la désocialisation en question

Transcription

la désocialisation en question
ORGANISÉ PAR
CHERBOURG-EN-COTENTIN
FONDATION BON SAUVEUR
ADSEAM
CROIX-ROUGE
L’ATELIER SANTÉ VILLE – CONTRAT LOCAL DE SANTÉ
& LE CONSEIL LOCAL DE SANTÉ MENTALE
PRÉSENTENT
INSCRIPTION GRATUITE ET OBLIGATOIRE
(NOMBRE DE PLACES LIMITÉ) :
SYLVETTE RONQUE
coordinatrice de l’Atelier Santé Ville
02 33 08 26 15
[email protected]
DAVID LENOURY
chargé de projets
Fondation Bon Sauveur
02 33 88 68 96
[email protected]
VISIBLES, INVISIBLES, MAL VUS
LA DÉSOCIALISATION
EN QUESTION
Jeudi 30 juin
Salle Paul Eluard
Quasar
Depuis plusieurs années, la question de l’isolement des personnes en situation de
précarité (en logement, en hébergement ou à la rue) est au cœur des préoccupations
de nombre d’acteurs du Conseil Local de Santé Mentale de l’agglomération cherbourgeoise (CLSM).
Formations « hygiène et précarité », « attention à l’autre », « abord des troubles psychiatriques », journée « l’écoute et au-delà », projet de recherche sur le phénomène
de désolation, fiche de liaison santé-social, les actions inscrites dans ce cadre et
portées par les différents partenaires des secteurs sociaux, médicosociaux, psychiatrique, montrent que, loin de se tarir, les perspectives de travail sur ces questions sont
en constante évolution.
Afin de nourrir la réflexion sur les manières d’habiter le monde aujourd’hui, en
éclairant ses trois dimensions : vivre en rue, vivre en habitat, être en accueilli dans
un « asile » de nuit, les membres du CLSM vous invitent à une journée de ciné-débats le 30 juin, au Quasar.
Après chaque diffusion, deux experts fil rouge de la journée, Michel Legros, chercheur à l'Ecole des Hautes Études en Santé Publique (EHESP), coordonnateur du
rapport de L'Observatoire national de la pauvreté et de l'exclusion sociale (ONPES) sur
l’invisibilité des pauvres, et Sophie Rouay-Lambert, socio-anthropologue, apporteront
leur éclairage et animeront le débat avec la salle.
10H LE COPAIN D’AVANT (52MN)
« C’est dans la rue que Thierry G a vécu la plus longue partie de sa courte vie, qui
s’est achevée à 42 ans sur un trottoir parisien. Cette existence malheureuse aurait pu
rester sans trace si un manuscrit de 450 pages, écrites jour après jour par Thierry G.,
n’avait été retrouvé dans une poubelle du SAMU social. Jetés par lui-même quelques
jours avant sa mort, ces écrits constituent la trame de ce documentaire sensible qui,
à travers les témoignages d’anciens amis d’enfance ou de personnes qui ont côtoyé
ce que Thierry était devenu, retrace une vie qui bascule à la suite d’un terrible drame
familial. Il est marqué à tout jamais par la culpabilité d’avoir participé involontairement à
la mort de son père, le jeune homme, arraché à sa famille, va grandir de foyer en foyer
avant d’échouer à la rue à l’âge de 19 ans. S’en suit un parcours d’errance, où l’espoir
de retrouver ses sœurs et frères, son village natal, sera toujours présent. » Le Monde
Eclairage et débat avec la salle
14H CHRONIQUE D’UNE MORT OUBLIÉE (61MN)
« En 2005, un fait divers révulse la Suisse : le cadavre largement décomposé de Michel Christen, 53 ans, est découvert vingt-huit mois après son décès dans son studio
de Genève. Comment la disparition de cet homme, qui avait une famille, qui était suivi
par l’hôpital et les services sociaux, qu’on connaissait dans son quartier, a-t-elle pu
passer à ce point inaperçue ? Pierre Morath décide de mener l’enquête, à la rencontre de ses anciens voisins, de proches, des fonctionnaires chargés de son dossier.
Peu à peu, émerge le souvenir d’un homme qui fut aimé et entouré avant de sombrer
dans l’alcool et la solitude. En retraçant cette existence oubliée, le film redonne à
Michel Christen une place dans la communauté des humains. Mais il démonte aussi
la mécanique implacable qui a conduit à sa fin, dans un système plus soucieux de
maintenir l’ordre social que de protéger les plus faibles. » Arte
Eclairage et débat avec la salle
Ces deux courts-métrages retracent des trajectoires de vie qui marquent l’échec de
la société à inclure tous ses membres. Les questions d’hébergement, d’isolement, de
lien, du regard de l’autre y sont imbriquées.
Sur l’agglomération cherbourgeoise, les associations et institutions qui prennent en
charge ces situations, au cœur de leurs missions, ne savent pas comment agir. Ces
situations complexes attendent des réponses multiples.
20H 300 HOMMES (1H22)
« Le centre Forbin est un centre d’accueil de nuit de Marseille. Nuit après nuit, il accueille 300 hommes en marge ou en rupture. Trois cents hommes que les auteurs
ont choisi de filmer dans leur quotidien plus qu’en entretiens qui seraient censés dire
la vérité de l’histoire de ces gens... 300 Hommes donne un aperçu de la vie à Forbin,
un accueil de nuit marseillais d’une capacité de trois cents lits. Les documentaristes
posent un regard attentif et respectueux sur les « hébergés ». Derrière la vitre du
guichet d’entrée défilent toutes sortes de profils, échines courbées parfois, mais têtes
hautes aussi. Le film ne verse ¬jamais dans le folklore de la misère, le pittoresque des
trognes. Dans les salles communes du centre, les dortoirs ou la cour, il capte, en longs
plans, l’esprit des lieux. On ignore pourquoi les pensionnaires ont échoué là, mais on
prend le temps de les regarder s’échanger des cigarettes, parler du film du soir à la
télé ou rêver d’un avenir meil¬leur. A la façon, soigneuse et appliquée, dont certains
font leur lit, on peut lire leur désir de rester dignes. Si le film ne fait pas l’impasse sur
les situations de tension (souvent liées à l’alcool, pourtant interdit par le règlement), on
est frappé par la camaraderie bourrue qui prévaut chez ces compagnons de galère.
Et quand la nuit monte, et la ¬solitude, la caméra regarde, sans les ¬juger, les hommes
pleurer. » Télérama
La diffusion du documentaire sera suivie d’un éclairage puis d’un échange avec les
élus et institutionnels responsables de l’hébergement d’urgence et de l’accueil des personnes vulnérables : « Que peut-on faire localement ? animée par Marie-Françoise
Lebonnois, présidente de Agora.

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