Le titre - Mairie d`Arlay

Transcription

Le titre - Mairie d`Arlay
Le
journal
des GS et CP
Journal
unique
de fin d’année
de la classe
de Grande Section
et
Cours Préparatoire
Ecole d’Arlay
Parution : jeudi 1er juillet 2010
Rédaction et illustration : GS : Blanche Evrard, Capucine Grachet, Célia Rapone, Lena
Pochetat, Lili Melesi, Lucas Walkowiak, Mathéo Hotellier, Mathias Greaves, Mathis Bert,
Théo Boivin. CP : Clara Linares, Clara Siess, Lou-Anne Calinon, Lucie Bijard, Vanessa
Reymondet, Zoé Climonet, Guillaume Petithuguenin, Jules Marillier, Paul Cartaux, Paul-Emile
Martin—Grandvoinnet
Correction et photographies : Laurence Coullet
Le comité de rédaction
Bonne lecture !
1
jeudi 3 décembre 2009
Les paysages d’Arlay
On avait dessiné un paysage d’Arlay sur une feuille,
et Aurélie a trié ceux qu’on voyait de loin, de près,
du ciel. Elle nous avait apporté des photos de
paysages, elle nous a demandé de les trier, et après
elle nous corrigeait.
Nous sommes allés voir les paysages d’Arlay : on est
passé derrière l’église, on a traversé la route, il y
avait une montée ; après il fallait aller à gauche,
dans un chemin de terre, et passer dans un champ.
Aurélie nous a mis un bandeau devant les yeux. Elle
nous a donné une corde, et on est monté sur la
colline en tenant la corde. Le paysage est « venu »,
c’était une surprise.
Aurélie nous a prêté des « viseurs », et une forme ou
une couleur à retrouver dans le paysage.
Aurélie a montré les six paysages : la forêt, le
champ, la prairie, la rivière, le village et la
vigne.
On est ensuite descendu pour faire un jeu à l’école.
On devait deviner ce qu’il y avait dans une boite, et
après on devait courir pour prendre ce qui était dans
la boite.
Après le jeu, il y avait les images des six paysages
par terre, et on devait poser devant des objets qui
allaient avec chaque paysage.
Aurélie nous a dit que la prochaine fois, on allait
découvrir un paysage de forêt.
Lili
Clara L
jeudi 7 janvier 2010
La forêt d’Arlay
Capucine
Clara S
La forêt
Aurélie était allée dans la forêt un soir, elle avait vu
Doudik, qui lui avait donné une lettre pour nous (il écrit
tout petit car il est petit).
Avec Aurélie, on est sorti, on a beaucoup marché, on est
allé dans la forêt. Sur le chemin, on a ramassé des baies
pour donner à manger à Doudik. Doudik est un tout petit
personnage avec de grandes oreilles pointues, des griffes,
des yeux noirs. Il vit dans les arbres, dort le jour et se
réveille la nuit. On a mis les fruits dans un trou au pied
d’un arbre.
Pour entrer dans la forêt, il fallait trouver les "tickets
d’entrée" : il y avait des formes, par exemple un
rectangle, et il fallait trouver la même forme dans la
forêt. Il ne fallait pas aller trop loin, ni faire de
bruit, pour ne pas déranger les habitants de la forêt, et
pour que Doudik ne s’enfuie pas.
Aurélie nous a montré des sacs, on devait deviner ce qu’il
y avait dedans : des choses de la forêt, des feuilles
mortes, des bâtons, de la terre et de la mousse.
On a vu des champignons dans les arbres, on aurait dit des
pieds. On a vu des trous dans les arbres, Doudik habite
peut-être dedans… On a fermé les yeux, Aurélie a compté
jusqu’à dix, il ne fallait plus faire de bruit pour
entendre les bruits de la forêt. On a vu des pattes
d’oiseau, de chevrette.
On a choisi un arbre, les arbres sont les gardes de la
forêt. On s’est présenté avec une formule magique, notre
prénom, et on devait le toucher, le serrer dans nos bras.
Aurélie nous a donné une petite feuille, une craie grasse.
On mettait la feuille sur l’écorce de l’arbre, on frottait
pour faire l’empreinte, un souvenir de notre arbre…
2
Jeudi 4 mars 2010
Sortie dans le village d’Arlay
D’abord on a discuté sur ce qu’on avait fait la dernière fois. Ensuite Aurélie nous a
montré le dessin animé « Ma petite planète chérie » : cela explique comment les
paysages ont changé. Au début les « hommes de Cro-Magnon » ont brûlé des arbres pour
construire des villages, pour faire des champs.
Après on a regardé des cartes qui montraient un village qui s’est transformé en ville,
avec une autoroute et un centre commercial : le paysage a beaucoup changé. Il y avait
de l’eau, une mare, elle a rétréci de plus en plus, et à la fin, il n’y avait plus
d’eau. A la fin, il y avait des tracteurs ou des pelleteuses qui cassaient une maison
pour faire une route. A la fin, il y avait plein de voitures. Il y avait un petit chat
blanc sur toutes les affiches : à la fin, il allait traverser, il risquait de se faire
écraser.
On est sorti pour voir des choses anciennes dans le village : un moulin, l’église, la
fontaine, un lavoir, la maison de Paul-Emile. Il y a trois parties dans sa maison : une
grande porte arrondie, c’était la grange, on mettait le foin pour donner à manger aux
animaux. A côté, il y avait la porte de la cuisine, et une porte carrée pour l’étable.
On a vu d’autres maisons anciennes. Au bout d’un pont, on a vu des plots : dans le
temps, il n’y avait pas de voiture, il y avait des calèches tirées par des chevaux, et
les plots guidaient les chevaux sur le pont.
Devant l’ancienne poste, on a vu une charrue ancienne : on mettait un cheval devant, un
bœuf ou une vache, on accrochait la charrue, l’animal tirait, et cela retournait la
terre.
Dans le temps, il n’y avait pas de robinet ni de machine à laver, il y avait des
lavoirs. Les gens venaient au lavoir, et lavaient les habits et les draps dans l’eau de
la Seille.
On a vu aussi des prés et des champs. Dans les champs, on cultive des céréales. Le pré,
c’est de l’herbe et quelquefois des fleurs, pour faire du foin pour les animaux.
Monsieur Fort est venu dans notre classe pour nous montrer des cartes postales
d’ « Arlay dans le temps ». Il n’y avait pas de couleur, c’était en noir et blanc. On
n’était même pas né, ni Aurélie, ni nos parents.
Avant, dans la salle des fêtes, on fabriquait du fromage : c’est pour ça qu’elle
s’appelle la « fromagerie ».
On a vu la cavalcade (de 1907) : il y avait une charrette avec des fleurs sur les
roues. On voyait l’église, l’école, les platanes qui étaient tout fins, des enfants qui
n’étaient pas habillés comme nous, des photos de classe prises sur la place. Avant, il
y avait un « café-restaurant » à Arlay : on l’a détruit pour faire une route…
Blanche
Jules
3
Lundi 22 mars 2010
Traces d’animaux dans la forêt d’Arlay
Célia
Lou-Anne
Nous sommes allés dans la forêt avec Aurélie.
On a fait un jeu : un enfant avait une carte
avec un animal de la forêt dans le dos. Il
fallait qu’il pose des questions aux autres
pour deviner quel était cet animal. Il y avait
le hérisson, le renard, l’escargot, la fourmi,
la grenouille, le ver de terre, la biche,
l’écureuil, le campagnol, le pic noir, la
chauve souris et le sanglier.
Nous avons cherché des traces d’animaux : des
feuilles mangées, un nid, un caca d’oiseau, une
plume, la terre rejetée par des vers de terre,
une empreinte de chevreuil, de blaireau, des
glands troués par les asticots, les balanins,
des pommes de pins mangées, une branche beige
picorée, des morceaux d’écorce avec des dessins
faits par des vers.
On a vu des bourgeons.
Aurélie nous a expliqué comment est Doudik : il
a de grands yeux noirs, des oreilles pointues,
des petites griffes, une grande queue. Ce sont
des indices qui ont permis de savoir que Doudik
est un écureuil.
Vendredi 21 mai 2010
Sortie au bord de la Seille
Nous sommes allés en face de l’école, vers la
« Rigole ». On a fait deux groupes, les « Grande
Section » ensemble, et les CP ensemble.
Les CP ont commencé à pêcher avec Xavier, (c’est
un collègue d’Aurélie), et les « Grande Section »
ont dessiné la Seille avec Aurélie. On a pêché
avec des épuisettes : des vairons, des crevettes
d’eau douce, une demoiselle, une larve de
libellule… On a observé les poissons, les crevettes,
les insectes, puis on les a relâchés dans la Seille.
On a appris que l’eau vient des sources des
montagnes, la rive droite, la rive gauche,
l’amont, l’aval. On a fait un coloriage
représentant une rivière.
L’eau vient de la montagne, de la source, elle
descend jusque vers la mer.
Après, on est rentré à l’école.
Nous avons bien aimé, parce qu’on a pêché,
parce qu’on a appris des choses, on a fait des
activités intéressantes.
Lena
Lucie
4
Vendredi 28 mai 2010
La visite à la scierie d’Arlay
Le papa de Lili nous a montré différentes sortes de bois : du
chêne, du hêtre, du peuplier… Avec certains, on peut faire du
parquet, des charpentes ou des meubles. On a vu un tronc
avec un trou d’obus qui datait de la guerre. On peut voir l’âge
de l’arbre en comptant les « traits » du tronc.
Nous avons vu des machines qui enlèvent l’écorce, qui
coupent les troncs, qui fabriquent des poutres, des planches.
On est passé dans une cabine où il y avait un monsieur qui
pilotait la machine qui scie les troncs. Il nous a dit que cela
ressemble à une « play-station », sans l’écran, mais avec un
laser.
Le papa de Lili a lancé une baguette sur une machine, il avait
fait des traits dessus avec une craie, et la machine a coupé à
l’endroit des traits. Un monsieur avait un mètre qui se pique
dans le bois, pour mesurer et choisir des longueurs.
Derrière l’écorceuse, l’écorce tombait sur un gros tas d’écorce.
On mouille quelquefois le bois pendant longtemps pour éviter
que les insectes ne l’attaquent, ou qu’il ne noircisse.
On met des plaquettes avec des numéros sur les troncs pour
savoir d’où ils viennent. Le papa de Lili nous a donné des
plaquettes, et puis on est vite rentré à l’école pour fêter les
anniversaires.
Un grand
merci
à
B. Melesi
pour
son accueil
et
la visite
de
la scierie
Mathis
Guillaume
5
Lundi 21 juin 2010
Le jeu des paysages
Nous étions tous en rond, dehors, dans l’herbe. Il y avait six photos des paysages
d’Arlay : le village, la rivière, le champ, la vigne, la forêt et la prairie.
Aurélie nous a demandé d’aller à l’endroit, par exemple, où se trouve de quoi
fabriquer sa maison, et on allait devant la photo de la forêt…
Ensuite, nous sommes rentrés en classe, et Aurélie nous a distribué des
planchettes. On a construit la maquette de plusieurs villages au bord de la Seille.
L’eau était faite avec des paillettes de morceaux de bouteilles en plastique. Il y
avait des rouleaux qui faisaient l’église, des cubes, des rectangles, des
« buissons », et des plaquettes qui faisaient les champs et les prés. Dès que
chaque groupe a eu fini, on a assemblé les maquettes, et cela faisait un
« paysage », de la source de la Seille jusqu’à la Saône.
Lucas
Mathéo
La réalisation des maquettes
Paul-Emile
le jeu dans la cour
Zoé
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Quelques paysages…
Paysage de glace de Mathias
Paysage de mer de Théo
Paysage de glace de Célia
Paysage de mer et de montagne de Lili
Paul
Vanessa
Merci à Aurélie Beyssac, du CPIE, pour son travail, et ses interventions
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