Lettre ouverte aux Amis du FFFH Par Jean

Lettre ouverte aux Amis du FFFH
Par Jean-Paul Rouve, Parrain de la 8ème édition
Paris, le 26 septembre 2012
Chère Charlotte, Cher Christian, Cher Comité d’organisation du Festival,
Chers Amis du FFFH,
Un matin d'août 2012, j'ai reçu un coup de fil de ma productrice :"Veux-tu être le Parrain du festival du
film français d’Helvétie à Bienne ?"
« Heu oui… pourquoi pas…. ». Pour ne pas paraître totalement inculte, je n'ai rien demandé, mais aussitôt
raccroché, je me suis précipité sur un atlas. Ha d'accord, Bienne est bel et bien en Suisse ! Je me permets
ce trait d’humour facile car je suis moi-même originaire de Dunkerque et je vois déjà la majorité des
lecteurs de ce texte se précipiter sur Wikipédia .
Me voici donc à l'aéroport de Bâle-Mulhouse (attention bien prendre la sortie Suisse m’avait prévenu
l'attachée de presse dans un sms de dernière minute). Accueilli de manière fort sympathique par le
chauffeur, nous partons pour une bonne heure de voiture où j’apprends tout de cette ville bilingue où les
manufactures horlogères sont présentes (activité assez rare en suisse et qui mérite donc d'être signalée)
et où les gens s’expriment dans les deux langues… bref, j'arrive à bon port tel un reporter du guide du
routard qui a vraiment bossé son sujet.
Et là, je suis accueilli par Christian Kellenberger le directeur du festival et je sais tout de suite que ce
festival va être formidable. Un festival est toujours à l'image son patron et de son équipe. Le reste du
séjour sera fidèle à la première image de l'homme que j'ai rencontré. Professionnel et chaleureux. Avec un
amour sincère pour le cinéma. Avec une passion pour les réalisateurs et les acteurs. Sans oublier la
présence d'un public enthousiaste et curieux qui semble suivre le FFFH de très près. C’est du moins ce que
j’ai pu ressentir…
En tant que Parrain, j'ai également eu le privilège de présider la compétition courts métrages. Tous les
films que j'ai eu la chance de visionner avaient le point commun d'être de l'œuvre de véritables cinéastes
en devenir. Ce qui prouve que la sélection avait été faite avec intelligence et réflexion.
Voilà Chers Amis du FFFH, je vais arrêter les compliments et attaquer le seul défaut du FFFH de Bienne :
Ce festival est trop court ! Je lui souhaite donc de grandir, mais surtout, je lui souhaite une longue vie !
Bien à vous,
Jean-Paul Rouve
Parrain de la 8ème édition du FFFH