Le marchand de frite

CP gym enfantine Bulle
20 avril 2013
Le marchand de frite
Objectif de la leçon : Explorer un nouvel objet non conventionnel
Introduction : les frites sont en tas au milieu de la salle
Matériel : frites en mousse
Echauffement : A chaque coup de clochette changer d’exercice
- Aller chercher une frite et se promener dans la salle et s’échanger la frite dès que l’on croise un E.
- Se mettre à genoux et mettre la frite derrière le genou et lever la jambe et ensuite l’autre jambe
- Faire rouler la frite et sauter par-dessus
- Lancer la frite droite en l’air et la rattraper
- Se mettre en ligne et faire glisser la frite le plus loin possible
- Se mettre par deux et se lancer la frite
- Toutes les frites au sol et marcher uniquement sur les frites
Partie principale ( par 2 )
Poste 1 : Frites accrochées aux espaliers, les chouter avec les pieds
Poste 2 : Délimiter l’endroit avec des bancs
Un E. d’un côté et un E. de l’autre. Un E. tient une frite et l’autre doit essayer de l’attraper. Chacun son tour.
Poste 3 : effet miroir
Le 1er décide de toucher certains objets et le 2ème doit faire la même chose en miroir
Poste 4 : Anneaux
Se lancer la frite à travers le cerceau
Poste 5 :
Faire parcours en crabe avec la frite sur le ventre
Poste 6
Faire 2 buts et jouer au hockey avec les frites
Jeu :
2 équipes sur des bancs face à face
1 équipe avec les frites doit faire tomber les E. de l’équipe adverse et ensuite on inverse.
- Si vous avez des grandes frites les plier en 2
-Idem mais en tenant les 2 extrémités pointées vers l’adversaire (la frite est plus dure, il est donc plus facile de faire tomber l’adversaire
-chaque enfants tiens une frite dans chaque main avec son vis-à-vis, Dans cette position essayer de faire tomber son adversaire
Retour au calme
-les enfants sont toujours face à face sur le banc ils tiennent une frite dans chaque mains avec leur vis-à-vis. Poser un balle ou un petit ballon sur les 2
frites et faire passer( la balle ou le ballon) d’un enfant à l’autre
> LES POMMES DE TERRE ET LES FEMMES
>>>
> > > J'aime les pommes de terre mais pour vous convaincre définitivement de
> > > leurs qualités, je ne peux mieux faire que de les comparer à une femme
>>>!
> > > J'ai toujours été frappé par l'utilisation fréquente de noms
> > > féminins pour en désigner les variétés comme les Charlotte, les Mona
> > > Lisa ou les belles de Fontenay et, surtout, les modes de cuisson.
> > > Mesdames et chères amies, vous n'êtes pas des pommes de terre, et
> > > cependant ...
> > > Que vous soyez en robe de chambre ou en chemise,
> > > Sans pelure ou drapées de mousseline,
> > > Vous restez toujours Duchesses ou Dauphines !
> > > Parfois atteintes de vapeur, mais rarement soufflées,
> > > Vous gardez la ligne allumette et la taille noisette !
> > > Vous êtes délicieuses à croquer, tant que vous n'avez pas germé !
> > > Vous êtes délicieuses à savourer, surtout dorées,
> > > Mais meilleures encore quand vous êtes sautées !
> > > Quand de vos maris, j'épluche la conduite,
> > > Je découvre qu'avec vous, ils ont la frite.
> > > Ils sortent sans pelure, même sils pèlent de froid.
> > > Pour eux, même si vous n'êtes plus des primeurs,
> > > Vous demeurez d'éternelles nouvelles !
> > > Pour vous, ils se laissent arracher les yeux,
> > > Friper la peau et meurtrir la chair.
> > > Car comme les pommes de terre,
> > > Ils ont des yeux, une peau et une chair !
> > > Sans vous, ils sont dans la purée,
> > > Sans vous, ils en ont gros sur la patate,
> > > Alors que de la société, vous en êtes le gratin !
>>>
> > > Celle-là, je ne l’aurais pas crue !
>>>
>>>
>>>
>>>
Petite patate deviendra grande
« Que fais-tu petite patate ?
-Je prépare mon avenir, et je ne suis pas une patate, je suis une pomme de terre.
-Oh pardon. Mais quel est ton rêve ?
-Finir dans un grand restaurant de la capitale.
-Tu es bien ambitieuse, il va te falloir travailler dur.
-Eh, mais j’en suis capable ! Je ne suis pas une pomme à chips !
-Reste calme, petite pomme de terre, je me soucie juste de ton futur.
-Je te montrerai, gros poireau, jusqu’où je peux aller ! »
Le jour où la petite patate est assez mure pour entrer dans la vie active, la grosse machine
agricole la sort de la terre pour la mettre en cagette. Petite patate monte en camion à la
capitale, et passe une nuit dans les cuisines d’un grand restaurant. Elle est stressée et dort mal.
Au lever du jour, elle s’impatiente et se demande quand, et à quelle sauce elle va être mangée.
Elle rêve de gratin, de friture, voire de feu de bois.
Sur les coups de onze heures, le commis de cuisine sort petite patate de son casier pour la
plonger dans l’eau bouillante avec d’autres pommes de terre de grande classe.
« Il va faire quoi ? Il va faire quoi ? Demande petite patate, toute excitée, à ses voisines.
-Ces choses-là ne se demandent pas, lui répond la patate placée au fond de la marmite, notre
rôle est de cuire, pas de réfléchir.
-Mais je veux savoir moi ! J’ai tout fait pour arriver là, j’ai toujours dirigé ma vie.
-Tu es bien prétentieuse petite patate.
-Je ne suis pas une patate, je suis une pomme de terre, et j’ai travaillé dur, en attendant ce
jour. »
L’eau continue de bouillir, et les pommes de terre ne discutent plus, elles sont si concentrées
sur leur cuisson, qu’elles ne voient pas le temps passer. Cinq minutes… Dix minutes… Un
quart d’heure… Et personne ne vient les sortir de l’eau. Elle sont déjà bien cuites, et le rêve
tourne au cauchemar.
Oubliées, elles s’inquiètent et se décomposent. Petite patate comprend alors, mais trop tard,
qu’elle a travaillé dur toute sa vie pour finir en purée, c’est l’enfer.
« Tu vois petite pomme de terre, lui dit sa voisine, tu as sacrifié ta jeunesse, et tu t’affoles
maintenant qu’il est trop tard. »
C’est ainsi que la petite pomme de terre, qui avait de grands rêves, disparut comme une
vulgaire patate.
Moralité : tant va la patate à l’eau, qu’à la fin, elle s’effrite.