FETE DE RUE FETE DE RUE

Transcription

FETE DE RUE FETE DE RUE
Après une fête pareille, c’est sûr,
on sera pendus demain matin
Le 17 mai, c'est la fête du faux travail.
Nicolas Sarkozy
Michel Polnareff, Le bal des Laze
FETE DE RUE
FETE DE RUE
Jeudi 17 mai à partir de 21h
Jeudi 17 mai à partir de 21h
Pour fêter l’arrivée des beaux jours et la sortie du taf. Boire des coups, danser, jouer et se
rencontrer.
Pour fêter l’arrivée des beaux jours et la sortie du taf. Boire des coups, danser, jouer et se
rencontrer.
Basta des saint-Vincent réglementées et sur-fliquées !
Des brigades « anti-ivresse », qui traquent la rue Berbisey pour remplir leurs
geôles ou leurs tribunaux. Des flics à la sortie des bars qui gazent, tabassent
et pêchent au hasard pour ne pas rentrer bredouille.
Ras-le-bol des magistrats qui font des insoumissions festives un « outrage et
rébellion » et de l'ivresse une « circonstance aggravante ».
Des rues réservées aux commerces et au taf, aux caisses et aux touristes Des vélos pucés en échange de pubs immaculées.
Ras le bol d’habiter dans une ville-musée, d'être les figurants d'un film qui
tourne en boucle.
Des « arrêtés » qui interdisent de distribuer de la bouffe, de trinquer, de
jouer, de rouler ou de se rassembler à plus de 3 personnes sur les places du
centre-ville.
Des murs blancs et des peuples muets – Des meetings spectaculaires et de
la solitude de l’isoloir.
Des bitures solitaires et des foules filtrées à l'entrée - Des bars lounges et
des gueules correctes exigées.
Des loyers qui montent et des pauvres qui partent – Des quartiers labellisées
bio et des flux tramés.
Des larbins payés à surveiller les migrants - Des caméras qui t’observent et
te suivent partout, d’une rue à l’autre jusqu’à chez toi ou à l’intérieur des
bars.
De devoir demander des autorisations, des services d’ordres, d’hygiène, des
subventions et des sponsors, le sourire du Maire et la Croix Rouge à chaque
fois que tu veux que quelque chose se passe dehors.
Urbanistes, marchands, politiciens... ils ont voulu des villes où rien ne
dépasse, ne bruisse, ne salit, ne rêve. Des allées aseptisées où il n’y a
tellement plus rien à faire ni à rencontrer dehors, qu’il ne reste plus qu’à
aller se ratatiner derrière un écran, entretenir des réseaux sociaux virtuels et
des cauchemars numériques.
Nous on veut s’aimer sur les bancs publics, dériver dans les villes et explorer
les toits, partager des paellas géantes et peindre des marelles, danser sur le
bitume et refaire le monde sous les pavés. On veut des rues habitées et
partagées, où l’on ne se contente pas de circuler.
Et on va commencer par une FETE DE RUE et quelques surprises, le jeudi
17 mai, rue Berbisey.
Basta des saint-Vincent réglementées et sur-fliquées !
Des brigades « anti-ivresse », qui traquent la rue Berbisey pour remplir leurs
geôles ou leurs tribunaux. Des flics à la sortie des bars qui gazent, tabassent
et pêchent au hasard pour ne pas rentrer bredouille.
Ras-le-bol des magistrats qui font des insoumissions festives un « outrage et
rébellion » et de l'ivresse une « circonstance aggravante ».
Des rues réservées aux commerces et au taf, aux caisses et aux touristes Des vélos pucés en échange de pubs immaculées.
Ras le bol d’habiter dans une ville-musée, d'être les figurants d'un film qui
tourne en boucle.
Des « arrêtés » qui interdisent de distribuer de la bouffe, de trinquer, de
jouer, de rouler ou de se rassembler à plus de 3 personnes sur les places du
centre-ville.
Des murs blancs et des peuples muets – Des meetings spectaculaires et de
la solitude de l’isoloir.
Des bitures solitaires et des foules filtrées à l'entrée - Des bars lounges et
des gueules correctes exigées.
Des loyers qui montent et des pauvres qui partent – Des quartiers labellisées
bio et des flux tramés.
Des larbins payés à surveiller les migrants - Des caméras qui t’observent et
te suivent partout, d’une rue à l’autre jusqu’à chez toi ou à l’intérieur des
bars.
De devoir demander des autorisations, des services d’ordres, d’hygiène, des
subventions et des sponsors, le sourire du Maire et la Croix Rouge à chaque
fois que tu veux que quelque chose se passe dehors.
Urbanistes, marchands, politiciens... ils ont voulu des villes où rien ne
dépasse, ne bruisse, ne salit, ne rêve. Des allées aseptisées où il n’y a
tellement plus rien à faire ni à rencontrer dehors, qu’il ne reste plus qu’à
aller se ratatiner derrière un écran, entretenir des réseaux sociaux virtuels et
des cauchemars numériques.
Nous on veut s’aimer sur les bancs publics, dériver dans les villes et explorer
les toits, partager des paellas géantes et peindre des marelles, danser sur le
bitume et refaire le monde sous les pavés. On veut des rues habitées et
partagées, où l’on ne se contente pas de circuler.
Et on va commencer par une FETE DE RUE et quelques surprises, le jeudi
17 mai, rue Berbisey.
Le changement, c'est le 17 mai, rue Berbisey
François Hollande
En mai, fête ce qu'il te plaît
Proverbe populaire
FETE DE RUE
FETE DE RUE
Jeudi 17 mai à partir de 21h
Jeudi 17 mai à partir de 21h
Pour fêter l’arrivée des beaux jours et la sortie du taf. Boire des coups, danser, jouer et se
rencontrer.
Pour fêter l’arrivée des beaux jours et la sortie du taf. Boire des coups, danser, jouer et se
rencontrer.
Basta des saint-Vincent réglementées et sur-fliquées !
Des brigades « anti-ivresse », qui traquent la rue Berbisey pour remplir leurs
geôles ou leurs tribunaux. Des flics à la sortie des bars qui gazent, tabassent
et pêchent au hasard pour ne pas rentrer bredouille.
Ras-le-bol des magistrats qui font des insoumissions festives un « outrage et
rébellion » et de l'ivresse une « circonstance aggravante ».
Des rues réservées aux commerces et au taf, aux caisses et aux touristes Des vélos pucés en échange de pubs immaculées.
Ras le bol d’habiter dans une ville-musée, d'être les figurants d'un film qui
tourne en boucle.
Des « arrêtés » qui interdisent de distribuer de la bouffe, de trinquer, de
jouer, de rouler ou de se rassembler à plus de 3 personnes sur les places du
centre-ville.
Des murs blancs et des peuples muets – Des meetings spectaculaires et de
la solitude de l’isoloir.
Des bitures solitaires et des foules filtrées à l'entrée - Des bars lounges et
des gueules correctes exigées.
Des loyers qui montent et des pauvres qui partent – Des quartiers labellisées
bio et des flux tramés.
Des larbins payés à surveiller les migrants - Des caméras qui t’observent et
te suivent partout, d’une rue à l’autre jusqu’à chez toi ou à l’intérieur des
bars.
De devoir demander des autorisations, des services d’ordres, d’hygiène, des
subventions et des sponsors, le sourire du Maire et la Croix Rouge à chaque
fois que tu veux que quelque chose se passe dehors.
Urbanistes, marchands, politiciens... ils ont voulu des villes où rien ne
dépasse, ne bruisse, ne salit, ne rêve. Des allées aseptisées où il n’y a
tellement plus rien à faire ni à rencontrer dehors, qu’il ne reste plus qu’à
aller se ratatiner derrière un écran, entretenir des réseaux sociaux virtuels et
des cauchemars numériques.
Nous on veut s’aimer sur les bancs publics, dériver dans les villes et explorer
les toits, partager des paellas géantes et peindre des marelles, danser sur le
bitume et refaire le monde sous les pavés. On veut des rues habitées et
partagées, où l’on ne se contente pas de circuler.
Et on va commencer par une FETE DE RUE et quelques surprises, le jeudi
17 mai, rue Berbisey.
Basta des saint-Vincent réglementées et sur-fliquées !
Des brigades « anti-ivresse », qui traquent la rue Berbisey pour remplir leurs
geôles ou leurs tribunaux. Des flics à la sortie des bars qui gazent, tabassent
et pêchent au hasard pour ne pas rentrer bredouille.
Ras-le-bol des magistrats qui font des insoumissions festives un « outrage et
rébellion » et de l'ivresse une « circonstance aggravante ».
Des rues réservées aux commerces et au taf, aux caisses et aux touristes Des vélos pucés en échange de pubs immaculées.
Ras le bol d’habiter dans une ville-musée, d'être les figurants d'un film qui
tourne en boucle.
Des « arrêtés » qui interdisent de distribuer de la bouffe, de trinquer, de
jouer, de rouler ou de se rassembler à plus de 3 personnes sur les places du
centre-ville.
Des murs blancs et des peuples muets – Des meetings spectaculaires et de
la solitude de l’isoloir.
Des bitures solitaires et des foules filtrées à l'entrée - Des bars lounges et
des gueules correctes exigées.
Des loyers qui montent et des pauvres qui partent – Des quartiers labellisées
bio et des flux tramés.
Des larbins payés à surveiller les migrants - Des caméras qui t’observent et
te suivent partout, d’une rue à l’autre jusqu’à chez toi ou à l’intérieur des
bars.
De devoir demander des autorisations, des services d’ordres, d’hygiène, des
subventions et des sponsors, le sourire du Maire et la Croix Rouge à chaque
fois que tu veux que quelque chose se passe dehors.
Urbanistes, marchands, politiciens... ils ont voulu des villes où rien ne
dépasse, ne bruisse, ne salit, ne rêve. Des allées aseptisées où il n’y a
tellement plus rien à faire ni à rencontrer dehors, qu’il ne reste plus qu’à
aller se ratatiner derrière un écran, entretenir des réseaux sociaux virtuels et
des cauchemars numériques.
Nous on veut s’aimer sur les bancs publics, dériver dans les villes et explorer
les toits, partager des paellas géantes et peindre des marelles, danser sur le
bitume et refaire le monde sous les pavés. On veut des rues habitées et
partagées, où l’on ne se contente pas de circuler.
Et on va commencer par une FETE DE RUE et quelques surprises, le jeudi
17 mai, rue Berbisey.