Télécharger le dossier de presse des Prix Productivez

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ILS ONT PRODUCTIVÉ
LE PRIX
CATÉGORIES
- LES CRITÈRES
ILS- LES
ONT
PRODUCTIVÉ
LE PRIX, LES CATÉGORIES, LES CRITÈRES
RÉCOMPENSER ET VALORISER LES ENTREPRISES
QUI INVESTISSENT DANS L’AVENIR DE L’INDUSTRIE
La campagne Productivez ! promeut depuis 2012 le
rôle stratégique de l’investissement productif dans
les enjeux de l’industrie et de l’économie françaises.
Elle intervient sur des thèmes clés : la mise à niveau
de l’outil de production, l’innovation dans les process, la qualité, l’export, la formation et agit avec
tous les acteurs concernés pour accompagner les PME
dans leurs démarches.
Les Labels Productivez ! initiés par le Symop, rejoint
par le Cisma et le Gimélec, sont la preuve par l’exemple
que les entreprises industrielles, lorsqu’elles ont la capacité d’investir dans la modernisation de leur outil de
production, peuvent réussir en France et constituer
un maillage dynamique des territoires au bénéfice
de la compétitivité et de l’emploi.
Plus encore, les Prix Productivez ! ont l’ambition
de faire connaître des démarches industrielles
d’excellence. De démontrer l’engagement, sur le terrain et au quotidien, de dirigeants, de leurs équipes en
faveur de la croissance et du rayonnement de l’industrie française. TPI, PMI, ETI, tous secteurs confondus, construisent ainsi aujourd’hui les “Usines du
Futur” en France.
LABEL PRODUCTIVEZ !
1ers Labels Productivez ! :
avril 2013
à l’Assemblée Nationale
Depuis 2013 : 4 sessions,
90 labellisés
Labels Productivez ! 2014 :
deux sessions en juin et
décembre
Entreprises (Labels 2014)
nommées pour les Prix : 11
Lauréats séléctionnés : 3
LES TROIS CATÉGORIES, CONTENUS ET CRITÈRES ÉVALUÉS
PRODUCTIVITÉ, INNOVATION PROCESS, MENTION SPÉCIALE
Le Prix Productivité
La Mention spéciale du jury
distingue la démarche exemplaire d’une entreprise ayant mené
avec brio la modernisation de son outil de production, dans une
quête centrée sur l’amélioration de la performance de son coût
de production. Le lauréat contribue à démontrer de quelle manière
la prise en compte attentive de l’outil productif permet d’atteindre
un prix de revient industriel compétitif sur le territoire français.
récompense une démarche exemplaire dans laquelle l’investissement productif occupe une place centrale.
Le Prix Innovation Process
récompense la démarche exemplaire d’une entreprise qui a mis en
œuvre des moyens industriels innovants dans son contexte,
pour gagner en flexibilité et répondre aux évolutions des
marchés (développement de la customisation, des petites séries),
ou pour adapter ses process à l’arrivée sur le marché de nouveaux
matériaux.
Les mentions spéciales pour les nommés 2015 sont les suivantes :
- Investissement et savoir-faire, un duo gagnant
- Ancrage français et humain pour une reconnaissance internationale
- Investissement et embauche pour une « filière » Made in France
ILS ONT PRODUCTIVÉ
LE PRIX - LES CATÉGORIES - LES CRITÈRES
DANS CES TROIS CATÉGORIES,
LES 11 ENTREPRISES NOMMÉES SONT...
Dans la catégorie - Productivité
- CFT INDUSTRIE
- FORGES DE NIAUX
- MAP
- MIG
Dans la catégorie - Mention spéciale
- LACANCHE (Investissement et savoir-faire, un duo gagant)
- SEW-USOCOME (Ancrage français et humain pour une reconnaissance internationale)
- SIMEA (Investissement et embauche pour une “filière” Made in
France)
Dans la catégorie - Innovation Process
- ETS. BICHOT
- BILSING AUTOMATION
- CHALVIGNAC
- OSCARO.COM
L’Usine du futur est en marche.
Les 11 nommés aux Prix, qui ont
fait le choix de productiver,
le démontrent aujourd’hui
DES ACTEURS RECONNUS DU MONDE DE L’ ÉCONOMIE ET DE L’INDUSTRIE
LES MEMBRES DU JURY
Institutions partenaires monde de l’industrie
Représentants monde de la formation
Philippe Choderlos de Laclos, directeur général du Cetim et
Jean-Michel Brosset, délégué régional Centre des Compagnons
président du jury
du Devoir
Vincent Charlet, directeur de La Fabrique de l’Industrie
Jean-Philippe Vanot, président de ParisTech
Représentants institutionnels
Nicolas Milesi, ancien directeur général de Chateaud’eau et
Chefs d’entreprises, représentants
du Symop, du Cisma et du Gimélec
conseiller spécial d’Arnaud Montebourg
Jean-Camille Uring, président du Symop et membre du directoire
du groupe Fives
Économistes
Alain Greffier, président du Comité Automatismes (Secteur
Denis Ferrand, directeur général de COE Rexecode
Industrie) au sein du Gimélec et directeur Automation et contrôle
de Siemens Digital Factory
Représentants de la presse
Julien Parot, rédacteur en chef de La Correspondance économique
PRIX PRODUCTIVITÉ
BILSING AUTOMATION
LAURÉAT DU PRIX PRODUCTIVITÉ
MIG
NOMMÉS POUR LE PRIX PRODUCTIVITÉ
CFT INDUSTRIE
FORGES DE NIAUX
MAP
ILS ONT PRODUCTIVÉ
PRIX PRODUCTIVITÉ - LE LAURÉAT
MIG - NONO LE ROBOT ET SES COLLÈGUES DOPENT LA CHAUDRONNERIE
GAGNER EN FLEXIBILITÉ, DIMINUER LES REBUTS ET FORMER LA RELÈVE
En France, le domaine de la chaudronnerie est tout
particulièrement touché par la concurrence internationale. À ce contexte économique délicat vient
s’ajouter un déficit en main d’œuvre qualifiée en
soudage. Il pénalise fortement les entreprises d’un
secteur qui s’appuie beaucoup sur la transmission
d’un savoir-faire, d’un geste technique.
Implantée à Fos-sur-Mer, dans les Bouches-duRhône, MIG est une petite entreprise de 18 salariés,
confrontée comme ses pairs à des problématiques
d’organisation du travail et des conditions de rentabilité difficiles. Les entreprises du secteur déclinent
ainsi parfois des projets, faute de main d’oeuvre qualifiée ; au risque de voir des commandes quitter le sol
français... Comment produire plus, mieux et plus vite, et
trouver le temps de former les collaborateurs ?
Pour traiter certains aspects de notre savoir-faire
investir dans
un robot
un taux d’utilisation extrêmement fort
changements d’outils se font en 5 mn !
explique Christophe Ribot, gérant de l’entreprise.
L’interface du robot a d’ailleurs été simplifiée pour faciliter l’accès d’un grand nombre de fonctionnalités
aux chaudronniers non spécialistes en robotique. Ils
peuvent désormais, en fonction des besoins qui évoluent au fil de la journée, s’appuyer sur le robot pour
effectuer des tâches variées : grugeage de profilés
avant assemblage, découpe de tôles avec perçage,
soudure de pièces simples ou complexes mono- ou
multi-passes... Le succès de cette initiative est rapide
et ne se dément pas : le gain de temps sur le traitement de certaines pièces peut atteindre 80 %, le
perçage d’une pièce inox passant par exemple de huit
heures à une heure et demi.
MIG
réduction de 10 % des pertes de matière
précise le dirigeant. Désormais les experts en soudage
peuvent se consacrer à des tâches à plus forte valeur
ajoutée…
Le système permet en outre une consommation
énergétique en baisse de 50 %. Avec des prix
souvent inférieurs de 10 % à ceux pratiqués par
ses confrères, sans détériorer pour autant ses marges, l’entreprise monte en compétitivité, portée par
une vraie dynamique d’équipe.
raconte C. Ribot. “Nono”, ainsi qu’il a été
nommé d’ailleurs, est d’autant plus apprécié, que les
tâches les plus ingrates et pénibles, sources de TMS,
lui sont désormais confiées : casser les angles des
tôles avant soudure à l’aide d’une meule de 15 kg,
souder des centaines de supports en position demiinclinée...
Aujourd’hui, grâce au robot, MIG est en mesure de se
placer sur le terrain des petites séries, pièces de
haute technicité à forte valeur ajoutée avec un prix de
revient attrayant. L’entreprise a, en outre, obtenu une
qualification sur ses procédés de soudage qui lui garantit un avantage stratégique pour la réalisation d’ouvrages complexes. L’investissement permet enfin aux
soudeurs les plus expérimentés de dégager le temps
nécessaire pour former les jeunes générations à
leurs métiers, assurant par là-même la transmission
d’un savoir-faire et la pérennité de la pme.
Fos-sur-Mer
(Bouches-du-Rhône - 13)
Chiffre d’affaires : 1,3 M€
Effectifs : 18 salariés
Activité : chaudronnerie
industrielle
Date de création : 1992
PARRAIN : ABB
(ROBOTIQUE)
ILS ONT PRODUCTIVÉ
PRIX PRODUCTIVITÉ - LES NOMMÉS
CFT INDUSTRIE - COMPÉTITIVITÉ BOOSTÉE AU SERVICE DE
NOUVEAUX MARCHÉS
GAGNER EN PRODUCTIVITÉ, EN ERGONOMIE, ÉLIMINER LE SUPERFLU
L’automatisation menée en équipe est à l’origine du
cercle vertueux qui a entraîné cette pme de 17 salariés dans un véritable cycle de mutation...
Spécialiste du cintrage et de l’assemblage par
soudage, CFT est créée à la suite du rachat d’une entreprise en redressement judiciaire. Face à un moment
difficile, l’entreprise se remet en question, notamment
sur son outil de production. Une évidence s’impose à
elle : à ce moment clé de sa vie, il faut investir pour
rebondir et se développer.
Avec l’aide du dispositif ROBOT Start PME*, CFT Industrie se dote d’un robot de soudage 7 axes, programmable sur pupitre, avec transfert sur deux tables
de 3 mètres. Celui-ci va permettre d’automatiser
la production dans le respect des principes du lean
management et de la méthode « 5S ».
Notre objectif : éliminer des process et de l’organisation du travail les tâches pénibles et sans valeur,
gagner en confort et en productivité, explique Antoine
Honoré, p-dg de l’entreprise.
Pari gagné ! Avec cette nouvelle installation, deux
missions sont menées à bien simultanément : tandis
que l’un des deux postes latéraux qui équipent le robot prépare la pièce, l’autre soude. Les soudures réalisées par le robot sont identiques d’un produit à l’autre, régulières, sans défauts ; les rebuts se trouvent,
par ailleurs, drastiquement réduits. Alors qu’une pièce
sur six devait être reprise auparavant, l’utilisation
du robot a définitivement éliminé ces malfaçons.
Le temps de fabrication des produits soudés est
jusqu’à 4 fois inférieur. À titre d’exemple, sur l’un
de nos produits phares, les chariots roulants utilisés dans les hôpitaux et maisons de retraite, nos
collaborateurs créent 500 unités par mois, là où,
avec le soudage manuel, ils ne parvenaient à en
réaliser que 150, rappelle le dirigeant. À cela il faut
ajouter une diminution substantielle des coûts de
revient et une augmentation de la valeur ajoutée des
produits fournis du simple fait de l’amélioration de
notre outil et de nos process de production.
Qu’en est-il des salariés de la société ? Dès le démar-
rage du projet, les équipes ont été associées à l’installation du robot. L’opérateur de soudage est monté
en compétence après une VAE : il est désormais
en charge des réglages du robot, raconte Antoine
Honoré. De manière plus globale, les conditions de travail de l’équipe ont été grandement améliorées comme
en témoigne d’ailleurs une étude d’ergonomie menée
dans l’entreprise fin 2014. Nous avons aussi investi
plus de 13 000 euros pour la formation des salariés
qui ont bénéficié de sessions à la fois sur le site de
l’entreprise mais également chez le fournisseur du robot, ajoute le dirigeant.
Portée par cet élan, CFT Industrie a embauché en
2014 un ouvrier industriel et un jeune en contrat de
professionnalisation marketing et développement
commercial. Au début de l’année 2015, une collaboratrice commerciale en charge de prospecter le secteur de la PLV et celui du luxe les a rejoints.
CFT INDUSTRIE
Saint-Lubin-de-la-Haye
(Eure-et-Loir - 28)
Chiffre d’affaires : 1 797K€
Effectif : 17 salariés
Activité : cintrage fils, tubes,
tôles, assemblage
Date de création : 2011
PARRAIN : YASKAWA
(ROBOTIQUE)
« CFT INDUSTRIE c’est l’histoire d’une reprise réussie à
laquelle il faut rendre hommage. Je tiens à saluer le véritable
travail de l’entrepreneur (investissement technologique,
nouveau fonctionnement,...) mené par son président Antoine
Honoré, qui permet aujourd’hui à l’entreprise de s’ouvrir à de
nouveaux marchés. »
Olivier Marleix, député d’Eure-et-Loir
Car CFT Industrie a de grandes ambitions et se positionne sur de nouveaux marchés qu’elle n’était
pas ou peu en mesure de toucher jusqu’alors : secteurs du PLV et du luxe mais aussi agricole et médical.
Soucieuse d’augmenter la valeur ajoutée de ses fabrications, elle va jusqu’à investir dans une nouvelle
chaîne de peinture.
CFT INDUSTRIE est désormais armée pour répondre
aux demandes de marchés qui nécessitent la réalisation de soudures complexes et de séries importantes,
conclut Antoine Honoré. Une stratégie de développement qui semble tenir toutes ses promesses !
Une première estimation prévisionnelle lui permet
d’ores et déjà d’augurer d’un chiffre d’affaires 2015 en
hausse de près de 30 % par rapport à 2014.
* ROBOT Start PME est un programme d’investissement
d’avenir soutenu par l’État et porté par le Symop, le Cetim
et le CEA-List. Il vise à guider 200 pme dans l’acquisition
de leur premier robot, au travers de l’accompagnement d’un
expert. Le dispositif de soutien propose également une aide
financière à hauteur de 10 % de l’investissement robotique.
ILS ONT PRODUCTIVÉ
PRIX PRODUCTIVITÉ - LES NOMMÉS
FORGES DE NIAUX - PRODUCTIVITÉ OPTIMISÉE À TOUS NIVEAUX =
GRANDES SÉRIES DÉVELOPPÉES ET NOUVEAUTÉS EN PETITES SÉRIES
DIMINUER LES COÛTS DE PRODUCTION ET CRÉER DE L’EMPLOI
FORGES DE NIAUX est une entreprise emblématique
de la communauté de communes du pays de Tarascon-sur-Ariège, et ce à plus d’un titre. Avec plus
de 120 salariés, elle y est l’employeur industriel
numéro 1 et peut se prévaloir d’un rayonnement
international que prouvent les 70 % de son chiffre
d’affaires réalisés à l’export. Son activité : la fabrication de pièces d’usure pour le machinisme agricole,
dont elle est l’un des leaders européens. Produire en
France pour 70 pays au prix du marché nécessite de
se développer et de prospérer, d’autant plus que les
carnets de commande de nos clients sont en hausse explique Jean Idarreta, responsable projets développement de l’entreprise. Et pour saisir l’opportunité de
suivre la croissance de ses clients, leaders dans la fabrication de machines agricoles, l’entreprise a installé,
pour un poste de poinçonnage-marquage, un robot
équipé de vision industrielle qui assure la manutention, la supervision et la gestion de l’îlot. tion des demandes de références avec des quantités
de pièces plus réduites. La cellule robotisée dotée de vision propose une solution laser, alternative au marquage sous presse. Le
temps de changement de référence est diminué
de 80 % sur les petites séries. Désormais un seul
opérateur est mobilisé sur cette tâche pendant 10
leur auparavant pour remettre en état les outillages
et préparer les suivants. Le temps ainsi gagné est reporté sur les presses pour la réalisation des grandes
séries, avec une capacité de production augmentée
, explique le dirigeant. De plus, l’installation
robotisée a également conduit à la réduction du
coût direct de l’outillage avec la suppression d’un
certain nombre d’opérations rendues superflues,
notamment pour les produits fabriqués sans création
d’outillage comme les prototypes réalisés pour les
échanges de BE à BE.
Le coût de production est donc optimisé, d’autant
plus que la sollicitation moindre des outillages a permis d’abaisser de 15 % l’achat de matière. L’entreprise parvient ainsi à améliorer le prix de vente de
ses produits comme sa rentabilité et son taux de
service.
En ce qui concerne notre personnel, nous avons mis
en place un programme de formation qui a donné lieu
, explique le responsable, la
pénibilité du travail des opérateurs a également diminué de manière conséquente. Le premier bénéfice est constaté au sein même de
l’entreprise : une image novatrice perçue par ses salariés. Pour ses clients et prospects, FORGES DE
NIAUX, avec sa capacité de se remettre en question
et de se projeter, véhicule une image d’entreprise
dynamique, bien positionnée à l’export et qui a fait sa
place sur les marchés émergents de la mécanisation
de l’agriculture.
FORGES DE NIAUX
Niaux
(Ariège - 09)
Chiffre d’affaires : 23,6 M€
Effectif : 121 salariés
Activité : machinisme
agricole
Date de création : 1957
PARRAIN : ABB
(ROBOTIQUE)
« Je suis très fière d’accompagner FORGES DE NIAUX, une
entreprise industrielle située dans un territoire de montagne,
qui occupe une place de leader sur le marché et qui apporte la
preuve que l’industrie française qui sait se moderniser,
accompagnée par les pouvoirs publics, a un avenir en Ariège
et sur tous nos territoires. »
Frédérique Massat, députée de l’Ariège,
vice-présidente de la commission Affaires économiques
L’entreprise a en effet séduit de nouveaux interlocuteurs grâce à une réactivité boostée et à une
politique de prix plus intéressante. Le secteur des
prototypes, réalisés en petite quantité, s’y est notamment montré très sensible.
Dans la droite ligne de cette dynamique, une nouvelle unité devrait voir le jour cette année et créer 45
postes d’opérateurs, 10 postes d’outilleurs et agents
de maintenance et six postes d’encadrants et administratifs, conclut Jean Idarreta. Objectif : doubler la
production et développer les capacités de 30 %.
ILS ONT PRODUCTIVÉ
PRIX PRODUCTIVITÉ - LES NOMMÉS
MAP - LA HAUTE TECHNOLOGIE POUR L’AÉRONAUTIQUE À PRIX COMPÉTITIFS
BOOSTER LA PRODUCTIVITÉ, JOUER LA CARTE DE L’ADAPTABILITÉ
MAP, c’est le parcours constant d’une société qui investit en continu et maîtrise des compétences pointues
dans un domaine - le spatial et l’aéronautique - où
le train de l’innovation n’est pas facile à suivre. Des
secteurs hautement exigeants où les entreprises
européennes comptent parmi les leaders et irriguent
un tissu de sous-traitants qualifiés et performants au
bénéfice de toute une filière.
MAP (Mécanique Aéronautique Pyrénéenne) s’est
établie à Serres-Castet dans les Pyrénées-Atlantiques. L’entreprise y usine à grande vitesse des
pièces de grandes dimensions et de qualité très
élevée à destination d’un marché qui connaît depuis
quatre ans une croissance sans précédent. Dans ce
contexte, l’entreprise est sollicitée par ses clients
qu’elle doit accompagner dans cette dynamique. Un
effort considérable doit être produit en termes
d’investissement industriel et humain mais aussi en
termes de prix.
,
explique Lionel Argentière, directeur de la production.
Aussi, pour compléter son centre d’excellence spécialisé dans la fabrication d’aéro-structures de grandes
dimensions et garantir des prix tendus sur des pièces
« critiques », stratégiques au bon fonctionnement de
l’appareil, MAP acquiert un centre d’usinage palettisé 5 axes avec un système intégré de 6 palettes.
Avec la mise en place d’un 3x8 et le lancement
sur le week-end d’un cycle d’usinage, l’impact est
réduit, voire nul, sur la qualité de vie des équipes.
L’arrivée du nouvel investissement productif entraîne
une amélioration du TRS (taux de rendement synthétique) de 30 % supérieur à celui d’une fabrication
menée sans centre d’usinage palettisé.
, ajoute Lionel
Argentière.
Cet investissement place MAP parmi les sous-traitants
capables de fournir des produits de haute technicité correspondant aux exigences de qualité des
grands donneurs d’ordres, avec des critères techniques serrés et des niveaux de compétitivité forts.
Ce nouveau moyen, doté d’un poste de chargement,
évite en outre aux collaborateurs de rentrer dans
la machine pour y positionner les pièces, une tâche
pénible et qui pouvait être dangereuse.
MAP
Serres-Castet
(Pyrénées-Atlantiques - 64)
Chiffre d’affaires : 30,5 M€
Effectif : 240 salariés
Activité : aéronautique spatial - défense ( ASD)
Date de création : 1972
PARRAINS : FASTEMS/
MAKINO
(MACHINE-OUTILS)
« Implantée depuis plus de 30 ans dans le territoire, la
société MAP a su relever le défi de l’innovation de son
appareil productif, pour être toujours plus compétitive et
garantir un avenir pérenne à ses 240 salariés.
Cet engagement est pour moi exemplaire et prometteur pour
notre territoire. »
Frédérique Espagnac, sénatrice des Pyrénées-Atlantiques
Cette dynamique de recherche d’efficacité tous
azimuts est loin de se faire au détriment de l’emploi,
bien au contraire. N
,
complète le directeur de la production. Développement des compétences et investissement productif
sont bien complémentaires pour répondre à la demande du marché.
Dès cette année, forte des nouvelles consultations
générées par l’optimisation de son outil productif,
MAP a d’ores et déjà décidé de poursuivre sa stratégie
de veille constante sur l’innovation : une nouvelle machine palettisée haut de gamme et de grande capacité a été commandée à un spécialiste français
des équipements aéronautiques.
MAP, portée par une vraie vision sur ses marchés,
s’adapte constamment et avec succès à son environnement industriel, ce, malgré une forte pression
sur les prix et les volumes. Un chemin bien maîtrisé qui
pourrait servir d’inspiration...
PRIX INNOVATION PROCESS
LAUREAT DU PRIX INNOVATION PROCESS
BILSING AUTOMATION
NOMMÉS POUR LE PRIX INNOVATION PROCESS
BICHOT (ETS.)
CHALVIGNAC
OSCARO.COM
ILS ONT PRODUCTIVÉ
PRIX INNOVATION PROCESS - LE LAURÉAT
BILSING AUTOMATION - VERS L’USINE VIRTUELLE
POUR UNE FABRICATION OPTIMISÉE
DÉVELOPPER LA DÉMATÉRIALISATION, GAGNER EN TEMPS ET EN QUALITÉ
Basée dans le Nord de la France, BILSING AUTOMATION est spécialisée dans l’étude et la réalisation
de préhenseurs industriels pour l’automobile. Pour
répondre à des demandes d’amélioration des cadences de production de ses clients tout en réduisant les
erreurs et le temps d’installation, l’entreprise investit
dans une plateforme numérique polyvalente 3D qui
rassemble CAO, simulation, analyse en éléments finis
et gestion des données clients.
Ce nouvel équipement nous a permis d’intégrer toutes
les contraintes de réalisation de la pièce en amont, explique Romain Bournet, directeur général de l’entreprise.
réalistes pour remplacer les prototypes, les premières
séries, voire valider les process avant de lancer la
production. En effet, une modélisation des lignes
de production des clients est réalisée, précise au millimètre près. Elle est stockée et partagée avec le client
sur la plateforme de collaboration tout comme les données design et process des véhicules. Chaque préhenseur destiné à équiper la ligne est ensuite conçu en
parfaite adéquation avec la pièce qu’il manipulera.
La fabrication des équipements de préhension et leur
assemblage sur le site client sont ainsi facilités.
placement des techniciens a engendré non seulement
un gain de temps considérable mais également une
contribution significative à la réduction de l’empreinte carbone de la société, du fait de la diminution drastique de l’utilisation des véhicules de société.
Portés par cette dynamique, nous avons déjà embauché six personnes, ajoute Romain Bournet. Une
masse salariale importante au regard de la taille de
l’entreprise…
Enfin, le package original créé par la filiale française
est en train d’irriguer le monde des constructeurs
automobiles. Renault, Jaguar Landro-ver, Daimler, Dacia, Fiat, pour ne citer que ces fabricants, l’utilisent
pour les sites français, anglais et jusqu’en Chine.
« Dès 2006, BILSING AUTOMATION Valenciennes s’est engagée dans une
démarche innovante, exemplaire de renouvellement de son process de production
pour l’industrie automobile offrant des gains de productivité et de compétitivité
qui séduisent aujourd’hui les plus grands constructeurs automobiles. La société et
son personnel, qui a pu se former dans nos universités valenciennoises, cultivent comme l’ensemble de notre territoire - le progrès technologique et l’excellence au
service de l’emploi et de l’épanouissement personnel et collectif. »
Valérie Létard, sénatrice du Nord
et présidente de la communauté d’agglomération de Valenciennes Métropole.
Notre client peut tester au préalable virtuellement sa
ligne et définir les vitesses et les cadences de production, paramétrer les trajectoires des robots équipés
de préhenseurs avant même la fabrication des outils,
explique le dirigeant. Point stratégique dans le travail
à grande vitesse de tôles acier et aluminium très fines
et fragiles : BILSING AUTOMATION est désormais en
mesure de déterminer par simulation, pour les éliminer
a priori, les vibrations et défauts qualité des pièces qui
seront manipulées.
L’entreprise a ainsi permis à son principal client
français d’augmenter sa cadence de production d’un
coup par minute sur chaque gamme, générant une
hausse de production de 10 %. Le gain qui en résulte est très important, avec des temps de réglage
chez le client passés de 40 heures à 4 en moyenne
et un gain interne à terme estimé à 500 000 euros
par an. Par ailleurs la réduction des fréquences de dé-
Ce package contribue aussi à doper la compétitivité de
l’ensemble de la société d’origine allemande. Le chiffre d’affaires de BILSING AUTOMATION France a augmenté de 63 % en 2013 et celui du groupe de 25 %.
Cette modernisation marquante de l’outil de production n’est pas sans évoquer le concept d’usine du
futur : intelligente, avec des modes de production
modulables, capables de réaliser des productions personnalisées ou en petite série, elle accorde à l’homme
une place clé dans un univers très technologique, rappelle le directeur général. Et c’est dans cette logique
même que semble s’inscrire l’action d’investissement
et de développement de BILSING AUTOMATION
France, confortée par l’excellent accueil accordé à sa
solution innovante.
BILSING AUTOMATION
Valenciennes
(Nord - 59)
Chiffre d’affaires : 2,8 M€
Effectif : 23 salariés
Activité : étude &
réalisation de préhenseurs
industriels
Date de création : 2003
PARRAIN : DASSAULT
SYSTÈMES AVEC KEONYS
(LOGICIELS)
ILS ONT PRODUCTIVÉ
PRIX INNOVATION PROCESS - LES NOMMÉS
ETS. BICHOT - DÉVELOPPER UN SAVOIR-FAIRE PATRIMONIAL
EN L’INSUFFLANT AUX TECHNOLOGIES LES PLUS RÉCENTES
COMPLÉTER ET OPTIMISER LE PROCESS, PRODUIRE MIEUX ET PLUS VITE
Les Établissements BICHOT sont spécialisés dans la
fabrication et la pose de menuiseries extérieures
bois sur mesure, qui tiennent compte des caractéristiques régionales. La société détient la qualification
Qualibat « Restauration des menuiseries des monuments historiques ». Elle est en outre labellisée « Entreprise du patrimoine vivant » et a obtenu, en 2014,
à la suite de l’investissement productif dans un centre
d’usinage 5 axes, le label Menuiserie 21. Cette charte
de qualité récompense la conformité technique de la
fenêtre bois. C’est une véritable démarche environnementale et sociétale avec un engagement de progrès.
Ce centre d’usinage pour le travail du bois massif
nous a permis de prendre une certaine avance sur le
marché de la fabrication de menuiseries de style, notamment pour les petites et les moyennes séries tout
en poursuivant l’industrialisation d’un savoir-faire
d’autrefois dans le respect des règles de l’Art, explique Jean-Marc Bichot, dirigeant de l’entreprise.
Avec l’aide du logiciel CAO/FAO spécialisé dans le
travail du bois, la programmation est faite en amont
par le chef d’atelier. Le menuisier peut fabriquer
différentes pièces de même type sans se soucier des cotes d’usinage attribuées. Les pointages
manuels, qui manquaient de précision sont supprimés.
Les risques d’erreur sont ainsi limités.
Le nouveau centre ne se contente pas d’usi-
complète le responsable. Si, auparavant, il n’était possible de travailler que des fenêtres droites, l’équipe
intervient désormais sur tout type de fenêtres, portefenêtres ou d’entrée, droites comme cintrées et usine
même des escaliers. L’entreprise a d’ailleurs poursuivi
sa dynamique d’intégration de l’innovation dans son
process fin 2014 : elle a investi dans le module 5
axes du logiciel associé, qui permet d’usiner en
3D. Ainsi les Établissements BICHOT sont à même de
créer et d’appliquer des programmes pour l’usinage
de pièces courbes pour réaliser des fenêtres cintrées en plan et en élévation, des mains courantes,
des limons d’escaliers courbes.
Pari réussi : la fabrication des menuiseries est plus
rationnelle. L’entreprise a gagné en efficacité sur
les lancements de production, optimisé les temps
d’occupation de production des menuisiers et diminué
les temps de fabrication. Les rendements matières
ont été améliorés de même que la qualité. Le temps
de préparation est plus court grâce à l’interface logicielle qui permet, une fois le programme validé, de
reproduire celui-ci à l’infini avec différentes cotes et
variantes. Les temps d’assemblage et d’usinage
ont été réduits. Certaines pièces sortent de machine finies en un seul passage machine. Au final,
30 % de temps gagné sur la fabrication d’une
fenêtre puisque certaines pièces sont désormais réalisées en dix minutes au lieu de six heures.
ETS. BICHOT
Château-Gontier
(Mayenne - 53)
Chiffre d’affaires :1 248 K€
Effectif : 14 salariés
Activité : menuiserie bois
Date de création : 1908
PARRAIN : BIESSE
(MACHINE À BOIS)
« Au fil des générations, la famille BICHOT a mis l’intelligence
humaine au service de l’excellence. Les charrons du début
du XXe siècle ont su s’adapter aux mutations de la société.
Experts dans la transformation du bois, les maîtres
menuisiers ont su répondre aux attentes les plus exigeantes,
valoriser leur savoir-faire au plus haut niveau et équiper
l’entreprise des outils les plus performants et les plus
innovants. L’amour du travail bien fait s’appuie sur une
gestion rigoureuse. L’entreprise BICHOT est emblématique de
ce que la Mayenne est en mesure d’accomplir. »
Jean Arthuis, député européen, ancien ministre de l’Économie et
des Finances
L’innovation réside également dans la gestion intelligente de l’énergie par le centre d’usinage. La
machine, dotée notamment d’un système de standby automatique, apporte de nouveaux standard de
contrôle avec une visualisation en temps réel de la
consommation instantanée. Une partie de l’énergie
cinétique du moteur de l’électrobroche a pu être reconvertie en nouvelle énergie électrique. Les déchets
sont sensiblement réduits, les consommations
temporisées et régénérées. Les chutes sont par
ailleurs revalorisées en bois de chauffage auprès
des particuliers.
Avec une qualité et une précision des usinages irréprochables, les établissements BICHOT peuvent désormais répondre aux besoins de marchés très ciblés
demandant des délais de livraison plus courts, et mettre
en place des contacts pour des projets à l’export.
Qualité, prix et délais ont été améliorés : le développement commercial de l’entreprise en est facilité et
de nouvelles perspectives s’ouvrent à elle. En adossant son savoir-faire artisanal à un outil de production récent qui lui donne une nouvelle dimension, BICHOT s’oriente désormais vers le haut de gamme,
travaillant avec des architectes réputés, pour fournir
des pièces à forte valeur ajoutée, nécessitant technicité et rapidité. Sur un marché saturé par la fabrication PVC, l’entreprise a su se donner les moyens d’une
qualité bois made in France.
ILS ONT PRODUCTIVÉ
PRIX INNOVATION PROCESS - LES NOMMÉS
SAS CHALVIGNAC - NOUVEAU PROCESSUS DE SOUDAGE POUR UN
PRODUIT FINAL QUI «BONDIT» EN GAMME : CHAMPAGNE !
DIMINUER LE COÛT DE PRODUCTION, OPTIMISER LA QUALITÉ, GAGNER EN RAPIDITÉ
L’histoire de cette entreprise est un cas d’école. Elle
démontre comment l’investissement dans un processus technique innovant peut agir non seulement sur
la productivité mais aussi sur l’amélioration directe et
la montée en gamme du produit final, au bénéfice de
tous les acteurs.
À Jarnac-en-Champagne, en Charente-Maritime,
CHALVIGNAC est, en effet, une véritable institution. Depuis plus de 30 ans, la société construit des
alambics et des cuves inox pour les grands noms de
champagnes et spiritueux vendus dans le monde entier. Une évolution de la réglementation impose d’équiper ces cuves d’anneaux de refroidissement pour garantir une maturation et une conservation optimales.
Leur fabrication, d’abord testée en soudage manuel,
pose problème : soudures inesthétiques et contraintes
physiques fortes. L’entreprise opte pour un procédé
automatisé CMT (cold metal transfer), qui passe du
chaud au froid. Une technologie au top du soudage
dont les différentes étapes de mise au point ont nécessité deux ans de travail en collaboration avec les
partenaires impliqués. Ce procédé de soudage innovant permet, au final, de former, appliquer et souder
en une seule phase. La nouvelle installation nous
,
commente Jimmy Suire, responsable maintenance. En
effet, l’entreprise est désormais en mesure de réaliser des soudures uniformes d’une qualité optimale. En
outre, la vitesse de production est multipliée par
16, avec une réduction de la consommation d’énergie pouvant atteindre 50 %. La qualité de vie au travail des soudeurs est bien meilleure, certaines tâches
CHALVIGNAC
Jarnac-Champagne
(Charente-Maritime - 17)
Chiffre d’affaires : 15,5M€
Effectif : 76 salariés
Activité : chaudronnerie
Date de création : 1981
PARRAIN : FRONIUS
(SOUDAGE)
impliquant des postures pénibles et longues à tenir
n’étant plus nécessaires.
complète Jimmy
Suire. Avec une production rendue très fluide,
CHALVIGNAC se positionne ainsi sur le marché des
produits innovants et haut de gamme, parfaitement adaptés aux besoins de ses clients et prospects. Les bénéfices ne se font pas attendre : cuveries spéciales, de grande taille et/ou sur mesure, sont
dorénavant à sa portée. Des noms prestigieux comme
les champagnes Krug ou Moët & Chandon passent
commande… À cet égard, la cuverie monumentale de
la maison LVMH près d’Epernay est une réalisation emblématique du savoir-faire de CHALVIGNAC. Inaugurée
en 2012 et composée de 214 cuves inox, elle annonce
pour 2016 déjà, une capacité de production de 21
millions de bouteilles par an.
Face souvent méconnue d’un univers de faste,
CHALVIGNAC s’est imposée comme une entreprise
d’excellence, qui maîtrise totalement son domaine
d’activité. Elle a su effectuer un véritable bond technologique en faisant d’une nouvelle norme, qui lui
était imposée, une force pour proposer un process et
des produits innovants.
« Innovante et dynamique, l’entreprise CHALVIGNAC est un
exemple de réussite en Charente-Maritime. Cette société
répond aux défis technologiques et investit pour améliorer
tant la production que la qualité des alambics et cuves en
inox. CHALVIGNAC est un pilier de l’économie locale mettant
sa réussite au profit de la croissance et de l’emploi. »
Corinne Imbert, sénatrice de la Charente-Maritime, vice-présidente
du Conseil général de la Charente-Maritime
ILS ONT PRODUCTIVÉ
PRIX INNOVATION PROCESS - LES NOMMÉS
OSCARO.COM - LES FLUX LOGISTIQUES EN MODE AGILE
SE DÉVELOPPER À L’INTERNATIONAL, GÉRER EN FRANCE
Acteur de l’innovation, OSCARO.COM est le pionnier et
un champion français de la vente en ligne de pièces
d’origine pour l’automobile. Cette société propose
des pièces jusqu’à 60 % moins chères par rapport
aux tarifs publics appliqués dans les réseaux habituels, livrées sous 24 à 48 heures à domicile ou dans
un commerce de proximité, et bénéficiant des garanties de conformité et vices cachés sur les pièces
commandées.
Nous livrons plus de 450 000 références et expédions jusqu’à 25 000 colis par jour dans toute la
France, explique Julien Desplat, directeur logistique.
Avec un tel volume, nous étions à la recherche d’un
système innovant permettant de mécaniser en mode
.
OSCARO.COM se tourne vers l’inventeur d’un convoyeur modulaire intelligent, proposant un système 100 % électrique et très silencieux, composé de modules autonomes qui peuvent être mis
en place sans arrêter la production, montés et utilisés
en fonction du rythme des commandes. Chacun est
indépendant et doté de sa propre intelligence, ce qui
limite les risques de panne et facilite les possibilités
d’évolution. La clé du succès : la mise en œuvre d’un
outil de production flexible et performant, un
savoir-faire organisationnel des flux logistiques autour de la demande client, elle-même imprévisible et
fluctuante, avec une garantie de qualité et un niveau
d’erreurs très bas, en diminution de 12 %, sur un mode
hypertendu.
L’automatisation n’a pas eu d’incidence sur le nombre
de salariés mais plutôt sur leurs conditions de travail :
la suppression des tâches répétitives et fastidieuses
cidents du travail pour les collaborateurs de la plateGrâce à ce système de gestion des stocks optimisé et à des coûts logistiques mieux maîtrisés
(en baisse de 7,5 %), le mode de fonctionnement
d’OSCARO.COM est une réussite qui se traduit par
une croissance annuelle moyenne de 30 à 40 %.
L’entreprise prépare aujourd’hui sereinement son
développement européen, pour lequel ce convoyeur
intelligent représentera un atout certain, permettant
de conserver la majeure partie de la gestion logistique
sur le site de Gennevilliers.
Le business model intelligent et totalement innovant d’OSCARO.COM a bouleversé le paysage
traditionnel de la distribution de pièces de rechange
automobiles. Une révolution du secteur, qui engendre
une remise en question des circuits classiques, pour
devenir le standard du marché.
OSCARO
Gennevilliers
(Hauts-de-Seine - 92)
Chiffre d’affaires : 300 M€
Effectif : 800 salariés
Activité : vente de pièces
automobiles d’origine par
Internet
Date de création : 2003
PARRAIN :
BOA CONCEPT
(SYSTÈMES DE CONVOYAGE POUR LOGISTIQUE)
« Avec ses 800 employés et 300 millions d’euros de chiffre
d’affaires en 2014, l’entreprise OSCARO.COM est une chance
pour Gennevilliers.
En étant nommée au prix Productivez ! 2015, OSCARO.COM
témoigne d’une démarche véritablement exemplaire : celle de
la modernité de sa production au bénéfice de la croissance et
du maintien de l’emploi sur notre territoire. »
Alexis Bachelay, député des Hauts-de-Seine
MENTION SPÉCIALE DU JURY
LAUREAT DE LA MENTION SPÉCIALE DU JURY
LACANCHE - Investissement et savoir-faire, un duo gagnant
NOMMÉS POUR LA MENTION SPÉCIALE DU JURY
SEW USOCOME - Ancrage français et humain pour une reconnaissance internationale
SIMEA - Investissement et embauche pour une « filière » Made in France
ILS ONT PRODUCTIVÉ
MENTION SPÉCIALE DU JURY - LE LAURÉAT
INVESTISSEMENT ET SAVOIR-FAIRE, UN DUO GAGNANT
LACANCHE - L’INVESTISSEMENT ALLIÉ DU PATRIMOINE VIVANT
POUR FAIRE RAYONNER UN PRODUIT EMBLÉMATIQUE
FLUIDIFIER L’ORGANISATION, GAGNER EN PRÉCISION ET EN RÉACTIVITÉ
Labellisée « entreprise du patrimoine vivant »,
LACANCHE est un fabricant de renom dans le monde
des pianos de cuisson, dont l’expertise « à la
française » est reconnue des professionnels comme
des amateurs avertis. Si l’entreprise a été créée en
1982 sous sa forme actuelle, son histoire se confond
avec celle de son terroir, la Bourgogne et de sa ville,
Lacanche. À l’origine, fourneaux de cuisine et poêles
à bois étaient fabriqués sur un site riche en minerai de
fer et bénéficiaient d’un savoir-faire traditionnel que
l’entreprise veille à adapter aux nouveaux modes de
vie par une innovation productive continue et des
investissements annuels conséquents.
Dans un marché français devenu complexe et face
à une demande croissante à l’export (+10 % par
an), LACANCHE a repensé le fonctionnement de son
atelier de tôlerie et acquis une cellule de pliage robotisée et un combiné laser-poinçonnage. Ce dernier remplace deux machines âgées de 20 ans, sans
commande numérique tandis que la nouvelle plieuse
intègre deux robots 6 axes - les premiers à franchir les
portes de l’entreprise, une arrivée accompagnée par le
dispositif ROBOT Start PME. *
, raconte Richard Truchot, directeur industriel.
r.
Les programmes ne sont plus désormais conçus sur
plan par le régleur mais créés de manière déportée
et sauvegardés. Les différentes pièces constituant
les modèles LACANCHE peuvent être ainsi produites
en toute réactivité, à la demande.
explique
le directeur. Le temps de chargement de série est, de
plus, réduit à 10 mn au lieu d’une heure auparavant.
.
Sans compter que l’utilisation de machines à la pointe
de l’innovation, accessoirement plus économes en
énergie, autorise la réalisation de formes nouvelles,
arrondies, en réponse aux souhaits des clients. La
fabrication des fourneaux nécessite l’utilisation de
matières nobles et coûteuses comme l’acier inoxydable. Le nouveau combiné laser-poinçonnage, en diminue les rebuts de plus de 10 %.
Parallèlement, la cellule de pliage apporte précision
et répétabilité : la qualité de découpe est meilleure, le
pliage, plus précis et l’assemblage, optimisé. Les collaborateurs, dont la confiance en leur produit phare
est encore renforcée, sont de surcroît soulagés par le
robot de la manipulation des pièces les plus lourdes
qu’il fallait parfois retourner jusqu’à 6 fois. En outre,
ces nouveaux équipements, dotés d’interfaces plus
simples, facilitent l’embauche dans un bassin d’emploi rural (une volonté de l’entreprise qui recrute dans
un rayon de 15 kilomètres). Le personnel, formé à ces
technologies acquiert les compétences liées (utilisation d’ordinateurs, logiciels, robots associés aux machines) et alterne régulièrement de poste : les tâches
des salariés sont plus variées et l’activité de l’entreprise est sécurisée par leur polyvalence gagnée.
Le développement de LACANCHE est tiré par l’export.
Les États-Unis, le Royaume-Uni, l’Allemagne, l’Afrique
du Sud, l’Australie et la Nouvelle Zélande comptent
parmi ses clients inconditionnels, friands de ses produits experts et haut de gamme. Les investissements
réalisés lui permettent de s’affirmer sur ces marchés
mais aussi d’anticiper l’arrivée de ses fourneaux
made in France dans de nouveaux pays tout en
améliorant les prix de revient de manière significative.
Avec son atelier de tôlerie rationalisé, moderne, innovant, LACANCHE a su « mettre en musique » le patrimoine.
LACANCHE
Lacanche
(Côte d’Or - 21)
Chiffre d’affaires :17,9 M€
Effectif : 105 salariés
Activité : fabrication de
fourneaux, cuisinières et
équipements de cuisson
pour le particulier et le
professionnel
Date de création : 1982
PARRAIN : AMADA
(MACHINES-OUTILS)
« La société industrielle de LACANCHE et ses pianos
gastronomes s’inscrit dans la longue lignée des entreprises
industrielles en milieu rural qui se sont développées
patiemment et discrètement jusqu’à atteindre l’excellence.
Grâce à la qualité de ses productions et à la notoriété
internationale de sa marque, cette belle entreprise familiale
participe aujourd’hui activement au rayonnement économique
de notre région et de notre pays. »
François Patriat, sénateur de la Côte-d’Or,
président du Conseil régional de Bourgogne
*
ILS ONT PRODUCTIVÉ
MENTION SPÉCIALE DU JURY - LES NOMMÉS
ANCRAGE FRANÇAIS ET HUMAIN POUR UNE RECONNAISSANCE INTERNATIONALE
SEW USOCOME - UN POSITIONNEMENT RÉUSSI À L’INTERNATIONAL
POUR DES USINES FRANÇAISES AVEC L’HOMME AU CŒUR DU PROCESS
OPTIMISER L’ERGONOMIE ET LES FLUX, BAISSER LES COÛTS ET GAGNER EN RÉACTIVITÉ
Élue meilleure usine de France dès 1997, SEW USOCOME est un acteur incontournable du paysage industriel français. Depuis ses 3 sites de production (celui
de Brumath est ouvert depuis peu) et ses 5 centres de
montage et de service, avec près de 2 000 collaborateurs sur le sol français, le constructeur de systèmes
d’entraînement et d’automatisme prouve qu’il est
possible d’établir pérennement en France une production industrielle d’excellence, compétitive, en
maintenant l’embauche.
À cet égard, le facteur humain constitue un axe majeur du concept de management de cette société, par
ailleurs très sensible à la formation des apprentis,
du Bac pro au Master, au sein de ses structures.
La transmission d’un savoir-faire et son amélioration
constante sont des enjeux de premier ordre.
Maintenir le niveau de compétitivité élevé qui permet
d’être retenu depuis des années – dans un contexte
de mise en concurrence systématique - pour l’approvisionnement des 76 usines du groupe à travers le
monde est un défi qui implique des équipes soudées
et compétentes et un outil de production à la
pointe de la technologie.
La politique de SEW USOCOME ? Faire appel à l’automatisme et à l’intégration de robots tout en plaçant
l’homme au centre de ses choix stratégiques et
technologiques. C’est ainsi que l’entreprise s’est
dotée en 2013 d’un nouveau process de production
pour optimiser les opérations de finition des carters.
Nous souhaitions construire un flux continu en pièce
à pièce pour finir le produit, rappelle Philippe Klein,
manager du pôle innovation France. Le process comprend l’usinage, le lavage, le rinçage et le contrôle
d’étanchéité des pièces. Chaque étape est desservie
par un robot.
Le résultat est au rendez-vous : la robotisation de la
cellule permet d’augmenter le taux d’utilisation
du centre d’usinage de 15 % et de diminuer les
stocks. La réactivité et le taux de service clients en
sont grandement améliorés, le prix de revient du produit est réduit de manière significative.
Une nouvelle fois, l’homme est au cœur de la réflexion. Les activités de convoyage interopérations ont été supprimées ainsi que le chargement/
déchargement du centre d’usinage qui présentait des
contraintes physiques importantes. Les risques de
TMS liés à ce process, comme la pénibilité en général,
ont donc fortement diminué. L’entreprise a, en outre,
procédé à l’embauche de deux salariés, un monteur
et un ajusteur ; deux apprentis en charge de l’intégration des robots ont rejoint l’équipe.
Les considérations environnementales ont également été prises en compte. Pas moins de 3 800 litres
d’eau sont économisés par la simple réduction de la
fréquence des vidanges passées d’une fois par jour à
une fois par mois, complète Philippe Klein.
SEW USOCOME
Sites français :
Haguenau / Brumath (ouvert
en 2015) / Forbach (BasRhin - 67 / Moselle - 57)
Chiffre d’affaires : 390 M€
Effectif : 1 932 salariés
Activité : systèmes
d’entraînement et
d’automatisme
Date de création : 1959
PARRAIN : STÄUBLI
(ROBOTIQUE)
« Félicitations à SEW-USOCOME ! Une usine 4.0 qui, grâce à
une gestion numérique de la chaîne de production, a permis
de développer un modèle d’excellence en termes de
productivité et de compétitivité. Ce dynamisme fait rayonner
le développement industriel de notre territoire. »
Fabienne Keller, Guy-Dominique Kennel, André Reichardt,
sénateurs du Bas-Rhin
Cette nouvelle acquisition s’inscrit dans la droite ligne
de la démarche défendue par l’entreprise.
SEW-USOCOME sait que la poursuite et le développement de son activité sont étroitement corrélés à
son niveau d’investissement et à la progression qui
en découle. La confiance renouvelée des actionnaires,
qui ont validé le projet d’une troisième usine, démontre une nouvelle fois qu’un ancrage français et humain
peut rimer avec reconnaissance et succès international. Nous avons mis l’accent sur des processus générateurs de valeur ajoutée simples, fiables, rapides, réguliers et lean. Les résultats en sont la conséquence,
conclut Philippe Klein.
ILS ONT PRODUCTIVÉ
MENTION SPÉCIALE DU JURY - LES NOMMÉS
INVESTISSEMENT ET EMBAUCHE POUR UNE «FILIÈRE» MADE IN FRANCE
SIMEA - INVESTIR ET EMBAUCHER POUR CONTRIBUER
À LA RELOCALISATION D’UNE FILIÈRE
INNOVER DURABLEMENT, FABRIQUER EN FRANCE ET GARANTIR L’EMPLOI
Basé dans le Bas-Rhin, à Keskastel, SIMEA est un spécialiste de l’ébénisterie d’enceintes acoustiques
pour l’intérieur et pour l’extérieur. Le hi-tech est une seconde nature chez ce leader français, premier à avoir
installé une machine à commande numérique double
tête 5 axes en France.
Dans un secteur vivement concurrencé par le continent asiatique, alors que la plupart de ses collègues
ont quitté le sol français, l’entreprise poursuit sa
stratégie d’investissement et se dote de deux
machines à commande numérique nouvelle
génération (5 axes et chargement/déchargement
automatique), qui lui permettent d’allier efficacité productive et un vrai savoir-faire en matière
de réactivité et de coûts modérés.
En modernisant son outil et ses process de production,
en développant de nouvelles méthodes et en y formant les nouveaux collaborateurs, SIMEA a su s’adapter aux demandes toujours plus spécifiques de ses
clients très exigeants qui se tournent désormais vers
son savoir-faire reconnu et éprouvé made in France.
Nous sommes à la recherche constante d’équipements qui nous aident à nous positionner à la pointe
du développement, à travailler mieux, plus vite, en
conservant notre avance technologique, rappelle
Thierry Rieb, président-directeur général de l’entreprise.
Outre des gains de productivité significatif, +28 %
sur ces huit dernières années, les investissements
productifs ont permis à l’entreprise de moduler les
cadences au jour le jour et d’offrir à ses clients la possibilité d’avancer ou de retarder les dates de livraison.
Ils peuvent ainsi mieux s’ajuster à l’évolution de leurs
commandes et ventes.
La stratégie est payante : SIMEA est en train de
s’agrandir avec un nouveau local de 5 000 m2 pour
accueillir le haut de gamme des fabricants d’enceintes
français qui avaient délocalisé leur production en Asie.
Une nouvelle machine à commande numérique
à chargement/déchargement automatisée viendra
compléter l’investissement existant. La capacité de
production sera doublée.
Cette nouvelle unité sera opérationnelle dès l’été
2015, explique Thierry Rieb. En 2014, nous avons
déjà procédé à 12 embauches aux postes d’usinage,
collage, ponçage. Ce sont des jeunes, le plus souvent
âgés de moins de 25 ans. Cette année, nous pensons
recruter 10 personnes supplémentaires pour faire
face à la demande croissante et participer au développement de la nouvelle usine SIMEA 2. SIMEA
Keskastel
(Bas-Rhin - 67)
Chiffre d’affaires :
10,4 M€
Effectif : 48 salariés
Activité : menuiserie
(création d’enceintes de
sonorisation)
Date de création : 1984
PARRAIN : SCM GROUP
FRANCE
(MACHINES À BOIS)
« Félicitations à SIMEA ! Son savoir-faire et son expertise
unique en menuiserie lui ont permis d’acquérir une
compétitivité accomplie grâce à ses équipes et à sa
performance technique. Cette démarche est exemplaire pour
contribuer au dynamisme économique de notre territoire. »
Fabienne Keller, Guy-Dominique Kennel, André Reichardt,
sénateurs du Bas-Rhin
L’optimisation de l’outil et des process de production, alliée au développement de l’équipe et de son
savoir-faire, a encouragé le retour vers la France d’une
production haut-de-gamme. Entraînant avec elle, la
(re)constitution d’une sous-traitance et la mobilisation d’un panel de fournisseurs français compétents
et compétitifs qui pourraient constituer l’émergence
d’une filière.
CONTACTS PRESSE
Agence Comfluence
Vianney Le Parquic – 01 40 07 34 22 – [email protected]
Vanessa Ibarlucea – 01 40 07 98 20 – [email protected]
Cisma (Syndicat des équipements pour construction, infrastructures,
sidérurgie et manutention)
Santhi Véloupoulé – 01 47 17 63 27 – [email protected]
www.cisma.fr
Gimélec (Groupement des industries de l’équipement électrique, du
contrôle-commande et des services associés)
Valérie Petat – 01 45 05 71 73 – [email protected]
www.gimelec.fr
Symop (Syndicat des machines et technologies de production)
Caroline Bougy – 01 47 17 67 14 – [email protected]
www.symop.com
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