informations pratiques

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informations pratiques
combien cela va vous coûter ?
Cinéma Juliet Berto :
La séance : 6 euros
Pass 5 films : 25 euros
Pass 10 films : 40 euros
Séance Grindhouse - double programme : 10 euros
Courts Maudits, premiers pas : entrée libre
Courts Maudits : entrée libre
Séance «Petites formes» : entrée libre
où ont lieu les projections ?
La Rétrospective & la Compétition :
Les projections se déroulent dans le (très beau) Cinéma Juliet
Berto, salle municipale, qui se situe en plein cœur du vieux
Grenoble. Plus exactement, l’entrée est dans le passage de
l’ancien palais de justice, à côté de la place Saint-André, face
au théâtre municipal de Grenoble.
La salle est accessible aux PMR (personne à mobilité réduite).
des réservations ?
Les réservations sont nominatives et se font uniquement par mail
à l’adresse [email protected]
Les réservations sont clôturées à 14h pour le soir-même.
d’autres informations ?
Plusieurs options s’offrent à vous :
- Consultez le site internet : www.festivaldesmauditsfilms.com
- Écrivez-nous à [email protected]
- Suivez-nous sur Facebook et/ou Twitter @MauditsFilms
Retrouvez les chroniques quotidiennes du Festival dans l’émission
Apérophonie, de 18h à 19h sur Radio Campus 90.8
Sommaire
/2
Édito
Exposition - Vernissage
4
Le Convoi de la peur
5
Les invité(e)s du Festival
6
C’était demain - rétrospective
7
Courts Maudits «premiers pas»
8
Sorgoï Prakov, my European Dream - compétition
9
Fantasmagorie - rétrospective
10
La Main du diable - rétrospective
11
Les Maudites «petites formes»
12
Hormona - compétition
13
Le Massacre des vampires - rétrospective
14
Vampire, vous avez dit vampire ? - rétrospective
15
Welcome to Leith - compétition
16
Dark Star - rétrospective
17
Scotland Yard contre X - rétrospective
18
Le Retour des tomates tueuses - rétrospective
19
L’Autre monde - compétition
20
Rencontre / Dédicace
21
Courts Maudits
22
Qui fait quoi / remerciements
24
Blind Sun (sous réserve) - compétition
25
Les Traqués de l’an 2000 - rétrospective
26
Megaforce - rétrospective
27
Informations
28
Les films étrangers de la compétition sont présentés dans leur version
originale sous-titrée en français. Concernant la rétrospective, les versions
dépendent des copies que nous trouvons. Certains films annoncés sont
toujours en recherche ou en attente de l’accord des ayants-droit.
Maudit argentique !
Amateurs de bobines délirantes et de pulsions troubles,
les Maudits Films sont de retour pour mieux vous aider
à lutter contre le froid hivernal !
Bien au chaud dans les fauteuils du cinéma Juliet
Berto, vos gourmandes et insatiables rétines pourront
se repaître de quelques trésors des années passées
et savourer avec délectation une compétition officielle
mitonnée avec amour. Du plaisir, il y en aura lors de
cette édition qui s’annonce joyeuse comme un festin:
celui de se réunir et de rire ensemble bien sûr, mais
aussi celui de (re)découvrir un cinéma différent et
singulier.
Si nos profanateurs de raretés ont parfois pris des
risques, c’est qu’ils ont confiance en la curiosité d’un
public qui acceptera de quitter sa tanière pour braver
le froid grenoblois.
Cher public au fin palais, il y en aura pour tous vos goûts:
des invités, de la lecture, de la performance, du format
court comme du long. Et de la pellicule. Beaucoup de
pellicule.
Pellicule, vous dites ?
Oui. Assurément. Car au-delà des œuvres présentées,
le Festival des Maudits Films défend une espèce en voie
de disparition: la bonne vieille bobine. Vieillissante,
rayée, avec ses couleurs parfois un peu délavées, seule
la bobine porte les stigmates de ce que nous aimons
tant: le vivant !
Un peu trop vite enterrée, la «pelloche»
est encore là, bien réelle au son du «tactac-tac» du projecteur, tel un battement de
cœur.
«Pellicule ?», vous dites.
«Même pas morte !», nous répondons.
Exposition
Cela devient un rituel. Pour la troisième année consécutive, les Maudits
Films envahissent le bar «à l’Ouest». Les étudiants de l’École d’Art et
de Design de Grenoble habilleront les murs de l’établissement à leur
façon avec les reproductions « faites maison » des affiches originales
des films programmés pour la 8ème édition.
Le Convoi de la peur
Sorcerer
film américain de 1977 - 121 mn
réalisation : William Friedkin
scénario : Walon Green,
d’après le roman de Georges Arnaud
interprétation :
Roy Scheider
Bruno Cremer
Francisco Rabal
Joe Spinell
En Amérique du Sud, des hommes s’engagent à conduire des camions
chargés d’explosifs sur de mauvaises routes.
en partenariat avec l’École d’Art et de Design de Grenoble
Bar «à l’Ouest» - 5, place Sainte-Claire à Grenoble
du 10 au 25 janvier - Bar à l’Ouest
Furious Soundtrack
Pour cette «maudite soirée», les catcheurs masqués du Furious
Soundtrack vous donnent rendez-vous avec une sélection de clips
infréquentables et forcément transgressifs. Déjà présents sur les
Maudits Films en 2014, ils sont de retour. Toujours à l’aise derrière
leurs platines, ils feront rugir le Mark XIII au son du rock’n’roll garage
et du psychédélisme.
1974. Tout auréolé de ses récents succès (French Connection, 1971,
L’Exorciste, 1973), William Friedkin décide d’adapter une nouvelle
fois le roman de Georges Arnaud, Le Salaire de la peur. Le cinéaste
imagine un récit ample et une mise en scène démesurée à l’image
d’Apocalypse Now. Les deux films auront le mérite de partager le
même enfer. Friedkin perd 25 kilos durant un tournage chaotique au
Mexique. Obsédé et mégalomane, le réalisateur ne lâche rien de
son ambition: le budget explose, les producteurs s’inquiètent. Rien
de mieux pour livrer un film jusqu’au-boutiste et hallucinatoire qui
s’intéresse plus à la folie des hommes qu’à la dangerosité d’un convoi
de nitroglycérine.
1977. Le film est fin prêt et sort la même semaine que Star Wars. Il
sera vite déprogrammé au profit du film de Georges Lucas et oublié
sur les étagères de la Universal, au rayon «film maudit».
Séance organisée dans le cadre des soirées «Regards Croisés»,
présentée et animée par Laurent Huyart, analyste filmique
en partenariat avec le Mark XIII - 8, rue Lakanal à Grenoble
/4
Jeudi 14 janvier - Le Mark XIII
en partenariat avec le Cinéma Art & Plaisirs de Voreppe
Samedi 16 janvier - 20h30 - Art & plaisirs
5/
Les invité(e)s du Festival
Parce qu’il n’y a rien de mieux que les rencontres pour s’ouvrir au monde
en général et au cinéma en particulier, le Festival invite quelques personnes,
triées sur volet (le nôtre, bien entendu) à venir partager avis, connaissances
et amour du cinéma.
Anaïs Bertrand - jury
Fondatrice de «Insolence productions», Anaïs Bertrand est l’une des rares
productrices de courts métrages spécialisée dans le cinéma de genre.
Nombreuses sont ses productions à être sélectionnées (et primées) dans
les festivals du monde entier. Cela méritait d’être dit.
Fabrice Calzettoni
Responsable des actions pédagogiques de l’Institut Lumière et du Festival
Lumière, programmateur de (hélas disparu) l’«Épouvantable Vendredi»
du même Institut de 2009 à 2014, Fabrice Calzettoni est avant tout un
passionné du grand écran, spécialiste de l’œuvre de Kubrick et des films
de grosses bébêtes - et aussi de François Truffaut.
Lady Dada
Drôle d’oiseau de la scène burlesque française, Lady Dada est une lady
pleine de grâce qui rend hommage à la culture (classique ou pop) en
jouant sur l’humour, et parfois la nostalgie, sans avoir peur de briser
les codes du glamour traditionnel.
C’était demain
Time after Time
film américain de 1979 - 112 mn
réalisation : Nicholas Meyer
scénario : Nicholas Meyer,
d’après Karl Alexander et Steve Hayes
interprétation :
Malcolm McDowell
David Warner
Mary Steenburgen
Charles Cioffi
Pour échapper à la police, Jack l’éventreur utilise l’invention de son
ami H.G. Wells, la machine à explorer le temps. Ce dernier se lance
à sa poursuite dans le San Francisco des années 70.
Luc Kenoufi - jury
Son nom vous est inconnu et pourtant, vous connaissez forcément
son travail. Traducteur et sous-titreur, il est celui qui vous rend au
mieux les textes et dialogues des films, séries, bonus dvd et comics
qui vous enchantent.
Adrien Party
Adrien Party, de son vrai nom, est tombé dans un cercueil quand il
était petit, et depuis il ne démord plus ! Webmaster de
vampirisme.com, président du Lyon Beefsteack Club et organisateur
du Salon du Vampire, il devient chaque jour un peu plus la référence
en matière de morts-vivants à crocs.
Pierre Reynard
Dit «P’tit Pierre» pour les intimes. Discret, timide, ce jeune homme
montre dans la vie une douceur égale à la fureur de ses films. Depuis
quelques temps déjà, il perturbe les écrans avec ses études de la
violence, parfois gratuite certes, mais toujours esthétique.
Louis Soubeyran
Après des années passées dans les musées et universités, Louis
Soubeyran a cédé à la force obscure, sa caméra au poing, ou à
l’épaule, parfois sur pied...mais toujours à portée de main. Certains
grenoblois se souviendront peut-être l’avoir croisé dans les rues
nocturnes, l’oeil caché derrière son objectif.
Nicolas Stanzick - jury
Journaliste, auteur, conférencier, Nicolas Stanzick est déjà venu sur
les Maudits Films en 2011 avec son livre Dans les griffes de la Hammer.
Aujourd’hui, il supervise les intégrales Midi-Minuit Fantastique dont le
volume 2 vient de paraître.
/6
Voir H.G. Wells et Jack l’éventreur se courir après et se confronter dans
le San Francisco de 1979, cela n’a pas de prix ! Le passé, le futur, les
rencontres improbables entre personnages célèbres, Nicholas Meyer
aime ça. Après avoir narré la rencontre de Sherlock Holmes et Sigmund
Freud dans son roman La Solution à 7% (adapté au cinéma en 1976,
Sherlock Holmes attaque l’Orient Express), il s’attaque à la réalisation
de C’était demain. Incarné par Malcolm McDowell, H.G. Wells découvre
le futur avec décalage, étonnement et naïveté donnant au film un
charme fou. Mais à travers cette intrigue au fort potentiel divertissant,
Nicholas Meyer n’oublie pas de livrer une véritable critique de la société
moderne. Cette articulation des thèmes et des intentions ne quittera
pas l’oeuvre du cinéaste, on en retrouve des traces dans l’univers de
Star Trek (Star Trek II: la colère de Khan, Star Trek VI: terre inconnue)
ou encore dans Le Jour d’après, le téléfilm choc et apocalyptique qui
terrifia nombre d’américains lors de sa diffusion en 1983.
Séance présentée et animée par Fabrice Calzettoni, de l’Institut Lumière
en partenariat avec le Ciné-Club de Grenoble
Mardi 19 janvier - 20h - Cinéma Juliet Berto
7/
Courts Maudits, premiers pas
Des lycéens, dans le cadre de leurs diverses options cinéma et audiovisuel, réalisent chaque année des films courts. Depuis ses débuts,
le Festival des Maudits Films leur propose, d’une manière ou d’une
autre, une fenêtre pour présenter leurs travaux sur grand écran. Pour
la deuxième année consécutive, c’est une séance entière qui leur
est réservée, offrant ainsi au public un doux moment d’innocence
dans le monde de l’industrie du septième art.
Le Couloir
Classe de seconde - Cinéma
C’est avec une grande conviction que Stacey essaie de redonner ses
souvenirs à son petit ami, Mathieu. Ce dernier, tourmenté, n’a plus
aucun souvenir d’elle.
Sorgoï Prakov, My European Dream
film français de 2013 - 92 mn
réalisation : Rafaël Cherkaski
scénario : Quentin Boeton,
Simon-Pierre Boireau, Rafaël Cherkaski
interprétation :
Rafaël Cherkaski
Simon-Pierre Boireau
Roland David
Elodie Bouleau
Télépathie, ou pas !
Classe de seconde - Arts visuels
De la télépathie, ou pas...une étrange présence entre un couple
et la vie.
R...
Classe de seconde - Cinéma
Un tatouage vivant et une histoire d’amour...ou l’inverse.
Débarqué d'un pays de l'Est non identifié, Sorgoi Prakov part à l'assaut
des capitales européennes, tourner un documentaire sur les rêves
et fantasmes suscités par le vieux continent. De soirées arrosées
en agressions diverses, son périple ne dépassera jamais Paris. Et le
touriste affable de sombrer dans la folie, avec sa caméra pour témoin.
Expérimentation
Classe de seconde - Cinéma
Comme nous sommes tous les mêmes, pas un seul ne sert. La désobéissance est neutralisée en l’absence des sottises exigées.
La Bête et la belle
Classe de Terminale - Cinéma
L’homme est-il un monstre ?
Assassin ou presque
Classe de Terminale - Cinéma
Décalage, humour et inventivité pour une histoire convenue qui
joue avec les codes de la série B.
Les élèves : Marine Alexandre, Sulyvan Alves, Camille Benoit,
Neige Bernardet, Lilian Billod, Lise Bouche, Thomas Canon,
Tristan Giandoriggio, Jules Guttierrez, Emeric Isaia, Loriane
Loiseau, Élodie Mallet, Orane Meynier, Thibault Narayana, Jade
Novoa, Anouchka Revard, Fanny Rousselle, Hugo Sanchez, Lucie
Tarpin, Mattéo Terrier, Sabrina Ugnon-Fleury.
La seule implication radicale de Rafaël Cherkaski dans son projet
mériterait considération : non content d'inventer un langage pour le
pays imaginaire de son personnage, l'acteur réalisateur a accompagné
la déchéance de Sorgoï Prakov d'une perte de poids conséquente,
bien évidemment visible à l'écran. Au-delà de ces gimmicks de
production, au service du film et non l'inverse, ce premier longmétrage farouchement indépendant marque par son âpreté, sidère
par son approche traumatisante de la marginalité. Ce que le cinéma
«do it yourself» peut offrir de meilleur.
Le Festival des Maudits Films remercient ces jeunes cinéastes
en herbe, ainsi que leurs professeurs et établissements.
entrée libre - séance présentée par Yann Flandrin,
en partenariat avec le Ciné-Club de Grenoble
/8
Mercredi 20 janvier -14h30-Cinéma Juliet Berto
film présenté en compétition - déconseillé aux moins de 12 ans
Mercredi 20 janvier - 18h - Cinéma Juliet Berto
9/
Fantasmagorie
La Main du diable
court-métrage français de 1963 - 42 mn
film français de 1943 - 82 mn
réalisation : Patrice Molinard
scénario : Patrice Molinard
réalisation : Maurice Tourneur
scénario : Jean-Paul Le Chanois,
d’après Gérard de Nerval
interprétation :
Edith Scob
Venantino Venantini
Jean Henry
Film crépusculaire où «l'argentique» emporte le mythe du vampire
au sommet d'une plastique expressionniste, Fantasmagorie joue avec
toutes les nuances de gris dans un noir et blanc majestueux. Avec
une fragilité vivante et surprenante Patrice Molinard amène, par
ses plans, une grande modernité poétique dans ce récit. Venantino
Venantini en émule du comte Dracula et Edith Scob en mangeuse
de petits enfants hantent les images, d'ombre et de transparence,
rappelant le surréalisme du merveilleux film de Carl Theodor
Dreyer, Vampyr.
interprétation :
Pierre Fresnay
Josseline Gaël
Noël Roquevert
Pierre Larquey
Gabriello
Roland Brissot arrive dans une auberge de montagne, un mystérieux
coffret sous le bras. Lors d’une coupure de courant, l’objet disparaît.
Roland raconte alors comment, peintre désargenté, il a accepté un
pacte avec le diable pour obtenir l’amour de celle qu’il aime.
Lady Dada
Produit sous l’Occupation par la Continental, réalisé par un cinéaste de
retour des États-Unis, La Main du diable est à la fois un film fantastique,
un divertissement (consigne de l’époque) et un rappel que pactiser
avec le diable n’est pas sans conséquence. Maurice Tourneur met tout
son art au service du film, apportant de la comédie, empruntant à
l’expressionnisme et tout comme son fils, Jacques, il joue avec le
noir, l’ombre et la peur...sans jamais rien montrer, laissant ainsi libre
cours à l’imagination du spectateur, imagination toujours plus fertile
que n’importe quelles images.
Tout en restant dans l’ambiance de cette soirée dédiée au cinéma
français fantastique, l’artiste burlesque Lady Dada présentera son
show effeuillé et romantique autour des Yeux sans visage. Une douce
et sensuelle façon de rendre hommage au personnage incarné par
Edith Scob dans le film de Georges Franju.
Séance animée par l’auteur Nicolas Stanzick qui présentera le
volume 2 de «Midi-Minuit Fantastique» - une rencontre dédicace
aura lieu le samedi 23 janvier à la librairie O’Merveilles
en partenariat avec le Ciné-Club de Grenoble
/10 Mercredi 20 janvier - 20h - Cinéma Juliet Berto
Mercredi 20 janvier - 20h - Cinéma Juliet Berto 11/
Maudites «Petites Formes»
Hormona
Depuis la saison dernière, l’équipe de la Cinémathèque ouvre grand ses
portes les jeudis de 18h à 20h en proposant un temps de rencontres
et de projections. Au programme de ces jeudis, des films courts dans
la petite salle de projection, un moment convivial autour d’un verre,
l’occasion de découvrir les projets divers ainsi que les collections de
la Cinémathèque. Le Festival des Maudits Films s’approprie ce moment
privilégié de projection en mettant à l’honneur deux réalisateurs,
Pierre Reynard et Louis Soubeyran.
tryptique français de 2015 - 49 mn
réalisation : Bertrand Mandico
scénario : Bertrand Mandico
interprétation :
Elina Löwensohn
Nathalie Richard
Hybris Baseball
Pierre Reynard - 2008 - 10 minutes
La vengeance d’un homme sans nom, dans une ville sans nom.
Horror Shoot
Louis Soubeyran - 2012 - 8 minutes
A mi-chemin entre la fiction et le clip, des fragments d’histoires
s’entrechoquent, comme des extraits de films d’horreur qui
n’existent pas encore.
Pantone #7FFF00
Pierre Reynard - 2011 - 1 minute 30s
Tarantino et la Chartreuse verte nuisent gravement à la santé.
Prehistoric Cabaret, Y a-t-il une vierge encore vivante ?, Notre
dame des Hormones, trois courts-métrages de Bertrand Mandico,
trois explorations d'une nouvelle chair lascive, forcément lascive, à
la fois terrestre, extraterrestre, et autre. Surtout autre, en fait.
entrée libre
en partenariat avec la Cinémathèque - 4, rue Hector Berlioz à Grenoble
Jeudi 21 janvier - 18h - Cinémathèque
Message à caractère informatif
Cauchemars, fantômes et squelettes, vampires éblouis,
muses dodues, lubriques vestales, walkyries infernales,
satyres joufflus, gargouilles émues, fières gorgones ou
simple grenoblois(e), facilitez-vous la vie avec le service
de transport et de livraison le plus écologique, le plus
efficace et le plus glamour de l’agglomération !
Pendant que personne ne regardait, faute d'intérêt pour un cinéma
fantastique français exsangue, un magnifique taré du nom de Bertrand
Mandico réinventait des formes, triturait la matière narrative à même
les fluides pour lui donner une consistance nouvelle. Entre autres
mérites, il rappelait à tout un chacun à quel point Elina Löwensohn,
géniale muse de Hal Hartley à Philippe Grandrieux, manquait au
grand écran. Bertrand Mandico créait un cinéma difforme, superbement
malsain. Il n'appartenait qu'à vous de le découvrir. Que ne l'avez-vous
fait, pauvres fous ?
Testé et approuvé par toute l’équipe des Maudits Films
film présenté en compétition
/12
Jeudi 21 janvier - 18h - Cinéma Juliet Berto
13/
Le Massacre des vampires
La Strage dei Vampiri
film italien de 1964 - 72 mn
réalisation : Roberto Mauri
scénario : Roberto Mauri
interprétation :
Walter Brandi
Graziella Granata
Luigi Batzella
Dieter Eppler
Un vieux château, aux environs de Vienne. Sous les traits d’un
homme fascinant, un vampire fait de nombreuses victimes et séduit
la femme du châtelain.
Œuvre rare sur les écrans, Le Massacre des vampires est une curiosité
qui s’inscrit dans la résurgence du cinéma de genre et «midi-minuiste»
qui agita l’Europe des années 60 et ses cinémas de quartier. Dans la
continuité des Vampires de Riccardo Freda (1957) et du Masque du
démon de Mario Bava (1959), elle fait allégeance au mythe du vampire
hérité du Dracula de Bram Stocker et à la tradition gothique du cinéma
fantastique. Noir et blanc très contrasté, paysages noyés dans des
brumes à l’épais mystère, château tortueux aux portes dérobées,
présence des indispensables fétiches; c’est une oeuvre au classicisme
élégant qui navigue en terrain connu et reconnu à laquelle Roberto
Mauri insuffle un érotisme non feint.
Séance présentée et animée par Adrien Party, de vampirisme.com
en partenariat avec la Cinémathèque de Grenoble,
copie issue de leurs collections
/14
Jeudi 21 janvier - 20h - Cinéma Juliet Berto
Vampire, vous avez dit vampire ?
Fright Night
film américain de 1985 - 106 mn
réalisation : Tom Holland
scénario : Tom Holland
interprétation :
Chris Sarandon
William Ragsdale
Amanda Bearse
Roddy McDowall
Stephen Geoffreys
Passionné de films d’horreur et de l’émission de télévision «Fright»,
le jeune Charley voit ses nouveaux voisins faire entrer chez eux un
cercueil.
Succès surprise de l’année 1986, Vampire, vous avez dit vampire ?
est le parfait prototype du cinéma «pop-corn» qui se plaît à revisiter
les mythes du cinéma fantastique, non sans nostalgie. Pour mieux
séduire son public adolescent, le film modernise le mythe et installe
sa figure dans le quotidien banal d’une ville de banlieue américaine
semblable à toutes les autres. Le château et sa crypte, tout comme
l’ail et les crucifix paraissent soudainement d’un autre âge. Derrière
cette reconfiguration, c’est aussi un bel hommage au cinéma d’antan,
avec son chasseur de vampire Peter Vincent (Peter Cushing / Vincent
Price) et sa galerie de monstres qui semblent se réunir sur la toile
pour un dernier tour de piste. La télévision est effectivement passée
par là et le monde, lui, a bien changé.
Séance présentée et animée par Adrien Party, de vampirisme.com
en partenariat avec la Cinémathèque de Grenoble,
copie issue de leurs collections
Jeudi 21 janvier - 22h - Cinéma Juliet Berto
15/
Welcome to Leith
Dark Star
film américain de 1974 - 83 mn
documentaire américain de 2015 - 85mn
réalisation : Michael Beach Nichols,
Christopher K. Walker
réalisation : John Carpenter
scénario : Dan O’Bannon, John Carpenter
interprétation :
Brian Narelle
Carl Kuniholm
Dre Pahich
Dan O’Bannon
Dans l'absolu, les habitants de la toute petite ville de Leith, dans le
Dakota du Nord, sont toujours très heureux d'accueillir un nouvel
arrivant dans leur communauté. Sauf quand celui-ci se nomme Craig
Cobb, l'un des suprémacistes blancs les plus renommés des ÉtatsUnis, et que son projet consiste à transformer la paisible bourgade
en Eden pour ses ouailles racistes.
Dans l'absolu, l'objectivité documentaire est un mythe. Partant, il
faut rendre grâce aux réalisateurs de ne pas avoir agrémenté leur
saisissant documentaire de tout l'attirail spectaculaire dont leurs
collègues aiment à s'entourer dans leur captation du réel. Leur film
touche aux enjeux les plus fondamentaux de la Constitution américaine
– la liberté d'expression et le port d'arme –, transfigurés ici dans un
débat où s'expriment les opinions les plus extrêmes. Pas tant un miroir
des Etats-Unis que de l'impasse rhétorique dans laquelle notre monde
sombre peu à peu.
film présenté en compétition
/16
Vendredi 22 janvier - 18h - Cinéma Juliet Berto
Le «Dark Star» est un vaisseau spatial chargé de détruire les planètes
qui encombrent le système solaire. Exerçant cette activité depuis
vingt ans, l’équipage a basculé lentement dans la routine et l’ennui
quand une avarie se produit.
Avez-vous déjà vu un film de science-fiction spatiale avec un équipage
«hippie» qui s’ennuie fermement ? A bord du Dark Star, la vie paraît
effectivement monotone, mais c’est sans compter les facéties des
auteurs qui agrémentent la routine de leurs personnages d’un ballon
de plage extraterrestre et d’une bombe capricieuse et caractérielle.
Sous ses faux-airs de 2001, l’odyssée de l’espace pris en dérision, Dark
Star est d’abord le film de fin d’études de John Carpenter (Halloween,
New York 1997) et Dan O’Bannon (Le Retour des morts-vivants, et
scénariste d’Alien). Les deux compères s’en sont donnés à coeur
joie. Cette comédie qui n’a pas peur du ridicule se révèle être, au
détour de nombreuses scènes, d’une délicieuse absurdité. Son caractère
fauché et l’ingéniosité de sa conception accentuent son charme.
Bref, nous ne saurions que trop vous recommander d’embarquer dans
le Dark Star pour une aventure incomparable et hors-norme.
en partenariat avec la Cinémathèque de Grenoble
Vendredi 22 janvier - 20h - Cinéma Juliet Berto 17/
Scotland Yard contre X
The Secret Partner
film britannique de 1961 - 91 mn
réalisation : Basil Dearden
scénario : David Pursall, Jack Seddon
interprétation :
Stewart Granger
Haya Harareet
Bernard Lee
Norman Bird
The Return of Killer Tomatoes
film américain de 1988 - 98 mn
réalisation : John De Bello
scénario : John De Bello, Stephen F. Andrich,
Costa Dillon, J. Stephen Peace
interprétation :
Anthony Starke
John Astin
George Clooney
Karen M. Waldron
J. Stephen Peace
John Brent, directeur d’une société maritime, a une vie parfaite...
Jusqu’au jour où il devient la cible d’un maître-chanteur, sa femme le
quitte et l’argent de sa compagnie est dérobé.
Stewart Granger quitte enfin sa panoplie de héros exemplaire (Le
Beau Brummell, Scaramouche...) pour le costume d’un homme qui
voit sa vie s’effrondrer dans cette petite perle rare du cinéma noir
pur «british». Mis en scène par l’un des réalisateurs les plus prolifiques
du cinéma policier anglais, Basil Dearden, ce Scotland Yard contre X
est un vrai bijou à découvrir. Escroquerie, vol, chantage, inconnu
masqué dans l’ombre, adultère... toutes les intrigues mêlées en une
seule dans le brouillard londonien où toutes les gammes de gris sont
utilisées pour désorienter le spectateur, jusqu’au «twist» final.
en partenariat avec la Cinémathèque de Grenoble,
copie issue de leurs collections
/18
Le Retour des tomates tueuses
Vendredi 22 janvier - 22h - Cinéma Juliet Berto
Californie, fin des années 80. La Grande Guerre des Tomates n’est plus
qu’un mauvais souvenir. Les tomates ont été officiellement bannies
par le Congrès. Mais le docteur Gangrène, savant fou créateur
d’hommes-tomates, continue ses expériences.
Film de légumes au titre improbable, et film de tomate parfait, renié
par un George Clooney alors débutant, Le Retour des tomates tueuses
est devenu un classique de la culture pop. S’amusant des clichés,
jouant avec ces derniers - au point d’en créer d’autres - ce deuxième
volet (d’une saga qui en compte quatre, ainsi qu’une série animée),
parvient à pousser l’absurdité à son point maximal !
en partenariat avec la Cinémathèque de Grenoble
Vendredi 22 janvier - Minuit- Cinéma Juliet Berto 19/
L’Autre monde
Rencontre / Dédicace
Fondée en 1962 par Michel Caen, Alain Le Bris, Jean-Claude Romer
et Jean Boullet, Midi-Minuit Fantastique est la toute première revue
européenne consacrée au cinéma de genre, domaine alors méconnu
et méprisé. Sous la direction de Michel Caen et Nicolas Stanzick, les
24 numéros de la revue édités entre 1962 et 1971 sont réunis en
quatre volumes dont deux sont déjà parus.
The Other World
documentaire français de 2013 - 87 mn
réalisation : Richard Stanley
scénario: Scarlett Amaris, Richard Stanley
Nicolas Stanzick a publié en 2008 son
premier ouvrage, Dans les griffes de la
Hammer, devenu un livre de référence.
Également conférencier et journaliste, il
est co-auteur du Cinéma fantastique en
France en 2012. Il sera présent à la librairie
O’Merveilles pour rencontrer le public,
discuter et dédicacer les deux premiers
volumes de l’intégrale Midi-Minuit.
Dans le sud de la France, au sein du triangle des Bermudes compris
entre Montségur, Bugarach et Rennes-le-Château, vivent une palanquée
d'individus convertis au paranormal, au monde des esprits, aux énergies
occultes. Titillé par le phénomène, le réalisateur Richard Stanley
s'en est allé à leur rencontre, sans oublier de vivre de son côté une
expérience mystique.
en partenariat avec la librairie O’Merveilles,
5, rue Bayard à Grenoble - www.omerveilles.com
Samedi 23 janvier - 15h30 - O’Merveilles
Message à caractère informatif
Quoi de plus maudit que Richard Stanley ? Pas grand chose. Revenu
des années 1990 auxquelles il aura offert deux films d'horreur déments
(Hardware et Dust Devil) avant de se faire avaler tout cru par la
machine hollywoodienne qui l'aura dépossédé du projet de ses rêves
(L'Île du Docteur Moreau), le réalisateur sud-africain aura trouvé la
paix en oeuvrant dans le documentaire, observant avec amusement
le culte entièrement mérité de ses premiers films. The Otherworld
invite à partager sa passion de l'ésotérisme et des autres réalités.
Comment résister ?
film présenté en compétition
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Samedi 23 janvier - 14h - Cinéma Juliet Berto
Bonbons, caramels et chocolats...c’est surfait !
Profitez des Maudits Films pour découvrir une maudite
carte à vous en lécher les babines. Avant et après les
séances, les deux cavaliers intrépides du Galop Gourmand
seront présents, sur toute la durée du Festival, avec leurs
recettes salées et sucrées afin de sustenter les plus délicats
d’entre vous et éviter ainsi les grognements intempestifs
de ventres vides durant les projections.
Retrouvez et suivez
tous les déplacements du Galop Gourmand sur Facebook
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Courts Maudits
Parce qu’ils sont, en quelque sorte, à l’origine de la création du
Festival des Maudits Films, les courts métrages, chers à nos cœurs,
sont toujours présents dans notre programmation, pour notre plus
grand plaisir, et nous l’espérons, pour le vôtre aussi.
Courts Maudits
Fantômes
de Romain Sadier - 11mn25
Les codes se répètent. Un cambrioleur sur un toit, une femme fatale,
assassinat et course poursuite, le maître du mal s’échappe encore...
Blind
de Adrien Clerc et Henry Jarlow - durée indéterminée
Des adolescentes sont victimes d’un chirurgien fou qui tente de
modifier leurs perceptions.
C’est mignon tout ca
de Kevin Gourvellec - 3mn40
Remake du film de Pierrick Sorin datant de 1993. Un film sur le
voyeurisme.
Juliet
de Marc-Henri Boulier - 11mn30
Dans un futur proche, la société SEED lance avec succès JULIET, la
première génération d’êtres synthétiques de compagnie. Mais à mesure que la technologie évolue et que les modèles se succèdent,
l’Homme peine de plus en plus à trouver sa place.
La Force de l’âge
de Quentin Lecocq - 13mn20
Jean et Maria, un couple de retraité vivant à la campagne, sont
bouleversés dans leur quotidien par la venue de trois techniciens
des télécoms à leur domicile.
Rose
de Marie Coulangeon - 11mn35
Parti à la mer avec sa petite amie et un autre couple, un jeune homme
affronte ses pires cauchemars tandis que d’étranges jeux érotiques
s’immiscent entre eux.
Love Bites
de Nicolas Montfort - 3mn40
Une femme se souvient de la nuit passée avec son homme.
séance présentée par Sophie Obid - entrée libre
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Samedi 23 janvier - 16h - Cinéma Juliet Berto
Samedi 23 janvier - 16h - Cinéma Juliet Berto
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Qui fait quoi ?
BlinD Sun (sous réserve)
Le Festival est organisé, via l’association «Les Maudits Films», par une équipe
entièrement bénévole.
Déléguée du festival : Karel Quistrebert.
Rétrospective : Karel Quistrebert, avec l’aide précieuse de Benjamin Cocquenet,
Yann Flandrin, Guillaume Pic et Alexandre Thevenot.
Compétition : François Cau.
Séance «Art & Plaisirs» : Guillaume Pic.
Courts Maudits : Sophie Obid.
Courts Maudits, premiers pas : Yann Flandrin.
Soirée Mark XIII : Benjamin Cocquenet.
Graphiste : Camille Chomienne.
Bande-annonce : Yohann Hideux, Louna & Yann Flandrin.
Exposition/décoration : Floriane BBM.
Communication, organisation et logistique : Jean-Alexandre d’Anglès, Raphaël
Cote, Rolland Douzet, Alizée Goovaerts, Sylvie Piboule, Camille Rapin et tous
ceux précédemment cités.
Sincères Remerciements
film franco-grec de 2015 - 88 mn
réalisation : Joyce A. Nashawati
scénario : Joyce A. Nashawati
interprétation :
Ziyad Bakri
Laurène Brun
Louis-Do de Lencquesaing
Mimi Denissi
Lors d’un été caniculaire en Grèce, Ashraf garde la superbe villa
avec piscine d’un riche français moustachu. Un job à priori de rêve,
abstraction faite de l’hostilité des forces de police locales à son
encontre, d’une mystérieuse présence revenant régulièrement le
hanter intramuros, et de cette foutue chaleur assommante...
Nous remercions chaleureusement tous ceux qui nous aident, soutiennent et
nous supportent de quelques manières que ce soit dans cette aventure, et
sans qui rien ne serait possible :
la Cinémathèque de Grenoble, le Ciné-Club de Grenoble, la Ville de Grenoble,
le Conseil Général de l’Isère, le Théâtre de Grenoble, le cinéma Art & Plaisirs,
l’institut Lumière, Gaumont, la librairie O’Merveilles, le bar «à l’Ouest», le
Mark XIII, Culturopoing, Torso, Radio Campus Grenoble, les Éditions Rouge
Profond, Festival Connexions, Grenoble Universités, l’École d’Art et de Design
de Grenoble, le lycée Sainte-Cécile (La Côte St-André), Le Petit salon des
créateurs, Vigny-Musset Repro...
... ainsi que Pierrette Amiot, Guy Astic, Michael Beach Nichols, Jean-Christophe
Bernard, Benjamin Bonnin, Thomas Bouillon, Tillyan Bourdon, Fabrice Calzettoni,
Rafaël Cherkaski, toutes les filles du Cinéma Le Club, Daniel Cohen, Sylvain
Crobu, Mathieu Dey, Aurélie Dos Santos (et ses différentes casquettes), Guy
Drai, Louna Flandrin, Frédéric Fromenty, Inge Gaillard, Sabine Garcia, Roberta
Giulio, Yohann Hideux, Laurent Huyart, Clovis Juré, Pierre Kalfon, Lauriane
Leroy, Kevin Mainzena, Nicolas Montfort, Julien Oreste, Ghyslaine Peigné, Sylvie
Piboule, Guillaume Poulet, Emmanuel Rossi, Olivier Rossignot, Dominique Thiot,
Nicolas Tixier, Karine Trabucco, Bertrand Vignon, Christopher K. Walker, tous
ceux qui ont fait/font/feront des films, tous ceux qui conservent, sauvent et
gardent ces films, et surtout le public qui donne une réelle vie au festival.
Atmosphérique. Le mot peut faire peur aux novices de l’expérimentation
cinématographique, mais vous, cher public des Maudits Films, nous vous
savons loin d’être impressionnable, surtout quand un premier film de
ce niveau de maîtrise vous est offert sur un plateau d’argent. Joyce
Nashawati baigne son film d’une moiteur envoûtante pour mieux épouser
le point de vue de son protagoniste principal, soumis à un chaos aliénant,
à une déroute sensorielle qui vous séduira, vous déstabilisera, ou les
deux pour les plus chanceux.
film présenté en compétition
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Samedi 23 janvier - 18h - Cinéma Juliet Berto
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Les Traqués de l’an 2000
Megaforce
Turkey Shoot
film australien de 1982 - 93 mn
réalisation : Brian Trenchard-Smith
scénario : Jon George, Neill D. Hicks
d’après George Schenck, Robert William,
David Lawrence.
film américano-hongkongais de 1982 - 99 mn
réalisation : Hal Needham
scénario : James Whittaker, Albert Ruddy,
Hal Needham, Andre Morgan,
d’après Bob Kachler
interprétation :
Steve Railsback
Olivia Hussey
Michael Craig
Carmen Duncan
Michael Petrovitch
Bill Young
interprétation :
Barry Bostwick
Michael Beck
Persis Khambatta
Henry Silva
Edward Mulhare
Dans un futur plus ou moins proche, les citoyens considérés comme
«déviants» sont expédiés dans des centres de rééducation. Les moins
dociles servent de gibier lors de chasses à l’homme organisées pour
distraire de hauts dignitaires.
Ace Hunter dirige Megaforce, une unité militaire multi-nationale.
Avec ses joyeux compagnons, il parcourt le monde en buggies et
motocyclettes à lance-missiles pour combattre le mal.
L’Australie est une terre pour la série B. Il y a Mad Max, bien sûr,
mais aussi tant d’autres... Dans les années 70 et 80, Brian TrenchardSmith a livré une poignée de films un peu barrés qui lorgnaient sur
des genres à succès: kungfu, espionnage, teen-movie, horreur. Il a
tout passé à la moulinette offrant des divertissement généreux. Il
aborde également l’anticipation comme avec ces Traqués de l’an
2000 dont l’intrigue évoque autant Je suis un évadé (Mervyn Leroy,
1932) que Les Chasses du comte Zaroff (Ernest B. Schoedsack, Irving
Pichel, 1932). Cette oeuvre est représentative à plus d’un titre de
toutes les idées qui animent le cinéaste et qui finissent par le dépasser.
Le postulat de départ sérieux est très vite voilé par des personnages
caricaturaux et un goût prononcé pour la violence gratuite. Il en résulte
un film ludique et «tout-en-un» où l’on s’attarde sur la description d’un
régime concentrationnaire avant de passer à une partie de chasse à
l’homme et de terminer en film de guerre. Assaisonné d’une version
française aux répliques truculentes, c’est le plat idéal pour commencer
une soirée grindhouse digne de ce nom.
Megaforce, qui se voulait une «super»-production ramenant à
l’écran le «super» héros, sans peur et sans reproche (et sans accroc
à son brushing) offre au spectateur un pur fantasme de la politique
américaine reaganienne qui serait filmé par de grands enfants jouant
aux G.I. Joe. Kitsch avant même d’être sorti sur les écrans, Megaforce
est un produit typique des années 80 où l’absence de recul conduit
le réalisateur droit dans le mur... mais pour notre plus grand plaisir
(coupable), le mur est un hologramme et le héros nous envoie des
baisers sur le pouce !
Soyons honnêtes, nous sommes tous - bon gré ou mal gré - un peu
nostalgiques des années 80, que nous les ayons connues ou non.
La traditionnelle soirée «Grindhouse» des Maudits Films ouvre,
cette année, une fenêtre sur ce passé encore proche pour mieux
clôturer cette huitième édition.
en partenariat avec le Ciné-Club de Grenoble
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Samedi 23 janvier - 20h - Cinéma Juliet Berto
Samedi 23 janvier - 20h - Cinéma Juliet Berto
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