Mon enfant a peur de l`eau
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Mon enfant a peur de l`eau
ÉVÈNEMENT diagnostic chez un hémophile sévère que chez un hémophile modéré, ou mineur; car, la maladie est découverte un peu plus tard et parfois même, à l’âge adulte, lors d’une intervention chirurgicale (qui peut le conduire à la mort). Les hémorragies, chez les hémophiles, peuvent être externes; donc, visibles à l’œil nu et internes, tels que les hématomes et hémarthroses (très invalidantes, à long terme); mais, qui nécessitent, toutes deux, un traitement précoce, des consultations en urgence; voire même, des hospitalisations, dans la plupart des cas. Quelle que soit la nature du saignement, il est important de se transfuser rapidement, pour arrêter les hémorragies et éviter les douleurs, ainsi que toute autre complication; ce qui, aussi, revient moins cher, en terme de coûts. Lors de cette soirée, des distractions ont été prévues, pour les enfants, avec la participation de clowns et d’animateurs. VIGILANCE, LORS DE L’ACTE CHIRURGICAL En fin de soirée, les enfants ont eu droit à la traditionnelle application de Henné et se sont dit ravis d’être présent à la fête. Pour rappel, la circoncision est un acte important, dans notre société (obligation sociale, plus qu’un acte de foi); mais, mal préparée, elle peut avoir des conséquences dramatiques, pour le malade. Les circoncisons collectives représentent un danger mortel, pour nos enfants, d’une manière générale. Rappelonsnous l’affaire de circoncision collective d’El Khroub, à Constantine, en 2005, le 27ème jour du ramadan, qui a causé des dégâts, irréversibles, chez plusieurs enfants. Il est à noter qu’un nombre important d’hémophiles adultes ont été circoncis, entre 2007 et 2015. En raison de l’indisponibilité des facteurs anti-hémophiliques, jusqu'à 2006, ainsi que le refus de certains chirurgiens de réaliser cet acte aux hémophiles, le problème perdure encore. Enfin, l’Association lance un appel, pour la reconnaissance de l’acte chirurgical et le cadrer avec des textes de lois, en définissant l’âge moyen d’accès à la circoncision (02 à 03 ans), sauf pour des raisons médicales. Il est, aussi, recommandé de la faire pratiquer par des chirurgiens entraînés, avec surveillance, pendant 6 à 8 heures et d’interdire, sinon contrôler les circoncisions collectives. Le nombre d’hémophiles enregistré, en Algérie, jusqu'en 2014, est de 2 345 Mon enfant a peur de l’eau Les vacances au bord de la mer sont sources d’excitation pour les uns; mais, aussi, d’inquiétude, pour d’autres. Sans parler de phobie, certains enfants éprouvent, en effet, une vraie peur de l’eau. Alors comment réagir ? S i votre petit vit comme un cauchemar la moindre immersion, surtout ne le forcez pas. Soyez attentif et essayez de le comprendre… «Naturellement, un enfant n’a pas peur de l’eau», insiste Jacques Nicolas de la Fédération des Activités Aquatiques d’Eveil et de Loisir. «Durant 9 mois, il évolue dans un milieu aquatique. A la naissance, il s’y sent, toujours, à l’aise. On le constate, notamment, lors d’activités de type "bébés nageurs"» Alors d’où peut provenir ce mal-être ? «Si l’enfant a peur, c’est que quelqu’un, ou quelque chose, lui a communiqué», continue Jacques Nicolas. «Cela peut être un parent, qui éprouve, lui-même, une aversion pour l’eau, un traumatisme, lors du bain…». Mais, heureusement, cette inquiétude n’est pas irréversible. Le cas particulier de la mer Lors de vos vacances au bord de la mer, certains éléments bien spécifiques peuvent s’ajouter à l’angoisse. L’étendue infinie de l’océan, qui plus est constamment en mouvement, le bruit des vagues… Voilà qui peut paraître impressionnant, pour des bambins. «Cette inquiétude est passagère», rassure Jacques Nicolas. Cela ne signifie pas, pour autant, que vous deviez forcer votre enfant à se jeter la tête la première. «Obliger un petit risquerait de développer un traumatisme bien plus profond, une véritable phobie. Sa découverte de la mer doit rester un loisir». Soyez donc à son écoute. Laissez-le évoluer à son rythme. Par exemple, avec un seau, les fesses posées dans quelques centimètres d’eau. Pourquoi ne pas lui faire prendre de la hauteur, dans vos bras. S’il accepte, avancer progressivement, pas à pas, en lui parlant et en le rassurant. Il prendra, alors, confiance en lui et devrait, rapidement, partager les joies de la baignade à vos côtés N°42 - Juillet 2015 Santé-MAG 27