Obésité et surcharge pondérale - Eki-Lib

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L'OBESITE ET LA SURCHARGE PONDERALE
• Introduction
• Que sont l'obésité et la surcharge pondérale ?
• La dynamique de la balance énergétique : la limite inférieure ?
• Quelle est la situation actuelle de l'obésité et la surcharge pondérale ?
• Quelles sont les conséquences pour la santé de l'obésité et de la surcharge
pondérale ?
5.1. Diabète de type 2
5.2. Les maladies cardiovasculaires et l'hypertension
5.3. Le cancer
5.4. L'ostéo-arthrite
5.5. Les aspects psychologiques
• Quel est le coût économique de la surcharge pondérale et de l'obésité ?
• Quels sont les organismes responsables de la promotion de la santé ?
• Bibliographie
1. Introduction
L'obésité et la surcharge pondérale posent aujourd'hui un véritable problème de
santé publique. La surcharge pondérale sévère ou l'obésité constituent un
facteur de risque pour le développement de plusieurs maladies chroniques telles
que les maladies cardiovasculaires et respiratoires, le diabète de type 2,
l'hypertension et certaines formes de cancer, aussi bien que la mortalité précoce.
De nouvelles études scientifiques et les données compilées par les compagnies
d'assurances montrent que le danger pour la santé est déjà bien réel, même
pour une légère augmentation du poids corporel.
.
.
L'obésité et la surcharge pondérale sont aujourd'hui considérées au titre
d'épidémies et grèvent fortement le budget de la santé publique en Europe.
Heureusement, changer de style de vie peut prévenir le pire…
2. Que sont l'obésité et la surcharge pondérale ?
L'obésité est généralement définie comme une accumulation excessive ou
anormale de graisse dans le tissu adipeux. La cause sous-jacente est liée à une
balance énergétique positive conduisant au gain de poids : en somme, l'individu
mange
plus de
calories qu'il
n'en dépense.
Une simple mesure permet de définir si le poids est « idéal » : l'Indice de Masse
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Corporelle (IMC), qui relie le poids à la taille de l'individu. L'IMC est un outil utile,
utilisé en routine par le corps médical et les autres professionnels de la santé
pour estimer la prévalence de la dénutrition, de la surcharge pondérale et de
l'obésité chez l'adulte. Il se calcule en divisant le poids corporel (en kg) par la
taille (en mètre) au carré (kg/m2). A titre d'exemple, un homme de 70 kg
mesurant 1m75
aura un
IMC de
22,9.
La surcharge pondérale et l'obésité sont caractérisées respectivement par un
IMC supérieur à 25 et à 30. Entre 18,5 et 25, l'IMC est considéré comme "sain",
les individus avec un IMC entre 25 et 29 sont considérés, "à risque plus élevé"
de développer des maladies associés et ceux avec un IMC de 30 ou plus, à
"risque modéré ou haut risque" [1].
INDICE DE MASSE
CORPORELLE
<18.5 Malnutrition
18.5 - 25 Poids idéal
25 - 30 Embonpoint
> 30 Obèse
Distribution
de
la
graisse
:
des
pommes
et
des
poires
L'IMC ne donne pas d'information sur la graisse totale ou sur sa distribution dans
l'organisme, un facteur important compte tenu du fait que l'excès de graisse au
niveau abdominal a des conséquences néfastes sur la santé.
Une technique de mesure appropriée est la circonférence du tour de taille [2].
Celle-ci est indépendante de la taille et compose une méthode simple et pratique
pour identifier les personnes corpulentes à risque de pathologies liées à l'obésité.
Si la circonférence du tour de taille dépasse 94-102 cm chez l'homme et 80-88
cm chez la femme, c'est le signe d'un excès de graisse au niveau abdominal, ce
qui augmente la morbidité, même si l'IMC est relativement correct [3, 4].
La mesure du tour de taille divise les individus en 2 catégories : les personnes
avec une distribution androïde de la graisse (souvent appelés " pommes "), ce
qui signifie que la majorité de leur tissu adipeux est située dans l'abdomen,
autour de l'estomac et près de la poitrine, et les expose à un plus grand risque
de maladies ;
les personnes avec une distribution gynoïde de la graisse (les " poires "), avec
un tissu adipeux généralisé sur les hanches, les cuisses et les fesses, sont plus
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exposées aux problèmes mécaniques (ex. articulations, cuisses). Les hommes
obèses sont plus souvent " pommes " que les femmes, d'ordinaire " poires " [5].
3. La dynamique de la balance énergétique : la limite inférieure ?
Le principe fondamental de la balance énergétique est le suivant :
Modifications des réserves
=
Apport d'énergie - dépense d'énergie
L'embonpoint et l'obésité sont sous l'influence d'énormément de facteurs incluant
l'hérédité, les facteurs environnementaux et comportementaux, le vieillissement
et les grossesses [6]. Ce qui est clair, c'est que l'obésité n'est pas toujours
simplement le résultat d'un excès alimentaire ou d'un manque d'activité
physique. Les facteurs biologiques (les hormones, la génétique), le stress, les
médicaments
et
le
vieillissement
jouent
aussi
un
rôle.
Cependant, la diététique et l'activité physique pèsent fortement sur la balance
énergétique et ils sont aussi les principaux facteurs modifiables. En effet, des
régimes riches en graisses, de densité énergétique élevée [8, 9] et un style de
vie sédentaire [10, 11] sont les caractéristiques premières associées à
l'accroissement de l'obésité dans le monde. A l'inverse, la perte de poids se
manifeste quand la consommation d'énergie est inférieure à la dépense au cours
d'une période de temps prolongée. Une alimentation équilibrée combinée à une
activité physique accrue est généralement le conseil préconisé par les
diététiciens
dans
un
régime
amaigrissant
[12].
Les régimes " miracles " qui restreignent sévèrement les calories ou éliminent
certains groupes d'aliments doivent être évités, car ils privent souvent la " victime
" de nutriments importants et/ou ne peuvent pas être supportés pendant des
périodes prolongées. De plus, ils n'ont pas un rôle éducatif et peuvent aboutir à
des régimes yo-yo (qui supposent une alternance de gain et de perte de poids
suite à des épisodes de régime ou de boulimie). Cette forme " d'alimentation "
s'avère dangereuse pour la santé physique et mentale à long terme. Il est
important de ne pas être trop ambitieux à l'heure de fixer ses objectives de perte
de poids, car même une perte de 10% du poids initial entraîne des bénéfices
pour la santé [13].
4. Quelle est la situation actuelle de l'obésité et la surcharge pondérale ?
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De plus en plus de preuves scientifiques suggèrent que la fréquence de la
surcharge pondérale et de l'obésité augmente dramatiquement dans le monde et
que ce problème semble aussi bien s'accroître rapidement chez les enfants que
chez les
adultes.
Les données disponibles les plus complètes sur la fréquence de l'obésité
mondiale sont ceux de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) au travers du
projet MONICA ( Moni toring des tendances et des déterminants dans l'étude de
maladies Ca rdiovasculaires) [14]. Compilées ensemble, les données montrent
que la prévalence de l'obésité dans la plupart des pays européens a augmenté
de 10-40 % en 10 ans, passant de 10 à 20 % chez les hommes et de 10 à 25 %
chez les femmes [15]. L'augmentation la plus alarmante a été observée en
Grande Bretagne, où presque deux tiers des hommes et plus de la moitié de
femmes adultes ont un poids excessif ou sont obèses [16]. Entre 1995 et 2002,
en Angleterre, l'obésité a double chez les petits garçons, passant de 2.9% à
5.7%, et chez les petites filles augmentant de 4.9% à 7.8%. Un parmi 5 garçons
et une parmi 4 filles est en surcharge pondérale ou obèse. Chez les adolescents
âgés de 16 à 24 ans, l'obésité a augmentée de 5.7% à 9.3% et chez les
adolescentes de 7.7% à 11.6% [17]. La "International Obesity Task Force"
monitore de façon continue les données de prévalence.
5. Quelles sont les conséquences pour la santé de l'obésité et la surcharge
pondérale
?
Les conséquences sanitaires de l'obésité et de la surcharge pondérale sont
multiples et variées, allant d'une augmentation de la mortalité précoce à des
troubles non fatals mais débilitants, ayant des effets pervers sur la qualité de vie
[18].
Les principaux problèmes de santé associés à l'obésité et la surcharge
pondérale sont:
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Le diabète de type 2
Les maladies cardiovasculaires et l'hypertension
Les maladies respiratoires (le syndrome d'apnée du sommeil)
Certains cancers
L'ostéo-arthrite
Les problèmes psychologiques
Une diminution dans la perception de la qualité de vie
Le degré du risque est influencé, par exemple, par l'excès de graisse lui-même,
sa localisation, l'étendue de l'augmentation du poids corporel à l'âge adulte et le
niveau d'activité physique. La plupart de ces problèmes peuvent être améliorés
avec une perte de poids modeste (de 10 à 15 %), particulièrement si l'activité
physique est aussi accrue.
5.1. Le diabète de type 2
De toutes les maladies sérieuses, le diabète de type 2 (qui se développe
habituellement à l'âge adulte) ou diabète non insulino-dépendant (DNID), est
celui qui a les liens les plus étroits avec l'obésité et la surcharge pondérale. En
effet, le risque de contracter un diabète de type 2 s'élève avec l' IMC , déjà bien
en dessous des valeurs correspondant à l'obésité (IMC de 30). Les femmes
obèses sont ainsi 12 fois plus à risque de développer la maladie que les femmes
en équilibre de poids. Le risque augmente avec l'IMC, surtout chez les
personnes ayant des antécédents familiaux de diabète, et diminue avec la perte
de poids [19].
5.2. Les maladies cardiovasculaires et l'hypertension
Les maladies cardiovasculaires (MCV) comprennent les maladies coronariennes,
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l'infarctus et les maladies vasculaires périphériques. Ces maladies comptent
pour une grande proportion (jusqu'à un tiers) de décès chez les hommes et les
femmes dans les pays les plus industrialisés et leur incidence augmente dans les
pays en
voie de
développement.
L'obésité prédispose l'individu à plusieurs facteurs de risque cardiovasculaires,
notamment l'hypertension et un taux de cholestérol sanguin élevé. Chez les
femmes, l'obésité est le troisième prédicateur le plus puissant des MCV, après
l'âge et l'hypertension. Le risque de crise cardiaque pour une femme obèse est
environ trois fois celui d'une femme maigre de corpulence normale du même âge
[20].
Les individus obèses ne vont pas tous avoir un taux sanguin de triglycérides (les
graisses dans le sang) et de mauvais cholestérol LDL élevés et un taux de bon
cholestérol HDL diminué. Ce profil métabolique se retrouve plus souvent chez
les gens obèses avec une forte accumulation de graisse intra-abdominale (" les
pommes ") et augmente le risque de maladie coronarienne. Avec la perte de
poids, les taux de lipides sanguins s'améliorent. Pour chaque kilo de poids perdu,
le cholestérol LDL diminuerait de 1 %. Une perte de poids de 10 kg peut produire
une diminution de 15 % des taux de cholestérol LDL et une augmentation de 8 %
du
cholestérol HDL [21].
L'association entre l'hypertension et l'obésité est bien documentée et l'on estime
que l'hypertension est attribuable à l'obésité dans 30 à 65 % des cas en
Occident. En fait, la tension augmente avec l'IMC : pour toute augmentation de
poids de 10 kg, celle-ci monte de 2-3mm Hg. A l'inverse, la perte de poids
provoque une chute de la tension artérielle. Ainsi, pour chaque réduction de 1 %
du
poids
corporel,
la
tension
baisse
de
1-2mm
Hg.
La fréquence de l'hypertension chez les individus ayant un poids excessif est
presque trois fois plus élevée que chez les adultes de poids normal. Et ce risque,
entre 20-44 ans, est presque six fois plus grand chez les personnes obèses.
5.3. Le cancer
Bien que le lien entre l'obésité et le cancer soit moins bien défini, plusieurs
études ont trouvé une association positive entre la surcharge pondérale et
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l'incidence de certains cancers, en particulier les cancers hormono-dépendants
et gastro-intestinaux. Chez les femmes obèses, le risque est plus grand de
contracter un cancer du sein, de l'endomètre, des ovaires et des cervicales.
Chez l'homme, on suspecte l'influence de l'obésité dans le cancer de la prostate
et du rectum. L'association la mieux définie est celle qui lie le cancer du côlon à
l'obésité : presque trois plus de risque chez l'homme et la femme.
5.4. L'ostéo-arthrite
Les maladies dégénératives des articulations, comme le genou, sont des
complications très fréquentes de l'obésité et de la surcharge pondérale [22]. Les
dommages mécaniques causés aux articulations résultent généralement d'un
poids excessif. Une douleur dans le bas du dos est aussi un signe commun chez
les personnes obèses et l'un des principaux contributeurs à l'absentéisme au
travail.
5.5. Les aspects psychologiques
L'obésité est sévèrement critiquée dans la plupart des pays européens, étant
perçue comme une image indésirable du corps humain et comme un manque de
caractère. Même les enfants de moins de 6 ans perçoivent leurs congénères
obèses comme des "paresseux, sales, stupides, laids, menteurs et fraudeurs"
[23].
Les personnes obèses doivent vivre au quotidien avec la discrimination. Les
études montrent qu'une jeune femme obèse gagne significativement moins aux
Etats-Unis et en Grande-Bretagne qu'une autre femme de poids normal ou
souffrant
d'une autre forme de
maladie
[24].
Les mangeurs compulsifs sont aussi plus nombreux chez les personnes obèses
et la plupart des individus présentant ce trouble du comportement alimentaire ont
une longue histoire de boulimie et de fluctuation du poids corporel [25].
6. Quel est le coût de l'obésité et de la surcharge pondérale ?
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Des études internationales sur le coût économique de l'obésité ont montré qu'il
représente entre 2 % et 7 % des dépenses totales des soins de santé, le taux
variant selon la manière dont l'analyse a été effectuée [15]. En France, par
exemple, le coût direct des maladies liées à l'obésité (incluant les consultations
médicales, les soins hospitaliers et les médicaments pour des maladies ayant un
rapport bien établi avec l'obésité) s'élève à environ 2 % des dépenses totales
des soins de santé [26]. Aux Pays-Bas, ce chiffre grimpe entre 3-4 % [27].
En Angleterre, le coût annuel de l'obésité est estimé à 500 millions de livres dans
les dépenses de la sécurité sociale et l'impact sur l'économie est estimé aux
alentours de 2 milliards de livres. Le coût humain de l'obésité est calculé à 18
millions de jours de maladies par an; à 30 000 décès par an, aboutissant à 40
000 années de vie professionnelle perdues et une durée de vie raccourcie de
neuf ans en moyenne [28].
7. Quels sont les organismes responsables de la promotion de la santé ?
La promotion d'une alimentation saine et de l' activité physique pour contrôler le
poids corporel suppose la participation active de plusieurs organismes dont les
gouvernements, les professionnels de la santé, l'industrie alimentaire, les médias
et les consommateurs. Ils partagent tous la responsabilité d'encourager une
alimentation pauvre en graisses, riche en glucides complexes et contenant de
grandes
quantités
de
fruits
et
légumes.
L'accent doit être mis aujourd'hui sur la stimulation de l'activité physique,
particulièrement dans les villes, chez les personnes âgées et les individus
sédentaires.
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