Cher(e)s collègues, vous trouverez ci-dessous le - CFE
Transcription
Cher(e)s collègues, vous trouverez ci-dessous le - CFE
Cher(e)s collègues, vous trouverez ci-dessous le déroulé du Comité Central d’Entreprise, sans les commentaires ni les interprétations des Organisations Syndicales, laissant ainsi uniquement place aux propos et informations de la Direction Générale. Bonne lecture. Présence du Directeur Général H. Estampes, du Directeur Général Adjoint C. Donon, du DRH H. Dufoix et de son remplaçant Christian Mettot. Projet de transformation statutaire : Christophe Donon Depuis mardi dernier il n’y a pas eu d’évènement notoire. Sera transmis en fin de semaine un dossier de réponse à la Commission de Bruxelles ainsi qu’un autre dossier en juillet. Un rendez vous est pris pour fin juillet pour échanges. Vendredi réunion interministérielle sur le dossier Afpa. Le projet d’ordonnance sera transmis au Bureau du Cnefop puis au Conseil d’Etat. La liste et le nombre de sites qui feront l’objet de la dévolution seront étudiés aussi. Le montant de la compensation pour l’accès à la formation sur l’ensemble du territoire est à l’étude s’inspirant sur le modèle de La Poste avec la distribution du courrier. H. Dufoix : sans le soutien des Organisations Syndicales la situation à venir aurait été plus difficile. Sur les élections futures, le Président Barou souhaite que l’on vote en une seule fois sur 2017 (pm : la CFDT souhaite voter en fin d’année). Il n’y a pas de tractation entre la DG et aucune OS. La représentation spécifique pour les salariés de la filiale n’est pas encore définie, nous y travaillons avec la loi comme repère. Nous respectons les positions des syndicats. C. Donon : le choix Société Anonyme Simple ou SCIC n’est pas encore fixé. La SCIC suppose que les salariés soient associés à la SCIC. Cela ne remet pas en cause le projet. Une SAS serait contrôlée par l’Afpa avec une gestion simple. Les choses sont ouvertes à la discussion. La transformation de l’Afpa est juridique et économique avec 2 bilans, 2 comptes d’exploitation. Nous souhaitons avoir une visée économique sur 2017. Il ne faut pas que cela soit la réplique de l’Association car les difficultés perdureraient. Nous donnerons les informations dès que nous les auront. Plusieurs sujets vont être examinés cet été. On peut imaginer la privatisation de l’Epic par la loi dans le futur mais nous sommes déjà en ce moment une association privée… Le document présenté par le Président Barou est une hypothèse qui montre comment peuvent se structurer des comptes séparés EPIC/filiale. Les 1,2 milliards d’euro sur la maintenance, la mise aux normes, coût du Grenelle des sites sont sur 10 ans. Les données financières sont bâties sur un forfait au m2. Ce n’est pas une facture qui nous attend demain mais la question de l’accessibilité (147M€) est une obligation légale. Nous allons vous communiquer un document précis sur le transfert des effectifs par catégorie d’emploi à la filiale. Les Conseils Régionaux nous achètent des formations suivant plusieurs modalités (subvention, SIEG, DSP…). Cette activité quelque soit la modalité de financement satisfera à un SIEG, c’est ce qui est négocié à Bruxelles mais chaque Région fera comme elle le souhaite. La compétence des Régions en matière de Formation n’est pas remise en cause. Le statut EPIC n’empêchera pas les financements FSE, FEDER…La contribution à un projet européen comprend une juste compensation mais ce n’est pas considéré comme une aide d’Etat. Les plates formes de réponses aux AO seront dans la filiale. Aujourd’hui les équipes travaillent ensemble et continueront à la faire. La perte de la garantie de l’Etat est encore en débat avec Bruxelles actuellement. L’Etat ne souhaite pas apporter sa caution. La filiale est solidaire de l’EPIC, elle est crée pour établir une transparence comptable pas pour créer un concurrent à l’Afpa. La direction générale sera commune. L’Afpa deviendra Afpa en 2017 avec le remplacement de « Association » par « Agence ». H. Estampes : le changement en EPIC est aussi philosophique, les obligations de services publics seront compensées. Le 1er pôle sera vraiment des missions de Service Public, le pôle 2 (formation des DE) risque d’être déficitaire et peut être compensé, le pôle 3 sera strictement dans le marché concurrentiel. Nous serons donc dans un nouveau système économique. Nous avons 200M€ de dettes vis-à-vis de l’Etat (obligations) 20M€ pour les banques et 150M€ de dettes court terme y compris la dette sociale. Si les banques quittent le navire on rembourse 100M€. L’Etat ne souhaite pas nous endetter d’avantage. Les crédits avec les banques sont sur 7 ans. Les 80M€ de dette sociale sont en négociation avec peut être un étalement sur plusieurs mois (aucun impact sur la protection sociale des salariés). Nous négocions la dotation financière de l’EPIC à sa création. Malgré notre mauvais résultat net, nous pouvons montrer une activité en hausse et d’autres indicateurs positifs. Nous n’avons pas la main sur notre chiffre d’affaire. Nous progresserons sur le numérique et la qualité. Il faudra cependant encore jouer sur les charges pour améliorer notre EBE. Le Plan 500 000 est aujourd’hui une réalité qui a mis du temps à démarrer. Nous visons 750 M€ en fin d’année avec un reliquat énorme sur 2017 dû au Plan gouvernemental. Nous sommes en difficultés RH pour répondre à la demande de formation. Nous demandons aux CDD de valeur de postuler aux itinérants pour avoir un CDI. Les plateformes régionales travailleront pour toutes les demandes d’appels d’offres. Il y aura transfert des contrats avec nos clients comme pour les contrats des salariés. Personne ne vivra au crochet de l’autre. Point économique à fin mai : Hervé Estampes Nous sommes soumis à de multiples sollicitations pour sortir les comptes au plus vite. Le mois de mai est bon et nous fait revenir au niveau de 2015 ce qui n’était pas le cas en avril. 2M€ manquent mais vont arriver en début de juin. L’EBE est comme celui de 2015. Nous avons fait + 20% d’HTS. Les présents fin de mois sont en baisse mais le flux entrant va nous faire passer à un nombre de stagiaires supérieur. L’Aquitaine souffre ainsi que l’Occitanie. Pôle Emploi a mis du temps à démarrer mais maintenant il rattrape son retard à peu près partout. Le second semestre sera meilleur. Nous progressons sur le CIF. La CSP est en baisse suite à une reprise économique. Les POEIndividuelles ne vont pas sur le Marché Privé. Le Plan 500000 est vraiment un moteur d’accroissement de notre activité. Nous devrions voir nos effectifs croitre par rapport à 2015. Nos CDI continuent de baisser mais nous augmentons le nombre de formateurs associés. Sur la trésorerie nous avons d’avantage d’encaissement avec un solde net à + 9M€ auquel s’ajoute notre autorisation de découvert mais la fin d’année restera difficile sur cette question. Il y a une très nette inflexion de notre activité par rapport au premier trimestre. Le CA commence à gonfler et nous prévoyons un embouteillage en septembre avec des problématiques RH car ce sont souvent les mêmes formations qui sont demandées partout. Notre activité est malheureusement à géométrie variable, cela demande d’adapter le nombre de formateurs en fonction de notre équilibre économique. Les salariés ont fait des efforts en terme de mobilité. Nous avons augmenté le nombre de formateurs de formateurs itinérants. Certains GRN voient cependant leur commande baisser de mois en mois, la mobilité va devenir obligatoire. La qualité des formations n’est pas liée au statut du contrat du formateur. Nous faisons un travail sur la réduction des pièces à scanner par les Assistantes Techniques pour faire évoluer le métier sur des tâches plus valorisantes. Il nous faut redéfinir les contours de cet emploi. Présentation des projets des bilans et rapports obligatoires 2015 sur la politique sociale Bilan Social Lamine Sy : 8082 CDI + CDD physiques inscrits fin 2015 dont 3660 femmes (8275 en 2014, 8624 en 2013) 754 salariés en situation de handicap employés contre 726 en 2014 30% des effectifs ont moins de 20 ans d’ancienneté, 14% moins de 5 ans 336 départs à la retraite contre 318 en 2014 dont 274 dans le cadre du Plan de Refondation 86 licenciements (72 en 2014) dont 50 pour inaptitude 84 démissions pour 62 en 2014 400 promotions en 2015 (354 en 2014) dont 159 pour les femmes Le nombre de jours d’absence (207000) augmente de + 0,45%. 175 000 journées dues à la maladie La rémunération mensuelle moyenne est à 3309€ (3448 pour les H et 3122 pour les F) Le montant global mensuel des 10 rémunérations les plus élevées baissent de 134951€ à 132786€ Les frais de Personnel représentent 77% du chiffre d’affaire (74,3% en 2014) 5,82% de la masse salariale sont consacrés à la formation 167 actions judiciaires engagées en 1ère instance (183 en 2014) 435 déclarations à la CNAM pour accident du travail (409 en 2014) 5,7M€ dépensés pour la sécurité dans l’entreprise H. Dufoix : l’absence de politique salariale, l’inquiétude sur notre avenir n’ont pas fait baisser la qualité du service rendu. Le Personnel prend son travail à cœur et l’exécute avec conscience. Je favorise les souhaits de ruptures conventionnelles s’il y a un intérêt commun (79 en 2015 contre 67 en 2014) ; ce n’est pas une politique de « préretraite ». Nous avons une moyenne d’âge qui augmente et nous prenons des jeunes en stage de plus en plus (1384 en 2015). Rapport 2015 sur l’emploi des personnes en situation de handicap : Christophe Barbier Taux d’emploi de 8% (6% légal) en augmentation par rapport à 2014 : 754 salariés (722 en 2014) dont 583 CDI 37% de femmes, 75% sont dans les emplois de production Sur 154 établissements, 125 satisfont à l’obligation d’emplois La part des Régions qui respectent ou dépassent l’obligation est en progression. Le recours au secteur protégé (ESAT) se maintient. 58 opérations d’aménagements de poste ont été réalisées contre 51 en 2014 La contribution à l’AGEFIPH se monte à 75K€ (96K€ en 2014) Nous devons améliorer le ratio 50% de recrutement CDI/CDD, le recours aux stagiaires handicapés qui reste trop faible, favoriser l’accès à la formation, assurer un suivi plus personnalisé des salariés PH. Demain nous avons le 2eme séminaire des correspondants régionaux traitant de la question. Un nouvel accord d’entreprise 2016/2018 est entré en application en ce début d’année. Cet accord va renforcer les missions des référents régionaux qui vont voir un temps dédié annuellement à leurs tâches. Bilan temps partiel : 455 salariés à temps partiel en 2015 (449 en 2014) 82% sont des femmes, 27% sont sur la tranche horaire 17 à 28H Rapport situation comparée Femmes Hommes 45% des effectifs CDI physiques inscrits sont des femmes 46% des salariés en congé sans solde de plus de 6 mois sont des femmes 37% des recrutés en CDI sont des femmes Les femmes sont majoritaires dans les classes 2, 6, 7 et 8. Elles ont obtenu 159 promotions (241 pour les hommes). La durée moyenne entre les promotions en 2015est de 5 ans par classe et de 9 ans par catégorie d’emploi. 28 Augmentations Individuelles pour les femmes, 30 pour les hommes. 4 promotions ont eu lieu dans la filière restauration, 2 pour les F et 2 pour les H. La rémunération moyenne pour les femmes est inférieure de 320€ par rapport à celle des hommes. Les élus du CCE votent à l’unanimité une motion pour que le cabinet Apex l’assiste pour réaliser une expertise sur la politique sociale de l’Afpa Vos élus CFE-CGC Michel Feyaerts Sonia Lebreton Fabrice Ogliastro Alex Souillet http://www.cfecgcafpa.org/