Henri Barbusse et Roland Dorgelès

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Henri Barbusse et Roland Dorgelès
 Deux écrivains français profondément marqués par la Première Guerre mondiale : Henri Barbusse et Roland Dorgelès Biographies • Henri Barbusse Henri Barbusse est né le 17 mai 1873 près de Paris. Politicien de gauche, il était également un auteur engagé. Barbusse est mort le 30 août 1930 à Moscou, où il avait adhéré aux « bolchevisme ». • Roland Dorgelès Roland Lécavelé, plus connu sous le pseudonyme Dorgelès, est né le 15 Juin 1885 à Amiens. C’était un journaliste et écrivain français. Sa famille appartenait à la bourgeoisie. Il est mort en 1937. Rapport à la Guerre Henri Barbusse o Engagement Barbusse s’est engagé volontairement malgré ses poumons malades. Dans ses articles de presse il témoignait néanmoins un fort pacifisme. Il est également qualifié de poète réaliste. Sa démarche qui consistait à repousser la violence s’est développée à partir de 1914, dès le début du conflit. o Œuvre de guerre (résumé et citations) « Après tout, qu’est ce qui fait la grandeur et l’horreur de la guerre ? » (Le Feu, 1916). C’est la question à laquelle il a tenté de trouver une réponse. Dans son livre Le Feu, il raconte la guerre et veut exprimer la cruauté des batailles. En effet, Le Feu se déroule sur le champ de la bataille, au sein d’une compagnie de soldats français. Barbusse raconte des anecdotes, des petites scènes et des pensées de soldats dans la vie quotidienne. Alors que le début et la fin du roman semblent irréels, la partie centrale et majeure de cette œuvre se concentre sur des situations concrètes. • Roland Dorgelès o Engagement Au début il était favorable à la guerre et s’est engagé volontairement. Cependant, après un accident d’avion il termine son service militaire et se consacre à la littérature. o Œuvre de guerre (résumé et citations) La terreur et le traumatisme de la guerre étaient déterminants pour son premier roman. Les croix de bois fut publié en 1919. Il disait de son œuvre « J’avais une ambition plus haute, ne pas raconter ma guerre, mais la guerre. » (Les croix de bois, 1919). En effet, dans 17 chapitres il raconte la vie quotidienne des poilus. L’horreur de la guerre, la peine mais aussi les moments de joie sont décrits. Comme exemple, nous pouvons évoquer l'anecdote du soldat Sulphart qui essaye de retourner à la vie civile… •
Réception de l’œuvre • Henri Barbusse Avec Le Feu Barbusse reçoit le Prix Goncourt en 1916 et obtient un grand succès. L’œuvre devient un des grands classiques de la littérature réaliste. En plus, le roman est souvent considéré comme l’origine des romans pacifiques parce que c’est une des premières œuvres de ce genre. • Roland Dorgelès Son œuvre est un grand succès. En 1919 il reçoit le prix Femina-­‐Vie. Le succès du livre s'étend jusqu’à aujourd’hui car il représente la fatigue, la peur et l’incompréhension du peuple. C’est un des témoins de l’époque les plus importants de la Première Guerre mondiale. Une même expérience à l’origine de deux narrations différentes La vie des deux auteurs se ressemble beaucoup. Ils se sont portés volontaires pour la Guerre et les deux y sont sortis avec une mentalité pacifiste. En outre leurs livres décrivent tous deux la vie quotidienne pendant le combat. Cependant, dans sa manière d’écrire, Barbusse reste plus concret que Dorgelès, particulièrement à cause du fait qu’il raconte des aspects qu’il avait vu lui-­‐même. Barbusse soutient, contrairement à Dorgelès, l’idée de la « der des ders » ; il croit à l’effet pédagogique de l’horreur de la guerre. Mais la plus grande différence est dans le ton et dans l’intention : La guerre de Dorgelès, aussi noire que celle de Barbusse, est à d’autres moments pleine de rires, d’ennuis, d’imprévus ou de détails cocasses. Il y a plus de vie et moins de mort dans ses histoires. 

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