM
Consommation discrétionnaire
82,22 $
ALLIANCE DATA
ADS
Technologies de l’information
275,66 $
AUTONATION INC
AN
Consommation discrétionnaire
60,52 $
17 juil. 2014
0,86 $
BAXTER INTL INC
BAX
Santé
76,24 $
17 juil. 2014
1,22 $
BAKER HUGHES INC
BHI
Énergie
72,73 $
17 juil. 2014
Av. ouverture
0,90 $
CAPITAL ONE FINA
COF
Finance
83,78 $
17 juil. 2014
16 h 05
1,80 $
DANAHER CORP
DHR
Industrie
78,04 $
17 juil. 2014
6h
0,94 $
DOVER CORP
DOV
Industrie
88,66 $
17 juil. 2014
7h
1,27 $
FIFTH THIRD BANC
FITB
Finance
21,38 $
17 juil. 2014
6 h 30
0,43 $
0,47 $
Av. ouverture
0,77 $
16 juil. 2014
Apr. clôture
0,73 $
17 juil. 2014
Av. ouverture
2,73 $
GOOGLE INC-C
GOOG
Technologies de l’information
578,20 $
17 juil. 2014
Apr. clôture
6,26 $
GOOGLE INC-A
GOOGL Technologies de l’information
585,79 $
17 juil. 2014
Apr. clôture
6,26 $
Industrie
242,53 $
17 juil. 2014
7 h 30
3,12 $
IBM
Technologies de l’information
187,60 $
17 juil. 2014
16 h 30
4,31 $
KEYCORP
KEY
Finance
14,16 $
17 juil. 2014
Av. ouverture
0,26 $
MATTEL INC
MAT
Consommation discrétionnaire
39,29 $
17 juil. 2014
6h
0,18 $
MORGAN STANLEY
MS
Finance
31,63 $
17 juil. 2014
7 h 15
0,56 $
M&T BANK CORP
MTB
Finance
121,62 $
17 juil. 2014
Av. ouverture
1,90 $
WW GRAINGER INC
IBM
GWW
REVUE HEBDOMADAIRE DES MARCHÉS
6
PEOPLE'S UNITED
PBCT
Finance
15,10 $
17 juil. 2014
16 h
0,20 $
PHILIP MORRIS IN
PM
Consommation de base
85,35 $
17 juil. 2014
7h
1,25 $
PPG INDS INC
PPG
Matériaux
207,03 $
17 juil. 2014
Av. ouverture
2,79 $
SHERWIN-WILLIAMS
SHW
Matériaux
202,01 $
17 juil. 2014
Av. ouverture
2,92 $
SCHLUMBERGER LTD
SLB
Énergie
114,53 $
17 juil. 2014
Apr. clôture
1,36 $
SNAP-ON INC
SNA
Industrie
117,64 $
17 juil. 2014
Av. ouverture
1,68 $
SEAGATE TECHNOLO
STX
Technologies de l’information
59,43 $
17 juil. 2014
Apr. clôture
1,09 $
STRYKER CORP
SYK
Santé
83,77 $
17 juil. 2014
16 h
1,09 $
UNITEDHEALTH GRP
UNH
Santé
82,85 $
17 juil. 2014
Av. ouverture
1,26 $
BK
Finance
37,48 $
18 juil. 2014
6 h 30
0,56 $
GENERAL ELECTRIC
GE
Industrie
26,44 $
18 juil. 2014
Av. ouverture
0,39 $
HUNTINGTON BANC
HBAN
Finance
9,60 $
18 juil. 2014
Av. ouverture
0,18 $
HONEYWELL INTL
HON
Industrie
94,58 $
18 juil. 2014
Av. ouverture
1,36 $
INTERPUBLIC GRP
IPG
Consommation discrétionnaire
19,31 $
18 juil. 2014
JOHNSON CONTROLS
JCI
Consommation discrétionnaire
50,61 $
18 juil. 2014
Av. ouverture
0,83 $
KANSAS CITY SOUT
KSU
Industrie
111,37 $
18 juil. 2014
Av. ouverture
1,17 $
WHIRLPOOL CORP
WHR
Consommation discrétionnaire
140,21 $
18 juil. 2014
BANK NY MELLON
0,25 $
2,93 $
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