Création de l`Agence française de l`adoption
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Création de l`Agence française de l`adoption
culture Il y a eu, en 2005, 4 136 adoptions d’enfants nés à l’étranger pour 1 019 adoptions d’enfants nés en France et pupilles de l’État. Le 18 mai 2006, l’Agence française de l’adoption, créée par la loi du 4 juillet 2005, a été inaugurée. Elle offre aux familles une troisième voie d’adoption à côté des Organismes autorisés pour l’adoption (OAA) et des adoptions individuelles. Création de l’Agence française de l’adoption Quel rôle pour l’AFA ? Quels pays ? Au niveau international : l’AFA doit être accréditée dans le pays ou elle souhaite exercer ses missions. L’AFA, par son statut particulier, sera l’interlocuteur privilégié des autorités locales et des orphelinats dans les pays d’origine. Elle sera associée à la négociation des accords bilatéraux en matière d’adoption. Souhaitons que l’agence vive et se développe avec cet objectif et puisse en avoir les moyens. L’AFA sera opérationnelle en Chine dès cet été. Elle doit ensuite s’intéresser aux pays où les Français adoptent le plus d’enfants : la Russie, Haïti, et le Viêt Nam au second semestre 2006. Pour les pays ayant signé la Convention de La Haye (CLH), les dossiers devraient être pris en charge dès le mois de septembre 2006 (Madagascar, Brésil, Burkina, Colombie, pays Baltes). La mise en place de l’AFA obéit donc à la double logique de soutien des candidats à l’adoption tout en garantissant les procédures. Elle diminue donc les risques inhérents à l’adoption individuelle, qui, en France, représentent encore plus de 60 % des adoptions internationales. Fanny Cohen-Herlem Administrateur du SSAE Pascal Aimar/Tendance Floue L’AFA doit informer, conseiller et accompagner les familles. L’agence informe les familles sur l’adoption internationale et les aide à constituer leur dossier en tenant compte des critères d’exigence des pays. L’agence accueille tous ceux qui en font la demande, ce qui permet aux familles qui ne peuvent/ou ne veulent pas passer par un OAA d’aller adopter dans les pays qui n’acceptent pas les adoptions individuelles. L’agence travaille en liaison avec les correspondants départementaux qui ont, eux-mêmes, une mission d’accompagnement et d’information de proximité. L’agence aura des correspondants à l’échelon consulaire, dans les pays où elle sera accréditée, correspondants qu’elle rémunérera, et qui auront pour mission d’accompagner les futurs parents dans leurs démarches locales. L’AFA aidera également les parents à respecter l’obligation de suivi dans le pays d’origine de l’enfant demandé, en relation avec les correspondants de leur département de résidence. Sur le port de Tarifa, La Guardia Civile separe les clandestins. Les Maghrebins sont les plus nombreux. Ce sont souvent de jeunes garçons qui se tournent vers l’Europe faute d’avenir et de libertes dans leur pays. Espagne juillet 2003 43 accueillir no 238 Il s’agit d’un groupement d’intérêt public constitué de trois collèges. Le premier regroupe les représentants de l’État (ministères de la Famille, des Affaires étrangères, de la Justice, de l’Intérieur et de l’outre-mer). Le deuxième les départements, représentés par les présidents de leurs conseils généraux. Le troisième des personnes morales de droit privé regroupées au sein de trois fédérations représentant la majorité des OAA et les personnalités qualifiées. L’AFA est donc une sorte d’OAA public qui recevra toutes les familles, munies de leur agrément. Mais l’AFA, contrairement aux OAA, ne sélectionnera pas les familles, n’effectuera pas d’apparentement et n’engendrera aucun frais pour les familles.