Synopsis_Capriccio bis

Transcription

Synopsis_Capriccio bis
CAPRICCIO
Richard Strauss
CONVERSATION EN MUSIQUE
EN UN ACTE 1942
DIRECTION MUSICALE
Ingo Metzmacher
MUSIQUE
Richard Strauss (1864-1949)
LIVRET
Clemens Krauss,
Richard Strauss
MISE EN SCÈNE
Robert Carsen
En langue allemande
Surtitrage en français
et en anglais
DÉCORS
Michael Levine
COSTUMES
Anthony Powell
LUMIÈRES
Robert Carsen,
Peter Van Praet
CHORÉGRAPHIE
Jean-Guillaume Bart
DRAMATURGIE
Ian Burton
Orchestre de l’Opéra
national de Paris
La création
Capriccio a été créé le 28 octobre 1942, au
Bayerische Staatsoper de Munich.
L’œuvre
Dernier opéra de Richard Strauss, Capriccio
repose sur une question qui, de tout temps,
a hanté l'histoire de l'art lyrique : qui, de
la parole ou de la musique, doit, dans un
opéra, avoir la prédominance ? Le livret,
suggéré à Strauss par Stefan Zweig (qui
était alors en exil), connut plusieurs moutures et après avoir été esquissé par
Joseph Gregor, le librettiste de Daphné
et de L’Amour de Danaé, revint entre les
DIE GRÄFIN Emily Magee
DER GRAF Wolfgang Koch
FLAMAND Benjamin Bernheim
OLIVIER Lauri Vasar
LA ROCHE Lars Woldt
DIE SCHAUSPIELERIN CLAIRON
Daniela Sindram
EINE ITALIENISCHE SÄNGERIN
Chiara Skerath
EIN ITALIANISCHER TENOR
Juan José De León
MONSIEUR TAUPE
Graham Clark
DER HAUSHOFMEISTER
Jérôme Varnier
ACHT DIENER Ook Chung,
Julien Joguet, Myoung-Chang
Kwon, Chae Wook Lim,
Vincent Morell, Christian
Rodrigue Moungoungou,
Hyun-Jong Roh, Slawomir
Szychowiak
mains du chef d'orchestre Clemens Krauss
d'abord, puis du compositeur lui-même
ensuite, qui en signèrent la version définitive. En fait, Strauss a mis beaucoup de
lui-même dans les différents personnages
et en particulier dans celui de la Comtesse
qui, à la fin de l'ouvrage, ne clôt pas le
débat et laisse l'auditeur sur un point d'interrogation. Et il est parvenu à échapper
à l'abstraction que pouvait susciter une
telle question en « incarnant » la parole et
la musique sous les traits du poète Olivier
et du musicien Flamand, qui se disputent le
cœur de la Comtesse.
Sur le plan musical, Capriccio est une syn-
thèse vigoureuse de tout ce que Strauss a
réalisé de mieux au cours de sa vie. Comme
son sous-titre l'indique, l'œuvre est une
conversation en musique, ce qui permet
au compositeur de faire état de tout son
savoir-faire vocal, avec une dextérité et un
raffinement incomparables, depuis les récitatifs secs, jusqu'aux ensembles les plus
virtuoses, en passant par les airs les plus
élégants. Deux passages particulièrement
fameux ouvrent et ferment la partition : le
Sextuor à cordes initial, qui contient des
thèmes que l'on entendra tout au long de
l'opéra (et qui apparaît, à l'intérieur même
de l'action, comme une œuvre du compositeur Flamand que l'on interprète dans les
salons de la comtesse) et la scène finale,
au cours de laquelle la Comtesse, comme
la Maréchale du Chevalier à la rose, interroge son miroir et prend congé. Cette
scène émouvante et pleine de réminiscences musicales est un dernier hommage
de Strauss à la voix féminine qu'il a tant
aimée, un adieu à l'opéra.
L’œuvre à l’Opéra de Paris
Capriccio a été créé à Paris, Salle Favart, le
1er mars 1957, dans une version française
de Gustave Samazeuilh (compositeur,
élève de Paul Dukas et Ernest Chausson et
ami de Richard Strauss), sous la direction
musicale de Georges Prêtre et dans une
mise en scène de Rudolf Hartmann, avec
Jeanne Sagala (la Comtesse), Michel Roux
(Flamand), Raoul Jobin (Olivier), Suzanne
Juyol (Clairon), Robert Massard (le Comte),
Pierre Froumenty (La Roche). En 1962,
l'œuvre était représentée en allemand avec
Elisabeth Schwartzkopf dans le rôle de la
Comtesse. Capriccio disparut ensuite des
scènes parisiennes jusqu'en mars 1993,
où l'œuvre fit son entrée au Palais Garnier,
dans une production du Grand Théâtre
de Genève, dirigée par Peter Schneider
et mise en scène par Johannes Schaaf,
avec Felicity Lott (la Comtesse), Eberhard
Büchner (Flamand), Andreas Schmidt
(Olivier). En juin 2004, une nouvelle mise
en scène de Robert Carsen réunissait au
Palais Garnier Renée Fleming, Dietrich
Henschel, Rainer Trost, Gerald Finley, Franz
Hawlata, Anne Sofie von Otter, sous la
direction musicale de Günter Neuhold et
Ulf Schirmer. C'est cette production, qui
est de nouveau à l'affiche.
Synopsis
Dans un château aux environs de Paris
Le directeur de théâtre La Roche, le poète
Olivier et le compositeur Flamand désirent
apporter leur contribution théâtrale à la
future fête d'anniversaire de la Comtesse
Madeleine, une jeune veuve à qui tout un
programme de spectacles sera offert. Ils
écoutent en première audition le Sextuor
à cordes de Flamand. Le compositeur et le
poète s'avèrent être rivaux dans la conquête
des faveurs de la Comtesse. Dans leur activité artistique, ils se considèrent à la fois
comme adversaires et complémentaires.
La discussion s'engage pour savoir laquelle
des deux composantes de l'opéra - Paroles
ou Musique - est la plus importante. Le
Comte, le frère de Madeleine, avoue avec
franchise sa préférence pour le drame
et son goût pour la comédienne Clairon.
Pour lui, l'indécision de sa sœur dans son
appréciation de la Parole et de la Musique
est le simple résultat de son indécision
quant au choix à faire entre Flamand et
Olivier. Clairon fait son entrée et joue avec
le Comte la dernière scène qui manque
encore à la pièce d'Olivier : une scène
d'amour dont un sonnet est le point culminant. La répétition se poursuivant dans
une salle voisine, Olivier récite à son tour
le sonnet et l'adresse à Madeleine, la Muse
qui l’a inspiré. Flamand, dans un élan d'inspiration, se précipite pour mettre le sonnet
en musique. Seul à présent, Olivier déclare
son amour à la Comtesse. Flamand revient
et joue au clavecin le sonnet qu'il vient de
composer, suscitant la colère du poète. La
Roche réclame la présence de l'auteur à la
répétition de sa pièce. Flamand, à son tour,
saisit l'occasion pour déclarer son amour
à la Comtesse. Quand il insiste pour que
Madeleine choisisse entre lui et Olivier, elle
lui donne rendez-vous le lendemain matin
à onze heures dans sa bibliothèque. Une
réunion amicale fait suite à la répétition
dans laquelle La Roche dévoile certains
exemples de son programme : une danseuse exécute son numéro, deux chanteurs
italiens chantent un duo d'opéra. Certains
détails de ce programme déclenchent les
rires et l'irritation d'Olivier et Flamand qui
n'y voient que des vieilleries à rejeter. La
Roche se tire de cette affaire par un brillant
discours improvisé à propos de la sincérité
de ses bonnes intentions envers le Théâtre
auquel il a consacré sa vie. La Comtesse,
de son côté, tente de réconcilier les adversaires en proposant que l'on célèbre son
anniversaire en conjuguant les vertus de
chaque art : que la Poésie, la Musique et le
Théâtre s'unissent dans un même Opéra.
D'abord sceptiques, tous donnent ensuite
leur accord. Mais quel serait le meilleur
sujet pour cet opéra moderne ? Malicieusement, le Comte propose que les événements de cette journée en fournissent le
récit… Le Comte ramène Clairon à Paris ;
les invités prennent congé. C'est maintenant au tour des domestiques de commenter tout ce qu'ils ont vu et entendu
au cours de la journée. Monsieur Taupe,
le souffleur, surgit ; il s'était endormi
pendant la répétition ; on l'avait oublié
dans le théâtre. Le soir tombe. La Comtesse apprend par le majordome qu'Olivier,
souhaitant apprendre d'elle le dénouement
de l'opéra qu'il est maintenant en train
d'écrire, l'attendra le lendemain matin à
onze heures dans sa bibliothèque. La Com-
tesse se rappelle que Flamand l'attendra
à la même heure, au même endroit ! En
chantant le sonnet d'Olivier sur la musique
de Flamand, elle comprend que tout choix
entre Musique et Poésie lui serait impossible. Elle se demande s'il pourrait exister
une fin à cet opéra qui ne serait pas triviale.
À ce moment même entre son majordome
qui lui annonce que le souper est servi.
Robert Carsen
Enric Montes, El eco de las cosas_01, 2010
Robert Carsen
MISE EN SCÈNE
Robert Carsen est né le 23 juin 1954
à Toronto (Canada). Dès l’enfance,
il baigne dans un milieu culturel
de spectacles et d’expositions.
Il décide de devenir comédien et
intègre, en 1974, l’Old Vic Theater
School de Bristol, en Grande
Bretagne. Ses prédispositions à la
mise en scène commencent à se
manifester. Deux ans plus tard, il
rencontre le compositeur Gian Carlo Menotti qui lui propose de
devenir assistant du metteur en scène Filippo Sanjust. Il fait ses
débuts dans le métier en 1978 avec Le Couronnement de Poppée
de Monteverdi au Bristol Intimate Opera, tout en continuant à
assister des metteurs en scène comme Ken Russell ou Frank
Corsaro au Festival de Glyndebourne. Après quelques années
difficiles en Amérique du Nord et en Grande Bretagne, Robert
Carsen débarque en Europe continentale pour un Mefistofele
de Boito en 1988 au Grand Théâtre de Genève. Puis il réalise un
cycle Puccini à l’Opéra des Flandres d’Anvers (1990-1996), et ses
premiers Haendel au Festival d’Aix (1993-1996). L’année 1995 est
un tournant. Il met en scène deux opéras de Verdi pour deux
institutions lyriques majeures : Jerusalem à la Staatsoper de Vienne,
et Nabucco à l’Opéra de Paris. Définitivement reconnu, il multiplie les
réalisations : Jenufa de Janacek à Anvers (1999), The beautiful game
de Lloyd Webber et le Dialogue des Carmélites de Poulenc à la Scala
(2000). Robert Carsen atteint la consécration avec la Tétralogie de
Wagner. Sa production, montée à Cologne (1999-2004), est reprise
à Venise, Shangaï puis Barcelone (2013). L’année 2004 voit encore
le Capriccio (Palais Garnier) et le Chevalier à la rose (Festival de
Salzbourg) de Strauss, puis la Traviata de Verdi pour la réouverture
de la Fenice de Venise. En 2006, il dirige la production de Candide
de Bernstein au Théâtre du Châtelet et conçoit la mise en scène de
la cérémonie des 60 ans du Festival de Cannes. Dans le domaine
purement théâtral justement, Robert Carsen met en scène Mère
Courage de Brecht au Piccolo Teatro de Milan et L’Éventail de Lady
Windermere d’Oscar Wilde à l’Old Vic de Bristol. Il conçoit pour le
Théâtre du Châtelet, le spectacle Nomade avec Ute Lemper, et, pour
Disneyland Paris, le Buffalo Bill’s Wild West Showmusical. En 2011, il
est scénographe dans le Tour d’écrou de Britten à la Scala de Milan.
Puis, l’année suivante, il crée JJR citoyen de Genève de Fénelon à
Genève dans le cadre du tricentenaire de la naissance de JeanJacques Rousseau. Pour l’édition 2013 du Festival d’Aix-en-Provence,
il a mis scène Rigoletto de Verdi.
Récompenses
• 4 Prix Abiati, en Italie, pour le Dialogue des Carmélites (Milan 2000),
Fidelio (Florence 2003), Katia Kabanova (Milan 2006), Le Crépuscule
des dieux (Venise 2009)
• 3 Prix de la Critique, en France, pour le Songe d’une nuit d’été (Aix
1992), Candide (Paris 2006), Dialogues des Carmélites (Nice 2010)
• Prix Campoamor, en Espagne, pour le Dialogue des Carmélites
(Madrid 2006)
• Dora Award 2011, au Canada, pour Orphée et Euridice (2011)
Biographie de la Documentation de Radio France
RICHARD
STRAUSS
(1864-1949)
Richard Strauss est né à Munich en 1864
et mort à Garmisch-Partenkirchen en 1949.
Fils d'un célèbre corniste munichois,
Richard Strauss établit d'abord sa
réputation comme compositeur de
musique symphonique. En 1894, il dirige Tannhäuser à Bayreuth et ses
premiers opéras, Guntram et Feuersnot, sont très influencés par la
musique de Wagner. Salomé, en 1905, d’après la pièce d’Oscar Wilde, lui
apporte une célébrité autant due au caractère novateur de la musique
qu’à l’aspect sulfureux du sujet. Elektra, en 1909, marque le début d'une
longue collaboration avec le poète autrichien Hugo von Hofmannsthal et
témoigne d'une violence rarement atteinte dans le domaine de l'opéra.
Avec Le Chevalier à la rose (1911), Strauss semble s'assagir en revenant à
la tradition viennoise de l'opéra de caractère. Suivent Ariane à Naxos
(1912), La Femme sans ombre (1919), Intermezzo (1924), Hélène d'Égypte
(1928), Arabella (1933), La Femme silencieuse (1935), Friedenstag (1938),
Daphné (1938), L'Amour de Danaé (1938-1940), Capriccio (1942). Quelques
mois avant sa mort, il compose les Quatre derniers Lieder pour soprano et
orchestre.
Directeur artistique de l'Opéra de Vienne de 1919 à 1925, Richard Strauss
fut aussi un des chefs d'orchestre les plus fameux de son temps, éminent
interprète de ses propres œuvres, mais aussi des opéras de Mozart et de
Wagner. S'il ne fut pas un novateur à proprement parler, son importance,
du point de vue du style et de l'esthétique, fut cependant considérable.
STEPHANE
LISSNER
DIRECTEUR DE L'OPÉRA NATIONAL DE PARIS
Né le 23 janvier 1953 à Paris, Stéphane
Lissner a dirigé durant toute sa carrière
des théâtres, des festivals et des maisons
d’opéras en France et en Europe.
Il monte sa première pièce de théâtre à
l'âge de seize ans puis crée, à dix-huit
ans, son propre théâtre dans une salle
du 7e arrondissement de Paris, le Théâtre
Mécanique, où il travaille notamment
avec Alain Françon et Bernard Sobel
entre 1972 et 1975. Il y exerce tous les
métiers : régisseur, électricien, auteur ou
encore metteur en scène.
Il est ensuite nommé secrétaire général du
Centre dramatique national d'Aubervilliers
(1977-1978) puis codirige le Centre dramatique national de Nice jusqu'en 1983.
En 1984-1985, il enseigne la gestion des
institutions culturelles à l'université ParisDauphine. De 1984 à 1987, il dirige le festival parisien Printemps du théâtre.
Il est administrateur du Théâtre du Châtelet (Théâtre musical de Paris) dès 1983
puis en est nommé directeur général en
1988. Il le restera dix ans, tout en assumant en parallèle la direction générale de
l'Orchestre de Paris (1993-1995).
De 1998 à 2006, il prend la direction du
Festival international d'art lyrique d'Aix-enProvence. Il y crée l'Académie européenne
de Musique, conçue comme un prolongement du festival vers la pédagogie et la
promotion de jeunes talents.
Parallèlement, il co-dirige avec Peter Brook
le Théâtre des Bouffes du Nord entre 1998
et 2005. En 2002, il s'associe avec Frédéric Franck pour reprendre le Théâtre de la
Madeleine, qu'il quittera en 2011.
De 2005 à 2014, il devient surintendant et
directeur artistique du Teatro della Scala
de Milan. Il en est le premier directeur
non Italien. De 2005 à 2013, il est également directeur de la musique des Wiener
Festwochen en Autriche.
Au cours de sa carrière, il a travaillé avec
les plus grands chefs d’orchestre, metteurs
en scène ou chorégraphes parmi lesquels :
Daniel Barenboim, Pierre Boulez, William
Christie, Simon Rattle, Esa-Pekka Salonen… ;
Luc Bondy, Stéphane Braunschweig, Patrice
Chéreau, Klaus-Michael Grüber, Claus Guth,
Mario Martone, Peter Sellars, Peter Stein,
Dmitri Tcherniakov, Robert Wilson… ; Pina
Bausch, William Forsythe…
Nommé directeur délégué de l’Opéra
national de Paris en octobre 2012, il a pris
ses fonctions le 1er août 2014.
Stéphane Lissner est chevalier de la
Légion d'honneur, officier de l'Ordre National du mérite et de l'Ordre du Mérite de la
République italienne. PHILIPPE
JORDAN
DIRECTEUR MUSICAL
Directeur Musical de l’Opéra national de
Paris et Directeur Musical des Wiener Symphoniker depuis de la saison 2014-2015,
Philippe Jordan est déjà reconnu comme
l’un des chefs d’orchestre les plus doués et
les plus passionnants de sa génération. Il
prend à 6 ans sa première leçon de piano.
À 8 ans, il rejoint les Zürcher Sängerknaben et à 11 ans commence le violon. En
1994, à l’âge de 16 ans, il entre au conservatoire de Zurich où il obtient le diplôme
de professeur de piano avec mention. Il
étudie parallèlement avec le compositeur
suisse Hans Ulrich Lehmann et continue
ses études de piano auprès de Karl Engel.
Dans la même période, il travaille comme
assistant de Jeffrey Tate sur le Ring de
Wagner présenté au Théâtre du Châtelet.
Philippe Jordan commence sa carrière
comme Kapellmeister au Stadttheater
d’Ulm en 1994-1995. De 1998 à 2001, il est
assistant de Daniel Barenboim à la Deutsche
Staatsoper de Berlin. De 2001 à 2004, il est
Directeur musical de l’Opéra de Graz et de
l’Orchestre Philharmonique de Graz, puis de
2006 à 2010 principal chef invité à la Staatsoper Unter den Linden Berlin.
Pendant ce temps, il fait ses débuts dans les
plus importants opéras et festivals internationaux comme le Semperoper de Dresde, le
Royal Opera House Covent Garden, l'Opéra
de Zurich, la Wiener Staatsoper, le Metropolitan Opera New York, le Théâtre royal de La
Monnaie de Bruxelles, le Teatro alla Scala de
Milan, la Bayerische Staatsoper de Munich,
le Festival de Bayreuth, le Festival de Glyndebourne, le Salzburger Festspiele et le Festival d’Aix-en-Provence.
En concert, Philippe Jordan a dirigé les Berliner Philharmoniker, le Philharmonia Orchestra de Londres, l'Orchestre de Chicago,
l'Orchestre de Cleveland, l’Orchestre de Philadelphie, le National Symphony de Washington, l'Orchestre Philharmonique de New
York, les Wiener Philharmoniker, la Staatskapelle de Berlin, le NDR Hamburg, le DSO
Berlin, le Filarmonica della Scala, l’Accademia Nazionale di Santa Cecilia de Rome,
l’Orchestre Philharmonique de Radio France,
l’Orchestre Gustav Mahler des Jeunes et
le Tonhalle de Zurich. Il se produit régulièrement en tant que pianiste en récitals et
musique de chambre.
Au cours de la saison 2014/15, Philippe
Jordan se consacre entre autres, avec les
Wiener Symphoniker, à un cycle intégral des
symphonies de Schubert, à des compositions contemporaines et aux grands oratorios de Bach. À l’Opéra national de Paris, il
dirige les nouvelles productions de L’Enlèvement au sérail et du Roi Arthus, la reprise de
Pelléas et Mélisande ainsi que l’intégrale des
symphonies de Beethoven. Il sera présent au
Bayerische Staatsoper de Munich avec une
nouvelle production d’Arabella et une reprise
de Tristan et Isolde.
Philippe Jordan a enregistré en DVD Werther
(Wiener Staatsoper), Doktor Faust (Opernhaus Zurich), Salomé (Covent Garden), Les
Noces de Figaro (Opéra national de Paris).
Il a également enregistré l’intégrale des
concertos pour piano de Beethoven avec
François-Frédéric Guy et l’Orchestre Philharmonique de Radio France ainsi que
Pelléas et Mélisande avec l’Orchestre
de l’Opéra national de Paris (Naïve), le
Requiem de Verdi et des extraits symphoniques du Ring des Nibelungen (Erato/
Warner Classics). Pour ces trois derniers
enregistrements, il a été nommé « Artiste
de l’année – Classica 2013 ».
En septembre 2014 il a enregistré en CD la
symphonie Pathétique de Tchaïkovski avec
les Wiener Symphoniker.
Durée des spectacles *
OPÉRA
MADAMA BUTTERFLY
PLATÉE
DON GIOVANNI
MOSES UND ARON
L’ELISIR D’AMORE
LE CHÂTEAU DE BARBEBLEUE / LA VOIX HUMAINE
LA DAMNATION DE FAUST
WERTHER
CAPRICCIO
IL TROVATORE
IL BARBIERE DI SIVIGLIA
DIE MEISTERSINGER VON
NÜRNBERG
IOLANTA / CASSE-NOISETTE
RIGOLETTO
DER ROSENKAVALIER
LEAR
LA TRAVIATA
AIDA
BALLET
BALANCHINE / MILLEPIED /
ROBBINS
ANNE TERESA DE
KEERSMAEKER
LA BAYADÈRE
WHEELDON / MCGREGOR /
BAUSCH
BATSHEVA DANCE COMPANY
BEL / ROBBINS
IOLANTA / CASSE-NOISETTE
ROMÉO ET JULIETTE
RATMANSKY / BALANCHINE /
ROBBINS / PECK
SPECTACLE DE L'ÉCOLE DE
DANSE
LES APPLAUDISSEMENTS
NE SE MANGENT PAS
GISELLE
ENGLISH NATIONAL BALLET
PECK / BALANCHINE
FORSYTHE
1re PARTIE
ENTRACTE
2e PARTIE
19.30 - 20.25
19.30 - 20.45
19.30 - 21.05
19.30 - 21.15
19.30 - 20.45
30'
30'
35'
20.55 - 22.25
21.15 - 22.20
21.40 - 23.10
30'
21.15 - 22.15
ENTRACTE
3e PARTIE
TOTAL
2h55
2h50
3h40
1h45
2h45
19.30 - 21.25
1h55
19.30 - 20.40
19.30 - 20.20
19.30 - 22.00
19.30 - 20.45
19.30 - 21.05
30'
25'
21.10 - 22.20
20.45 - 21.25
30'
30'
21.15 - 22.25
21.35 - 22.35
17.30 - 18.55
45'
19.40 - 20.40
19.00 - 20.30
19.30 - 20.30
19.00 - 20.15
19.30 - 20.55
19.30 - 20.05
19.30 - 20.45
35'
30'
30'
30'
30'
30'
21.05 - 22.45
21.00 - 22.05
20.45 - 21.40
21.25 - 22.30
20.35 - 21.40
21.15 - 22.20
1re PARTIE
ENTRACTE
2e PARTIE
20.30 - 21.00
25'
21.25 - 22.20
1h50
19.30 - 20.25
20'
20.45 - 21.15
1h45
19.30 - 20.20
20'
20.40 - 21.20
20'
21.40 - 22.20
2h50
19.30 - 20.00
20'
20.20 - 20.50
20'
21.10 - 21.40
2h10
21.40 - 22.30
1h00
2h00
3h45
3h00
25'
21.50 - 23.00
30'
21.10 - 23.15
25'
22.05 - 23.05
25'
22.05 - 22.40
ENTRACTE
3e PARTIE
2h50
3h30
2h30
2h55
3h05
5h45
3h45
2h35
4h05
3h00
3h10
2h50
TOTAL
19.30 - 20.30
19.30 - 19.55
19.00 - 20.30
19.30 - 20.30
20'
35'
20'
20.15 - 21.30
21.05 - 22.45
20.50 - 21.20
19.30 - 20.20
20'
20.40 - 21.15
1h45
19.30 - 20.25
20'
20.45 - 21.30
2h00
20'
19.30 - 20.35
19.30 - 20.20
19.30 - 20.10
19.30 - 19.55
19.30 ~ 19.55
1h05
20'
20'
20'
20'
20.40 - 21.35
20.30 - 21.00
20.15 - 21.00
20.15 ~ 20.40
20'
21.20 - 21.50
20'
21.00 ~ 21.25
Les nouveaux spectacles
Minutages sans applaudissement - *Horaires susceptibles d'être modifiés. Attention : L'heure de début de certains spectacles varie en fonction des jours de la semaine. Veuillez vous référer à l'heure de vos billets
2h05
2h20
1h30
1h55

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