LES RISQUES D`INTERNET

LES RISQUES D’INTERNET
Module C1
Les aspects juridiques :
Il est faux de dire qu’Internet est un espace de liberté. Il faut respecter des règles.
Comment utiliser des ressources en ligne :
Pour résumer :
Tous les textes et documents sont soumis au droit moral d'auteur. Vous n'avez donc pas le droit de
les utiliser sans citer la source et l'auteur de vos emprunts.
Particularité :
tous les textes et images mis en lignes sur les serveurs académiques peuvent êtres réutilisés en
veillant, la aussi, à citer la source .
Fiabilité de l'information :
Il n'est pas rare de trouver sur des cédéroms ou des sites scientifiques (ou qui prétendent l'être) des
documents truffés d'erreurs.
Il est fondamental de savoir évaluer l'information et de s’habituer à chercher plusieurs sources
d'informations pour les comparer et chercher les origines les plus sûres. Cela n'est pas toujours facile.
La fiabilité réside aussi dans les liens qui figure dans le document chargé. Sauf exception ils sont sans
danger sur les sites institutionnels. Mais ce n'est pas le cas sur les sites privés même ceux des
enseignants qui passionnés de cinéma par exemple peuvent aiguiller vers un site sérieux qui
contiendra lui des liens moins sérieux qui pointent vers des sites contenant des liens scabreux.
Les choses venant de l’extérieur :
Virus
Un virus est un logiciel plus ou moins nocif, ayant la faculté de se reproduire automatiquement. C'est
le risque majeur sur Internet par leur effectif, leur fonctionnement automatique et leur vitesse de
propagation.
Intrusion
Elle consiste à se connecter sur votre ordinateur depuis n'importe quel endroit du monde et d'y faire
tout ( espionner votre frappe au clavier, lire, modifier, récupérer, supprimer tous vos fichiers, donc
installer un virus, voler vos mots de passe, se livrer au vandalisme, etc ...).
Des apprentis pirates utilisent des programmes permettant de rechercher des ordinateurs connectés
sur Internet et de trouver des failles de sécurité pour tenter une intrusion.
C'est un risque moins grand que les virus mais non négligeable, proportionnel à votre assiduité sur
Internet. Une étude récente d'un éditeur connu de logiciel de sécurité montrait qu'en moyenne, un
internaute subit une tentative d'intrusion par jour.
Les différentes catégories de pirates, leurs motivations et comportements divers font que vous
croiserez la route de l'un d'entre eux.
Email indésirable :
Spam
Le spam, purement commercial, consiste à vous inonder de dizaines de publicités par jour.
Mail-bombing
Le mail-bombing, purement agressif, vous noie sous un raz de marée
de plusieurs dizaines de milliers de mails.
Logiciels piratés : attention aux risques
Module C1
La tentation est grande :
pourquoi payer ce que l'on peut obtenir gratuitement ?
Mais attention : la copie illicite de logiciels s'appelle le piratage et comporte de
nombreux risques pour l'utilisateur.
Après l’acquisition d’un ordinateur, un élément vient bouleverser l’esprit de l’utilisateur : le coût des
logiciels. Ces programmes essentiels au fonctionnement de l'ordinateur font augmenter
considérablement son prix. Emprunter à un ami son CD-Rom de logiciels ou télécharger sur Internet
des versions "crackées" paraît alors très tentant. Or, cette copie illicite de logiciels a un nom : le
piratage. Qu'il s'agisse d'un particulier ou d'une entreprise, c'est un acte sévèrement sanctionné par la
loi et il existe plusieurs risques techniques ou juridiques qui attendent l'utilisateur.
Pourquoi est-ce illégal ?
40 % des logiciels bureautiques ou professionnels installés dans le monde seraient des logiciels
piratés, selon une étude de la Business Software Alliance (BSA), consortium regroupant les principaux
éditeurs mondiaux. Le taux de piratage serait de 46 % en France, un taux beaucoup plus élevé
que la moyenne européenne qui est de 37 %. Les pertes liées à ces copies illicites sont évaluées à
12 milliards d'euros dans le monde. L'emploi et l'innovation en souffrent directement : les éditeurs
estiment à 30 000 le nombre d'emplois qui pourraient être créés en évitant la perte d'une telle somme.
Les logiciels font partie des œuvres protégées par le code de la propriété intellectuelle. Et les actes
interdits par la loi ne se limitent pas à l'installation à partir du CD copié, de celui d'un ami ou
via un téléchargement sur Internet. Le fait d'installer un logiciel sur plus de postes que prévu dans
la licence, de copier un programme qui porte la mention "commercialisé uniquement avec un nouveau
PC" ou d'utiliser le logiciel à d'autres fins que celles qui sont définies au départ - comme installer un
logiciel de l'entreprise sur son ordinateur personnel ou utiliser une version réservée aux écoles - est
aussi considéré comme du piratage.
Les risques juridiques
En février 2000, le Tribunal correctionnel de Chaumont a condamné un particulier à deux ans de
prison ferme et 330 000 francs (50 300 euros) de dommages et intérêts, pour avoir utilisé des copies
illicites de logiciels. Le code de la propriété intellectuelle, la loi du 10 mai 1994 et la loi du 5 février
1994 relatives à la répression de la contrefaçon punissent sévèrement le piratage des logiciels. Qu'il
s'agisse d'une personne physique ou morale, l'utilisateur d'un logiciel piraté encourt une peine
pouvant aller jusqu'à deux ans d'emprisonnement et 150 000 euros d'amende. Pour les
entreprises, les peines peuvent aussi se traduire par la fermeture de l'établissement, la confiscation
des matériels ayant servi à commettre l'infraction, ou encore le placement sous contrôle judiciaire.
Les risques techniques
Lorsque vous utilisez la copie illicite d'un logiciel, vous ne pouvez pas bénéficier des mises à
jours et du support technique du produit. Or, les mises à jours sont indispensables pour assurer la
sécurité des logiciels : chaque année, les éditeurs publient des dizaines de correctifs sécurité ou des
"patchs" améliorant le fonctionnement de leurs logiciels.