Synopsis_Capriccio bis
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Synopsis_Capriccio bis
CAPRICCIO Richard Strauss CONVERSATION EN MUSIQUE EN UN ACTE 1942 DIRECTION MUSICALE Ingo Metzmacher MUSIQUE Richard Strauss (1864-1949) LIVRET Clemens Krauss, Richard Strauss MISE EN SCÈNE Robert Carsen En langue allemande Surtitrage en français et en anglais DÉCORS Michael Levine COSTUMES Anthony Powell LUMIÈRES Robert Carsen, Peter Van Praet CHORÉGRAPHIE Jean-Guillaume Bart DRAMATURGIE Ian Burton Orchestre de l’Opéra national de Paris La création Capriccio a été créé le 28 octobre 1942, au Bayerische Staatsoper de Munich. L’œuvre Dernier opéra de Richard Strauss, Capriccio repose sur une question qui, de tout temps, a hanté l'histoire de l'art lyrique : qui, de la parole ou de la musique, doit, dans un opéra, avoir la prédominance ? Le livret, suggéré à Strauss par Stefan Zweig (qui était alors en exil), connut plusieurs moutures et après avoir été esquissé par Joseph Gregor, le librettiste de Daphné et de L’Amour de Danaé, revint entre les DIE GRÄFIN Emily Magee DER GRAF Wolfgang Koch FLAMAND Benjamin Bernheim OLIVIER Lauri Vasar LA ROCHE Lars Woldt DIE SCHAUSPIELERIN CLAIRON Daniela Sindram EINE ITALIENISCHE SÄNGERIN Chiara Skerath EIN ITALIANISCHER TENOR Juan José De León MONSIEUR TAUPE Graham Clark DER HAUSHOFMEISTER Jérôme Varnier ACHT DIENER Ook Chung, Julien Joguet, Myoung-Chang Kwon, Chae Wook Lim, Vincent Morell, Christian Rodrigue Moungoungou, Hyun-Jong Roh, Slawomir Szychowiak mains du chef d'orchestre Clemens Krauss d'abord, puis du compositeur lui-même ensuite, qui en signèrent la version définitive. En fait, Strauss a mis beaucoup de lui-même dans les différents personnages et en particulier dans celui de la Comtesse qui, à la fin de l'ouvrage, ne clôt pas le débat et laisse l'auditeur sur un point d'interrogation. Et il est parvenu à échapper à l'abstraction que pouvait susciter une telle question en « incarnant » la parole et la musique sous les traits du poète Olivier et du musicien Flamand, qui se disputent le cœur de la Comtesse. Sur le plan musical, Capriccio est une syn- thèse vigoureuse de tout ce que Strauss a réalisé de mieux au cours de sa vie. Comme son sous-titre l'indique, l'œuvre est une conversation en musique, ce qui permet au compositeur de faire état de tout son savoir-faire vocal, avec une dextérité et un raffinement incomparables, depuis les récitatifs secs, jusqu'aux ensembles les plus virtuoses, en passant par les airs les plus élégants. Deux passages particulièrement fameux ouvrent et ferment la partition : le Sextuor à cordes initial, qui contient des thèmes que l'on entendra tout au long de l'opéra (et qui apparaît, à l'intérieur même de l'action, comme une œuvre du compositeur Flamand que l'on interprète dans les salons de la comtesse) et la scène finale, au cours de laquelle la Comtesse, comme la Maréchale du Chevalier à la rose, interroge son miroir et prend congé. Cette scène émouvante et pleine de réminiscences musicales est un dernier hommage de Strauss à la voix féminine qu'il a tant aimée, un adieu à l'opéra. L’œuvre à l’Opéra de Paris Capriccio a été créé à Paris, Salle Favart, le 1er mars 1957, dans une version française de Gustave Samazeuilh (compositeur, élève de Paul Dukas et Ernest Chausson et ami de Richard Strauss), sous la direction musicale de Georges Prêtre et dans une mise en scène de Rudolf Hartmann, avec Jeanne Sagala (la Comtesse), Michel Roux (Flamand), Raoul Jobin (Olivier), Suzanne Juyol (Clairon), Robert Massard (le Comte), Pierre Froumenty (La Roche). En 1962, l'œuvre était représentée en allemand avec Elisabeth Schwartzkopf dans le rôle de la Comtesse. Capriccio disparut ensuite des scènes parisiennes jusqu'en mars 1993, où l'œuvre fit son entrée au Palais Garnier, dans une production du Grand Théâtre de Genève, dirigée par Peter Schneider et mise en scène par Johannes Schaaf, avec Felicity Lott (la Comtesse), Eberhard Büchner (Flamand), Andreas Schmidt (Olivier). En juin 2004, une nouvelle mise en scène de Robert Carsen réunissait au Palais Garnier Renée Fleming, Dietrich Henschel, Rainer Trost, Gerald Finley, Franz Hawlata, Anne Sofie von Otter, sous la direction musicale de Günter Neuhold et Ulf Schirmer. C'est cette production, qui est de nouveau à l'affiche. Synopsis Dans un château aux environs de Paris Le directeur de théâtre La Roche, le poète Olivier et le compositeur Flamand désirent apporter leur contribution théâtrale à la future fête d'anniversaire de la Comtesse Madeleine, une jeune veuve à qui tout un programme de spectacles sera offert. Ils écoutent en première audition le Sextuor à cordes de Flamand. Le compositeur et le poète s'avèrent être rivaux dans la conquête des faveurs de la Comtesse. Dans leur activité artistique, ils se considèrent à la fois comme adversaires et complémentaires. La discussion s'engage pour savoir laquelle des deux composantes de l'opéra - Paroles ou Musique - est la plus importante. Le Comte, le frère de Madeleine, avoue avec franchise sa préférence pour le drame et son goût pour la comédienne Clairon. Pour lui, l'indécision de sa sœur dans son appréciation de la Parole et de la Musique est le simple résultat de son indécision quant au choix à faire entre Flamand et Olivier. Clairon fait son entrée et joue avec le Comte la dernière scène qui manque encore à la pièce d'Olivier : une scène d'amour dont un sonnet est le point culminant. La répétition se poursuivant dans une salle voisine, Olivier récite à son tour le sonnet et l'adresse à Madeleine, la Muse qui l’a inspiré. Flamand, dans un élan d'inspiration, se précipite pour mettre le sonnet en musique. Seul à présent, Olivier déclare son amour à la Comtesse. Flamand revient et joue au clavecin le sonnet qu'il vient de composer, suscitant la colère du poète. La Roche réclame la présence de l'auteur à la répétition de sa pièce. Flamand, à son tour, saisit l'occasion pour déclarer son amour à la Comtesse. Quand il insiste pour que Madeleine choisisse entre lui et Olivier, elle lui donne rendez-vous le lendemain matin à onze heures dans sa bibliothèque. Une réunion amicale fait suite à la répétition dans laquelle La Roche dévoile certains exemples de son programme : une danseuse exécute son numéro, deux chanteurs italiens chantent un duo d'opéra. Certains détails de ce programme déclenchent les rires et l'irritation d'Olivier et Flamand qui n'y voient que des vieilleries à rejeter. La Roche se tire de cette affaire par un brillant discours improvisé à propos de la sincérité de ses bonnes intentions envers le Théâtre auquel il a consacré sa vie. La Comtesse, de son côté, tente de réconcilier les adversaires en proposant que l'on célèbre son anniversaire en conjuguant les vertus de chaque art : que la Poésie, la Musique et le Théâtre s'unissent dans un même Opéra. D'abord sceptiques, tous donnent ensuite leur accord. Mais quel serait le meilleur sujet pour cet opéra moderne ? Malicieusement, le Comte propose que les événements de cette journée en fournissent le récit… Le Comte ramène Clairon à Paris ; les invités prennent congé. C'est maintenant au tour des domestiques de commenter tout ce qu'ils ont vu et entendu au cours de la journée. Monsieur Taupe, le souffleur, surgit ; il s'était endormi pendant la répétition ; on l'avait oublié dans le théâtre. Le soir tombe. La Comtesse apprend par le majordome qu'Olivier, souhaitant apprendre d'elle le dénouement de l'opéra qu'il est maintenant en train d'écrire, l'attendra le lendemain matin à onze heures dans sa bibliothèque. La Com- tesse se rappelle que Flamand l'attendra à la même heure, au même endroit ! En chantant le sonnet d'Olivier sur la musique de Flamand, elle comprend que tout choix entre Musique et Poésie lui serait impossible. Elle se demande s'il pourrait exister une fin à cet opéra qui ne serait pas triviale. À ce moment même entre son majordome qui lui annonce que le souper est servi. Robert Carsen Enric Montes, El eco de las cosas_01, 2010 Robert Carsen MISE EN SCÈNE Robert Carsen est né le 23 juin 1954 à Toronto (Canada). Dès l’enfance, il baigne dans un milieu culturel de spectacles et d’expositions. Il décide de devenir comédien et intègre, en 1974, l’Old Vic Theater School de Bristol, en Grande Bretagne. Ses prédispositions à la mise en scène commencent à se manifester. Deux ans plus tard, il rencontre le compositeur Gian Carlo Menotti qui lui propose de devenir assistant du metteur en scène Filippo Sanjust. Il fait ses débuts dans le métier en 1978 avec Le Couronnement de Poppée de Monteverdi au Bristol Intimate Opera, tout en continuant à assister des metteurs en scène comme Ken Russell ou Frank Corsaro au Festival de Glyndebourne. Après quelques années difficiles en Amérique du Nord et en Grande Bretagne, Robert Carsen débarque en Europe continentale pour un Mefistofele de Boito en 1988 au Grand Théâtre de Genève. Puis il réalise un cycle Puccini à l’Opéra des Flandres d’Anvers (1990-1996), et ses premiers Haendel au Festival d’Aix (1993-1996). L’année 1995 est un tournant. Il met en scène deux opéras de Verdi pour deux institutions lyriques majeures : Jerusalem à la Staatsoper de Vienne, et Nabucco à l’Opéra de Paris. Définitivement reconnu, il multiplie les réalisations : Jenufa de Janacek à Anvers (1999), The beautiful game de Lloyd Webber et le Dialogue des Carmélites de Poulenc à la Scala (2000). Robert Carsen atteint la consécration avec la Tétralogie de Wagner. Sa production, montée à Cologne (1999-2004), est reprise à Venise, Shangaï puis Barcelone (2013). L’année 2004 voit encore le Capriccio (Palais Garnier) et le Chevalier à la rose (Festival de Salzbourg) de Strauss, puis la Traviata de Verdi pour la réouverture de la Fenice de Venise. En 2006, il dirige la production de Candide de Bernstein au Théâtre du Châtelet et conçoit la mise en scène de la cérémonie des 60 ans du Festival de Cannes. Dans le domaine purement théâtral justement, Robert Carsen met en scène Mère Courage de Brecht au Piccolo Teatro de Milan et L’Éventail de Lady Windermere d’Oscar Wilde à l’Old Vic de Bristol. Il conçoit pour le Théâtre du Châtelet, le spectacle Nomade avec Ute Lemper, et, pour Disneyland Paris, le Buffalo Bill’s Wild West Showmusical. En 2011, il est scénographe dans le Tour d’écrou de Britten à la Scala de Milan. Puis, l’année suivante, il crée JJR citoyen de Genève de Fénelon à Genève dans le cadre du tricentenaire de la naissance de JeanJacques Rousseau. Pour l’édition 2013 du Festival d’Aix-en-Provence, il a mis scène Rigoletto de Verdi. Récompenses • 4 Prix Abiati, en Italie, pour le Dialogue des Carmélites (Milan 2000), Fidelio (Florence 2003), Katia Kabanova (Milan 2006), Le Crépuscule des dieux (Venise 2009) • 3 Prix de la Critique, en France, pour le Songe d’une nuit d’été (Aix 1992), Candide (Paris 2006), Dialogues des Carmélites (Nice 2010) • Prix Campoamor, en Espagne, pour le Dialogue des Carmélites (Madrid 2006) • Dora Award 2011, au Canada, pour Orphée et Euridice (2011) Biographie de la Documentation de Radio France RICHARD STRAUSS (1864-1949) Richard Strauss est né à Munich en 1864 et mort à Garmisch-Partenkirchen en 1949. Fils d'un célèbre corniste munichois, Richard Strauss établit d'abord sa réputation comme compositeur de musique symphonique. En 1894, il dirige Tannhäuser à Bayreuth et ses premiers opéras, Guntram et Feuersnot, sont très influencés par la musique de Wagner. Salomé, en 1905, d’après la pièce d’Oscar Wilde, lui apporte une célébrité autant due au caractère novateur de la musique qu’à l’aspect sulfureux du sujet. Elektra, en 1909, marque le début d'une longue collaboration avec le poète autrichien Hugo von Hofmannsthal et témoigne d'une violence rarement atteinte dans le domaine de l'opéra. Avec Le Chevalier à la rose (1911), Strauss semble s'assagir en revenant à la tradition viennoise de l'opéra de caractère. Suivent Ariane à Naxos (1912), La Femme sans ombre (1919), Intermezzo (1924), Hélène d'Égypte (1928), Arabella (1933), La Femme silencieuse (1935), Friedenstag (1938), Daphné (1938), L'Amour de Danaé (1938-1940), Capriccio (1942). Quelques mois avant sa mort, il compose les Quatre derniers Lieder pour soprano et orchestre. Directeur artistique de l'Opéra de Vienne de 1919 à 1925, Richard Strauss fut aussi un des chefs d'orchestre les plus fameux de son temps, éminent interprète de ses propres œuvres, mais aussi des opéras de Mozart et de Wagner. S'il ne fut pas un novateur à proprement parler, son importance, du point de vue du style et de l'esthétique, fut cependant considérable. STEPHANE LISSNER DIRECTEUR DE L'OPÉRA NATIONAL DE PARIS Né le 23 janvier 1953 à Paris, Stéphane Lissner a dirigé durant toute sa carrière des théâtres, des festivals et des maisons d’opéras en France et en Europe. Il monte sa première pièce de théâtre à l'âge de seize ans puis crée, à dix-huit ans, son propre théâtre dans une salle du 7e arrondissement de Paris, le Théâtre Mécanique, où il travaille notamment avec Alain Françon et Bernard Sobel entre 1972 et 1975. Il y exerce tous les métiers : régisseur, électricien, auteur ou encore metteur en scène. Il est ensuite nommé secrétaire général du Centre dramatique national d'Aubervilliers (1977-1978) puis codirige le Centre dramatique national de Nice jusqu'en 1983. En 1984-1985, il enseigne la gestion des institutions culturelles à l'université ParisDauphine. De 1984 à 1987, il dirige le festival parisien Printemps du théâtre. Il est administrateur du Théâtre du Châtelet (Théâtre musical de Paris) dès 1983 puis en est nommé directeur général en 1988. Il le restera dix ans, tout en assumant en parallèle la direction générale de l'Orchestre de Paris (1993-1995). De 1998 à 2006, il prend la direction du Festival international d'art lyrique d'Aix-enProvence. Il y crée l'Académie européenne de Musique, conçue comme un prolongement du festival vers la pédagogie et la promotion de jeunes talents. Parallèlement, il co-dirige avec Peter Brook le Théâtre des Bouffes du Nord entre 1998 et 2005. En 2002, il s'associe avec Frédéric Franck pour reprendre le Théâtre de la Madeleine, qu'il quittera en 2011. De 2005 à 2014, il devient surintendant et directeur artistique du Teatro della Scala de Milan. Il en est le premier directeur non Italien. De 2005 à 2013, il est également directeur de la musique des Wiener Festwochen en Autriche. Au cours de sa carrière, il a travaillé avec les plus grands chefs d’orchestre, metteurs en scène ou chorégraphes parmi lesquels : Daniel Barenboim, Pierre Boulez, William Christie, Simon Rattle, Esa-Pekka Salonen… ; Luc Bondy, Stéphane Braunschweig, Patrice Chéreau, Klaus-Michael Grüber, Claus Guth, Mario Martone, Peter Sellars, Peter Stein, Dmitri Tcherniakov, Robert Wilson… ; Pina Bausch, William Forsythe… Nommé directeur délégué de l’Opéra national de Paris en octobre 2012, il a pris ses fonctions le 1er août 2014. Stéphane Lissner est chevalier de la Légion d'honneur, officier de l'Ordre National du mérite et de l'Ordre du Mérite de la République italienne. PHILIPPE JORDAN DIRECTEUR MUSICAL Directeur Musical de l’Opéra national de Paris et Directeur Musical des Wiener Symphoniker depuis de la saison 2014-2015, Philippe Jordan est déjà reconnu comme l’un des chefs d’orchestre les plus doués et les plus passionnants de sa génération. Il prend à 6 ans sa première leçon de piano. À 8 ans, il rejoint les Zürcher Sängerknaben et à 11 ans commence le violon. En 1994, à l’âge de 16 ans, il entre au conservatoire de Zurich où il obtient le diplôme de professeur de piano avec mention. Il étudie parallèlement avec le compositeur suisse Hans Ulrich Lehmann et continue ses études de piano auprès de Karl Engel. Dans la même période, il travaille comme assistant de Jeffrey Tate sur le Ring de Wagner présenté au Théâtre du Châtelet. Philippe Jordan commence sa carrière comme Kapellmeister au Stadttheater d’Ulm en 1994-1995. De 1998 à 2001, il est assistant de Daniel Barenboim à la Deutsche Staatsoper de Berlin. De 2001 à 2004, il est Directeur musical de l’Opéra de Graz et de l’Orchestre Philharmonique de Graz, puis de 2006 à 2010 principal chef invité à la Staatsoper Unter den Linden Berlin. Pendant ce temps, il fait ses débuts dans les plus importants opéras et festivals internationaux comme le Semperoper de Dresde, le Royal Opera House Covent Garden, l'Opéra de Zurich, la Wiener Staatsoper, le Metropolitan Opera New York, le Théâtre royal de La Monnaie de Bruxelles, le Teatro alla Scala de Milan, la Bayerische Staatsoper de Munich, le Festival de Bayreuth, le Festival de Glyndebourne, le Salzburger Festspiele et le Festival d’Aix-en-Provence. En concert, Philippe Jordan a dirigé les Berliner Philharmoniker, le Philharmonia Orchestra de Londres, l'Orchestre de Chicago, l'Orchestre de Cleveland, l’Orchestre de Philadelphie, le National Symphony de Washington, l'Orchestre Philharmonique de New York, les Wiener Philharmoniker, la Staatskapelle de Berlin, le NDR Hamburg, le DSO Berlin, le Filarmonica della Scala, l’Accademia Nazionale di Santa Cecilia de Rome, l’Orchestre Philharmonique de Radio France, l’Orchestre Gustav Mahler des Jeunes et le Tonhalle de Zurich. Il se produit régulièrement en tant que pianiste en récitals et musique de chambre. Au cours de la saison 2014/15, Philippe Jordan se consacre entre autres, avec les Wiener Symphoniker, à un cycle intégral des symphonies de Schubert, à des compositions contemporaines et aux grands oratorios de Bach. À l’Opéra national de Paris, il dirige les nouvelles productions de L’Enlèvement au sérail et du Roi Arthus, la reprise de Pelléas et Mélisande ainsi que l’intégrale des symphonies de Beethoven. Il sera présent au Bayerische Staatsoper de Munich avec une nouvelle production d’Arabella et une reprise de Tristan et Isolde. Philippe Jordan a enregistré en DVD Werther (Wiener Staatsoper), Doktor Faust (Opernhaus Zurich), Salomé (Covent Garden), Les Noces de Figaro (Opéra national de Paris). Il a également enregistré l’intégrale des concertos pour piano de Beethoven avec François-Frédéric Guy et l’Orchestre Philharmonique de Radio France ainsi que Pelléas et Mélisande avec l’Orchestre de l’Opéra national de Paris (Naïve), le Requiem de Verdi et des extraits symphoniques du Ring des Nibelungen (Erato/ Warner Classics). Pour ces trois derniers enregistrements, il a été nommé « Artiste de l’année – Classica 2013 ». En septembre 2014 il a enregistré en CD la symphonie Pathétique de Tchaïkovski avec les Wiener Symphoniker. Durée des spectacles * OPÉRA MADAMA BUTTERFLY PLATÉE DON GIOVANNI MOSES UND ARON L’ELISIR D’AMORE LE CHÂTEAU DE BARBEBLEUE / LA VOIX HUMAINE LA DAMNATION DE FAUST WERTHER CAPRICCIO IL TROVATORE IL BARBIERE DI SIVIGLIA DIE MEISTERSINGER VON NÜRNBERG IOLANTA / CASSE-NOISETTE RIGOLETTO DER ROSENKAVALIER LEAR LA TRAVIATA AIDA BALLET BALANCHINE / MILLEPIED / ROBBINS ANNE TERESA DE KEERSMAEKER LA BAYADÈRE WHEELDON / MCGREGOR / BAUSCH BATSHEVA DANCE COMPANY BEL / ROBBINS IOLANTA / CASSE-NOISETTE ROMÉO ET JULIETTE RATMANSKY / BALANCHINE / ROBBINS / PECK SPECTACLE DE L'ÉCOLE DE DANSE LES APPLAUDISSEMENTS NE SE MANGENT PAS GISELLE ENGLISH NATIONAL BALLET PECK / BALANCHINE FORSYTHE 1re PARTIE ENTRACTE 2e PARTIE 19.30 - 20.25 19.30 - 20.45 19.30 - 21.05 19.30 - 21.15 19.30 - 20.45 30' 30' 35' 20.55 - 22.25 21.15 - 22.20 21.40 - 23.10 30' 21.15 - 22.15 ENTRACTE 3e PARTIE TOTAL 2h55 2h50 3h40 1h45 2h45 19.30 - 21.25 1h55 19.30 - 20.40 19.30 - 20.20 19.30 - 22.00 19.30 - 20.45 19.30 - 21.05 30' 25' 21.10 - 22.20 20.45 - 21.25 30' 30' 21.15 - 22.25 21.35 - 22.35 17.30 - 18.55 45' 19.40 - 20.40 19.00 - 20.30 19.30 - 20.30 19.00 - 20.15 19.30 - 20.55 19.30 - 20.05 19.30 - 20.45 35' 30' 30' 30' 30' 30' 21.05 - 22.45 21.00 - 22.05 20.45 - 21.40 21.25 - 22.30 20.35 - 21.40 21.15 - 22.20 1re PARTIE ENTRACTE 2e PARTIE 20.30 - 21.00 25' 21.25 - 22.20 1h50 19.30 - 20.25 20' 20.45 - 21.15 1h45 19.30 - 20.20 20' 20.40 - 21.20 20' 21.40 - 22.20 2h50 19.30 - 20.00 20' 20.20 - 20.50 20' 21.10 - 21.40 2h10 21.40 - 22.30 1h00 2h00 3h45 3h00 25' 21.50 - 23.00 30' 21.10 - 23.15 25' 22.05 - 23.05 25' 22.05 - 22.40 ENTRACTE 3e PARTIE 2h50 3h30 2h30 2h55 3h05 5h45 3h45 2h35 4h05 3h00 3h10 2h50 TOTAL 19.30 - 20.30 19.30 - 19.55 19.00 - 20.30 19.30 - 20.30 20' 35' 20' 20.15 - 21.30 21.05 - 22.45 20.50 - 21.20 19.30 - 20.20 20' 20.40 - 21.15 1h45 19.30 - 20.25 20' 20.45 - 21.30 2h00 20' 19.30 - 20.35 19.30 - 20.20 19.30 - 20.10 19.30 - 19.55 19.30 ~ 19.55 1h05 20' 20' 20' 20' 20.40 - 21.35 20.30 - 21.00 20.15 - 21.00 20.15 ~ 20.40 20' 21.20 - 21.50 20' 21.00 ~ 21.25 Les nouveaux spectacles Minutages sans applaudissement - *Horaires susceptibles d'être modifiés. Attention : L'heure de début de certains spectacles varie en fonction des jours de la semaine. Veuillez vous référer à l'heure de vos billets 2h05 2h20 1h30 1h55