CONSEILS PRATIQUES POUR UNE INSTALLATION DE FLEURS
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CONSEILS PRATIQUES POUR UNE INSTALLATION DE FLEURS
CONSEILS PRATIQUES POUR UNE INSTALLATION DE FLEURS SAUVAGES – OU PRAIRIE A BASE DE FLEURS SAUVAGES Le capital de la flore sauvage diminue d’année en année. Ce phénomène ne se constate pas uniquement dans le paysage agricole, mais également dans nos villes et nos villages. Une grande partie de la faune sauvage (insectes) souffre de cette pénurie d’apport naturel, qui contribue à leur équilibre alimentaire. La floraison d’un espace fleuri à base de plantes sauvages n’agrémente pas seulement le paysage, mais contribue d’une façon non négligeable à la protection de la nature et de l’environnement. CONSEILS PRATIQUE POUR LA MISE EN PLACE D’UN SEMIS Préparation du sol : Les petites semences (ex : coquelicots 15.000 à 18.000 graines grs) ont besoin pour leur installation d’un contact optimal avec le sol. Pour cette raison, la parcelle à ensemencer devra être préparée avec le plus grand soin possible. La meilleure façon est de préparer le terrain comme pour y implanter un gazon. Période de Semis : De Février à Mai Fin Août à Novembre Attention, les limaces adorent également les jeunes pousses de plantes sauvages. SEMIS : Pour plus de facilité de semis, la semence peut être mélangée avec une matière inerte sans problème jusqu’à 100 kg/HA (son – sable sec – sciure de bois). La majeure partie des semences de fleurs sauvages a besoin d’un apport de lumière pour germer. Par conséquent, leur enfouissement n’est pas nécessaire, ni même conseillé. L’idéal consiste à passer un rouleau, afin de juste coller la semence sur la terre. Les petits interstices du sol suffisent à emprisonner suffisamment les semences. PATIENCE Les premiers signes de germination n’apparaîtront qu’après 3 semaines de sol humide. Le développement ou l’installation des fleurs sauvages, va s’échelonner sur toute une période de végétation. Certaines semences à graines dures, auront besoin de vernaliser, et ne germeront qu’au printemps suivant, voire même plus tard. La nature a donné aux plantes sauvages comme système de défense la particularité de bloquer leur germination, ce qui nous oblige à nous armer de patience. Ceux qui auront la patience d’attendre 3 années, seront récompensés par une installation d’une magnifique prairie fleurie. ENTRETIEN L’entretien apporté en première année sera décisif sur le développement futur de notre prairie sauvage. Très souvent, les sols sont pollués de graminées et de mauvaises herbes (prêle, amarantes, etc…) qui pousseront plus rapidement que votre semis. Pour que cette concurrence ne devienne pas trop importante, il faudra intervenir dans les 2 mois au plus tard par une coupe nette de toute la végétation en place. Si fauchage, exporter impérativement le produit fauché. Pour les amateurs, il suffira de passer la tondeuse réglée sur la hauteur minimum de 5 cm. La fréquence de fauchage pour les années suivantes sera dictée d’après la nature de la prairie. Une prairie grasse nécessite 2 à 3 fauchages annuels. Sur une prairie de sol pauvre, 1 fauchage annuel suffira, toujours fin Septembre – début Octobre. TROIS ERREURS QUI ASSURENT L’ECHEC - Un semis profond de 3 centimètres pour les semences sauvages correspond approximativement à un semis d’1 mètre de profond pour un semis de blé. Echec garanti !!! - Pas d’entretien post-semis. La majeure partie des fleurs sauvages a un besoin important de temps pour s’installer. Les sols sont généralement pollués de centaines de milliers de semences indésirables, souvent des annuelles du type (panic, sitaire, digitaire). Ces semences possèdent une capacité d’installation ultra rapide. En Juin / Juillet, votre parcelle pourra être polluée en 2 à 3 semaines. Leur installation dense empêchera les fleurs sauvages de s’installer ; il faut les éradiquer par un fauchage, ou un broyage. - Mauvais entretien après le semis. Aucun apport d’engrais azoté ne doit avoir lieu. Plus le sol sera pauvre, meilleur sera le développement des fleurs sauvages. Un arrosage intempestif post semis sera également néfaste. Les germes ou jeunes pousses se fragiliseront, et ne se donneront pas la peine de puiser dans les réserves en profondeur. De ce fait, leur fragilité se développera, et ils n’auront pas la capacité pour résister ultérieurement à des périodes de sécheresse. Nous vous souhaitons un franc succès pour l’implantation de votre prairie fleurie. N’hésitez pas à nous contacter pour tout renseignement complémentaire. LE COUVERT BIODIVERSITE A base de plantes sauvages Longue durée : Durée 5 ans minimum par repousses et ressemis. Préserver et restaurer la biodiversité dans nos campagnes aux abords des villes et des villages. Les activités humaines sont pour l’essentiel responsable de la dégradation de la biodiversité que ce soit dans les milieux agricoles, urbains, industriel ou tout simplement dans nos jardins. La destruction de leurs habitats, d’un écosystème, est une des premières causes de la régression de la diversité biologique. En se débarrassant d’espèces végétales sauvages qualifiées de mauvaises herbes, les insectes et la faune sauvage en général ne trouvent ni nourriture, ni sites de reproduction, ni sites d’hivernage. Chaque espèce végétale et animale est présente dans tous les maillons de la chaîne alimentaire, la disparition de l’un d’eux peut entraîner la perturbation de l’équilibre biologique avec des conséquences qui peuvent être désastreuses. QUELLES SOLUTIONS ? Plusieurs actions sont à préconiser : La gestion ou la restauration des haies. La préservation et l’implantation de plantes sauvages dans les bandes enherbées avec une fauche tardive. Le positionnement de bandes fleuries avec la réinsertion de fleurs sauvages. LE COUVERT BIODIVERSITE répond aux 2 derniers points Une dérogation acceptée par le ministère de l’agriculture donnera d’autorisation de semer des plantes sauvages sur les surfaces en couvert environnemental déclarées par les exploitants agricoles au titre de la conditionnalité des aides PAC . Le Couvert Biodiversité a été conçu en collaboration avec plusieurs acteurs qui trouvent un grand intérêt dans la diversité biologique dans nos campagnes. D’une part les apiculteurs qui sont les premiers à tirer la sonnette d’alarme voyant leur cheptel d’abeilles se réduire d’année en année et d’autre part les chasseurs qui avec les disparitions des jachères obligatoires sont à la recherche d’espèces de couverts pour le développement de la faune sauvage notamment pour le petit gibier. Mais chacun d’entre nous peut se sentir plus ou moins concerné par cette problématique et peut apporter une pierre à l’édifice.