Le bon samaritain

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Le bon samaritain
LE BON SAMARITAIN (Luc 10, 29-35)
1. Le jeu des erreurs (ce texte contient des erreurs ou des inversions. Repérez-les et
ensuite, prenez-vous les temps de quelques réflexions)
1. Shlomo ben David montait de Jérusalem à Jéricho, lorsque des bédouins l’attaquèrent,
lui prirent tout ce qu’il avait, le battirent et s’en allèrent en le laissant agoniser. 2. Il se
trouva qu’un prêtre passa par cette route. Quand il vit l’homme, il fit demi-tour et
s’éloigna. 3. De même, un lévite arriva à cet endroit, recula, vit l’homme, passa de
l’autre côté de la route et s’enfuit. 4. Mais un Samaritain, qui passait par là, arriva près
du mourant. Quand il le vit, il en eu profondément pitié. 5. Il s’en approcha encore
plus, versa de l’huile et du vinaigre sur ses blessures et les recouvrit de pansements. 6.
Puis il le plaça sur son propre âne et le mena dans un hôtel, où il prit soin de lui. 7. Le
lendemain, il sortit une pièce d’argent, la donna à l’hôtelier et lui dit : « Prends soin de
cet homme, lorsque je repasserai ici la semaine prochaine, je te paierai moi-même ce
que tu auras dépensé en plus pour lui ».
Solutions :
Ligne 1 : Shlomo ben David pour « un homme » ; montait pour « descendait » ; bédouins
pour « les brigands » ; agoniser pour « demi-mort ». Ligne 2 : passa par pour
« descendait » ; il fit demi-tour pour « il passa de l’autre côté ». Ligne 3 : recula est rajouté ;
s’enfuit pour « s’éloigna ». Ligne 4 : passait par là pour « voyageait par là » ; mourant pour
« blessé ». Ligne 5 : vinaigre pour « vin ». Ligne 6 : âne pour « bête ». Ligne 7 : une pièce
pour « deux pièces » ; semaine prochaine est rajouté.
2. Quelques réflexions
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Demandez à vos auditeurs à quel personnage ils s’identifient et pourquoi ? Est-il
mieux de nommer la personne battue ou de la laisser dans l’anonymat ? Pourquoi peu
ou personne ne se reconnaissent dans l’homme blessé ?
Tous les personnages vont dans la mauvaise direction, sont-ils déjà sur une mauvaise
pente ? Pourquoi le Samaritain fait-il le détour par Jéricho pour aller à Jérusalem ?
Le prêtre et le Lévite ne font que respecter la Loi. A ce niveau on ne peut rien leur
reprocher et pourtant, que leur manque-t-il ?
Avoir pitié actuellement ne veut plus dire grand-chose. Surtout que dans le langage
moderne : « tu fais pitié est plutôt péjoratif ». Le samaritain est le seul qui s’est
approché et qui a été ému jusqu’aux entrailles…
Jésus a retourné la question « qui est mon prochain ? » en « de qui te montres-tu
proche ? » La question n’est plus qui ? Mais comment « aimer » les autres ?
La foi est toujours un conflit intérieur. Quels sont les bons choix ? Je m’approche ou je
fais un écart ?
Aimez-vous le titre du « bon samaritain » ?
Frédéric Gangloff (service d’animation biblique de l’Uepal).

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