Les enfants du Zodiaque

Transcription

Les enfants du Zodiaque
Cancer et Capricorne ?
Lion et Verseau ?
Vierge et Sagittaire ?
Gémeaux et Sagittaire ?
Bélier et Balance ?
Taureau et Scorpion ?
Pour TOUS les Parents
[email protected]
www.editorion.com
le coffret de
3 volumes
Michel Aguilar
mon Enfant est
Bélier et Balance ?
Taureau et Scorpion ?
Gémeaux et Sagittaire ?
Cancer et Capricorne ?
Lion et Verseau ?
Vierge et Poissons ?
pour TOUS les Parents
Collection
les Enfants du Zodiaque
Michel d’Orion Editions
33, rue Marcel Pagnol
31320 – Castanet-Tolosan
(33) 561 819 541
[email protected]
www.editorion.com
Sommaire
Pourquoi ce livre ? ,
Une approche globale
Sélène et Hélios
Quelques notions d’astrologie-astronomie ,
Le système solaire
L’alphabet des planètes – Les signes
Les coordonnées de naissance
Thème exemple
Le Zodiaque et la population française ,
Génération Zodiaque ? ,
Génération Urania
Naissances très particulières !…
Des clés pour une bonne « lecture » ,
Les trois niveaux
Le Conscient et l’Inconscient
Le Masculin et le Féminin
Mon enfant est
Bélier et Balance ?,
Taureau et Scorpion ?
Gémeaux et Sagittaire ?
Cancer et Capricorne ?
Lion et Verseau ?
Vierge et Poissons ?
Sa vie physique, affective et intellectuelle
Sa Santé : ses harmonies et ses dissonances
Conclusion ?,
Allégorie ,
Pour les Parents qui veulent aller plus loin… ,
Pourquoi ce livre ?
Une approche globale
Pour avoir exploré pendant plus de 20 ans la
« sphère astrologie », et selon la même rigueur enseignée
durant mes études scientifiques comme ingénieur en
aéronautique, après m’être appliqué à comprendre et
démonter les mécanismes qui règlent cette véritable
science – au même titre que la sociologie ou bien la
psychologie dans ses différentes composantes -, après
avoir interprété des milliers de thèmes astrologiques et
pris ainsi la mesure de l’infinie diversité des consciences
humaines en même temps que de leurs tendances
communes, après avoir partagé avec nombre de parents
leurs interrogations quant à l’attitude à adopter vis à vis
de leurs enfants, il m’a semblé utile, non seulement
comme parent, mais aussi comme observateur de notre
temps, de partager avec vous quelque expérience comme
simple conseiller. Pour une autre compréhension de nos
enfants, ces consciences qui auront à charge de bâtir un
monde nouveau ?
Il est vrai et incontestable que toutes les valeurs
(ou presque) qui nous ont portés jusqu’à ce jour semblent
malmenées, voire, rejetées violemment par un nombre de
plus en plus grand de garçons et de filles de 8 à 18 ans
(parfois plus, parfois moins !…). D’aucuns s’exclament,
comme pour se complaire et se défaire en même temps
d’un mélodrame qu’ils ont eux-mêmes construit, que tout
est perdu, que le Monde marche sur la tête, et bien sûr
qu’avant est de loin préférable à maintenant et bien
moins que demain !… Ils n’ont pas tout à fait tort, ce me
semble, mais les lamentations n’ont jamais fait
qu’augmenter les tourments sans jamais y remédier.
D’autres, à partir du même constat, préfèrent se
réfugier dans un égoïsme forcené, arguant du fait que n’y
pouvant rien, il est préférable de vivre l’instant présent,
et du mieux qu’il se peut. D’autres encore, dans une
croyance béate en un avenir radieux et si possible
tellement éloigné que nous ne pourrons jamais vérifier
leurs « prophéties », se dissolvent dans un inconscient
collectif qui nous priverait à tout jamais de « relever nos
manches » pour œuvrer à la construction du monde à
venir. Enfin, quelques-uns uns des parents rencontrés,
conscients des difficultés de notre temps, informés des
excès en tout genre et en tout lieu, mais qui ont fait le
choix courageux de l’acteur plutôt que du spectateur,
sont engagés dans une réflexion accompagnée d’actions
C’est pour ces parents responsables, déterminés et
somme toute débordants d’amour pour leurs enfants (et
au-delà…) que nous souhaitons partager quelques
moments de réflexion et de prise de conscience.
Toutes ces constatations inquiétantes des premiers
instants m’ont fortement engagé à en rechercher les
causes essentielles. Aussi, pour avoir éprouvé jusqu’à
satiété l’efficacité de cette grille de lecture que signifie
l’approche astrologique, il me semble aujourd’hui utile
d’extraire pour vous et de traduire quelques-uns de ses
messages gravés dans les cieux…
Qu’il soit bien clair entre nous et dit en une seule
fois : Certes, s’il existe des lois et des règles, des
axiomes et des « théorèmes » en astrologie comme pour
la plupart des multiples sciences, pour ne pas ajouter à la
confusion, nous ne vous présenterons qu’un aperçu de nos
investigations dans cet ouvrage qui se veut davantage une
initiation pour une compréhension différente et plus
globale de nos enfants.
Mais avant que de poursuivre, nous avons le plaisir
de vous présenter Sélène, coiffée de son croissant de
Lune et Hélios à la chevelure rayonnante qui nous
accompagneront tout du long de notre voyage autour du
cercle du Zodiaque :
Sélène
Hélios
Quelques notions d’astrologie - astronomie
Au Commencement…
Depuis que l’Homme s’en est allé de son propre chef
dans la grande aventure de la Matière, depuis ce temps
où il fit ses premiers pas et lança ses premiers cris sur
cette Terre, il n’a cessé de porter un regard nostalgique
(et la plupart du temps dans une semi-conscience) vers la
beauté de la voûte étoilée. Et à défaut de nous en
souvenir, nous pouvons sans peine imaginer l’angoisse
grandissante d’une mémoire vierge de vie terrestre
chaque fois que le soleil s’entêtait à disparaître derrière
l’horizon inconnu !… Alors, au rythme des innombrables
scintillements qui peuplaient seuls la nuit la plus
profonde, l’Homme de ce temps, abandonné à son
désespoir n’avait d’autre alternative que de s’accrocher
aux signes lointains du Maître des Cieux. Et c’est ainsi
qu’est sûrement née ce que l’on nomme de nos jours,
l’Astrologie, et que l’on pourrait aussi qualifier de langage
ou de « musique des sphères »…
En prenant soin d’éviter les détails, nous pouvons
avancer sans grand risque d’erreur, que l’Homme
entreprit en premier lieu de déchiffrer la signification
des signes placés dans les cieux avant que de se
préoccuper de mesurer ces mêmes cieux. Il était
davantage porté à prévoir les pluies pour ses récoltes, à
deviner les cataclysmes à venir, les dates propices pour
célébrer et s’attirer la bienveillance des dieux, et
surtout écouter la « Parole » bien plus que tout autre
considération sans application pour sa survie. Ce ne sera
que bien plus tard, très tard du reste que, s’enfonçant
toujours plus dans la Matière pour la maîtriser
progressivement, qu’il en vint (surtout de ce côté-ci de
l’Humanité) à perdre de vue le scintillement des étoiles
au profit du scintillement des écrans d’ordinateurs. Nous
verrons plus loin la nécessité de cette « descente »…
Pour l’heure, nous allons vous présenter les
« outils » nécessaires à la construction d’un thème astral.
Le système solaire
Nous devons une reconnaissance appuyée à l’endroit
des astronomes de notre temps pour la précision et la
qualité de leurs mesures, d’autant plus que sans leurs
instruments très perfectionnés (et ce n’est pas fini…)
nous n’aurions jamais soupçonné l’existence de planètes
hors de notre champ de vision, telles Uranus, Neptune et
Pluton. Comme nous avons résolument pris le parti
d’éviter toute polémique stérile qui divise sans jamais
rapprocher, nous tenons en ces lignes à les appeler à un
dialogue sans a priori définitifs…
Notre système solaire est constitué d’une étoile
centrale relativement jeune (moins de 5 milliards
d’années), le Soleil, et de ses 10 satellites principaux (en
comptant la Lune, satellite de la Terre) que sont :
Mercure, Vénus, la Terre et la Lune, Mars, Jupiter,
Saturne, Uranus, Neptune et Pluton. Ces planètes, en
constant mouvement, accomplissent leurs rondes selon
des durées variables et liées essentiellement à leur
éloignement de l’astre central. Nous reproduisons un
tableau indiquant quelques-unes de leurs mensurations.
TERRE
LUNE
SOLEIL
Distance* au Soleil : 149,6 millions de km
Révolution** : 365,256 jours
Vitesse orbitale : 29,79 km/s
Diamètre : 12 756 km
Rotation : durée identique à celle de sa révolution
autour de la Terre, d'où la face cachée de la Lune
Révolution :
- Sidérale autour de la Terre (retour à la même
position dans le ciel, par rapport aux étoiles) :
27 jours 7 heures 43 minutes
- Synodique (retour à la même position par rapport au
Soleil ; durée de la lunaison) :
29 jours 12 heures 44 minutes
Vitesse* orbitale : 1,017 km/s
Distance* à la Terre : 384 400 km
Diamètre* : 3 476 km
Diamètre : 1 393 000 km (109 fois la Terre)
Température : 6 000° (en surface) à
15 000 000° (au centre)
Âge : 4,6 milliards d'années environ
Période de rotation : 25 jours (à l'équateur) à
34 jours (aux pôles)
MERCURE
VENUS
Distance* au Soleil : 58 millions de km
Révolution** : 87,97 jours
Vitesse* orbitale : 47,89 km/s
Diamètre : 4 878 km (0,38 fois la Terre)
Distance* au Soleil : 108 millions de km
Révolution** : 224,7 jours
Vitesse* orbitale : 35,04 km/s
Diamètre : 12 101 km (0,95 fois la Terre)
Distance* au Soleil : 227,9 millions de km
Révolution** : 686,98 jours
Vitesse* orbitale : 24,14 km/s
Diamètre : 6 796 km (0,53 fois la Terre)
MARS
JUPITER
SATURNE
Distance* au Soleil : 778,3 millions de km
Révolution** : 11 ans 314 jours
Vitesse orbitale : 13,06 km/s
Diamètre : 142 796 km (11,2 fois la Terre)
Distance* au Soleil : 1 429 millions de km
Révolution** : 29 ans 167 jours
Vitesse orbitale : 9,64 km/s
Diamètre : 120 660 km (9,46 fois la Terre)
Distance* au Soleil : 2 875 millions de km
Révolution : 84 ans 7,4 jours
Vitesse* orbitale : 6,81 km/s
Diamètre** : 51 118 km (4,01 fois la Terre)
URANUS
Distance* au Soleil : 4 504 millions de km
Révolution** : 164 ans 280 jours
Vitesse orbitale : 5,45 km/s
Diamètre** : 49 568 km (3,88 fois la Terre)
NEPTUNE
PLUTON
* moyenne
Distance au Soleil :
- maximale : 7 400 millions de km
- minimale : 4 430 millions de km
Révolution** : 248 ans 249 jours
Vitesse* orbitale : 4,74 km/s
Diamètre : 2 300 km
** autour du Soleil
Voici donc un bref panorama de notre système
solaire dont tous les déplacements des astres sont
consignés dans le grand livre des Éphémérides.
Si l’on observait notre système depuis Sirius (et en
vue de « dessus ») le 1er juillet 1995 par exemple, on
aurait à peu près la perspective suivante - bien entendu,
pour une meilleure lisibilité, nous n’avons pas respecté les
volumes des planètes entre elles, car le Soleil a un
diamètre 108 fois plus grand que celui de la Terre :
Saturne
État du Ciel à 0h00
er
Le 1 juillet 1995
Vénus
Mercure
Terre
Neptune
Uranus
Lune
Jupiter
Mars
Pluton
Ainsi, dans ce concert sidéral, chaque planète émet
sa propre note fondamentale qui résonne dans l’Espace
tout entier; la Terre les accueillant toutes. Et l’ensemble
du corps de notre planète vibre aux sons de cet
orchestre cosmique dont le Soleil serait le chef vénéré.
Mais à ce moment de notre rencontre, nous devons
avancer que la « robe zodiacale » dont se pare notre
planète bleue s’étend en plis amples et majestueux
flottant au gré des vents solaires…
Il va de soi que celles et ceux qui désireront
approfondir ce qui vient d'être dit, pourront se reporter
à la bibliographie de fin d’ouvrage.
L’alphabet des planètes
Comme pour tout langage particulier attaché à une
science ou bien une autre, un code a été élaboré qui
permet d’écrire la partition astrale. Celle-ci utilise donc
les glyphes suivants :
Pour les planètes
Soleil
Mercure
Vénus
la Terre
la Lune
Mars
Jupiter
Saturne
Uranus
Neptune
Pluton
Il en va de même pour les 12 signes du zodiaque que
nous allons sous peu interpréter. Mais avant de composer,
ou plus exactement dans notre cas, avant que
d’interpréter la partition céleste, il nous faut bien
apprendre les premiers rudiments de ce langage nouveau
(pour certains).
Les signes
Bélier
Taureau
Gémeaux
Cancer
Lion
Vierge
Balance
Scorpion
Sagittaire
Capricorne
Verseau
Poissons
21 mars
20 avril
21 avril
20 mai
21 mai
21 juin
22 juin
22 juillet
23 juillet
22 août
23 août
22 septembre
23 septembre
22 octobre
23 octobre
21 novembre
22 novembre
20 décembre
21 décembre
19 janvier
20 janvier
18 février
19 février
20 mars
Toutes les coordonnées astrales
Nous savons maintenant déterminer la position des
planètes dans le ciel et autour du zodiaque. Pour établir
le thème astral complet, il nous faut encore connaître,
outre la date et le lieu de naissance – mais en général, on
les connaît toujours - , surtout l’heure de naissance qu’il
serait bon de noter avec la plus grande précision.
Ainsi, pour chaque petite Âme en visite sur la
Terre, son premier spot publicitaire sera annoncé à
grands cris. Il convient alors pour le père – car la mère
vaque à d’autres occupations, non ? !… - , de ne surtout
pas zapper, et d’enregistrer sur son magnétoscope bio
l’entrée en scène de cet enfant qui lui est confié.
Nous voilà donc en possession des trois points
fondamentaux pour la photocopie complète et en couleur
de l’état du Ciel de notre enfant :
La date, le lieu et l’heure de naissance
Fort de ces informations, nous allons pouvoir
dresser la carte du Ciel de notre enfant qui est en soi
tout à fait unique. Comme dans cet ouvrage nous avons
pris le parti de ne pas aborder les causes profondes qui
justifient chaque incarnation – « pour en savoir plus… » -,
nous vous présentons ci-après à quoi peut bien
ressembler un thème astral. Nous y apportons juste
quelques commentaires pour distinguer l’essentiel de ce
que nous allons développer.
Thème exemple : Pour faire suite à l’état du Ciel
évoqué précédemment, nous conserverons la date du 1er
juillet 1995 à 0h 00 min pour un enfant « atterrissant »
par exemple à Toulouse. Bien entendu, nous
n’interpréterons pas ce thème pour la simple raison que le
choix de ces coordonnées astrales est tout à fait fortuit.
Mais soyons assurés qu’il existe des milliers d’enfants qui
pourraient présenter cette même carte d’identité
stellaire comme nous l’aborderons dans le prochain
chapitre.
MC
FC
De simples commentaires pour indiquer que seule
l’heure de naissance permet de construire l’Ascendant –
sur lequel est assis Hélios – et le Descendant – utilisé par
Sélène pour ses exercices ! Ces points recèlent une
grande signification pour une peinture psychologique plus
fine de la Personnalité. Cette même heure positionne
aussi le Milieu du Ciel, noté MC sur le thème, qui porte le
« secret » de notre destinée, tout comme le Fond du Ciel,
noté FC et qui conserve toute la mémoire inconsciente et
au-delà…
Enfin, vous avez bien remarqué que le cercle
zodiacal était divisé en 12 portions que l’on appelle les
Maisons, pour nous informer dans quels départements de
la vie peuvent se manifester certains de nos potentiels,
et que les planètes sont diversement reliées entre elles
par des segments nommés « aspects », et qui nous
préviendront alors de nos harmonies et nos dissonances
avec lesquelles nous devrons composer tout au long de
notre vie.
La Terre, située au centre de cette géométrie
cosmique, et sur laquelle nous nous sommes arrêtés pour
un temps, est la meilleure place possible pour écouter
cette symphonie fantastique !
Le Zodiaque et la population française
Nous allons aborder l’interprétation de cette
partition céleste, en commençant par une étude très
éclairante menée par Didier Castille* et qui portait sur la
répartition de la population française selon le signe
zodiacal de naissance. Cette étude se réfère au dernier
recensement effectué en mars 1990. En 2002, il y a tout
lieu d’admettre que les variations restent minimes.
*Didier Castille est membre actif du groupe de Recherche en Astrologie par des
Méthodes Scientifiques, RAMS : www.ramsfr.org
Sur les 56,3 millions de personnes recensées, cette
étude montre que deux groupes de population se
distinguent : Le premier (plus de 29 millions d’individus),
qui recense les natifs des Poissons, Bélier, Taureau,
Gémeaux, Cancer et Lion est bien plus important que celui
qui comptabilise (27 millions) les Vierge, Balance,
Scorpion, Sagittaire, Capricorne et Verseau.
Sans entrer dans les détails techniques, le schéma
suivant fait bien apparaître ce déséquilibre :
Printemps
même nombre
par signe
Été
Hiver
Automne
Notre premier réflexe serait de dire qu’il y a
autant de Bélier que de Gémeaux, de Lion que de Balance,
etc,… Hors, cette étude montre une nette différence en
fonction des saisons, si bien que le printemps et l’été
enregistrent une surpopulation de presque 1 million de
personnes pour un déficit de près de 1 million de natifs
durant l’automne et l’hiver. Plus encore, on notera une
grande variation entre le nombre de Taureau (+352 mille)
par rapport à ce niveau d’égale répartition, et les
Scorpion qui accusent le plus fort déficit (- 385 mille).
De même pour les Gémeaux (+ 206 mille) au regard
des Sagittaire (- 357 mille), etc,… Curieusement, le
surplus de Cancer et juste égal au déficit de Capricorne.
Le tableau suivant reprend toutes ces variations :
+ 192 000
+ 352 000
Printemps
+ 750 000
+ 206 000
+ 197 000
+ 75 000
Été
+ 216 000
- 56 000
- 136 000
- 385 000
Automne
- 878 000
- 357 000
- 197 000
- 5 000
+ 117 000
Hiver
- 85 000
Quelques suggestions
1 – Les naissances de printemps (les plus
importantes en nombre) ont été conçues durant l’été de
l’année précédente, celles de l’automne (les moins
nombreuses) au cours de l’hiver antérieur, etc,… On peut
supposer que l’été, pour des raisons de plus grande
détente, serait une des causes de cette poussée, alors
que l’hiver engage à plus de « retenue »,
2 – La contraception pourrait aussi entrer dans le
libre choix des parents de faire naître leur enfant
durant les beaux jours,
3 – Le cumul des congés de maternité avec les
vacances professionnelles serait aussi un des motifs
retenue par la future mère surtout,
4 – Enfin, le rythme saisonnier et donc solaire ne
doit pas être négligé car, qu’on l’accepte ou pas, nous
partageons avec les mammifères supérieurs, 98% de
notre patrimoine génétique !…
Printemps
Été
Solstice
d’Été
Équinoxe
d’Automne
Équateur
Équinoxe
de Printemps
« Parcours » du Soleil
en hémisphère nord
Solstice
d’Hiver
Automne
Hiver
Selon cette même étude statistique, nous pourrions
aussi dresser des cartes semblables pour les autres
planètes et ainsi constater des déséquilibres non moins
surprenants. Mais nous nous éloignerions par trop du
sujet de notre entretien.
Nous allons donc entreprendre l’interprétation
astrologique des signes, car à l’évidence, Sélène et Hélios
commencent à manifester leur impatience !…
Générations Zodiaque ?
De la même façon que nous vous avons présenté la
distribution de la population française sur le cercle du
zodiaque, il est tout aussi indispensable de garder en
mémoire l'influence de certaines planètes au travers des
signes qui les accueillent pour tenter d’appréhender des
traits particuliers de nos enfants selon leur âge.
Nous prendrons en compte les planètes qui ont une
durée de révolution autour du Soleil très lente :
Planète
Durée de révolution
autour du Soleil
Durée moyenne pour
«traverser» un signe
Uranus
84 ans 7 jours
7 ans
Neptune
164 ans 280 jours
14 ans
Pluton*
248 ans 249 jours
20 ans*
* En ce qui concerne Pluton, compte tenu de sa trajectoire de grande
excentricité, les durées de passage dans chaque signe sont très variables.
Sur les naissances en 2001
Selon le bilan démographique dressé par l’INSEE en
2001, la France métropolitaine comptait 59,4 millions
d’habitants et « accueillait » sur son sol, 774 800
nouvelles Âmes, contre 762 404 en 1990 (date de nos
statistiques zodiacales). On constate une variation
minime, ce qui nous encourage à dire que la distribution
zodiacale serait aussi quasiment identique.
Bien que dans cette analyse nous nous limiterons
aux enfants nés entre 1990 et aujourd’hui (les moins de
12 ans), cela ne réduit en rien notre interprétation du
signe solaire (signe de naissance) à cette seule tranche
d’âge, car notre peinture psychologique y est
indépendante. Cependant, cette période choisie nous
permet de « mesurer » l’influence des planètes
présentées – Uranus, Neptune et Pluton – qui, elles,
restent plusieurs années dans un signe et influencent
donc toute une génération d’enfants.
Mais un point important qu’il nous faut préciser est
que ces planètes agissent d’abord au niveau collectif, de
l’inconscient collectif, et c’est ensuite seulement qu’elles
imprimeront leur marque sur la Personnalité unique de
chaque enfant comme le révèlera sa carte du Ciel.
Génération Urania ?
Cette planète est entrée dans le signe du
Capricorne le 2 décembre 1988, et en est « ressortie » le
12 janvier 1996. En fin 2002, elle concerne donc la
génération des 7 - 14 ans, et tous signes confondus.
Afin de mesurer la portée de cette énergie
uranienne il n’est que de rappeler le nombre moyen de
naissances par an : 770 800. Ainsi, sur les 7 années
nécessaires à cette planète pour traverser un signe – ici,
le Capricorne – c’est plus de 5,4 millions de consciences
qui seront influencées par ses vibrations, alors que le
Soleil qui passe à peu près 1 mois dans chaque signe
comptera un peu moins de 450 mille Âmes de ce signe du
Capricorne sur cette même période de 7 ans.
Nous serons donc en présence d’une génération,
d’une collectivité particulièrement signifiante des hautes
vibrations d’Uranus. Rappelons toutefois qu’il est
indispensable d’analyser dans son ensemble le thème
astral unique de notre enfant pour apprécier bien plus
finement de quelle façon cette énergie s’exprimera et
dans quel contexte familial, social et affectif elle se
développera.
Pour l’heure, nous allons tenter d’extraire la
signification de cette rencontre Uranus & Capricorne,
mais en gardant bien présent à l’esprit que nous faisons
seulement un zoom sur cette portion du thème astral qui
concerne une population de 5,4 millions d’Âmes :
décembre
1988
décembre
1995
décembre
1983
novembre
1995
Les premières marques de cette planète pourront
se manifester par une apparence de calme, de silence et
d’écoute chez notre enfant, surtout à l’âge où l’on entre
en maternelle. Il se démarquera très tôt par une
formidable capacité à s’autogérer, à rapidement accéder
à son autonomie qu’il chérira tout au long de sa vie. Du
reste, il ne sera pas surprenant de le voir jouer seul,
s’inventant des règles de lui seul compréhensibles,
innovant dans sa façon de s’organiser. Et lorsqu’il
condescend à se mêler aux autres, sa réelle timidité qu’il
voile par une sorte de distance lui permet d’analyser les
lois et les règles qui conduisent le groupe pour ensuite
proposer les siennes avec fermeté, sachant convaincre et
faisant rapidement autorité.
Cette génération, plus qu’aucune autre, aura le sens
du libre-arbitre particulièrement développé, peinant à se
laisser glisser dans le moule qu’elle trouve plus
qu’étouffant. Et selon le contexte global (familial,
scolaire, etc,…), cette conscience en herbe pourrait bien
manifester de violentes colères, des rebellions contre
toute autorité…
Cet accord entre Uranus et le Capricorne
marquerait particulièrement ceux de nos enfants que les
sciences, l’innovation et les technologies nouvelles
captivent. Il ne sera pas étonnant s’il vous demande avant
tous les autres à être doté du dernier téléphone
portable, du tout nouveau jeu vidéo ou encore s’il vous
harcèle pour voir les films d’aventures fantastiques ou de
magie, voyages astraux, mondes invisibles et monstres en
tout genre sont ses thèmes préférés. En fait, il rêve de
quitter cette Terre qu’il pressent hostile à sa sensibilité,
et dont il ne comprend pas les modes de fonctionnement.
Mais prenant de l’âge, et arrivés dans cette phase si
difficile qu’est l’adolescence, les enfants d’UranusCapricorne voudront tout particulièrement remettre en
cause les règles qu’ils avaient jusque là acceptées faute
de mieux. Maintenant, ils se sentent pousser des ailes, et
croient percevoir ce que le monde attend pour vivre plus
loin, plus fort et surtout plus haut.
Si Sélène s’exprime, ce sera pour signifier de façon
impérative que désormais rien ne pourra justifier que les
filles soient considérées comme les faire-valoir des
garçons. Finie l’époque de maman ! ! Vous allez voir ce que
vous allez voir ! On la trouvera alors en groupe avec ses
copines refaisant le monde, un monde dans lequel les
garçons qui pourraient y être admis n’auront qu’à bien
se tenir… Non mais !… Elle sera très soucieuse de son
indépendance, et ne sera pas prête à faire des
concessions si elle soupçonne le moindre déséquilibre.
Patiemment, mais avec parfois des révoltes
inattendues, elle se construira un modèle de vie dont
elle jure de ne jamais s’en écarter. Elle sait plus que tout
autre que le siècle sera son siècle, et que les millénaires
d’oppression, de soumission et d’humiliation ne la
concerneront plus jamais. Elle en fera un objectif de vie,
et n’hésitera pas à s’engager dans les grandes causes
tant humanitaires que sociales. On peut présager que lors
des élections présidentielles de 2007 – elle aura alors 19
ans et moins – on pourra compter sur elle pour imposer
une autre façon d’aborder le monde de la cité. Et même si
parfois son engagement peut se teinter d’agressivité, ce
sera bien plus par la persuasion, l’explication et une forte
détermination qu’elle fera enfin entendre sa voix. En
excès, il lui semblera en fait pouvoir se passer des
garçons qu’elle juge souvent inefficaces et sans
consistance.
Pendant ce temps, Hélios, tout étonné de ce qui lui
arrive peinera grandement à trouver sa place dans ce
concert au rythme bien trop rapide pour lui. Certes, il
adhère aux visions de Sélène, mais trouve qu’elle
en fait un peu trop, et trop vite !… A son tour, il
pressent que le monde qui s’ouvre à lui sera
féminisé à l’excès, et cela lui fait peur, très peur.
Mais il découvre en même temps qu’il peut enfin
exprimer sa sensibilité toute féminine, qu’il peut aussi
laisser ses larmes couler sans pour autant déclencher
des rires et des moqueries. Il se rend compte que ce
qu’il perd en virilité extérieure, il le gagne en perceptions
plus subtiles de la vie du cœur. Pour lui, gagner moins
d’argent que celle qui partagera sa vie n’a plus rien de
déshonorant, alors que pour papa, et plus encore pour
grand-père ç’eut été inconcevable et humiliant au
possible !
Sur le plan de la vie intérieure, religieuse et
spirituelle, Sélène autant qu’Hélios savent que c’est une
fraction d’eux-mêmes qui comptera dans leurs choix de
vie. Mais à coup sûr, les énergies considérées qui
façonnent leurs consciences feront que, sans pour autant
rejeter les croyances de leurs parents, ils se sentiront
attirés par les choses du Ciel, de Dieu d’une façon toute
différente. Ils auront un fort sentiment que l’humanité
n’est pas tellement séparée que ça ; qu’il n’y a pas une
vérité ici et l’erreur juste à côté. Non. Et même si leur
proches aînés se laissent aller à l’esprit partisan avec
toutes les conséquences qui en découlent, la génération
Sélène-Hélios (SELIOS ?) se réjouit en silence de ce
qu’elle apportera de paix et de compréhension dans ce
monde qui s’éveille à la communication planétaire. On peut
alors dire qu’avec eux, la mondialisation des consciences
sera une réalité. La fin de cette décennie leur appartient.
A nous, parents, attentifs aux besoins qu’ils
expriment ouvertement ou pas, de leur donner la
« nourriture » adaptée. Bien entendu, il nous faudra faire
de gros efforts pour nous laisser aller aux champs
(chants ?…) des possibles, porteurs d’espoirs et de
liberté retrouvée, nous qui étions près de sombrer dans
les profondeurs du seulement visible… Du reste, ne
devons-nous pas être reconnaissants à ces Âmes
fraîchement écloses de nous redonner un peu de leur vie
encore palpitante et enceinte justement de tous les
possibles ?
Bien entendu, tout ne peut aller aussi simplement,
car d’autres influences de génération interviennent aussi
pour ces 7 – 14 ans. Nous le devons aux forces de Pluton
en Scorpion dont les influences sont pour le meilleur ou
bien le pire !…
La sexualité tout d’abord : Voilà une génération
pour qui le sida fait partie des réalités dont les médias,
et sous toutes les formes, nous abreuvent sans cesse.
Certes, les aîné-e-s de Sélène et Hélios sont au premier
chef concernés, mais dans leur inconscient il peut
apparaître que cette « donnée » est incontournable,
d’autant qu’elle touche la planète tout entière. Hélios
autant que Sélène peuvent en être les victimes (dans les
faits comme dans l’information médiatique qu’ils
subissent sans cesse), et Ô combien ! Mais pour ces
victimes-là, nous croyons percevoir que ces cruelles et
monstrueuses destructions de leur intérieur même
pourraient aussi bénéficier du meilleur de cette énergie
plutonienne : La transfiguration, la sublimation, et en
fait, la mort et la renaissance de ces consciences qui se
sentiront de moins en moins appartenir à ce monde
finissant. Par contrecoup, Chez Sélène surtout, naîtra
depuis son inconscient le plus enfoui le « syndrome de
Marie » ! Nous voulons dire ici que, saturée d’immondices
tant psychologiques que factuelles depuis des années, par
compensation d’abord, mais surtout comme une sorte de
réveil provoqué par le « baiser du Prince charmant » qui
sommeillait depuis toujours en elle, Sélène ne pourra plus
concevoir un enfant autrement que dans la pureté
d’intention, autrement que dans un nid semé d’Amour et
de Paix. Et son vœu le plus cher sera de rencontrer un
Hélios digne de son projet de vie. Mais nous croyons que
les assauts qu’il dut subir à l’endroit de sa virilité
exclusivement extérieure, feront que son inconscient
féminin sera fin prêt à accueillir et réaliser les rêves
secrets les plus lointains dont Sélène, seule, était la
gardienne…
Sur le plan de la drogue et de la fascination de la
mort, nous croyons que la génération Sélios en sera
quelque peu épargnée. Bien entendu, nous ne prenons pas
en compte ici les cas pathologiques, tout comme les
difficultés inhérentes et somme toute inévitables, qui
accompagnent la traversée des eaux bouillonnantes de
l’adolescence. Ce sont surtout les 15-25 ans qui sont le
plus concernés par ces influences de Pluton en Scorpion,
y compris la violence débridée dont certaines causes sont
générées par d’autres influences que nous ne pouvons ici
exposer…
Quoi qu’il en soit, nous le redisons : Ce n’est pas
parce que l’influence est indéniable que l’effet en
découlera automatiquement ! Du reste, il n’est que
d’observer la réalité de nos enfants, de leurs camarades
pour constater que tel n’est pas le cas. Mais cette
« pression » zodiacale se manifestera tout de même dans
cette direction avec toutes les nuances possibles et des
expressions très diverses.
Naissances très particulières !…
Enfin, pour en terminer avec les influences
générationnelles, il nous faut pointer en direction
d’événements assez exceptionnels : nous voulons parler
de la conjonction exacte de Neptune et d’Uranus en
Capricorne. Il nous semble qu’arrivent sur Terre des
consciences toutes nouvelles, des consciences dont la
vision du monde nous était inconnue jusqu’à ce jour, et
que nous devons nous préparer à découvrir de « nouveaux
continents » dont ils ont la charge de nous révéler…
Février
Août
Octobre
1993
En effet, durant l’année 1993, plusieurs jours ont
été témoins d’une conjonction exacte entre deux des
planètes les plus mystérieuses : Uranus et Neptune.
Reprenant les données statistiques précédentes,
nous avons retenu les dates où cette conjonction exacte
avait eu lieu tout en élargissant le champ d’observation
aux 4 jours précédents et aux 3 jours suivants, soit une
semaine que nous qualifions d’exacte conjonction de ces 2
planètes. Ces dates sont :
- le 2 février, dans le signe du Verseau
- le 21 août, dans le signe du Lion
- le 24 octobre, dans le signe du Scorpion
Comme en moyenne, il naît à peu près 2100 enfants
par jour, et que notre champ d’observation s’étend sur 7
jours, cela représente pour ces 3 périodes : 44 100
enfants.
Enfin, comme nous avons résolument opté pour une
approche positive de la réalité (mais sans en ignorer pour
autant le versant dissonant…), nous ne prendrons en
compte que la fraction lumineuse de ces consciences qui
se répartissent selon une loi de distribution dite de
Gauss et représentant à peu près 5% de la population
concernée par cette conjonction très particulière :
90% de
l’Humanité
5% inférieure
5% supérieure
Ce qui représente 2200 Consciences environ que
nous qualifions d’exceptionnelles. Sans nous limiter à de
simples banalités astrologiques, nous pouvons avancer que
ces enfants (qui ont entre 9 et 10 ans en 2002) attirés
et porteurs de cette « Lumière » transcendante
manifesteront des facultés tout à fait extraordinaires :
Par Uranus : Les très hautes énergies émises par
cette planète ont une nette tendance à développer une
conscience transcendante de la Liberté, celle qui libère
précisément de l’enfermement de l’ego, qui rend apte à
percevoir les causes premières qui animent la plupart de
ses semblables. Et cette fonction de Liberté intérieure à
ce degré prépare à la véritable Fraternité, celle qui
perçoit l’Âme derrière le voile de la chair. Désormais, ces
Grandes Âmes qui arrivent en ce début de siècle
prennent la mesure des poisons qui s’insinuent depuis trop
longtemps dans les pensées de l’Humanité. De plus, leurs
perceptions, outre qu’une magnifique empathie rapproche
ces Âmes bien nées de leurs sœurs et de leurs frères en
humanité, conduisent à ce que l’on pourrait appeler sans
emphase, la Communion des Consciences. Et dans des
éclairs d’Intuition – faculté qui peut être assimilée à
l’octave supérieur de l’intellect – Sélène et Hélios savent
de façon infaillible ce qu’il y aurait lieu de faire, mais
aussi de ne plus faire, et d’adopter ainsi le juste
comportement. Cette génération-là sait mieux que
quiconque ce que représente la divine faculté humaine du
Libre-Arbitre. Et non plus comme une tolérance qui voile
souvent une indifférence de l’autre, mais davantage
comme un respect quasi mystique de l’autre en tant que
créature du Seigneur du Monde.
Bien entendu, ces magnifiques enfants qui
« flottent » plus qu’ils ne marchent sur notre sol
manifesteront une étonnante capacité à communiquer en
peu de mots, comme si leur incroyable empathie suffisait
à correspondre par la pensée ! Ils se reconnaîtront sans
aucun mal chaque fois qu’ils croiseront leurs regards. Et
cette sorte d’ultra perception pourrait bien s’apparenter
à de la haute clairvoyance, de la même façon que nous
pouvons volontairement percevoir le monde matériel, ces
enfants du futur liront en nous comme dans un livre
ouvert. Mais ne craignons rien d’eux, bien au contraire,
car leur Amour infini fait qu’il leur suffit de poser leur
regard sur nous pour que nos dissonances se vaporisent
en laissant place au chant mélodieux de l’harmonie des
sphères. Il pourrait sembler que notre description
s’apparente plus au chant lyrique qu’à la réalité véritable,
mais nous vous le disons, dès que vous croiserez une de
ces flammes qui ne consument pas vous ne douterez plus
un instant !… Ils sont l’Intelligence la plus lumineuse…
Par Neptune : Ces énergies neptuniennes sont,
elles, d’un autre ordre mais non moins puissantes. Car la
« matière » qui compose la conscience de ces enfants
possède cette propriété étonnante d’entrer en
communion avec les Archétypes les plus archaïques qui
ont façonné l’Humanité depuis le commencement. De la
même façon que nous percevons les différentes races qui
peuplent notre planète, Eux perçoivent la conscience
primordiale à laquelle nous appartenons en priorité.
L’ensemble leur apparaît avant la partie, le tout avant le
détail. Oui, ils portent en Eux l’Humanité tout entière, au
point de devenir n’importe lequel d’entre nous : grand ou
petit, beau ou laid, riche ou pauvre, faible ou puissant.
La Beauté, l’Art, la Vérité sont des valeurs qu’ils
réhabiliteront mais sur une volute supérieure de la
spirale évolutive. Pour eux, l’Art se présentera
véritablement comme le Vêtement de Dieu, comme une
expression de Sa présence la plus palpable pour nos
faibles consciences. Certains grands artistes des temps
passés ont déjà pu approcher la signification de cette
« magie céleste », mais ces enfants, et sur une grande
échelle, amplifieront de façon inimaginable encore cette
onde d’Amour sans nom !
Par le filtre du Capricorne, et à ce niveau
d’intégration, on peut deviner que ces enfants sauront
sans souffrance aucune renoncer à leur Personnalité qu’ils
savent éphémère. Et leur parfaite lucidité du monde
« d’en Bas » fera qu’ils persévèreront sans faillir dans la
poursuite de leur Chemin dès lors que la claire conscience
qu’ils ont de leur mission – car c’en est véritablement une
– leur apparaîtra une évidence. Instinctivement, ils
savent distinguer la Vérité de l’illusion, l’utile du nuisible,
le Jour de la Nuit. Pour eux, l’Altruisme ne procèdera pas
d’une éducation calée sur une morale. Non ! Ils viennent
déjà avec cette propension à donner sans attendre en
retour, comme par Amour de l’Amour. Et au plus profond
d’eux-mêmes, c’est une immense joie qui les embrase.
C’est leur nourriture première. Ils seront fidèles, et
quoiqu’il puisse leur en coûter, à la Parole qui résonne
encore au plus profond de leur cœur, cette Parole sans
âge partie du fond de l’Univers.
Certains parents pourraient s’inquiéter, voire,
s’affoler devant tant de grandeur et de Lumière ! Mais si nous nous permettions un conseil - , il n’est que de se
laisser porter sur leurs ailes éthérées, et nous abreuver
parfois à la fraîcheur de leur regard. Et ce n’est pas pour
rien s’ils se sont posés dans un de vos foyers. Il suffit de
les aimer, et rien de plus ! Souvenez-vous-en…
Nous pourrions aussi approcher la génération
Uranus & Verseau des enfants nés dans cet espace de
temps qui commence le 13 janvier 1996 pour se terminer
le 10 mars 2003, tout comme il nous faudrait aussi
interpréter l’influence de génération de Pluton &
Sagittaire, mais nous préférons vous en entretenir
lorsque nous interpréterons chacune de ces lumières
zodiacales dans les volumes qui leur sont réservés.
Pour l’heure, avant d’aborder l’interprétation d’un
signe et de son opposé, il nous reste juste à vous
présenter quelques éléments clé indispensables à une
bonne compréhension de ces énergies indissociables.
Des clés pour une bonne « lecture »
Si, à la question, « Qu’est-ce qui fait courir mon
enfant ? », nous souhaitons une réponse la plus complète
et compréhensible possible, nous ne pourrons pas faire
l’économie du bref exposé suivant :
Clé n°1 : Les 3 niveaux
La grammaire astrologique définit 12 concordances
des temps ou 12 profils psychologiques. Cependant,
comme tout un chacun vous avez remarqué que l’on peut
dire d’une personne, par exemple, qu’elle est cancer,
Cancer ou bien encore CANCER ! Outre le fait que
d’autres données astrales vont grandement modifier ce
profil type, notre longue pratique nous a montré qu’il nous
faut admettre au moins 3 niveaux de conscience par
signe :
Conscience physique : Lorsque l’on est plus
particulièrement tourné vers les réalités matérielles,
concrètes et immédiates. En relation avec le cerveau
reptilien,
Conscience affective : Lorsque l’on est plutôt
concerné par la vie affective, sensible, relationnelle et
sociale. En relation avec le cerveau limbique,
Conscience intellectuelle : Lorsque ce sont les
idées, les pensées, les abstractions et la compréhension
du monde sous toutes ses formes qui dominent. En
relation avec le cerveau cortical.
En règle générale, nous sommes tous concernés par
l’activité de ces trois consciences mais à des degrés
divers et selon les circonstances. Aussi, pour faire
apparaître plus distinctement les trois types de
consciences possibles nous ferons comme si une seule
s’exprimait à la fois et au détriment des autres.
Clé n°2 : Le Conscient et l’Inconscient
Depuis les « découvertes » importantes faites par
l’ensemble de la communauté des psychologues et
psychanalystes sur la réalité des forces et énergies qui
animent l’Inconscient, il devient bien plus clair pour cette
autre communauté des chercheurs astrologues que
désormais nous ne pouvons plus analyser un signe en
ignorant le signe « opposé ».
Ainsi, le Conscient est représenté par notre signe
solaire – on dit communément, je suis du Cancer, du
Sagittaire, etc, défini par notre date de naissance - , et
notre Inconscient, décrit par le signe opposé, le
Capricorne, les Gémeaux, etc,…
Clé n°3 : Le Masculin et le Féminin
Enfin, et cela a son importance, lorsque nous nous
adresserons à Hélios, son signe de naissance (dans cet
exemple, le Cancer) est significatif de son profil
psychologique masculin, et le signe opposé sera réputé
décrire son profil psychologique féminin.
Hélios
Dans ce même sens, s’il s’agit de Sélène, son profil
psychologique féminin sera décrit par son signe de
naissance, pendant que son profil masculin sera contenu
dans le signe opposé.
Sélène
Nous sommes dans la même approche que celle
décrite par l’éminent psychiatre, Carl Gustave Jung,
quand il nous éclaira sur les réalités de l’Anima et de
l’Animus. Et on peut faire le même parallèle entre ses
découvertes sur l’Inconscient Collectif et les influences
planétaires de génération évoquées précédemment.
- Tiens, Sélène, tu sais à quoi ça me fait penser
tout ça ?
– Non, mais tu vas me le dire, Hélios…
- Eh bien, il paraît qu’en Extrême-Orient ils parlent
du Yin et du Yang, et le symbole qu’ils emploient pourrait
très bien décrire tout ce que nous dit M.A. à propos du
Conscient-Féminin et de l’Inconscient-Masculin. Et
l’inverse aussi bien sûr !…
Regarde bien :
- Tu comprends maintenant ?
- Mais oui ! ?…
- Bon, attachons nos ceintures, et parés pour le
grand voyage…
mon Enfant est
et
La conjugaison astrale compte quatre modes principaux ou quatre Éléments avec le Feu, la Terre, l’Air et
l’Eau. Chacun d’eux se décline selon trois sous-modes. La
première flamme de l’Élément Feu est représentée par le
signe du Bélier complétée par le feu du Lion et affinée
par celui du Sagittaire. Le Zodiaque commence donc par
le Feu du Bélier pour se terminer par l’Eau des Poissons…
Conscience physique
- Sélène, aujourd’hui nous fêtons le premier jour du
Printemps, et je me sens en pleine forme !
- Ne t’emballe pas comme ça, Hélios, même si c’est
dans notre signe que le Soleil se déplace le plus rapidement, tu as vu l’heure qu’il est ? Tu te rends compte, en
à peu près un mois, la durée des jours augmente de
presque 2 heures. On pourrait presque dire, « A fond
la forme » ! ?… Bon, mais pour une fois, on va laisser
dormir Papa et Maman, on range notre chambre, et en
avant, car j’ai plein de projets !
- Là, c’est toi qui t’emballe, non ? On dirait que la
poussée de « fièvre » de la Nature est contagieuse. Mais
c’est vrai, ce matin moi aussi j’ai l’impression que rien ne
peut m’arrêter, et ça tombe bien parce que j’ai donné
rendez-vous à mes copains. On doit s’entraîner en vue de
la prochaine compétition.
- Vous rencontrez l’équipe de l’autre école ?
- Oui, et cette fois on les battra ! Tu peux croire
que j’ai remonté mes copains tellement à fond, que
l’entraîneur m’a dit que ce n’était pas un combat, juste un
jeu, et en tant que capitaine de l’équipe, je devais donner
l’exemple. Eh bien, il peut compter sur moi. Ils vont voir
ce qu’ils vont voir, non mais !…
- Du calme, Hélios, du calme. Il a raison ton entraîneur, c’est pas le combat de ta vie. Tu prends tout pour
un défi, toujours prêt à dégainer l’épée. Je reconnais que
tu n’hésites pas, et qu’on te retrouve toujours devant à
les encourager à la moindre baisse de régime. Juste un
petit conseil, Hélios.
- Bon, tu ne vas pas encore me redire de me calmer ! Je sais, je suis du genre très actif. Et alors, il en
faut bien, non ?
- Non, c’est pas ça. Seulement, de temps en temps,
tu devrais écouter ton meilleur copain. Lui, il réfléchit
avant d’agir, il étudie les adversaires, et en plus…
- J’en étais sûr ! Tu n’aurais pas un petit faible pour
lui par hasard ?
- Décidément… Tu sais pas faire autre chose que
foncer, toujours foncer ? !… Je vais finir par croire que
Maman a raison quand elle dit que tu es très turbulent, qu
tu es constamment en train de t’agiter, que tu n’arrives
pas à terminer tout ce que tu entreprends, que…
- Non mais c’est ma fête aujourd’hui ! ? Et toi,
tu as vu comment tu réagis si on ose à peine te
contrarier ? Tu entres dans des colères telles que
le chat préfère décamper chez le voisin !
Heureusement que je te connais, et que tu te calmes
rapidement. Mais c’est surprenant comme tu peux
exploser sans qu’on s’y attende. Pense un peu à moi, j’en ai
pas l’air comme ça, mais je suis assez impressionnable.
Ceci dit, je te remercie de me valoriser auprès de tes
copines. Tu peux pas savoir comme après je me sens
très…viril !
- Allez, voilà le macho qui réapparaît !
Un peu plus tard…
Conscience affective
- Hélios, il faut que je te confie quelque chose, mais
à la seule condition que tu gardes ça pour toi ! Je peux te
faire confiance ?
- Pas de problème, petite sœur…
- C’est à propos de ton meilleur copain. Je crois
que je suis tombée follement amoureuse de lui. Un
vrai coup de foudre ! Je comprends pas comment c’est
arrivé, mais un vrai « arrêt sur image » !… Le temps
s’est comme arrêté, suspendu, et…
- Eh, c’est que ça a l’air sérieux ! Et toi qui me recommandais de ne pas m’emporter, de ne pas
m’enflammer, pour le coup c’est un vrai brasier ! J’espère
seulement que tu ne te lasseras pas trop vite, car mon
copain est du signe opposé au tien – la Balance - , et vous
pourriez faire un couple très complémentaire. Tu sais
l’inconscient et le conscient.
- Non, tout ce que je sais c’est que j’ai ressenti en
moi des pulsions que je ne me connaissais pas, et je dois
dire que ça me fait un peu peur. Curieux… Je suis tellement impatiente que je vais lui dire…
- Attends, attends, Sélène ! Certes, notre époque
n’est plus celle de Papa et Maman où c’était le garçon qui
devait faire le premier pas, prendre du temps pour courtiser l’élue de son cœur, lui envoyer des fleurs, et tout et
tout… Tu aimes beaucoup les fleurs, je crois. Tiens, pour
te calmer, je te conseillerais plutôt de peindre cet élan
amoureux !
- ? ! !…
- Eh bien, moi, je crois que je me suis découvert une
vraie passion !
- Tu es amoureux, toi aussi ?
- T’es obsédée, Sélène ! Non, j’ai décidé de créer
ma propre entreprise. Et tu sais pas dans quoi ?
- Je crains le pire…
- Une école de formation pour cascadeurs !
- C’est vrai que de casse-cou à cascadeur il n’y a
qu’un pas. Enfin, tant que tu ne deviens pas casse-pieds !
- J’ai rien entendu… Mais « Aux âmes bien nées la
valeur n’attend pas le nombre des années ». Tu vois, déjà,
créer une entreprise, j’en ai toujours rêvé. Relever
les défis, conquérir des marchés, convaincre le
banquier de m’accompagner dans cette aventure
– quoique le mot aventure risque de lui faire un
peu peur - , mais je pense que mon enthousiasme pour ce
projet balaiera ses derniers doutes. Je sens monter en
moi une énergie inépuisable. C’est le prof de gym qui serait content, lui qui trouvait que j’en avais jamais assez
de ses exercices. Et plus ils étaient difficiles, plus
j’adorais. Enfin, j’ai déjà des idées pour de nouveaux
thèmes de cascades avec des effets spéciaux, des flammes partout, des motos gonflées à bloc.
- C’est Maman qui sera ravie, Hélios !… Je plains tes
futurs collaborateurs, car j’ai remarqué qu’avec toi, c’est
du style « marche ou… ». Tu n’es pas du genre à te sou-
cier de leurs difficultés à te suivre. Et puis, on peut
compter sur toi pour le leur dire en face. La franchise,
c’est bien, Hélios, mais un peu de diplomatie ça arrange
bien des choses, non ?. Je n’ai pas dit que tu étais foncièrement égoïste. Non. Mais compte tenue de ton inconscience des difficultés et ta façon d’ignorer le danger,
parfois, je me demande si tu ne confonds pas courage et
témérité ? Moi, je préfère « passer » mon agressivité
autrement qu’en cassant des motos.
Pas plus tard qu’hier, en visitant le musée Rodin
avec l’école, je suis tombée en arrêt devant des sculptures incroyables ! Il suffit d’un bloc de marbre, d’un
maillet, d’un burin et à nous deux la matière ! J’étais tellement impatiente de commencer que sitôt à la maison, je
me suis emparée d’un gros pavé que Papa réservait
pour la décoration du jardin, et tu vois, dès les
premiers éclatements de la pierre, j’ai senti que
c’était ce qu’il me fallait. Oui, habiller un amas
inerte d’une forme harmonieuse, c’est comme si je
donnais la vie. Et j’ai même envisagé de fondre moimême mes outils en utilisant le barbecue. En plus, j’adore
faire du feu !…
- Mouais, pendant ce temps tu n’allumeras pas mes
petits copains !…
Bien après…
Conscience intellectuelle
- Il est loin le temps, Sélène, où je courais dans
tous les sens, où dès que j’avais une idée, il fallait que je
la réalise dans l’instant. Je comprends maintenant com-
bien j’ai dû être pénible par mon indiscipline et mes colères à tout bout de champ. On peut dire que je leur en ai
fait voir à Papa et Maman. Bon, c’est du passé. Je garde
toujours ce besoin d’agir, cette volonté de vaincre et de
relever ou lancer des défis. Tiens, ça me fait penser à
l’autre matin, alors que je regardais le Soleil se lever.
J’étais seul, sur le toit, et
- Sur le toit ? Qu’est-ce que tu faisais là-haut ?
- T’inquiète pas, Sélène, je suis passé par le vasistas, et, allongé sur les tuiles j’ai assisté au plus beau
spectacle de l’année. Je ne voulais pas rater l’annonce du
printemps. Tu penses, le jour de ma naissance. Désormais,
tu m’appelleras Équinoxe !
- Hé, mais c’est que ça te monterait vite à la tête,
Hélios ! Et le Bélier ça s’y connaît en tête, non ?…
- Très drôle… Je continue. J’étais fasciné par
cette boule de feu, et je n’arrivais plus à détourner
les yeux du centre de la Vie. C’était comme si
j’assistais aux premiers instants de la Création !
Depuis, j’ai l’impression qu’une de ces étincelles a été
déposée au centre de ma tête.
- Le génie créateur, mon Hélios. Mais tu ne devrais
pas trop regarder le Soleil, tu sais que tu es fragile des
yeux. Tu te souviens pas ? Moi, tu vois, c’était en regardant un reportage sur les « conquérants du volcan ». Extraordinaire ! Cette puissance inimaginable qui montait du
centre de la Terre, cette lave rougeoyante qui dévalait à
une vitesse folle les pentes de la montagne, le grondement qui emplissait tout l’espace : Impressionnant ! Et
pendant un instant j’ai cru que cette force qui partait du
plus profond de notre planète, c’était un peu moi…
L’instinct primordial, l’énergie à l’état pur, la volonté initiale. Oui, toi, c’était le Feu du Soleil, et moi, le Feu de la
Terre. Magique !…
- Bon, il nous faut revenir sur Terre, maintenant,
car après ces ravissements je risque de déprimer. Retrouver le train-train quotidien, le calme après la tempête, et tous ces gens heureux et satisfaits de leur sort,
moi, ça me dépasse. Mais depuis cette expérience, j’ai
une soudaine envie de créer, d’inventer, d’innover. Bien
sûr que j’aime toujours relever les défis, pulvériser les
obstacles plutôt que de les contourner ; surtout, explorer
les terres inconnues, vierges de toute trace humaine.
J’aime le danger, je n’y peux rien ! Tu me comprends,
Sélène ?
- Très bien, Hélios. Très bien… Moi, tu vois, après
ce spectacle magnifique, je pense de plus en plus à faire
du cinéma. Être actrice, voilà qui me plairait bien !
- Bizarre, je n’y aurais pas pensé.
- Moi non plus, mais j’ai passé une audition, juste
pour voir, et le prof m’a dit que ma fraîcheur d’âme, ma
spontanéité, ma façon de m’emparer du personnage, et
surtout de vivre l’instant présent comme si c’était le dernier, sont des qualités indispensables pour ce métier. En
tout cas, je vais essayer. A chacun ses défis, non ?…
- Ouai… En parlant de défis, tu sais ce que l’on dit
de notre signe lorsqu’il parvient au « bout du tunnel » ?
- Non, mais tu vas me le dire, Hélios.
- Écoute :
« J’avance, et je régis du Plan mental »
- Et alors ? !…
- Ben, la tête c’est toujours nous, non ? On avance,
et ça, on ne peut pas s’en empêcher, mais cette fois
l’action est totalement dirigée par la réflexion, par la
pensée, et… Bon, on verra plus tard !
Tiens, en attendant de recevoir une invitation pour
ta première pièce de théâtre, je vais te présenter
quelques célébrités de notre famille.
Des Bélier célèbres…
Cinéma, chanson, chroniqueur : Charlie Chaplin,,
Jean Vilar, Daniel Toscan du Plantier, Simone Signoret,
Catherine Allegret, Jean-Paul Belmondo, Marlon Brando,
Jean-Pierre Marielle, Josiane Balasco, Michel Blanc, Fanny Ardant, Bernard Campan, Laurent Baffie, Jacques
Brel, Serge Gainsbourg, Jean-Pierre Coffe,
Peinture, Musique, Littérature : Frédéric Bartholdi,
Théodore Rousseau, Vincent Van Gogh, Léonard de Vinci,
Goya, Joseph Haydn, Béla Bartok, Claude Bolling, Pierre
Boulez, Herbert Von Karayan, Louis Armstrong, Émile
Zola, Alfred de Vigny, Charles Baudelaire, Paul Verlaine,
Anatole France, Hervé Bazin, Marguerite Duras, Louise
de Vilmorin,
Sciences, Industrie : René Descartes, Louis Leprince-Ringuet, Jacques Lacan, Catherine et Maurice
Krafft (vulcanologues), Charles-Émile Delaunay, Claude
Cohen-Tannoudji, Alexandre Becquerel, Vincent Bolloré,
Marcel Boussac,
Politique, Militaire : Jules Ferry, Léon Gambetta,
Louis XVII, Louis-Adolphe Thiers, Prince Philippe, Raymond Barre, Alain Madelin, Daniel Cohn-Bendit, Léo Tindemans, Nikita Khrouchtchev, Lénine, Léon Blum, Aris-
tide Briand, Paul Doumer, Napoléon III, Murat, Maréchal
Lannes, Bismarck, Maréchal Gallieni,
Religion : Sainte Thérèse d’Avila, Mgr Congar, Mgr
Cuminal.
Que du beau monde, non ?…
Correspondances physiologiques
Chers Parents, à travers nos forces et nos faiblesses physiques vous continuerez à mieux nous connaître,
et peut-être à prévenir quelques petits bobos !…
Notre signe du Bélier est indissociable de la planète
Mars avec qui il est en totale affinité.
En tant qu’initiateur du cercle zodiacal, notre signe
« gouverne » en premier lieu la tête en général, et le
crâne en particulier. Et même si nous l’avons assez solide
( ! ?…), on peut dire que nous sommes sujets aux bosses
en tous genres.
- En tout cas, si Hélios se tenait un peu tranquille,
ça irait bien mieux ! Mais passons… Les yeux aussi sont
assez fragiles ; c’est pourquoi je prévenais Hélios de ne
pas trop regarder le Soleil. Mais il n’écoute pas beaucoup….
- Bon, Sélène, quand tu auras fini de rapporter, on
pourra continuer ! Fais plutôt attention à ta mâchoire
supérieure, et surtout aux dents, toi qui n’arrêtes pas
d’afficher ton sourire ravageur ! Encore une chose : Tu
te souviens que dans la « grammaire » astrologique nous
représentons la première flamme de l’Élément Feu. Eh
bien, à cause de cette chaleur, et par correspondance
psychophysique, nous sommes très sensibles aux fièvres,
mais il ne faut trop s’inquiéter, car on peut supporter des
températures plus élevées que la moyenne.
- Tu parlais de mon sourire, alors à mon tour de te
prévenir : As-tu remarqué que très souvent tes copains
du Bélier accusent une calvitie précoce ? Tiens, tu ne dis
plus rien, là !… Je plaisante, bien sûr. Quoique…
Tu sais aussi que nous avons deux lobes cérébraux.
Eh bien, le gauche nous concerne de près parce qu’il
commande surtout les activités, le langage, la perception
physique du monde. Bref, c’est lui qui nous porte vers
l’extérieur, et fait de nous des êtres particulièrement
extravertis.
- Merci pour la leçon, Sélène. Je prends le relais. La
musculature est sous la dominance de Mars, dieu de la
guerre dans le Panthéon romain. Tu comprends mieux mon
côté agressif, et le soin que j’apporte à développer ma
musculature. Ce qui ne m’empêche pas de me couper, de
me tailler, de me brûler, et souvent de casser…
- Les pieds ? Ça, pas besoin de faire de grandes
études pour s’en rendre compte ! Bon, nous sommes de
grands actifs, et il faudra s’y faire…
Quoi qu’il en soit, Chère Maman, Cher Papa, si vous
voulez en savoir plus, n’oubliez pas d’examiner notre
carte du ciel dans son ensemble, puisque celle-ci est tout
à fait unique pour chacun d’entre-nous.
Il ne nous reste plus qu’à vous
présenter notre autre et chère « moitié »,
et vous saurez alors l’essentiel de ce qui
nous fait courir !…
L’équinoxe d’automne répond à l’équinoxe de printemps. Ainsi, après une égalité positive parfaite du jour
et de la nuit au premier degré du signe du Bélier, cette
même égalité réapparaît de nouveau au premier degré du
signe de la Balance, mais avec cette différence que le
Soleil « plonge » sous l’équateur (voir p 19). Dans la
grammaire astrale, l’Air de la Balance est à mi-distance
de l’Air des Gémeaux et de celui du Verseau. C’est un des
grands archétypes de ce signe…
Conscience physique
- Sélène, aujourd’hui je suis particulièrement content ! Tu as vu ma collection de billes ?
- Oui, elles sont toujours aussi rondes, et alors ?
- Non, ne gâche pas ma joie, quoi ! Écoute un peu :
J’ai réussi à échanger toutes celles que j’avais en double
– et pas belles du tout - contre de magnifiques billes en
agate. Mais ça n’a pas été facile, tu sais…
- Et comment tu as fait ?
- Comme d’habitude, je me suis d’abord fait
ami avec le chef de « la bande des billes dorées » ,
c’est comme ça qu’ils s’appellent, et petit à petit je
l’ai convaincu qu’il serait le seul de toute l’école à
avoir ce genre de billes.
- Et il t’a cru ? En fait, tu l’as pris pour une
« bille » !… Je reconnais que tu as la manière douce mais
efficace pour obtenir ce que tu veux. Bravo, Hélios. Moi,
je m’y serais prise autrement…
- Ah oui, et comment ? En usant de ton charme ravageur et de ton sourire n°2 bis, peut-être ? !
- Pourquoi pas ! Nous, les filles, on a des
« arguments » que vous n’avez pas… Et puis je trouve
tellement mieux de mettre en commun ce que l’on a,
de partager nos jouets ou autre chose plutôt que de
toujours chercher à en avoir plus que la copine.
Décidément, je n’arriverai pas à me faire à la
compétition. Tu n’en as pas marre de la guerre, Hélios ? !
- N’exagère pas, c’est pas la guerre ça ! Tu as vu, ça
s’est bien terminé : Aucune bosse, et toutes les billes que
je voulais sont dans mon sac. Alors, qu’est-ce que tu veux
de plus ? Et on est devenu amis. Magique, non ?
- Bon, moi j’ai un gros souci pour demain !
- Quel genre ?
- Eh bien, ma meilleure copine fête son anniversaire, et invite toute la bande. En plus, il y aura ses deux
frères, tu sais le…
- OK, j’ai compris, tu les as encore charmés, c’est
ça, hein ? !
- Peut-être… En tout cas c’est le drame, car je ne
sais pas si je mets une jupe ou un pantalon. Les deux ont
leur avantage et leur inconvénient. C’est terrible !
- Oh oui, quel drame affreux ! Il me tarde de voir la
fin du film, quel suspense ! ?
- Tu peux pas comprendre ces choses-là, toi : Je les
aime tous les deux autant, et surtout je n’arrive pas à
choisir. Tu comprends, si je donne la priorité à l’un, c’est
l’autre qui sera blessé. Et ça, il n’en est pas question !
Qu’est-ce que tu me conseillerais ?
- Facile : Aucun des deux !
- Mais c’est qu’il t’arrive d’avoir des idées, Hélios !
Bon, c’est pas très glorieux, et en plus, j’ai très peur
qu’ils m’en veuillent beaucoup. Je me demande si je vais y
aller, tout compte fait ?
- Décidément – c’est le cas de le dire – tu ne sauras
jamais sur quel pied danser !
- Danser, voilà la solution : une fois avec l’un, et une
fois avec l’autre ! Comme ça je les contenterai tous les
deux. En plus, j’adore danser. Me mettre en harmonie
avec le rythme, ressentir dans tout mon corps cette onde
de joie que représente pour moi la musique, tu peux pas
savoir comme je me sens bien. Mais, je crois que la prochaine fois je n’en séduirai qu’un seul à la fois ! Ça me
servira de leçon…
Plus tard…
Conscience affective
- Je comprends pas, Hélios, ça fait à peine deux
semaines que nous avons déménagé dans ce nouveau village, et déjà tu connais presque tout le monde. Tu prépares ta prochaine campagne électorale ou quoi ? !
- Et alors ? ! J’adore rencontrer les gens, parler
avec eux, les connaître. Tu sais, c’est absolument fascinant de voir à quel
point nous sommes
différents. Et chacun à quelque chose
à dire d’intéressant,
il suffit de prêter
attention, de les
écouter
avec
bienveillance, et c’est
fou comme ils t’ouvrent
leur cœur. La bonne
entente
entre
les
peuples, voilà ce qui est super ! Tu trouves pas ?
- Je suis tout à fait d’accord avec toi, Hélios.
D’autant plus que de mon côté je suis allée au club de
jeunes avec ma copine de notre ancien quartier, et j’ai
trouvé une ambiance très chaleureuse. Je crois que je
vais beaucoup me plaire dans ce village. Et au retour, j’ai
eu le temps d’admirer la campagne : Quelle beauté, quelle
calme, un vrai havre de paix que ce village ! Surtout en
automne où la Nature sort de sa garde-robe les tissus
aux couleurs les plus nuancées. Je trouve que ça lui va
très bien. Bravo au couturier du Ciel !… Bon, c’est quand
même limite mélancolique, comme si Dame Nature glissait
insensiblement dans un sommeil profond emportant avec
elle la lumière dorée de l’été lumineux.
- Pffffffff ! C’est qu’elle serait poétesse, ma Sélène ! Je reconnais bien là la délicatesse de tes sentiments, ta perception aiguë de la beauté autant que de
l’harmonie.
- Heu, Hélios, c’est pas pour te vexer, mais en ce
qui concerne l’harmonie des couleurs, tu devrais revoir
celle de ta chemise, de ton pantalon, et surtout de ce
chapeau bizarre. Et ce parfum dont tu t’es aspergé !
Qu’est-ce qui te prend, tu es amoureux peut-être ?
- Pourquoi tu dis ça ?…
- Oh, pour rien !… Je t’ai juste vu discuter avec notre voisine, je t’observais de loin. Mais la façon que
tu avais de lui offrir ces fleurs, ton langage un
peu… pédant,
- Un peu quoi ? !
- Pédant. Ça veut dire un peu précieux, qui emploie
un vocabulaire très recherché, et limite ridicule. Tu
sais, Hélios, les filles aiment bien qu’on leur parle avec
délicatesse, qu’on s’occupe d’elles, qu’on les entoure
d’affection, mais d’un autre côté, elles aiment aussi la
manière un peu directe des garçons, leur côté inconscient, et surtout cette espèce d’assurance du conquérant qui se croit irrésistible. Bon, je t’accorde que la bonté de ton signe de naissance – il faudra que tu fasses
avec !… - et la finesse de tes sentiments s’accordent mal
avec une conquête à la hussarde. Mais tout de même, un
peu d’esprit d’entreprise, souviens-toi que ton « copain
d’en face », le Bélier, peut parfois te rendre quelques
services !…
- C’est vrai que j’ai du mal à m’imposer, surtout
quand dans un groupe il y en a un ou deux qui élèvent la
voix. Tu vois, ça me rappelle la guerre, les combats, les
oppositions, et ça, j’en ai une sainte horreur ! Sauf quand
les deux leaders en sont venus à se disputer violemment,
je me suis surpris à vouloir les séparer à tout prix, calmant l’un, parlant à l’autre, les tenant à distance. Et en
plus, j’ai même réussi à les réconcilier : Ils se sont serré
la main ! Tous les autres m’ont applaudi, et tu peux pas
savoir quelle joie m’a alors envahi. Du coup, j’ai été surnommé « Le Réconcil ». Pour dire, je suppose, Le Réconciliateur !
- Là, tu me fais plaisir, mon Hélios ! Je ressens un
peu la même chose que toi, mais moi, c’est surtout dans la
relation de couple que je veux apporter la paix.
- Ah, c’est vrai, je me souviens du temps où nous
étions encore petits, tu me parlais déjà de ton futur mari, que pour toi c’était la seule chose qui compterait vraiment, que tu n’imaginais pas un instant vivre toute seule,
sans enfants, et tout, et tout…
- Et alors, il n’y a pas de mal à ça, non ? Et je dirais
même, au contraire. L’Homme n’est pas fait pour vivre en
solitaire, loin du monde et de la société. Non, moi, tu vois,
la formule qui dit, « Pour le meilleur et pour le pire » ça
me va tout à fait. Et l’expression, « Ma moitié » en parlant du conjoint ne me semble pas un exercice de style.
Je ne peux pas concevoir un couple sans une réelle
communion de cœur, surtout. Tiens, tu
t’imagines vivre avec quelqu’un que tu n’aimerais
pas ou plus ? Moi, ça me semble insupportable,
et même à déconseiller fortement. Voguer sur une
onde d’Amour en partance pour l’infini, moi je dis :
« À consommer sans modération » !…
- Je partage tout à fait tes sentiments, Sélène !
Bien plus tard encore…
Conscience intellectuelle
- Je crois que j’ai enfin des idées sur mon futur
métier, Hélios !
- Tu aurais décidé, toi qui tergiverses sans cesse,
qui hésites toujours entre une chose et son contraire ?
Alors là, j’attends la suite avec impatience !…
- N’en fais pas trop, car j’en ai autant pour toi…
Bon, hier, en visitant une galerie d’Art avec ma meilleure
amie, tu sais, celle qui te « branche » ?…
- Mais tu ne peux jamais être seule de temps en
temps ? J’ai l’impression que si tu n’es pas accompagnée,
tu te sens orpheline. Je sais bien que le « commerce des
Hommes » est ta raison de vivre, mais tout de même !…
- Tu crois pas si bien dire en parlant de commerce,
car j’envisage – rien n’est arrêté, bien sûr – de monter
une entreprise en association avec ma copine pour la décoration d’intérieur. Tu vois, pour moi, rendre harmonieux
l’espace qui nous est le plus intime, c’est comme si je
faisais une déclaration d’amour à tous ceux que j’aime.
La beauté, Hélios, la Beauté ! Je crois que c’est ça qui
donne des couleurs à la vie. Et tu seras peut-être
surpris, mais j’ai la très nette impression que chaque
objet, chaque tableau, un agencement équilibré qui
mettrait en valeur toutes ces preuves d’amour, créent
des vibrations de Paix. Oui, de Paix. D’ailleurs, imagine le
contraire, un endroit laid, dégradé, sale, eh bien je suis
sûre que les gens, inconsciemment se sentiront agressés.
Tu n’es pas de mon avis ?
- Tout à fait, Sélène. Et je dirais même plus : La
Beauté, la Paix et l’Harmonie qui sont en nous doivent se
voir à l’extérieur. Ceci dit, je me demande si on n’est pas
un peut trop satisfaits de nous-mêmes !… Mais je trouve
ton idée de décoratrice très chouette, d’autant plus que
tu adores travailler en collaboration et que ta copine sera
là pour prendre les décisions difficiles. De toute façon,
avec toi, aucun risque de favoritisme, tout le monde sera
traité équitablement. Fais attention tout de même, car à
force de vouloir tout concilier, de faire des concessions à
tout bout de champ, tu risques de tomber dans la compromission et souffrir en silence de grandes frustrations
chroniques.
- Bof, c’est pas grave, si tout le monde est content !
- Moi, je m’interroge encore : La justice ou les relations publiques ? Je suis tiraillé entre ces deux possibilités. C’est terrible, tu sais, de toujours hésiter entre
deux voies. Tiens, l’autre jour, je devais me rendre à ma
nouvelle association, et…
- Quelle association, Hélios ?
- Je t’ai pas dit ? Je me suis proposé comme
« écrivain public », pour aider les gens qui ne savent pas
bien rédiger des lettres de demandes aux administrations, aux banques, etc,… Bon, je continue. Donc, j’arrive
à un carrefour, et là, catastrophe : il y avait deux chemins possibles pour y aller, et en plus, j’étais très en retard ! Tu imagines d’ici dans quel état j’étais !…
- Oh que oui ! Là, tu me fais complètement penser à
l’âne de Buridan.
- Merci bien de me comparer à un âne ! Tu n’as pas
autre chose ?
- T’inquiète pas, Hélios, l’âne ne sera pas vexé de la
comparaison !… Trêve de plaisanteries. Donc, cet âne
était placé à égale distance entre une botte de foin – il
avait très faim – et un seau d’eau – il avait très soif. Mais
comme ses deux besoins étaient aussi puissants l’un que
l’autre, ne sachant pas décider - de l’eau ou du foin en
premier -, il finit par mourir de faim et de soif ! Toi, c’est
un peu la même chose…
- Peut-être. J’ai besoin de tes conseils, Sélène.
La justice me tente beaucoup, car je pense qu’il
serait grand temps de mettre un peu d’humanité
dans la Loi. Bien sûr qu’il faut protéger la société
des gens qui sont encore un peu frustres. Et je ne
parle pas seulement sur le plan physique. Non,
toute la palette des sentiments et des pensées
perverses doit être prise en compte. Mais je reste
persuadé qu’en chaque être humain, même le plus dangereux, subsiste toujours une petite étincelle de bonté. À
moi de tenir compte de tous les éléments, de toutes les
circonstances qui l’ont amené dans le box des accusés. Je
suis intimement convaincu qu’avec un peu d’amour, on peut
réveiller la part de lumière qui fait la gloire du genre humain. Tu crois pas ?
- Je te suis totalement, Hélios ! Mais cela ne doit
pas empêcher d’appliquer la Loi. Tu sais qu’en tant que
juge, tu n’es pas là pour faire plaisir au prévenu. Tu me
rappelles un peu le grand « Guerrier pacifique » qu’était
Gandhi.
- J’ai vaguement entendu parlé de cet homme. Et
qu’est-ce qu’il disait ?
- Eh bien, je crois qu’il avait trouvé la seule méthode possible pour lutter contre l’injustice, contre ceux
qui avaient envahi son pays, l’Inde. Plutôt que de te décrire sa vie, je te cite juste une phrase de lui, tu va comprendre tout de suite :
« Il est déjà noble de défendre son bien, son hon-
neur et sa religion à la pointe de l’épée. Il est plus noble
encore de les défendre sans chercher à faire du mal au
malfaiteur »
- C’est lumineux, Sélène !
- Il était du même signe que nous… Avant d’aller
déposer les statuts de mon association, il faut que je
te confie ce qui me tourmente en ce moment, Hélios.
- Tourmente ? Raconte, vite !
- Je sais pas comment te le dire, mais depuis
quelque temps déjà, je sens monter en moi une sorte
de force que je ne connaissais pas jusqu’à présent.
Comme si une petite voix m’appelait. Une voix qui viendrait d’en Haut ou de l’intérieur, je ne sais plus.
- Et qu’est-ce qu’elle te dit, cette voix, Jeanne
d’Arc ?
- Te moque pas, Hélios, tu verras quand ça
t’arrivera. En tout cas, tout ce que je pressens de ce
monde-là me paraît très beau, très serein et empli d’un
amour infini. Mais j’hésite beaucoup entre le monde d’en
bas et le monde d’en haut. Décidément, je ne m’en sortirai pas ! De quel côté doit pencher le plateau de la Balance ? That is the question !…
- Bilingue avec ça, ma Sélène ! Si ça peut te consoler, à mon tour, je te cite des vers magnifiques de notre
poète adoré – Alphonse de Lamartine :
« Borné dans sa nature, infini dans ses vœux,
L’homme est un dieu tombé qui se souvient des cieux »
Ça te va ? Et en prime, tu as gagné la Parole que prononce
la Balance lorsqu’elle arrive au bout de son Chemin :
« Je choisis la Voie qui conduit entre
les deux grandes lignes de Force »
Sans commentaires…
Bon, on arrête-là les citations. Je vais plutôt
te présenter quelques membres de notre glorieuse
famille…
Des Balance célèbres…
Arts et Lettres : François Boucher, Jean-Antoine
Watteau, Camille Saint-Saëns, Charles Dutoit, Georges
Gershwin, Alphonse de Lamartine, Frédéric Nietzsche,
Virgile, Louis Aragon, Georges Duby, Alphonse Allais,
François Mauriac,
Cinéma : Louis et Auguste Lumière, Brigitte Bardot,
Catherine Deneuve, Yves Montand, Roger Hanin, Jean
Piat, Francis Perrin, Jacques Tati, Yves Rénier, Bruno
Crémer, Jean-Jacques Beinex, Danielle Delorme,
Chanson : Luciano Pavarotti, Georges Brassens,
Jean-Jacques Goldman, France Gall, Julien Clerc, Pascal
Sevran, Mireille, Mélina Mercouri, Bernard Lavilliers,
Politique : Louis X le Hutin, Charles X, Louis XIII,
Henri III, Édouard VI d’Angleterre, Paul Ier de Russie,
Don Carlos du Portugal, Carol de Roumanie, CharlotteJoséphine, Gandhi, Sarah Ferguson, Pierre ElliotTrudeau, Jimmy Carter, Sylvio Berlusconi, Léopold Sédar
Senghor, André Santini, Robert Hue, Jean-Claude Gaudin, Jean-Pierre Elkabbach, Guillaume Durand.
Chers Parents, avant de nous séparer – que nous
n’aimons pas ce terme, mais alors pas du tout !… - juste
quelques mots sur nos petites fragilités.
Correspondances physiologiques
Si vous voulez mieux approcher notre subtile et délicate psychologie, il vous faudrait retenir les quelques
dissonances – eh oui, nous en avons, nous aussi !… - auxquelles nous sommes parfois soumis. Pour ça, il est impératif de lier – là, c’est un mot que nous aimons – notre
signe de la Balance aux planètes avec lesquelles elle est
le plus en affinité. Elles sont deux – ça ne vous étonne
pas, hein !… - , Vénus et Saturne.
Quoi de plus « analogique » que les reins, organe régulateur par excellence, pour exprimer jusque sur le plan
physiologique notre don pour les relations justes et équilibrées. En effet, les reins assurent l’élimination de l’eau,
des toxines et de l’urée, tout en maintenant le Ph sanguin
au niveau qu’il convient. Et tant que nous sommes dans
cette partie du corps, nous vous rappelons aussi, Chers
Parents, que notre signe concerne le système vasomoteur, les deux uretères et la composition des urines.
-Hélios, n’oublie pas de leur dire aussi que
nous sommes fragiles des lombaires ; je me
souviens qu’après la dernière cueillette des
champignons, tu ne pouvais plus te relever. C’était
drôle de te voir marcher comme ça !
- Et toi, Sélène, fais bien attention aux produits
que tu emploies pour ton maquillage : Les lèvres, la peau,
voilà un vêtement fragile, non ? Et tant que j’y pense,
pour ta culture, la belle Vénus veille sagement sur tout le
système veineux. Il faut « É-li-mi-ner » !
Même conseil que pour notre « moitié », le Bélier :
Si vous voulez prévenir – et d’abord vérifier – nos petits
bobos, n’oubliez pas d’analyser notre carte du ciel dans
son ensemble, car elle est unique pour chacune et chacun
d’entre-nous.
mon Enfant est
et
Dans l’alphabet astrologique, et selon le sens giratoire zodiacal, le Taureau est le premier signe de Terre
avant les signes de la Vierge et du Capricorne. Si l’on observe les trois Constellations du même nom qui peuplent
la voûte étoilée, on notera que la « surface » totale
qu’elles occupent à elles seules représente près du tiers
du Zodiaque (109°/90°). Les neuf autres Constellations
se partagent seulement les deux tiers restants ! C’est
dire si cette Matière astrale en tant qu’Élément Terre
est très importante. De plus, la Constellation du Taureau
abrite un magnifique amas stellaire : Les Pléiades. Appelées aussi les Sept Sœurs…
Conscience Physique
- Hélios, Hélios, réveille-toi !
- Quoi, qu’est-ce qu’il y a, Sélène ? !
- Lève-toi, enfin ! Tu sens pas ce parfum de petit
déjeuner qui te chatouille les narines ? Moi, je peux pas
résister à une telle proposition !
- Tu es pénible, quoi ! J’étais en train de
faire un super rêve : Tu sais tous les
cadeaux que j’ai commandés pour Noël ?
- Oui, ta liste était interminable. Tu exagères,
vraiment, Hélios !
- Écoute : Dans ce rêve, j’avais tous les jouets et
même multipliés par dix. C’est dingue, non ? !
- C’était seulement un rêve mon pauvre Hélios… Bon,
aller, lève-toi maintenant au lieu de paresser au lit,
comme d’habitude. Je sais que c’est très agréable de se
laisser flotter dans cette douce chaleur, mais ça va refroidir. Je parle du petit déjeuner, bien sûr…
- Eh bien, on peut dire que toi, les idées fixes ça te
connaît ! C’est vrai que ça sent bon. Ne me bouscule pas
trop, hein ! J’ai du mal à me mettre en route, mais
après…
- Attends, Hélios, on ne va pas faire comme la
dernière fois, à jouer à celui qui engouffre le plus
de tartines. Rappelle-toi ton indigestion, et l’inquiétude
de Maman qui n’a rien trouvé de mieux que de te mettre
à la diète. Alors…
- Je repense à mon rêve, Sélène. C’est bizarre
cette tendance que j’ai à vouloir le plus de jouets possibles, à accumuler des tas d'objets, et souvent inutiles du
reste. Je me demande d’où ça peut bien venir cette manie
de posséder des tas de choses ?
- Si ça peut te rassurer, Hélios, je suis un peu
comme toi. Mais moi, ce serait plutôt l’armoire de ma
garde-robe qu’il faudrait multiplier par dix ! Au point que
Papa et Maman m’ont dit que dorénavant, je devrai me
débrouiller avec l’argent de poche ! ?…
- Là, je crois que ce sera le régime sec – que je
n’aime pas cette expression, mais alors pas du tout ! - , et
même pour la garde-robe de tes poupées !
- Pour en revenir à ta question sur le pourquoi de ta
manie d’accumuler, je me demande si c’est pas un peu
pour te rassurer. Je t’ai observé, petit frère, eh bien je
trouve que tu angoisses facilement dès qu’une modification intervient dans tes habitudes. Surtout, à force de
t’accrocher aux objets, à la matière, tu risques de ne plus
croire qu’à ce que tu vois, que tu touches ou que tu goûtes. Bien sûr, je ressens aussi cette pulsion, cet instinct
de la conservation à tout prix, et…
- Ah oui, un exemple, pour voir ? !
- Ne sois pas agressif, comme ça, Hélios, je répondais à ton interrogation, c’est tout. Et en fait, je me rassure aussi moi-même.
- Alors, l’exemple, Sélène ?
- Bon, je crois qu’il vaut mieux que j’arrête pour
aujourd’hui. Quand tu seras un peu calmé, on reprendra.
On dirait que le « petit copain » d’en face se libère un
peu…
- Quel « copain d’en face » ? Notre voisin ? Celui qui
me nargue tout le temps avec ses raquettes de tennis et
ses balles de toutes les couleurs ?
- Je t’expliquerai dans le prochain numéro, Hélios…
En attendant, tu devrais t’entraîner un peu plus si tu veux
le battre… un jour !
- Tu as vu comment il tape sur le mur ? Une vraie
mule, le voisin !
- Toi, ce serait plutôt le mur des
lamentations ! Toujours à râler, à te plaindre. Et
dès que tu rates une balle, tu mets des semaines à
t’en remettre, tu reviens sans cesse sur la faute, à
regretter ceci ou cela. Tu ressasses, et je dirais
même, tu rumines mon pauvre Hélios !…
- Ça te va bien de te moquer, Sélène ! Je t’ai fait
quelque chose qui ne t’a pas plu ce matin ? Je reconnais
que je devrais prendre exemple sur lui, car l’entraîneur
m’a dit que j’étais un peu lent dans mes déplacements, et
qu’avec moi, l’échauffement traînait en longueur.
- Autant que le Diesel de Papa ?
- Passons, c’est pas ma journée !…
Un peu plus tard…
Conscience émotionnelle
- Ah, Hélios, aujourd’hui, j’ai quelque chose
d’important à te révéler !…
- Dis vite, Sélène !
- Hier, la prof d’arts plastiques nous a initié au modelage, et ce fut une véritable découverte ! De malaxer
la terre glaise avec les mains, de sentir cette espèce de
pâte glisser entre mes doigts, de donner une forme à
cette masse dense et onctueuse, c’était presque jouissif !
Et en plus, j’ai eu la meilleure note artistique. Le top du
top, quoi !
- Et avec les pieds, tu faisais quoi ? Je t’imagine
bien du temps des romains, dans les grandes cuves remplies de raisins en train de piétiner sans arrêt la pulpe
pour en extraire le « divin jus de raisin ». Dionysos aurait
été très satisfait de toi, je crois ? !…
- Tu peux parler, Hélios, car je t’ai vu au repas de
fin d’année, et je dois dire que tu n’étais pas le dernier à
lever le coude, il me semble… Bon, pour revenir aux arts
plastiques, je me demande si je ne vais pas en faire un
métier. Donner une forme à la terre, habiller de matière
les idées qui se bousculent dans ma tête, offrir de la
beauté aux gens, il me semble que ce serait rendre service à la société, non ?
- Peut-être. En tout cas, moi, j’hésite entre agriculteur et banquier.
- C’est que c’est pas tout à fait la même chose !
Quoique, d’une certaine façon c’est toujours faire du
« blé » ! ! Mais je comprends un peu ce qui te tente : Cultiver la Terre, semer les graines pour en produire des
millions d’autres, c’est pas très éloigné de ton rêve qui te
revenait souvent. Tu te souviens du Père Noël et de sa
multiplication des…… jouets ? Je t’imagine bien admirant
tes silos remplis à ras bord. Enfin, la certitude du lendemain, plus de crainte du manque, la sensation du ventre
repu : L’extase, quoi ! Et ton idée de banquier, je vois
très bien aussi : Remplir des silos ou remplir des coffres,
c’est toujours remplir, non ? En fait, l’argent te permet
d’acheter du blé, et le blé te rapporte de l’argent. La
boucle est bouclée, en quelque sorte ! Mais dis-moi, Hélios, qu’est-ce que tu crains comme ça ?
- Tu fais bien de poser la question, Sélène, car je
me suis interrogé sur ce point. Et tu vois, j’ai l’impression
diffuse qu’une menace me guette, qu’un ennemi invisible
cherche à me détruire. C’est curieux, non ? D’autant plus
qu’il n’y a pas de raison objective…
- Je comprends un peu, Hélios. Je me demande aussi si ce n’est pas encore le « petit copain d’en face » qui
se joue de toi, et…
- Encore lui ? !
- T’en fais pas, c’est pareil pour moi. C’est notre inconscient Scorpion. Mais je t’expliquerai la prochaine
fois. Donc, tes angoisses du manque pourraient bien être
à l’origine de ton besoin insatiable d’accumuler, de conserver, d’engranger. Et en fait, je crois qu’au fond de toi,
c’est comme si tu te construisais un rempart, un bouclier,
un mur de protection, quoi !…
- Ah, je comprends mieux maintenant ! Et tu sais ce
qui m’apaise réellement ?
- Non, mais dis vite, ça m’intéresse aussi, tu vois !
- Eh bien, c’est de me promener dans la campagne,
dans la Nature. Là, j’ai l’impression très nette d’absorber
toute la Paix qu’exhalent la forêt, l’herbe, la terre, les
fleurs. Oui, c’est comme si Dame Nature m’offrait ces
instants de calme intérieur en me disant : « Ici, il ne peut
plus rien t’arriver ! ». C’est étonnant, hein ?
- Pas tant que ça, au fond…
- Et après cette incursion dans le monde de la
« terre de la tranquillité », on pourrait me provoquer,
tenter de m’exciter, et tout, eh bien, que nenni. Placide,
le Hélios ! Je me sens paisible, calme, serein. Tu vois,
j’aurais même envie de chanter, de…
- Chanter, c’est ma nouvelle passion, Hélios ! Figuretoi que la semaine dernière, un de tes copains m’a demandé si je ne voulais pas être la chanteuse de leur groupe.
J’ai accepté parce que je trouvais ça marrant, rien de
plus. Mais quand j’ai pris le micro, avec la musique derrière, l’ambiance très sympa et toute la bande qui applaudissait, c’était méga ! D’ailleurs, pour mon anniversaire je
vais demander des cours de chant, et tu peux croire que
je vais m’y mettre sérieusement !
- Oh, avec toi, je sais que quand quelque chose te
plaît, tu ne t’arrêtes plus. Je me demande où tu prends
l’énergie ? Tu es véritablement inépuisable, belle Sélène !
Je devrais pas te le dire, mais mes copains du groupe
trouvent que tu as une voix très sensuelle, chargée
d’émotion. Et même, ils sont persuadés que les paroles
que tu chantes sont comme des petites ailes que les mu-
ses portent de cœur en cœur. Je crois que tu les as
subjugués ! C’est surtout le bassiste qui dit ça…
- Ah oui, lui…
Bien plus tard encore…
Conscience intellectuelle
- Sélène, il va falloir que j’achète une autre bibliothèque. C’est vraiment la crise du logement !
- Décidément, il faut toujours que tu stockes un
maximum : Avant c’était les jouets, et maintenant ce sont
les livres. Tu collectionnes les mots, Hélios ?
- Tu peux parler, toi ! Je t’ai vu prendre le dernier
livre sur la sexualité chez les femmes esquimaudes, et ta
façon de le caresser, de le soupeser, de le sentir, de…
- De le sentir ? Tu n’inventes pas, là ? !
- Pas du tout ! Tu es une grande sensuelle, Sélène, il
faut assumer, ma vieille ! Au passage, j’espère que les
esquimaudes ne feront pas fondre les gros glaçons !…
- Très drôle ! Mais tu as raison, j’adore sentir les
choses, et le toucher est pour moi très important. Tiens,
dimanche dernier je fouinais avec ma copine à la fête de
la brocante, et je suis tombée en extase devant une collection de minéraux absolument prodigieux, et pas chers
du tout ! Il y avait des cristaux de roche d’une limpidité
merveilleuse, des améthystes, des jades, et surtout un
tétraèdre de fluorine, fabuleux ! Tu vois, en observant
cette Matière, j’ai l’impression qu’elle est vivante, qu’une
invisible chaleur enveloppe cette substance, que la Vie
est là attendant d’être fécondée !…
- Tu me rappelles le Père Teilhard de Chardin.
- Le père de qui ?
- Passons… Au fait, ta copine, c’est pas la même que
tu avais invité pour ton anniversaire, et à qui j’avais proposé ma part de gâteau ?
- Oui, mais ça fait très longtemps, Hélios ! ? On
peut dire que tu as une mémoire affective étonnante. Et
autant que je me souvienne, ton meilleur copain d’alors
était aussi intéressé, non ?
- Ne me parle pas de celui-là ! OK, je suis un brin
rancunier et du genre jaloux, mais ma fidélité en amitié
ne va pas jusque-là, tu vois… Pour revenir au temps présent, je crois que finalement je vais m’orienter vers la
banque. Mais pas n’importe laquelle.
- Une banque c’est une banque, non ?
- Ne crois pas ça, Sélène, en tout cas pas telle que
je l’imagine. Écoute : si tu considères que l’argent c’est de
l’énergie, qu’on peut la stocker dans des « réservoirs »
adaptés pour alimenter le moteur économique, eh bien, je
crois que nous aurons fait un grand pas . En plus,
cette énergie qui circule de mains en mains –
accumuler de l’énergie sans l’utiliser, juste pour le
€
$
plaisir, je pense que le réservoir finirait par
exploser ! – , chaque échange, même la plus
insignifiante des transactions entre les hommes et
les femmes, est pour moi comme une arche invisible
qui relierait deux cœurs, deux consciences, deux peuples.
Je sens là la véritable cohésion qui fonde les sociétés.
- Eh bien, on peut dire que pour l’argumentation, tu
te poses là. Tu convaincrais un régiment ! J’adhère à ta
vision, mais c’est pas de la poésie, Hélios ?
- Pourquoi donc ? Tu sais, j’ai la réputation d’avoir le
sens du concret particulièrement aiguisé, de garder les
pieds sur terre, et en plus je suis reconnu comme efficace dans mes entreprises. Mais cela ne doit pas nous
empêcher de voir au-delà des données immédiates, non?
Toi tu me disais bien que tu « sentais » la vie au cœur de
la matière, comme une sorte de pulsion magnétique !
- Bon, arrêtons les délires, Hélios ! Heureusement
que Papa et Maman ne nous entendent pas… En tout cas,
tu as vu, le chat n’a pas perdu un mot de ce que nous disions. Il est sûrement né dans le signe du Taureau !
- Un chat avec des cornes ? !
- Arrête tes bêtises, tu veux ? Tiens, tu sais ce que
l’on dit de notre signe quand il arrive à son terminus, Sélène?
- Non.
- Alors écoute :
« Je vois, et quand l’œil est ouvert, tout est illuminé »
- Là, je vois rien du tout, Hélios !
- Je t’expliquerai quand tu seras plus grande !… En
attendant, je vais te présenter quelques célébrités arrivées sur Terre par la même fenêtre zodiacale que nous.
Des Taureau célèbres…
Littérature et philosophie : Honoré de Balzac, Alphonse Daudet, Montherlant, Guy des Cars, Maurice
Druon, Eugène Labiche, Gaston Leroux, Jacques
Lanzmann, Emmanuel Kant, Karl Marx, Kierkegaard,
Stuart Mill, Mme de Staël,
Peinture et Musique : Delacroix, Vlaminck, Courbet,
George Braque, Salvador Dali, Jules Dupré, Henri Rousseau, Johannes Brahms, Gabriel Fauré, Francis Lai, Maurice André,
Politique : Louis XVIII, Marie Antoinette, Catherine de Médicis, Turgot, Hitler, Golda Meir, Lénine,
Quesnay, Adam Smith, Tony Blair, Édouard Balladur,
Bernadette Chirac, Dominique Strauss-Kahn, Marc Blondel, Louis Besson, Marie-Georges Buffet, Corinne Lepage,
Pierre-André Perrisol, François Périgot, Pierre Baudis,
Jean Royer, Christian Blanc, Hervé Bourges, Martin
Bouyghes, Jean Gandois, Francis Lorentz,
Cinéma, humoristes, chanteurs et dessinateurs :
Léon Gaumont, Michel Audiard, Martine Carol, Audrey
Hepburn, Fernandel, Jean Gabin, Christian Clavier, Mireille Darc, Danielle Darieux, Jean Rochefort, Serge
Reggiani, Patrick Bruel, Jacques Dutronc, Ella Fitzgerald,
Daniel Gélin, Didier Gustin, Pierre Desproges, Fernand
Reynaud, Albert Uderzo, Greg, Albert Dubout, Jean
Carlu,
Sciences : Édouard Branly, Maurice de Broglie,
Sigmund Freud (et Ascendant Scorpion !…), Henri Mondor, Claudie André Deshays
Religion : Ste Catherine, Jean-Paul II, Mgr Pierre
Claverie, Cardinal Jean Danielou, Mgr Marty, Daniel Atger.
Pas mal, hein ?
Pour terminer notre portrait psychologique, Chers
Parents, il ne nous reste plus qu'à vous indiquer les parties de notre corps qui sont susceptibles de quelques dissonances. Mais pas d’inquiétude, car si vous voulez vous
faire une idée plus juste et plus précise de nos petites
faiblesses, vous n’avez qu’à examiner notre carte des
étoiles dans son ensemble. J’espère seulement que Papa a
bien noté l’heure exacte de notre arrivée sur Terre…
Correspondances physiologiques
Tout d’abord, il est indispensable de rapprocher notre signe du Taureau de Vénus, réputée en grande affinité avec ce signe.
Vous connaissez l’expression, « Avoir un cou de
Taureau » ? Eh bien, c’est exactement ça, car notre signe
« gouverne » cette partie du corps avec les muscles trapèze. Bien entendu, les sept vertèbres cervicales entrent
aussi dans sa sphère, tout comme la gorge – attention aux
amygdales, aux laryngites et autres angines !… - , le larynx et les oreilles. En fait, toute la zone laryngologique,
quoi ! Ah, j’oubliais : Pensez, Chers Parents, à nous amener régulièrement chez le dentiste, et dites-lui bien
d’examiner la mâchoire inférieure.
Enfin, surveillez de temps en temps notre sens de
l’équilibre car le Taureau contrôle aussi le cervelet.
Bon, il ne nous reste plus qu’à vous présenter notre
mystérieuse et chère « moitié », et vous saurez alors
presque tout de nos petits secrets !…
Dans la trilogie d’Eau, le signe du Scorpion se tient
à égale distance entre les signes du Cancer et des Poissons. Le Scorpion est dit « signe fixe » comme l’est sont
complémentaire, le Taureau. Curieusement, et à l’inverse
des Constellations de « Terre », la surface des trois
Constellations d’« Eau » est la plus petite (72°/90°) de
tout le Zodiaque ! Cependant, le sombre Scorpion accueille les visiteurs en leur éclairant la voie par une magnifique étoile, Antarès. Son nom vient du grec Antiarès, c'est-à-dire, le rival de Mars. Tout un programme
comme nous le verrons…
Conscience physique
- Qu’est-ce qu’il t’arrive, Sélène ? Je trouve que
depuis deux jours, tu es triste, tu ne parles plus à personne, et j’ai l’impression que tu es très tourmentée !
- C’est vrai, Hélios, je suis assez déprimée ces derniers temps. Tu te souviens de cet adorable petit RougeGorge ?
- Oui, bien sûr. Tu l’avais quasiment apprivoisé cet
oiseau, et je dirais même : totalement séduit !… Et
alors ?
- Eh bien, avant-hier, en me promenant dans le jardin, je l’ai retrouvé mort. Tu entends ? Mort ! Il ne bougeait plus, tout froid, dur comme de la pierre. Et les
fourmis avaient déjà commencé de le dévorer ! C’était
affreux, Hélios, vraiment ! En plus, Papa et Maman ne
m’avaient rien dit !…
- Allez, ne pleure pas, ma petite Sélène. Tiens,
pour te sortir de ces idées noires, je te propose de
venir me soutenir pour le match hyper important
que nous devons jouer contre nos ennemis jurés.
- La «pom pom girl» ! Ça me tente assez, tu
vois… Mais rassure-moi : Vous jouez bien avec un ballon ?
- Oui, pourquoi ?
- Parce que tu parles d’ennemis jurés, de combat,
etc,… on dirait que tu joues ta vie, là ! C’est un simple jeu,
Hélios, juste pour se détendre entre copains, non ?
- Peut-être, mais la dernière fois, ils nous ont battus, et devant toutes les filles de la classe. Tu vois d’ici
l’humiliation ! Tu peux croire que cette fois, je suis plus
que déterminé à me venger ! Non mais !…
- Ok, Hélios, je vois que rien ne t’arrêtera. Si tu
veux, et seulement parce que c’est toi, je peux me renseigner sur leur stratégie.
- Ah bon, et comment tu vas t’y prendre ?
- Très simple : Je « connais » leur meilleur joueur,
et je pense qu’il ne peut rien me refuser…
- Ensorceleuse, va ! Je préfère plutôt Mata Hari…
- Mata quoi ? !…
- Mata Hari. C’était une espionne très célèbre, et tu
me fais penser à elle, c’est tout.
- A chacun ses armes, Hélios… Mais au fait, tu as
arrêté tes cours de karaté ? Je croyais que tu voulais
devenir un méga guerrier, et tu parlais même de te dé-
guiser en fantôme masqué pour faire peur aux filles,
la nuit ? Tiens, j’ai encore les dessins de ta tenue
coloriée en rouge et noir. C’est vrai que c’était
impressionnant…
Un peu plus tard…
Conscience affective
- Je t’ai pas raconté, Hélios ?
- Je sais pas, Sélène ? Mais tu vas me le dire tout
de suite. De temps en temps, tu pourrais arrêter de
jouer à la mystérieuse, à celle qui en dit juste un peu
mais pas suffisamment, qui adore laisser flotter le doute.
A ce jeu là, je dois dire que tu es très forte !… Bon, alors,
tu racontes ou pas ? J’ai autre chose à faire aujourd’hui !
- Bon, bon, t’emballe pas, Hélios ! Tu connais mon
dernier petit copain ?
- Tu parles ! Je sais pas ce que tu lui as fait, mais il
est obsédé par toi. Tu lui as versé un philtre d’amour
dont tu as le secret dans sa menthe à l’eau ou quoi ?
- Passons… Eh bien, dimanche dernier, il m’a amenée
visiter les grottes de… Je m’en souviens plus, mais peu
importe. Et ce fut comme une révélation pour moi ! Déjà,
il fallait grimper une colline perdue, puis trouver l’entrée
masquée par… - non, Hélios, rien à voir avec ton déguisement d’avant ! - , masquée par des ronces, et après avoir
franchi ce mur naturel : Le grand trou noir ! Et tu peux
pas savoir comme j’étais fascinée par cet endroit ! J’avais
l’impression de plonger dans le mystère le plus incroyable
de la planète. Et en plus, j’avais une trouille pas possible.
Mais bizarrement, j’adorais ça !… On avait une petite
lampe électrique qui éclairait à peine, et on devinait
tout juste des galeries étroites. Puis, tout à coup,
une ombre immense s’est jetée sur moi, et…
- Mais, continue !
- J’ai crié de toutes mes forces comme si ma dernière heure était venue.
- Décidément, le spectre de la mort te poursuit
tout le temps, toi !…
- Je me suis alors jetée dans les bras de mon
« éclaireur ». Il m’a dit après que je le serrais tellement
fort que j’ai failli l’étouffer. Puis, nous sommes restés là,
le souffle court, sans rien dire, et…
- Et ?
- Je crois qu’il s’en souviendra toute sa vie de ce
grand moment !…
- C’est-à-dire, Sélène ?
- Heu, je t’expliquerai peut-être quand tu seras plus
grand, Hélios…
- Bref !… Je te disais que j’avais autre chose à faire
aujourd’hui, et après ton histoire, ça me conforte sur ce
que je voudrais faire plus tard.
- Ah, et c’est quoi, Hélios ?
- Eh bien, figure-toi qu’à l’école, nous avons eu droit
à une conférence-débat sur le métier de policier. J’ai
trouvé ça passionnant, et « Madame la Commissaire »
était sublime !
- Tu serais pas un peu obsédé par le sexe, Hélios ?
- Qu’est-ce qui te fait dire ça ? En tout cas je me
serais bien laissé arrêter par la Dame… Mais tu vois, ce
qui me plaît dans ce métier, ce sont les enquêtes, découvrir les coupables, les poursuivre sans relâche, n’importe
où, et tu peux être sûre que je ne lâcherais jamais prise.
Oh non ! Et en plus, j’ai l’impression que j’éprouverais
comme un certain plaisir à les traquer.
- Eh, doucement, Hélios, même s’ils commettent des
atrocités, c’est pas des animaux. Tu devrais plutôt surveiller tes pulsions à toi… Il faut te contrôler, quoi !
- Justement. Mon prof de karaté – oui, j’ai repris
l’enseignement de cet art, car le prof a changé – m’a dit
que j’avais une parfaite maîtrise de moi-même.
- Et à quoi tu vois ça, terrible Hélios ? !
- Te moque pas, Sélène, car ce n’est plus du tout le
même esprit que du temps où j’étais encore
débutant. Non, maintenant, ce prof – on l’appelle
Maître, c’est te dire… - , nous familiarise d’abord
avec l’esprit de cet art millénaire. Il nous transmet la
philosophie de ses Maîtres vénérés, et je trouve ça
extraordinaire : La puissance de l’Esprit sur le corps,
sur la Matière. Je sens parfois monter en moi cette puissance depuis un centre qu’il situe juste au-dessus du
nombril. C’est assez étonnant !
- Bon, en attendant, le Grand Maître Hélios daignera-t-il ranger sa chambre avec moi, ce matin, comme nous
l’a demandé notre plus Grande Prêtresse encore ?
- Bof ! Pour casser l’ambiance, on peut dire que tu
t’y connais. Tu as de la chance, car j’ai envie de faire plaisir à Maman… aujourd’hui !
Bien plus tard encore…
Conscience intellectuelle
- Ça y est, Hélios, je crois que je sais ce que je vais
faire plus tard !
- Dis vite, enfin !
- Psychothérapeute ou psychologue, psychiatre ou
psychomotricienne, en tout cas : Psy !…
- Pe Psy aussi ?
- Tu m’accusais de toujours appuyer là où ça fait le
plus mal, mais tu n’es pas mal non plus ! Comme il faut
tout t’expliquer…
- Attends, j’ai pas demandé une consultation, moi !
- Eh bien, tu devrais, vois-tu !… Parce qu’avec
l’esprit plutôt tortueux que tu as – et je dirais même,
tourmenté – tu devrais explorer ton inconscient. Je suis
sûre qu’on doit y trouver de ces bestioles ! ?…
- L’incon-quoi ?
- Bien sûr, tu connais pas ! Mais tu vois, autant toi
tu adores mener des enquêtes policières, débusquer le
coupable, le poursuivre sans jamais renoncer, et tout, et
tout, eh bien moi, ce qui me passionne, c’est mener des
enquêtes dans le monde de l’invisible,
remonter jusqu’à la cause qui produit des
comportements
plus
que
bizarres,
explorer les galeries du passé, étudier les
relations parents-enfants. J’ai commencé à lire des bouquins sur le sujet, et je dois dire que je suis encore plus
déterminée que jamais à poursuivre dans cette voie. Mais
ce qui m’interroge, c’est qu’il y a plusieurs écoles, les unes
qui disent que tout vient de l’enfance, d’autres que seul le
sexe gouverne le monde.
- Tiens, ça m’intéresse ça !…
- Bon arrête un peu et écoute ! J’ai pensé à la chirurgie psychique, et…
- La chirurgie psychique ? Il n’y a pas que moi qui
suis…
- Cherche pas, c’est tout nouveau, Hélios ! Et en
plus, dans certaines écoles, ils disent que la plupart de
nos comportements inexpliqués pourraient bien trouver
leur origine dans une de nos vies antérieures. Ça te
laisse sans voix, hein ? !…
- Passons, je ne te suis plus. Ah, il faut que je te
dise ce que j’ai bien envie de faire cet été.
- Là, tu me fais peur, Hélios…
- Oh, rien de bien extraordinaire : Je suis en train
de préparer une retraite dans le désert.
- Mais tu es bien jeune pour la retraite, non ?
- Très drôle, Sélène ! Non, mais avant de m’engager
dans la science, dans l’exploration des forces de la Nature, dans la découverte des mystères de la matière, il
faut que je fasse un point sur moi-même et le sens
de ma vie. Tu sais, je commence à me lasser de bien
des choses, et je crois qu’un séjour au désert me
fera le plus grand bien. Tu te rends compte : Rien !
- Tu sais qu’il y a des scorpions très dangereux.
- Eh bien, je prendrai exemple sur leur façon de
survivre, et j’observerai comment ils peuvent s’adapter à
des conditions aussi extrêmes. Comme ils n’ont pas évolué
depuis des millions d’années à ce qu’il paraît, sûrement
qu’ils ont atteint une certaine perfection dans leur fonction. En tout cas, il me tarde de me confronter à de telles conditions !
- Tu serais pas un peu maso, par hasard ? Tiens, tu
me rappelles un peu ce que l’on dit de l’Apôtre Paul – en
plus, il paraît qu’il était du même signe que nous… : Alors
qu’il combattait les chrétiens avec un fanatisme total,
qu’il les persécutait sans relâche, tout d’un coup, sur le
chemin de Damas, il a été plongé pendant trois jours dans
un aveuglement total. Il paraît qu’il a « visité » de nombreux plans dans le Ciel, dans le monde invisible, et qu’à
son retour sur terre, il s’est totalement converti au
christianisme. Mais malgré son zèle exemplaire à défendre et propager cette nouvelle Foi, il garda jusqu’à sa
mort ce sentiment profond de culpabilité. Et je crois
même qu’il devait rechercher le martyre en espérant que
cela atténuerait sa faute. Eh bien, j’ai l’impression que tu
portes un peu en toi la marque de cet Apôtre…
- N’exagère pas, Sélène, je veux juste me retrouver
face à moi-même pour voir comment je réagirai, c’est
tout. Mais j’avoue que j’aime bien les défis de l’extrême…
- Moi, par contre, j’ai la nette impression qu’en nous
cohabitent des forces complètement opposées. Tu vois,
ce serait comme Dieu et Satan : Le Premier m’appellerait
du haut de son nuage, et le second ferait tout pour me
retenir ici-bas, les pieds scotchés dans la matière. Tiens,
j’ai lu, à propos de notre signe, qu’on associe le Scorpion ou le Serpent – à l’Aigle. Et ce mystérieux oiseau pourrait
représenter le Phœnix, tu sais celui qui renaît de ses
cendres. Quand tout semble perdu, définitivement
anéanti, eh bien, par une sorte de magie qu’on ne
s’explique pas, l’onde de vie se propage à nouveau.
- Ce serait un peu comme la transmutation du plomb
en or ?
- Oui, en quelque sorte, Sélène.
- Et c’est ce que je ressens quand ma copine me
parle de sa future profession- tu sais, celle que tu harcèles sans arrêt et d’une façon un peu trop…
- Un peu trop quoi ?…
- Bref ! En plus, elle est du même signe que nous, et
je me demande si c’est pas pour ça que je trouve passionnant ce qu’elle me raconte.
- Mais c’est quoi son futur métier ?
- Gynécologue ou chirurgienne – oui, maintenant on
dit chirurgienne ; et il faudra t’y faire, Hélios ! – Elle me
parle des mystères de la vie, de cette force extraordinaire qui donne le mouvement à de la matière inerte. Tu
te rends compte : Un fluide vital qui donne la Vie, le Mouvement et l’Être ! Fantastique, non ?
- Ça y est : Sélène la Mystique qui prend son envol !
Pourquoi pas la pensée magique, l’étude du
magnétisme humain, de son aura, de l’influence et
du contrôle à distance, de la…
- Oui, pourquoi pas ? !… Si tu te refuses obstinément le droit de soulever le voile, eh bien, mon pauvre
Hélios, toi qui veux te consacrer à la Science, tu resteras…
- Mais moi, je suis tout à fait d’accord pour soulever le voile !…
- Bon, je vois à quoi tu penses. Tu es irrécupérable !
Je te donne une dernière chance : Sais-tu ce que l’on dit
des dignes représentants de notre signe lorsqu’ils passent pour la dernière fois par la porte du Scorpion ? Non,
bien sûr ! Je te le dis quand même,
« Je suis le Guerrier, et
Je sors triomphant de la bataille »
- Non, tu vois Sélène, je n’ai plus envie de me battre. Les sports de combat, ça suffit.
- Sauf que là, c’est un combat intérieur, un combat
contre soi-même. Il s’agit de parvenir à une totale maîtrise de nos pulsions les plus archaïques. Tu comprends ?
- Là, tu m’achèves !
- Bon, allez, pour te changer les idées – et en ce
moment tu en as bien besoin, il me semble – je vais te
présenter quelques célébrités de notre puissante famille.
Des Scorpion célèbres…
Arts et Lettres : Racine, Schiller, Dostoïevski, Albert Camus, Henri-Georges Clouzot,André Malraux, André Gide, Maurice Clavel, Alexandra David-Neel, René
Guénon, Henry de Monfreid, Henri Troyat, Marcel Brion,
Bernard-Henri Lévy, Henri Bosco, Jean Tardieu, Auguste
Rodin, Pablo Picasso, Paganini,
Journalisme et télévision : Jean-Louis ServanSchreiber, Jacques Alexandre, Alexandre Baloud, Paul
Amar, Charles Bietry, Roger Bourgeon, Christian Brincourt, Henri Chapier, Tina Kieffer, Jean Tardieu, Roger
Théron, Gérard Klein, Nicolas Hulot, Sophie Davant, Stéphane Collaro, Laurent Cabrol, Sylvain Augier, José Arthur,
Politique : Anna de Noailles, Luther, Charles de
Gaulle (limite Scorpion-Sagittaire), André Malraux, Hillary Clinton, François Mitterrand, Norodom Sihanouk, Dr
Goebbels, Pierre Dreyfus, Jacques Attali, Bernard
ouchner, François d’Aubert, Jean-Michel Baylet, Dominique Voynet,
Sciences : Christian Barnard, Ferdinand de Lesseps,
René Friedman, Évariste Gallois, Françoise Dolto, Henri
Laborit, Pierre-Gilles de Gennes, Jean-François Clervoy,
Jean Delay
- Satisfait, Hélios ?
- Pas mal du tout, Sélène !… Bon, il ne nous reste
plus qu’à indiquer à nos Chers Parents les zones de notre
corps à surveiller.
Correspondances physiologiques
Chers Parents, vous savez maintenant que sur le
plan physiologique, on doit rapprocher notre signe de la
planète – et avec nous il y en a deux – avec laquelle il est
le plus en affinité. Ce sont Pluton et Mars qui tiennent
compagnie au Scorpion.
Un petit mot d’abord : Il existe une approche de la
médecine qui considère l’humain dans sa
globalité, et associe le psychologique au
physiologique. Avec Hélios, nous croyons que
cette correspondance est particulièrement
révélatrice, surtout pour les maladies
psychosomatiques… Tenez, voici un petit
« pense-bête » qui associe un signe et la
partie du corps qui lui correspond :
Le Scorpion manifeste surtout son
influence sur la vessie, le canal de
l’uretère, la prostate, et d’une façon générale sur les
fonctions génitales – ça doit t’intéresser ça, Hélios !
- N’en fais pas trop, tu veux bien ? ! Dis plutôt que
notre signe est aussi lié à l’os et au cartilage nasal comme
au nez dans son ensemble, les saignements et les maladies des muqueuses. Ça t’étonne sûrement pour le nez,
non ?
- Oui, c’est curieux, tout de même !
-Sauf si tu admets qu’il n’y a pas que le corps visible
mais qu’il existe un autre corps qui en est la matrice et
qu’on appelle le corps éthérique avec des tas de « fils
d’énergie » qui courent dans tous les sens.
- Le corps quoi ? !
- Bon, je t’expliquerai une autre fois… En attendant
que Sélène révise son cours de psychophysiologie, nous
vous conseillons, Chers Parents, surtout dans ce domaine,
de bien analyser notre thème dans son ensemble, de vous
entourer de plusieurs avis avant toute intervention. Ne
dit-on pas : « surtout, ne pas nuire » ?
mon Enfant est
et
L’alphabet de la génétique astrale compte, lui aussi,
quatre lettres primordiales que sont la Terre, l’Air, l’Eau
et le Feu. Le signe des Gémeaux,
dans
la
trilogie des signes d’Air marque la
fin
du
printemps dans l’hémisphère Nord.
Il prépare
en quelque sorte l’arrivée de l’Été.
Conscience physique
Chers Parents, si vous voulez mieux nous comprendre, regardez cette fin de printemps. Vous avez vu cette
agitation incessante autour des arbres ? Les abeilles,
tous les insectes n’arrêtent pas de tracer des chemins
invisibles dans l’air. Ils vont, ils viennent, d’une fleur à
l’autre, sans arrêt. C’est époustouflant ! Hé bien, nous
c’est un peu la même chose… surtout au début. On ne
peut pas rester plus de cinq minutes sur le même sujet ;
dès que nous avons découvert un nouveau jeu, déjà nous
pensons au suivant. C’est vrai que Sélène et moi on a du
mal à se concentrer. Vous nous verrez rarement assis
pendant des heures sans bouger. Même devant la télé, on
ne peut pas s’empêcher de zapper, comme si on jouait sur
le piano de Papa. D’accord, on est très instable, et on
croit avoir tout découvert d’un sujet ou même d’un livre
après l’avoir feuilleté à toute vitesse.
- Tiens, Maman, regarde Sélène ! Avec sa poupée,
elle n’arrête pas de lui essayer des robes, des chaussures, et ça ne va jamais ! Et le maquillage ? ! Alors là, on
peut dire que l’arc-en-ciel est tout petit à côté ! Et en
plus, elle n’arrête pas de parler, de parler, encore et encore. Tu devrais lui enlever la pile, de temps en temps,
non ?
- Ah bravo, Hélios ! On peut dire que je peux compter sur toi pour aller rapporter à Maman ! Tu t’es vu, toi ?
Non, bien sûr. Mais je dois te dire que j’entends
souvent tes copains se plaindre qu’ils ne peuvent pas
se fier à ce que tu leur racontes. Et tu sais pas, ils
me disent même que tu transformes tellement la
vérité, qu’ils finiraient par te traiter de menteur. En
plus, au foot, il paraît que l’entraîneur pourrait bien
t’attacher à un piquer pour t’empêcher de changer de
place tout le temps. Bon, je plaisante, mais c’est un peu ça
quand même. La discipline et toi, ça fait deux !
- La voilà la Sélène que je connais ! Elle n’hésite pas
à critiquer tout ce qui passe. Bon, on arrête de se chamailler, car Papa et Maman vont finir par regretter de
nous avoir « commandés » ! Mais tu pourrais aussi leur
dire que le mouvement c’est la vie. Tiens, voilà que je me
mets à philosopher maintenant ! ? Ce sera pour un peu
plus tard, ça… Bien sûr, on se disperse facilement, mais
on comprend au quart de tour, nous… Et même que la maîtresse nous demande d’attendre un peu que les autres
réfléchissent avant de donner les réponses.. Hé oui,
on est très vifs, quoi ! Mais tu as remarqué quand
Papa ou Maman nous raconte une histoire, alors là
on boit ses paroles. C’est comme si on entendait une
musique. J’adore leur voix ! On tout cas, nous, on
s’intéresse à beaucoup de choses. C’est pas comme ta
copine qui ne parle que de sa collection de timbres.
Un peu plus tard…
Conscience affective
- Tu vois, Hélios, si Papa et Maman arrivaient à
comprendre que nous avons toujours besoin de mouvement, de changement, bref, tout ce qui fait la vie, quoi,
eh bien ils découvriraient à quel point ce qu’ils appellent
si facilement un défaut pourrait devenir une réelle qualité. Un exemple ? Quand on s’agite dans tous les sens,
tellement qu’on leur donne le « tournis », il
suffirait qu’ils nous inscrivent dans un club de
sport, car déjà, on adore se faire des copains et
des copines, et en plus si on peut bouger comme nous
encourage à le faire l’animateur, alors ce serait le top,
non ? ! Du reste, on apprend aussi la discipline, les règles
du jeu – ce que nous avons bien du mal à respecter, et
surtout à nous y tenir… - , et en fait, le travail en groupe
nous convient parfaitement.
- Bon, Hélios, j’ai aussi remarqué que ma meilleure
copine ne te laissait pas du tout indifférent. Mais fais
attention, car tu serais du genre à collectionner les conquêtes, juste pour le plaisir de changer, et surtout pour
exercer ton charme qui ravit les filles. Mais quel
« baratin » ! On peut dire que tu sais parler aux filles, et
elles adorent ton humour, tes jeux de mots, et le charme
de ta conversation. Même si, souvent, il t’arrive de parler
pour ne rien dire. Hum !…
- Attends, attends, Sélène. Tu me dis que je serais
du genre collectionneur de …… filles ? Tu peux parler,
toi ! C’est vrai qu’en tant que fille, tu seras plutôt attirée
par les esprits brillants, du genre intello, et surtout s’ils
sont un brin provocateurs. Oui, tu es très sensible à
l’ambiance, à l’atmosphère, à l’environnement psychique et
intellectuel du moment et du lieu. Du reste, c’est un peu
pareil pour moi aussi. Mais je vais te confier quelque
chose de très important, et je suis sûr que tu me comprendras mieux que personne :
Nous sommes dans la période que tous les parents
qualifient de difficile, l’adolescence. C’est ce moment où
nous commençons à éprouver de réels sentiments, à connaître nos premières turbulences amoureuses. Bref, on
devrait s’identifier à notre sexe. Hé bien tu vois, Sélène,
j’ai du mal à me sentir totalement et exclusivement un
garçon. C’est pas que je suis attiré par les garçons plutôt
que par les filles. Non, car j’aime beaucoup tes copines.
En fait, je n’arrive pas - ou très difficilement - à établir
une distinction bien nette entre la psychologie féminine
et la psychologie masculine. J’ai l’impression que je pourrais être les deux à la fois. C’est bizarre, non ?
- Ne t’inquiète donc pas comme ça, Hélios ! Je vais
t’expliquer. D’abord, c’est un peu la même chose pour moi.
Bon, ça ne te rassure pas complètement, alors écoute la
suite. Tu vois, nous sommes tellement « légers » dans
notre intellect - et en passant, je dois dire à nos parents
que notre difficulté à nous concentrer longtemps sur un
sujet indique aussi, mais par le côté positif, que l’on peut
très facilement s’adapter à une nouvelle situation, se
plonger presque immédiatement dans une autre ambiance.
C’est le bon revers de la médaille - , donc, à propos de la
légèreté de notre intellect et de cette faculté
d’adaptation la plus remarquable de tout le zodiaque
(dommage pour les autres !…), eh bien, on arrive à
s’identifier presque parfaitement à l’autre. Et on en ou-
blierait même son « habit sexuel » ! ! Nous, on se connecte instantanément à la réalité de l’autre, à son environnement, à ses références. On devient l’autre. Je vais
te dire : Il paraît que c’est la planète Mercure qui gouverne notre signe. Et tu sais qui est Mercure ? Non ? Eh
bien on le nomme le « Messager des dieux ». Rien que ça !
Nous sommes des messagers, ceux qui portent la parole,
qui transmettent le courrier en quelque sorte. Nous
sommes des intermédiaires. C’est pourquoi aussi on
adore se déplacer, bouger, courir, voyager. Mais
en tant que Messagers, on ne doit pas modifier
le message, le transformer ou l’arranger à notre
sauce. Juste assurer la circulation de la Parole…
Alors tu comprends maintenant pourquoi on a tant
de mal à nous identifier de façon définitive à un
sexe ou à l’autre. On gardera inscrit au plus profond de
notre conscience, et toute notre vie, ce sentiment de
dualité, d’ambiguïté. Tu verras, ça peut aussi grandement
nous servir… Mais bon, toi tu es un garçon, et moi une
fille, alors il faut faire avec, et au mieux, non ?
- Merci, Sélène pour cette leçon ! Je m’en souviendrai toujours. Alors, le fait d’intellectualiser mes sentiments ne devrait plus me faire peur, au contraire, tu me
dis. On est « câblé » comme ça ! Et tu sais aussi que ma
bande de copains et de copines compte beaucoup pour
moi. J’adore me retrouver dans cette ambiance où on
partage tout, où on échange nos commentaires sur nos
profs, nos parents et même sur toi Sélène ! Eh oui, tu ne
laisses pas indifférent, comme tu t’en doutes… Mais mes
copains trouvent que tu es insaisissable. Non pas que tu
les fuies, mais ils ne savent pas trop par où commencer
avec toi. Et tu peux tellement changer rapidement
d’humeur qu’ils se demandent toujours si c’est de leur
faute. Je crois que c’est un des mystères féminins que
nous ne sommes pas près de percer…
Plus tard encore…
Conscience intellectuelle
Bon, j’espère maintenant que nos chers Parents ont
compris que le monde où l’on se sent le mieux est le
monde physique ou le monde intellectuel. Les deux aussi.
Au fait, Hélios, je ne t’ai pas dit ? J’ai fait un essai
comme animatrice à la radio locale qui vient d’ouvrir
près de la maison. Hé bien, c’était super extra ! Tu
peux pas t’imaginer comme je me sentais bien.
J’étais comme chez moi. Recevoir les appels des
auditeurs, improviser les réponses – c’est vrai que nous
pouvons être de grands improvisateurs, nous - , et
surtout, c’est jamais la même chose, il faut toujours être
prêt à relancer le débat. Pas de blancs, pas d’hésitations.
Bref, je sais ce que je pourrais faire maintenant. Je me
suis découvert des dons pour la parole que je n’imaginais
même pas. Et puis pour la musique, c’est fou ce qu’il faut
avoir comme culture. Ne pas se tromper sur le type de
chanson et de musique qui conviennent et qui décrivent
parfaitement la situation du moment. Notre esprit fonctionne à fond ; on a l’impression d’être à un carrefour un
jour de grande circulation, et il faut que tout s’enchaîne
sans fausse note. J’adore ces moments –là ! Et puis
l’ambiance est tellement sympa, tout le monde se tutoie
comme si on se connaissait depuis toujours. Du reste, j’ai
dû décliner l’invitation du directeur de la radio. Je le
trouvais un peu trop « bienveillant »… On est copain,
d’accord, mais c’est tout, non ? J’espère que demain il me
reprendra, j’aime tellement ça, et en plus il paraît qu’on
recevra des invités très chouettes pour aborder le sujet
de l’égalité des salaires entre les hommes et les femmes.
Tu penses que la parité ça me concerne plus que tout le
monde ! Tu vois, c’est jamais la même chose.
- Bravo, Sélène, ça te va très bien ce job ! A moi de
te dire ce que j’ai dégoté comme boulot de vacances : Un
poste de relations publiques dans une imprimerie.
J’en reviens pas : J’ai écris à tout hasard au
directeur que m’avait indiqué Papa, et une semaine
après il me répondait que c’était d’accord. Il faut
dire que j’ai soigné la lettre de motivation. Écoute un
peu. Déjà, je lui ai dit que j’aimais beaucoup ce qu’il
faisait et que la qualité de ses livres était au top. Moi
qui adore les livres, la lecture, les mots – attends, là je
t’arrête Sélène. Ce n’est pas pour « baratiner » que
j’aime les mots. Non. Je trouve que ce sont des moyens
extra pour exprimer la pensée avec précision. Et plus tu
en connais, au mieux tu peux te faire comprendre. Bien
sûr, il faut adapter le vocabulaire à son interlocuteur,
mais ça je sais très bien le faire. Bon, en tout cas dans ce
coup j’ai été très pro, car j’ai pris un maximum de renseignements sur Internet, je me suis procuré quelques ouvrages de cette imprimerie, je les ai lus, et j’ai même
trouvé quelques fautes d’orthographe !
- Hélios, tu as bien changé à ce que je vois !
- Ben, oui ! Quand ça me plait, tu sais, je peux me
dépasser. Et en plus, les relations publiques. Le rêve ! Moi
qui veux faire des études de journalisme, on peut dire
que c’est un bon début, non ? J’apprécie particulièrement
ce monde de l’écrit, les livres et leur impression, les librairies, la diffusion. Enfin tout ce qui entre dans cette
grande chaîne du Livre. Mais le nec plus ultra c’est
l’écrivain. Alors là, tu vois, la création littéraire, ce serait
mon plus grand des bonheurs !…
- En fait, tu veux en faire combien des métiers ! ?
Tu m’avais aussi parlé un moment de devenir conducteur,
transporteur, livreur. Bref tout ce qui te permet de bouger sans arrêt, de ne jamais emprunter le même parcours, de t’adapter à la circulation. Tu me parlais aussi de
devenir pilote de course ou d’avion, je ne sais plus. En
tout cas, ce que j’avais retenu, c’était le mouvement, le
mouvement encore et toujours. Tu serais pas un peu instable toi ?
- Appelle ça comme tu veux, mais moi j’ai besoin du
« mouvement perpétuel » !… Et toi donc ? Maintenant que
tu t’es découvert des talents de grande animatrice
radio, tu oublies nos discussions du mois dernier où
tu m’annonçais que tu voulais découvrir le monde,
voyager, prendre éventuellement de nos nouvelles
entre deux avions – je pourrais te piloter si tu
veux ? ! – et surtout apprendre toutes les langues du
monde pour comprendre les us et les coutumes des peuplades les plus reculées d’Afrique. C’est vrai que tu es
très douée en langues. Je m'explique ce don – et c’est un
peu pareil pour moi - par notre facilité à nous identifier à
l’autre. On a tellement peu d’identification personnelle
forte que nous sommes capables de nous faufiler dans la
pensée de l’autre, et devenir l’autre. En fait, on arrive
presque à retrouver les archétypes mêmes de ce qui fait
la civilisation et la langue qui la véhicule. Ceci dit, je te
soupçonne aussi d’être bien plus animée par la curiosité
que par le plaisir de la découverte. Même si ton inconscient Sagittaire te pousse dans ce sens. Mais on y reviendra un peu plus tard. C’est vrai que tu aimes les mots,
faire des jeux de mots, les mélanger, les torturer, les
transformer au point d’en inventer d’autres. C’est magique de pouvoir jongler avec les mots et la pensée !…
Tiens, moi, je me régale à manipuler les symboles, les
symboles mathématiques, les abstractions, les concepts,
ça me branche beaucoup. Mais on ne peut pas tout faire,
et c’est bien dommage…
- Merci bien Hélios pour ces compliments, car c’est
pas souvent de ta part ! Oui, je reprends ce que tu disais
à l’instant sur notre capacité à entrer en communication
avec l’autre, car ça me fait penser que mes copines
étaient pliées de rire quand tu leur imitais notre prof de
physique avec ses mimiques, ses drôles de manies et
cette façon qu’il a de contrôler et vérifier sans cesse
tout son matériel de labo. Je crois que tu aurais dû faire
carrière dans l’imitation ou le mime, car c’est fou comme
tu reproduis aussi, et à s’y tromper, la voix de Papa ou de
Maman. Tu es très fort, Hélios. !
Mais pour changer, écoutes un peu ce que l’on dit du
top de notre signe :
« Je reconnais mon autre moi,
et dans l’effacement de ce moi, je croîs et luis »
- Et alors ? !…
- Bon, moi, je te rapporte ce qu’on m’a dit, c’est
tout : il paraît qu’au mieux de notre « forme » , eh bien, il
y a au plus profond de notre cœur justement cet autre
Moi qui sait tout. Étonnant, non ?
- Hé doucement Sélène ! Je vais plutôt te présenter
quelques célébrités qui partagent avec nous le même signe, et tu verras, ça nous ramène à notre juste place.
Regarde un peu :
Des Gémeaux célèbres…
Littérature et Journalisme : Blaise Pascal, JeanPaul Sartre, Marguerite Yourcenar, Eugène Labiche, Jean
Lacouture, Gérard de Nerval, Louis-Ferdinand Céline,
René Char, Bernard Clavel, Georges Courteline, Françoise
Sagan, Michel Bassi, Annick Beauchamps, Michèle Cotta,
Jean-François Kahn, Alice Bailey,
Cinéma, Dessin, chanson : Charles Aznavour, Claude
Brasseur, Brigitte Fossey,, Michèle Laroque, Barbara,
Chantal Goya, Johnny Hallyday, Guy Bedos, Hergé, Hugo
Pratt, Marylin Monroe (et le Président américain, J.F.
Kennedy),
Le sport : Félicia Ballanger (escrime), Jean Alésis
(automobile), Éric Cantona (football), Jean Galfione
(athlétisme), Eddy Merckx (cyclisme), Michel Platini
(football), Cédric Pioline (tennis),
Musique-compositeur : Charles Gounod, Francis Lopez, Jacques Offenbach, Robert Schumann, Richard
Wagner,
PDG et scientifiques : François Michelin (pneumatiques), Francis Lorentz (informatique), Charles Testut
(appareils de pesage), Jacques-Yves Cousteau, mais aussi
Aloïs Alzheimer
Comme tu vois, que du beau monde !…
Pour terminer, il nous faut informer nos parents
des parties fragiles de notre corps afin qu’ils puissent
prévenir plus efficacement à la moindre alerte sérieuse.
Correspondances physiologiques
Parmi les échanges les plus fréquents entre
l’extérieur et l’intérieur de notre corps, c’est l’air que
nous respirons qui arrive en premier. Le système respiratoire nous concerne particulièrement, avec les poumons
et les bronches, bien sûr. Et comme vous savez maintenant que nous avons un véritable don pour la parole, vous
ne serez pas étonnés que les membres supérieurs, les
épaules et les mains (qui nous servent tellement pour mimer et imiter) nous « appartiennent ». Aussi, nous sommes plus fragiles que les autres – mais regardez bien
avant l’ensemble de notre thème – et contractons souvent des bronchites, pneumonie, anémie et parfois nous
pouvons être asthmatiques.
De plus, notre grande facilité à nous exprimer peut
aussi rendre sensibles nos cordes vocales, le tympan, la
langue et le cortex cérébral . Cette influence vient de
Mercure qui gouverne les Gémeaux et qu’il faut analyser
en premier lieu.
Influences profondes…
Avant de passer à notre signe complémentaire, le
Sagittaire, nous devons vous prévenir, Chers Parents,
qu’en ce moment il y a précisément dans ce signe opposé,
une planète très puissante quant à ses effets : c’est Pluton. Sans vous inquiéter outre mesure, il faut que l’on
vous dise que cet astre concerne plus spécialement nos
frères et sœurs Gémeaux – mais aussi ceux qui
« habitent » dans le signe opposé du Sagittaire - qui seraient né-es dans le deuxième décan de notre signe – entre le 1er et 11 ou 12 juin. – et cette période durera au
moins jusqu’en octobre 2004. Pour les natifs du 3e décan,
cette période commencera en octobre 2004 et se terminera véritablement en novembre 2008.
Un bref commentaire sur ses effets, sachant bien
qu’il est indispensable d’analyser le thème complet pour
constater dans quel département de la vie – les Maisons –
ses effets se feront sentir, et comment était relié ou
pas –aspecté – Pluton à notre Soleil de naissance. Quoi
qu’il en soit, et sur le principe même de l’intervention de
cette énergie puissante, on peut avancer qu’une grande
remise en cause pourrait survenir, touchant au plus profond de la conscience, voire des incursions de
l’inconscient qui ramènerait à la surface des aspects de
notre vie que nous aurions enfouis. Peut-être aussi que
ces Gémeaux et Sagittaire là, brusquement, de matérialistes qu’ils étaient, de rationalistes convaincus et irréversibles qu’ils se proclamaient, se tourneront vers une
approche plus spirituelle, plus mystique. En tout cas, ils
pourraient remettre en cause les bases mêmes sur lesquelles ils se fondaient. Un nouvel équilibre entre le Ciel
et la Terre pourrait bien prendre place dans ces moments particuliers.
Cet aparté pour vous dire qu’il serait bon, en tant
que parents d’abord, de maintenir une plus grande écoute,
de favoriser le dialogue, et peut être êtes-vous aussi
directement concerné-e-s ? Peut-être…
Bon, pour l’instant, avec Sélène, on va vous présenter le Sagittaire, notre inconscient à tous les deux, de la
même façon que pour les Sélène-Hélios du Sagittaire,
nous représentons, nous, les Gémeaux, leur inconscient à
eux. C’est un peu compliqué, mais pas tant que ça au
fond…
Cette période de l’année marque la fin de l’automne,
et le Sagittaire est la dernière flamme de l’élément Feu,
comme les Gémeaux ponctuaient la phase printanière de
ce côté-ci de la planète. Ce signe est aussi illuminé par
une magnifique étoile, Antares.
Cette étoile est située dans la Constellation du Scorpion. Pour une
meilleure distinction entre signes et Constellations, vous pouvez vous
reporter au dernier chapitre.
Conscience physique
- Voyez-vous, Chers Parents, si vous rentrez dans
notre monde, alors vous ressentirez en vous comme un
retour aux premiers temps de l’Humanité. Regardez la
représentation de notre signe : On dit que c’est un Centaure, un animal mythique, mi-homme, mi-cheval. Eh bien,
ce n’est pas un hasard ! Car nous portons inscrite au plus
profond de notre mémoire, presque dans nos cellules,
cette période lointaine où nous devions survivre dans une
Nature hostile pour nous. Avec Sélène, nous avons un
très vague souvenir de nos folles courses à en perdre
haleine, à la poursuite d’animaux assez curieux, je dois le
dire. Oui, plus vite nous pouvions nous déplacer, sauter,
crier pour effrayer les prédateurs, chercher des coins
plus accueillants, et plus notre groupe, notre tribu, notre
clan vivait enfin dans une sécurité toute passagère. Ne
soyez donc pas surpris si d’instinct nous ressentons au
plus profond de nos entrailles cette sorte de communion
avec la Nature. Avec le tonnerre, les éclairs, les vents
déchaînés comme les pluies les plus violentes. Bien sûr,
ces manifestations déclenchent en nous comme des résurgences fulgurantes de ces temps antédiluviens.
Hélios me disait qu’il adorait la gym à l’école, la
course surtout. Il sentait l’air caresser son visage, et
cette impression de vitesse lui donnait envie d’aller plus
vite encore. Et d’ailleurs, tous les sports l’intéressent, et
il est incollable sur presque toutes les disciplines. Il retient les performances de la plupart des champions. Par
contre en récitation, hum !…
Voilà bien Sélène qui ne peut pas s’empêcher de
rapporter ! Et toi, tu leur a dit que tu rêvais de faire du
cheval, et que tu avais même déjà assisté à un concours
de dressage ? Je te voyais admirer ces magnifiques
bêtes, oui, magnifiques, comme si c’était tes idoles.
Je dois reconnaître qu’ils doivent le sentir parce
qu’ils ne manquent pas de venir te saluer à la fin des
exercices. Du reste, je te trouve aussi très douée en
sport. Là, on s’entend bien… Et tu te rappelles aussi
de nos dernières vacances à la montagne ? Papa et Maman
étaient très inquiets de ne pas nous voir revenir pour le
goûter. Et pourtant ça compte beaucoup pour nous. Mais
on n’a pas pu résister à l’appel de la superbe forêt de
sapins. On explorait tous les coins, et surtout cette espèce de grotte. On se serait cru revenu au temps des
cavernes ! Et toi qui voulais à tout prix faire du feu en
disant que la maîtresse vous avait expliqué comment nos
ancêtres s’y prenaient. Je ne sais pas si tu as bien écou-
té, mais le feu on l’attend encore !… Oui, j’adorais cet
endroit paisible, calme où seuls les chants des oiseaux et
la musique du vent léger dans les arbres nous rappelaient
que nous étions encore sur terre. Tu sais que ça m’a marqué profondément ? ! Après le « sermon » de Papa, je
crois qu’on ne recommencera pas de sitôt, non ? Heureusement que pour les rassurer on s’est mis à jouer aux
cartes avec tous les autres enfants, et en fait, on s’est
bien amusés. Je me rends compte que les jeux, quels
qu’ils soient, nous attirent toujours, surtout lorsque nous
sommes en groupe, qu’on plaisante sans arrêt. Mais, je
remarque, Sélène, que tu n’aimes pas du tout perdre ! Tu
as vu comment tu t’es emportée la dernière fois ? Tu es
devenue toute rouge de colère, au point que ton petit
copain ne savait plus où se mettre. Il se serait presque
excusé d’avoir gagné. Mais je crois qu’il aime beaucoup
ton… survêtement ! Bon, tu t’es calmée presque aussitôt,
mais c’est surprenant. Préviens-moi la prochaine fois.
Tu peux parler toi ! Es-tu conscient à quel point tu
ne supportes pas d’attendre ? Tu trouvais qu’ils en mettaient un temps pour préparer la table de jeux ! Alors
que tu as tendance à tout miser sur un coup de dés, et à
perdre la plupart du temps ! En fait, tu es toujours pressé, et en plus tu t’emballes pour un rien, surtout si
l’on touche à ton équipe de foot préférée. On dirait
que c’est une question de vie ou de mort. Je crois
que tu devrais être un peu moins impulsif, même si ça
te concerne directement. Tiens, pour te calmer, je vais
te faire lire le dernier catalogue que Maman a ramené
de l’agence de voyage. Tu as vu les superbes photos de
plages, ? Et l’Égypte avec ces incroyables pyramides. Il
paraît qu’elles ont été construites il y a plus de 5000 ans,
et que leur civilisation était des plus avancées. Je rêverais d’aller dans ces endroits magiques.
Ah, Hélios ! Il faut que je te confie un secret si tu
me jures de ne pas le répéter - OK, Sélène, tu peux
compter sur moi – Eh bien, j’ai trouvé sur la table de nuit
de Maman un petit livre d’astrologie sur lequel elle avait
écrit le nom de Papa. Je l’ai parcouru, par curiosité bien
sûr… et on disait entre autres, que les Sagittaire, comme
les Gémeaux, sont influençables. Il paraît que cela tient
au fait que ce sont des signes doubles. Curieux, non ? En
tout cas, pour tester la chose, je vais essayer de convaincre Papa pour qu’on parte en Égypte. On verra bien !…
Un peu plus tard…
Conscience affective
Tu te souviens, Sélène, du temps de notre petite
enfance où je m’emportais facilement dès qu’on touchait
à mon équipe de foot favorite ?
- Tu penses que je n’ai pas oublié !
- Hé bien, je me rends compte que sur le fond je
n’ai pas beaucoup changé… Figure-toi, qu’à la fac, alors
que le prof nous faisait un cours de droit moral, et qu’il
vantait les mérites de notre sublime Occident comme
modèle incontournable, je n’ai pas pu m’empêcher de
l’interrompre en pleine séance pour lui dire ce que je pensais de son parti pris. Et il paraît que je me suis lancé
dans une plaidoirie telle, que tout l’amphi m’a applaudi à la
fin de mon discours. Je dois dire que j’étais assez fier de
mon intervention. Et à la cafétéria les filles me regardaient avec une certaine admiration.
- Je vois d’ici mon Hélios en train de prendre la
pause pour les photographes ! Tu adores être reconnu,
apprécié et en fait, admiré pour tes grandes envolées
dont tu as le secret. Je sais, je suis un peu comme ça, moi
aussi. Mais chez toi, ça se voit très bien. Je partage totalement ta vision du monde. Oui, ce qui m’est le plus insupportable, ce sont les injustices, les mises à l’écart des
plus pauvres, de tous ceux qui ne peuvent se défendre,
les petits, les sans grades. Ils peuvent compter sur moi
pour les soutenir envers et contre tout et tous. Je me
sens pousser des ailes dès que l’on touche à ces laissés
pour compte. La profession d’avocate serait pour moi
comme une mission quasi divine. Et tu sais, même si je ne
peux pas y parvenir, partout où je serai dans la
société, je suis persuadée que je monterai toujours
en première ligne, comme représentante du personnel
ou dans un syndicat quel qu’il soit. Et d’ailleurs, à
l’amicale, mes copines m’ont traitée d’exaltée,
d’idéaliste, et que je cherchais sans cesse à améliorer
nos conditions de travail. C’est vrai, je me sens bien dans
cette dynamique de progrès. J’ai une forte tendance à
m’enflammer pour une cause, et du reste, j’ai un besoin
très profond de servir une cause, de me dévouer pour
l’Humanité, de…
- Hé, doucement Sélène, Jeanne d’Arc c’était au 15e
siècle, je crois ! Quoique, tu sais, moi aussi je rêve toujours d’aventures. Et si ce n’est pas dans la sphère sociale, alors les grands espaces me semblent porteurs de
tous les espoirs en une vie plus grande et plus belle.
Tiens, hier je feuilletais un magazine sur les grands reportages. Et là, ça été le coup de foudre ! Ils évoquaient
la vie d’un explorateur qui avait tout abandonné, son con-
fort, ses relations, sa vie paisible pour aller au fin fond
de l’Amazonie à la recherche de peuplades indiennes supposées disparues. Du coup, les souvenirs de notre enfance sont remontés instantanément. Tu te rappelles
quand on s’était échappé pour construire notre cabane ?
– Tu parles, je m’en souviens comme si c’était
hier !…
- Eh bien, j’ai ressenti la même impulsion puissante,
comme un appel irrésistible qui me commandait
d’enfourcher mon grand cheval !
- Hé, à mon tour de te dire que Don Quichotte
c’était il y a bien longtemps, Hélios ! Ceci étant, et au
risque de te surprendre, moi, en tant que fille,
j’entendais dans le bus la conversation d’un groupe de
garçons qui évoquaient des histoires de nobles Chevaliers
du Moyen Âge, et tu peux pas savoir comme je
m’imaginais la scène. Il me semblait que j’y étais. Et ça
me ravissait ! Je me voyais sur un magnifique cheval,
– Ca y est, voilà que ça te reprend le cheval !…
- Bon, Hélios, écoute-moi, quoi ! Sur ce cheval,
j’étais invincible, je parcourais les plaines et les collines à
la vitesse de l’éclair
– A part ça, tu n’exagères pas !
- Puisque tu le prends ainsi, j’arrête ! !
- Allez, te fâche pas, j’aime te taquiner c’est tout…
- Tu crois que parce que je suis une fille, la noblesse
du cœur et de l’esprit c’est pas pour moi ? Hé bien, détrompe-toi mon pauvre Hélios, car les filles de notre siècle pourraient bien vous en remontrer, et pas que sur les
chevaux !
- Tu vois, Sélène, dès qu’on te contrarie un peu ou
que l’on met en doute tes très profondes convictions,
tout de suite tu dégaines le glaive, tu montes sur tes
grands chevaux (encore ? ! !…), et te voilà prête à lever
une armée pour chasser le Monsieur-qui-doute. Un peu de
tempérance, que diable ! C’est vrai que je suis mal placé
pour te faire une telle leçon… Allez, pour faire la paix, je
t’invite au restaurant
– C’est bien la première parole censée que tu aies
prononcé aujourd’hui !
– Tu vas voir, j’ai dégoté un petit resto qui va enchanter ton palais – pas le palais de tes Chevaliers, bien
sûr… - D’ailleurs, j’ai réservé pour ce soir ; et le
chef, en plaisantant, m’a demandé s’il fallait
rajouter d’autres menus avec d’autres cartes
des vins. Je crois qu’il a compris que tu avais un
gros appétit. Pour l’arrêter, je lui ai dit que l’on
appréciait particulièrement la bonne cuisine, les
bons vins, et c’est pas parce qu’on aime philosopher qu’on
en oublierait ce qui fait une des gloires de notre pays.
Non, mais !…
Plus après…
Conscience intellectuelle
Tu vois, Sélène, en ce moment j’ai l’impression de
quitter l’adolescence. Tu me diras qu’il serait temps que
je passe de « l’autre côté ». OK, mais j’ai toujours un
fond d’éternel adolescent, et cela vient sûrement de mon
complémentaire, de mon inconscient féminin, les Gémeaux. Mais, bon, quand faut y aller !… Et je m’étonne
d’autant plus que je me suis surpris à m’interroger sur les
grandes questions que se posent les hommes depuis que
l’Humanité existe, je suppose : Qui sommes-nous ? Où
allons-nous ? Quel est le sens de la Vie ? Oui, le sens ! Ca
me paraît de la plus haute importance que de trouver un
sens à l’action, un sens à la réflexion. Je n’arrive plus à
vivre seulement de « pain », mais de tout engagement
réel, et en fait qui me dépasserait totalement. Dernièrement, je suis allé à la grande librairie en centre ville, et
j’ai presque vidé tout le rayon philosophie. Le vendeur
n’en revenait pas ! Et dans ma boulimie de connaissance
des grands penseurs, je ne me suis pas arrêté seulement
aux penseurs occidentaux. Non. J’ai pioché dans toutes
les civilisations, les cultures et de tous temps. Tu
vois, j’ai même dû rabattre la banquette de ma
voiture pour tout faire entrer. C’est dire !… Dès les
premières pages, je me suis « scotché » à la pensée
de l’auteur, et c’est seulement le grondement de ma
« banque alimentaire » qui m’a ramené sur Terre. Tu
vois, on a beau s’envoler vers des sphères éthérées, la
réalité du corps nous ramène toujours au même point.
Mais je crois que j’ai avancé un peu dans ma réflexion…
Oui, j’ai vécu ces moments comme une réelle aventure, une totale exploration de la pensée. C’était fantastique !…
- Hélios, j’aime bien te voir comme ça ! Car tu sais,
je commençais un peu à désespérer de te voir toujours
courir en tous sens, à élaborer des projets de voyages
sans jamais les réaliser vraiment. J’avais un peu
l’impression que tu fuyais je ne sais trop quoi. Comme si
l’idée même de partir t’apaisait. Mais je te comprends
très bien… Et puisque nous sommes dans la confidence, je
dois te dire que pas plus tard que la semaine dernière, je
suis passée devant une église ou un temple, peut être
autre chose, je ne sais pas te dire, en tout cas ce fut
comme un coup de foudre ! J’avais l’impression que ces
demeures étaient les miennes, véritablement, comme si
j’avais toujours habité là… Curieux, non ? Attends, le plus
drôle, c’est que j’y suis entrée, et tu ne peux pas savoir
comme le silence et la Paix qui semblaient se dégager des
murs même me transportaient dans une autre dimension.
J’étais en lévitation !
- Toi qui aurais aimé être hôtesse de l’air …
- Non, ne plaisante pas avec ces choses, Hélios ! Tu
sais, on ne peut pas rire de tout ! Là, tu vois, je crois bien
que si à ce moment-là quelqu’un avait critiqué la religion,
la spiritualité, enfin, appelle ça comme tu veux, eh bien,
je n’aurais pas hésité pas à lui voler dans les plumes ! J’ai
trop de respect pour l’ordre, le dogme qui permettent
jusqu’à aujourd’hui de soutenir des centaines de millions
de personnes, pour que je tolère qu’on raille ainsi les choses venues du Ciel.
- Ne t’emballe pas, Sélène, je vais t’expliquer
– Non, Hélios. Je ne cherche pas d’explications. Je
ne suis pas comme notre frère des Gémeaux qui doit tout
expérimenter, de-ci, de-là, établir des théories diverses
et variées. Non. Là tu vois, je n’ai besoin que
d’écouter cette sorte de petite voix intérieure, et
tu peux l’appeler l’instinct divin si tu veux, mais je
crois comprendre ce que c’est que la Foi avec un
grand « F ». Et c’est vrai aussi que je deviendrais vite
intolérante, excessive, voire, aveugle aux arguments
contraires à ma croyance. Il faut que j’apprenne à écouter de façon bienveillante ce que disent les autres. Mais
quelle joie de se laisser porter par un plus grand que soi,
par un Être absolu et sans limites.
– Hé, tu ne vas pas entrer en religion tout de
même ? !
– Et pourquoi pas ? ! ! Tu peux parler, toi, qui, pas
plus tard qu’hier, me parlais avec fougue, passion et presque exaltation du métier d’enseignant. Tu me disais que
rien ne te semblait plus important que de transmettre le
savoir, communiquer la connaissance, élever les Âme - oui,
tu as dis les Âmes - , C’était comme si ta vie en dépendait, comme si tu avais reçu une mission du plus grand des
monarques !… Bon, je reconnais que tu as un véritable don
pour l’enseignement, et j’ai remarqué que les enfants buvaient tes paroles quant tu leur expliquais comment vivaient les tribus d’Afrique. Et même la haute philosophie,
tu arrives à la leur faire gober ! Oui, on sent que tu portes cette passion au plus profond de ton cœur. Heureusement que pour te défouler, tu continues à pratiquer un
sport de façon intensive, car à ce rythme de passion, tu
finirais par te consumer. La Flamme du Sagittaire !
Juste pour te montrer la beauté de notre signe,
En lui, tout pourrait être écrit : Notre nature animale prolongée par la conscience humaine qui pointe sa
flèche haut dans les cieux ! Tiens, ça me fait penser à
cette citation du philosophe allemand, Nietzsche,
« L’homme est un fil tendu entre l’animal et le divin »
Ou quelque chose comme ça…
Et même, on dit du super Sagittaire la chose suivante :
« Je vois le but, l’atteins, et en vois un autre »
- Super, comme tu dis. Et alors ?
- Eh bien, ça veut peut-être dire qu’on vise toujours
plus haut, plus loin et plus fort, non ?…
- Bon, Sélène, je te ramène sur Terre, et je
vais te présenter quelques grands personnages de
notre famille.
Des Sagittaire célèbres…
Aventuriers, explorateurs : Guynemer, Lindbergh,
Mermoz, Ferdinand de Lesseps, Surcouf (corsaire), Gustave Eiffel,
Science et Technique : François Broussais, Gustave
Eiffel, Jean-Louis Etienne, Claude Lévi-Strauss, Maurice
Messegué, Georges Méliès,
Sport : Surya Bonaly (patinage), Aimé Jacquet
(football), Bixenté Lizarazu (foot), Loïc et Stéphane Peyron (navigateurs), Alberto Tomba (skieur), Laurent Jalabert, Guy Drut, Jules Ladoumègue,
Musique et peinture : Lulli, Ludwig van Beethoven,
Hector Berlioz, Brahms, Toulouse-Lautrec, Olivier Messiaen, Giacomo Puccini,
Littérature et Journalisme : Gustave Flaubert, Heredia, Gérard de Nerval, Paul Eluard, Soljenitsyne, Al-
fred de Musset, Georges Feydeau, Jean Genet, André
Gide, Rolland Barthes, Maurice Genevoix, Claude
Lanzmann, Claire Chazal, André Bercoff, Pierre Desgraupes, Gérard Holtz,
Religion et Philosophie : Pythagore, Mgr Di Falco,
Engels, Spinoza, Bayle, Milton, Heine, Mireille Nègre,
Politique : Willy Brandt, Winston Churchill, Franco,
Clemenceau, Mme de Maintenon, Mme de Récamier,
Charles V, Jacques Chirac.
Tu vois que nous ne sommes pas seuls !…
Correspondances physiologiques
Vous ne serez pas étonnés du tout si l’on vous dit
que le Sagittaire physiologique concerne avant tout nos
hanches, le bassin, le coccyx et le sacrum, et particulièrement nos membres inférieurs avec le fémur, l’os iliaque, et les cuisses en général.
Bien entendu, l’intervention de Jupiter qui est en
affinité particulière avec notre signe, a beaucoup à voir
avec l’artère fémorale, et la circulation artérielle en particulier. Le foie et le glycogène nous concernent aussi.
Bon, mais si vous êtes intéressés par cet aspect de
nos étoiles, n’oubliez surtout pas d’examiner notre thème
dans son ensemble.
mon Enfant est
et
L’alphabet de la génétique astrale compte, lui aussi,
quatre lettres primordiales que sont la Terre, l’Air, l’Eau
et le Feu. Le Cancer appartient au groupe aquatique qu’il
complète avec les signes du Scorpion et des Poissons. En
ce sens, on peut dire qu’il représente le premier décan de
l’élément Eau.
Conscience physique
Papa et Maman, vous savez que ce niveau de conscience représente l’état le plus infantile de l’Humanité,
et on dit même que l’Homme est entré en incarnation par
la Porte du Cancer. En quelque sorte, on pourrait
avancer que par notre si tendre enfance - nous
sommes encore très proches de ton ventre,
Maman ! - , nous avons cette grande nostalgie du
temps où nous pouvions « nager » en toute sécurité dans
le bassin que tu avais construit pour nous – c’est que le
Cancer marque la première période de l’été, non ? !… - On
conserve encore le souvenir des bruits, surtout de ta
voix, et on ressentait même quand tu étais contente ou
en colère. Aussi, vous comprendrez, avec Papa, que nous
soyons si timide, que nous ayons peur de ce qui se passe à
l’extérieur, des bruits inconnus, et à la moindre alerte,
que nous courrions nous précipiter dans « les jupes » de
Maman. Oui, vous pouvez toujours dire que nous avons
tendance à régresser et à vouloir retourner dans ce ventre tellement accueillant. Les « psy » disent que nous
sommes schizoïdes, et donc que nous sommes constamment à la recherche d’un abri sûr pour notre sensibilité
particulièrement vulnérable. Et même, ils disent ces psy,
que nous avons une nostalgie pathologique du « paradis
perdu ». Hé bien, on s’en souviendra toute notre vie de ce
paradis !… Aussi, il ne faudra pas vous étonner si, en
grandissant, on garde cette impression d’avoir perdu
beaucoup, et si on erre dans le monde pour retrouver
cette paix et cet Amour. Vous vous souvenez de ce que
disait le poète : « Un seul être vous manque, et tout est
dépeuplé ». Hé bien, si vous voulez mieux nous comprendre, redites-le vous encore…
On se demande, nous aussi, pourquoi on a
l’impression d’être constamment agressé, et on préfère
se créer un monde bien à nous où nous puissions retrouver cette eau chaude et nourrissante que tu avais si bien
préparé, Maman. Aussi, tu comprends pourquoi on est
toujours agrippé à toi ou à Papa qui nous protègera toujours, car c’est le plus fort, non ? On nous dit que c’est
nous qui développons le plus facilement le « complexe
d’Œdipe », qu’on veut se marier avec toi Papa, avec toi
Maman. Et c’est vrai aussi que je fais plus de caprices
que mes petits camarades, que je n’arrive pas à les aimer
longtemps, et dès qu’ils me contrarient, je les déteste et
je préfère jouer seul-e. Tu me dis souvent que je suis un
bébé, mais je me souviens encore quand tu m’as abandonné-e dans cette maternelle. Je ne savais plus où me cacher tellement les autres criaient et couraient dans tous
les sens. Oui, je m’en souviens et je ne voulais plus les
voir. Mais quelle joie quand tu es venue me rechercher
avec Papa, c’est comme si je retournais enfin dans ton
ventre ! Et tu peux croire alors que j’étais bien décidé-e
à ne plus jamais y retourner dans cette école, même si je
trouvais que la maîtresse était très gentille !
Un peu plus tard…
Conscience affective
Sélène surtout se souviendra du monde de sa petite
enfance et développera très tôt la conscience maternelle, de la maternité, de la gestation, comme si elle souhaitait reproduire en elle, mais aussi pour elle-même, ce
paradis qu'elle dût quitter contre son gré. Oui, je dois
dire – c’est Sélène qui parle - que je me sens concernée
par tout ce qui représente d’une façon réelle ou bien
imaginaire ou encore symbolique le placenta qui m’a si
bien nourrie. C’est pourquoi j’adore préparer les
repas, et la nourriture représente pour moi le
mouvement du retour à l’intérieur, dans le sac
protecteur. Tiens, justement en parlant de sac, j’aime
particulièrement tout ce qui enveloppe, contient et protège en même temps. Je peux y fourrer mes plus petits
secrets, enfouir mes souvenirs, et surtout le « livre » de
ma vie dans lequel je consigne mes premières émotions
amoureuses, mes blessures et l’incompréhension du
monde à l’égard de mes étonnements de cette vie sans
cesse agitée en même temps que perpétuellement agressive. Oui, tout ce qui peut contenir, conserver, protéger
et nourrir en même temps me concerne. Vous comprendrez, mes chers parents, que la terre dans laquelle je
peux enfouir la graine qui porte en elle la promesse du
futur me ravit au plus haut point. Et je guette avec angoisse le moment où elle percera avec efforts son plafond protecteur. En creusant, c’est le monde de la caverne qui se révèle à moi, de la grotte, du vase et même
de l’utérus où s’opère cette alchimie mystérieuse qui
sculpte ce corps où pourra se loger mon Âme si délicate.
Ça ne vous étonnera pas si je vous dis que ma maison ou
mon foyer est particulièrement mon royaume. C’est là où
je vais pouvoir donner ma pleine mesure, et parfois avec
beaucoup d’autorité, trop peut être au goût de certains…
- Mais tu sais Sélène, pour moi c’est un peu la même
chose, à la différence que ce que tu appelles le sac,
le vase, l’utérus, moi j’y vois le bouclier, la voiture
dans laquelle je me sens vraiment en sécurité, la
maison aussi et surtout où je peux enfin exprimer mon
tempérament, ma sensibilité toute féminine, diront mes
copains. Toi, Sélène, en tant que fille, tu arrives plus
facilement que moi à reconstruire ce souvenir perdu, tu
es « programmée » pour ça en quelque sorte, mais moi,
Hélios, je n'ai pas cette possibilité. Aussi, j’ai plutôt tendance à vagabonder, à courir à la recherche de je ne sais
plus trop quoi, comme si fuir, partir, m’échapper de ce
monde était ma seule raison de vivre. Et quelque soit le
lieu où je me trouve, c’est toujours l’image de Maman qui
habite la caverne de ma mémoire lointaine, dans le silence
de mon cœur.
Tu comprends alors pourquoi je recherche une
communauté, un groupe, un parti, voire, une tribu, enfin
tout ce qui peut représenter de façon presque virtuelle
notre mère . C’est à l’intérieur que je me sens le mieux.
Et si d’aventure il me faut quitter l’enveloppe, alors c’est
en « ordre dispersé » que je me lance. Car c’est vrai que
je n’arrive pas à percevoir distinctement la personne,
l’individu ; je suis bien plus sensible aux impressions de la
masse, aux « pensées » de la foule, et tu me croiras ou
pas, Sélène, j’ai souvent l’impression de « voir » l’âme du
peuple, de la communauté. C’est comme si j’étais relié à
ce brouillard invisible qui les guide. Oui, il me semble parfois retourner aux premiers temps de notre vie instinctive, ces périodes de l’évolution où il me suffisait
d’entendre la voix venue d’ailleurs pour me diriger simplement et sans risque d’erreur vers ce qui était le
meilleur pour moi ! Même si je sais aussi que ça ne peut
plus être ainsi, dans le secret de mon cœur j’aspire à retrouver cette « Parole perdue » et à retourner dans le
Chaos cosmique, dans cet Œuf primitif où tout était indifférencié. Ca te surprend sûrement, mais je le ressens
comme ça… Et tu sais, ma timidité, je dirais même mon
hyper timidité – et c’est la même chose pour toi aussi,
Sélène, non ? - , vient sûrement de cette époque où
tout nous était donné, où il ne suffisait que
d’écouter les besoins du corps, pour être pleinement
heureux. Maintenant, il me faut sortir la tête de l’eau,
ouvrir la porte et la fenêtre pour me confronter à la
vie extérieure. Et ça, ça me fait très peur, tu sais !
- Tu vois, Hélios, je ne serais pas aussi désespérée
que toi ; c’est vrai que ma condition féminine m’aide davantage. Cependant, même si je suis très attachée à Papa,
il me semble qu’aucun homme ne pourra jamais l’égaler et
encore moins le remplacer, je sais bien qu’il me faudra un
jour le « quitter », je veux dire le quitter dans ma conscience – car dans mon cœur il y sera pour l’éternité. Et
ce cordon ombilical que tu as, toi, tant de mal à couper,
car parfois il te serre si fort qu’il pourrait t’étouffer et
t’empêcher de vivre avec quiconque, moi, en tant que fille,
il me semble que je pourrais aimer un autre homme que
notre très cher Papa, mais quand même, je suis sûre que
je pourrais en quelque sorte « prier » pour lui insuffler
l’âme de notre père, alors que toi, Hélios, tu rechercheras une compagne, une épouse qui ressemble au plus près
à Maman. Et je crois que tu ne t’en rends pas bien compte, en fait… Mais dans tes réactions un peu bizarres et
fantasques - il faut te le dire - , il me semble que certaines de tes petites amies se situent à l’opposé de ce que
représente Maman. Tu me diras, qu’en fait c’est un peu la
même chose, non ? Et lorsque tu te rends compte de cet
inceste virtuel, je te vois t’enfuir à grandes enjambées,
papillonnant comme l’enfant capricieux que tu n’as jamais
quitté. Mais en fait, je crois que c’est un bon début pour
rompre cette chaîne qui retient ton nombril.
- Hé bien, Sélène, je vois que tu as percé mes plus
subtils battements de cœur ! ?… A mon tour aussi de te
prévenir : Veille à ne pas te voiler la face, à t’enfouir la
tête dans le sable dès que ton environnement
devient parfois hostile. Car tu sais, même si la
nature te facilite la tâche, je remarque que tu as
tendance à projeter ton attachement à Papa sur
les institutions, le gouvernement, la Loi et
l’autorité. Il te semble que ce tour de passe-passe
suffit à te libérer de cette « colle psychique ». Je
sais bien que chez toi c’est plus subtil, et donc plus difficile à sublimer. Mais tu es aussi en bonne voie !… Par contre, j’aime beaucoup ta vision du couple, un peu comme
une Princesse qui attend dans de longs soupirs que son
Prince la délivre de ses chaînes qui la retiennent ici-bas.
Oui, tu es très « fleur bleue », romantique et même si tu
t’en défends, je trouve que cela va bien à ton teint ! ?…
Bon, j’arrête de te taquiner, car je suis aussi susceptible
que toi, et la moindre contrariété suffit à me mettre de
mauvaise humeur. Mais heureusement que nous savons
vite pardonner, et faire comme si rien ne s’était passé.
C’est vrai aussi que nous espérons toujours en des lendemains meilleurs, et notre naïveté naturelle ne nous facilite pas la tâche. Ou peut être que si, finalement. Qui
sait… Par contre, je crois que nous devrions faire de gros
efforts pour ne pas exiger un amour exclusif, et même en
amitié nous ne pouvons pas supporter de partager. Ce
doit être difficile pour les autres. Et cette tendance que
nous avons de croire que seule notre « tribu » est dans le
vrai, et que tous ceux qui n’en font pas partie sont des
ennemis en puissance. On pourrait facilement tomber
dans l’ostracisme ou devenir très partisans. On doit conserver sûrement au plus profond de notre mémoire ce
temps où, enfant, il n’était pas question que Maman
s’occupe d’un autre que nous. Et même quand tu es arrivée, Sélène, chaque fois que Maman te donnait le biberon, j’avais l’impression qu’elle m’oubliait pour toujours. Il
faut nous méfier de ces réflexes infantiles, car je me
demande s’ils ne nous handicaperont pas toute notre
vie ?…
En tout cas, je reconnais que tu sais parfaitement
recevoir, accueillir et qu’avec toi les invités seront toujours très choyés. Du reste, parfois je trouve que tu en
fais un peu trop : Ils peuvent difficilement refuser que
tu les resserves (car c’est encore toi qui officie à
l’intérieur). Je n’ai pas fait de sondage, mais je crois
qu’ils avaient déjeuné la veille !… On peut dire que lorsque
tu as une idée en tête, tu n’es pas prête de lâcher prise.
C’est comme si tu avais deux pinces à la place des mains.
Quelle ténacité, on peut difficilement dire non avec toi ! !
C’est vrai que tu pourrais en dire autant pour moi. Donc
on en reste là !
- Alors toi, Hélios, tu peux parler ! Car c’est la dernière fois que je t’emmène faire les courses : C’est à
croire que nous devions nous préparer à soutenir un siège
pour une durée indéterminée !… Bien sûr que je te trouve
aussi très accueillant, que tu sais être
particulièrement amusant et chaleureux avec les
invités, et même que tu joues admirablement de
ton charme – surtout avec leur fille… - , mais de
grâce, résiste un peu à tes pulsions instinctives. Le
syndrome de la mère nourricière, c’est à moi qu’il
revient, non ? Tu pourrais plutôt user de tes talents culinaires, car j’ai bien remarqué que tu t’intéressais beaucoup à la cuisine. Toi qui veux toujours aider Maman, tu
as là une occasion rêvée, n’est-ce pas ?
C’est drôle, j’adore la famille, les enfants, la maison,
bref, cette ambiance chaleureuse, d’amour même qui
émane de ce cercle étroit. Ça me rassure énormément, je
me sens comme protégée, à l’abri des regards et de tout
jugement. Et même, j’aime aussi les enfants des autres,
tu vois. Et quand les ami-e-s de Papa et Maman viennent
avec leurs enfants, je suis aux anges, c’est le cas de le
dire, car je perçois instinctivement dans leur regard
toute l’innocence du monde. J’ai l’impression qu’ils ont
toujours leurs ailes sur le dos. Mais au fond, même si je
ne me l’avoue pas, c’est ma propre petite enfance que je
reconnais chez eux. Et je sais que c’est la même chose
pour toi aussi, Hélios. Pas vrai ? Tu ne réponds pas et tu
rougis ? Bon, c’est donc tout à fait ça !… J’ai encore
l’impression de jouer à la dînette, à papa-maman, et pour
un peu je redeviendrais comme eux, si j'osais... Enfin,
c’est la vie, non ?
Mais cette recherche constante du paradis perdu,
cette façon que nous avons de « partir » dans nos rêves
éveillés, d’imaginer le monde tel que nous le souhaitons
plutôt que tel qu’il est en réalité, ça, je crois que nous ne
pourrons pas nous en défaire. En fait, ça me plait bien, et
je sais que c’est la même chose pour toi aussi, Hélios.
Méfions-nous tout de même à ne pas nous couper du réel,
et nous réfugier dans un monde artificiel, car tu sais, les
« psy » n’hésiteront pas à nous classer dans leur grand
livre… Mais encore faudrait-t-ils qu’ils puissent accéder à
notre inconscient, et ils ne savent pas qu’il est parfaitement dépeint dans le signe opposé : Le Capricorne. Mais
nous y reviendrons largement dans les pages qui vont suivre. Tu verras, c’est étonnant et passionnant !…
Bon, on poursuit car nous ne sommes pas que des
êtres d’émotions. Nous aussi on pense !
Conscience intellectuelle
- Tu vois Sélène, je remarque que dès que nous,
cette grande famille des Cancer, pouvons un peu nous
« éloigner »
de
nos
parents
et
c’est
particulièrement plus difficile pour nous - , alors
c’est la communauté et ses mécanismes, au sens
étendu, qui m’intéresse. Je ressens toujours l’activité
instinctive au fond de chaque groupe, de chaque
société, et c’est comme si je pouvais entrer en
communication avec leur propre âme, en communion, en
quelque sorte. Tu comprends alors que la sociologie, les
grands mouvements de masse, l'opinion publique en géné-
rale m’attirent. Mais au fond, bien plus pour retrouver,
pour me replonger dans cette espèce d’océan psychique,
et j’ose dire, dans ce liquide amniotique de l’Humanité.
Mais là, je suis fasciné par la découverte des règles qui
pourraient bien les guider, les contrôler. Et plus encore,
et je sais que c’est pareil pour toi, Sélène, je ne peux
rien entreprendre de sérieux si je ne peux pas retrouver
l’histoire qui a construit l’âme des peuples, des tribus,
des sociétés. Oui, la connaissance de l’Histoire majuscule,
de la mémoire et des trésors de savoirs, d’expériences
me semble indispensable avant que de prétendre approcher leur « vérité ».
- Je constate, Hélios, qu’en fait, tu as tendance à
retourner vers le passé – n’est-ce pas encore la nostalgie
de ce fameux paradis perdu ? - , à remonter aussi loin
qu’il est possible dans les strates enfouies de ces vies
éloignées. Oui, je le ressens aussi comme ça, mais à la
différence de toi, je suis plus attirée par la connaissance
des us et des coutumes de ces « familles »
lointaines, comment elles vivaient, quelle était leur
morale, leur façon de s’habiller, comment étaient
considérées les femmes et les filles, bref, tout ce
qui faisait que ces groupes vivaient ensembles et se
supportaient. Les ancêtres, les aïeux, toute cette
« chaîne » qui nous relie de façon subjective à la communauté, je me plais souvent à la faire revivre dans mes
souvenirs. Bien entendu, l’ethnologie, la sociologie affective surtout, l’anthropologie ou encore la généalogie me
tentent beaucoup. Et même la paléontologie, mais là, je
devine l’influence de mon inconscient Capricorne comme
on le verra juste après, car à l’évidence, si toi surtout,
Hélios, tu te consacres à la science dite dure, celle qui
s’occupe de la matière, tu peux être assuré que ce sont
les forces de cet inconscient Capricorne qui sont à
l’œuvre.
En fait, c’est encore la mémoire et donc le passé qui
nous guide dans cette attraction, non ? Mais ce serait
davantage une mémoire visuelle, l’image, et donc cette
grande faculté qui est très présente chez nous :
l’Imagination ! Les psychophysiologistes disent qu’elle est
directement reliée au cerveau limbique, tu sais celui qui
nous permet d’entrer en relation affective avec l’autre,
de percevoir les intentions réelles de nos camarades de
jeux. Ils disent que c’est ça, l’empathie : Ressentir ce que
l’autre ressent. Ha ! Je comprends mieux pourquoi dès
qu’une ambiance est chaleureuse, alors je me sens bien et
je peux m’extraire de cette timidité qui m’handicape tellement que certains affirment que je présente tous les
symptômes du complexe d’infériorité. Ce qui me pousse à
ne jamais avouer que je ne sais pas quelque chose, et
faire comme si c’était évident. Tu comprends pourquoi j’ai
horreur de poser des questions… De même, si
l’atmosphère est tendue, alors je me réfugie immédiatement dans ma coquille et je ne veux plus en sortir. Exactement comme le crabe qui, à la moindre alerte disparaît
au fond de sa carapace. C’est étonnant et très juste tout
de même que les astrologues nous aient attribués cette
analogie animale !
Mais pour en revenir à la vie des sociétés, c’est aussi leur psychologie qui m’intéresse beaucoup. Comprendre
leurs processus, entrer dans les mystères de leur inconscient, décoder le langage des rêves. Les rêves !… J’adore
décrypter les symboles que nous envoie l’inconscient pour
nous révéler, dès qu’on le prend sérieux bien sûr, ce qui
vit au plus profond de nous. Et si c’était un moyen très
puissant pour compenser notre tendance naturelle à nous
isoler du monde, à nous mettre la tête dans le sable
quand les événements deviennent trop durs pour notre
délicate sensibilité. Peut être ?… En tout cas, quand je
compose mes poèmes, il me semble que je retrouve un peu
de cette musique des Temps passés, le temps où tout
était dans la Paix et l’Harmonie. Oui, la poésie est aussi
une de mes expressions favorites car, vois-tu, nous pouvons nous laisser aller nos émotions, notre sensibilité
sans crainte d’être observés et jugés. Ce sont des instants de vraie Liberté !
Juste pour apporter une précision, Sélène, je pense
que notre facilité à entrer en communication avec l’autre
s’apparente plus à une perception instinctive qu’à
l’intuition proprement dite. Même si nous sommes très,
très réceptifs à l’invisible réalité. Il faudrait approfondir...
- Tiens, justement ! Tu sais pas ce que l’on dit du
top de notre signe ?
- Non. Mais je suis tout ouïe, Hélios !…
- Eh bien, voilà la phrase qui pourrait le décrire :
« Je bâtis une maison illuminée, et je l’habite »
- Je nous laisse réfléchir ! ?…
Je me demande ce que penseraient nos parents s’ils
pouvaient assister à nos discussions ? !…
- Bien évidemment, le monde de la petite enfance,
de la maternelle, les crèches, la médecine infantile, la
pédiatrie, tout ce qui a trait à nos chers « bout de
choux », moi, Sélène, j’adore me retrouver dans cet univers. Et si ce n’est pas par cette « entrée », alors
l’enseignement qui me rapproche encore d’eux me passionne particulièrement. Et en fait, c’est comme si je
jouais une pièce de théâtre. Voilà, le théâtre !… Entrer
dans la peau d’un personnage, me cacher derrière lui en
quelque sorte. J’ai alors l’impression que ce n’est plus moi
que l’on observe, que l’on juge et que l’on critique. Et mon
pouvoir d’imagination m’autorise à une parfaite identification avec le personnage : Je deviens lui, et moi,
pfffft ! ! Quelle libération ! Et c’est pareil pour toi Sélène, je le sais bien. On adore les mélodrames, amplifier,
en faire des kilos, on a l’impression d’être au centre de
l’événement, mais surtout on espère secrètement, par cet
excès, attirer l’attention de Papa ou Maman, et qu’ils
viendront nous consoler de nos peines immenses ? !… Hé
oui ! On retomberait facilement en enfance, et pour nous,
inventer une histoire jusqu’à y croire dur-comme-fer, ce
n’est pas mentir, c’est simplement jouer, mais sérieusement. Là encore, il nous faut être vigilant sur nos comportements car ça pourrait avoir des conséquences. Tu
vois, je remarque que nos parents, nos ami-es, nos instits
ou nos profs ne nous en veulent au fond, pas du tout, car
ils perçoivent bien que ce n’est jamais bien méchant, et
souvent, notre naïveté, notre fraîcheur d’âme d’éternels
enfants font que leur regard est plutôt bienveillant…
Tiens, je vais te présenter quelques grands personnages avec qui nous partageons le même signe et dans
divers domaines :
Des Cancer célèbres…
Cinéma, radio, télé : Isabelle Adjani, Nathalie
Bayle, Annie Duperey, Jean-Pierre Mocky (réalisateur),
Lino Ventura (parrainait une association caritative
pour enfants handicapés), Gérard Lanvin, Jean-Luc
Delarue, Danny Boon, Doc, Jacques Martin (et
ses célèbres émissions enfantines), Jacques
Chancel, mais aussi Dorothée (qui animait des
émissions télé pour les enfants), Pierre Perret, Anne
Sainclair, Michel Field, Albert Ducroc,
Littérature : Jean Cocteau, Proust (très, très Cancer), Salvador Dali, Jean-Jacques Rousseau, Jean de La
Fontaine Antoine de Saint Exupéry (et son magnifique
Petit Prince), George Sand, Marcel Achard, Barbara Cartland, Max Jacob,
Peinture, Musique : Edgar Degas, Modigliani, Bernard Buffet, Corot, Fauré, Rembrandt, Debussy, Schumann, Tchaïkovski,
Science et philosophie : Henri Bergson (L’énergie
spirituelle, La pensée et le mouvement, et bien d’autres
œuvres qui indiquent surtout une « incursion » du filtre
opposé, le Capricorne), Piaget, Montaigne, Michelet,
Claude Bernard, Paul-Émile Victor, Dalaï Lama,
Politique : Georges Pompidou, Simone Veil, Michèle
Barzach, Jacques Delors, Nelson Mandela, Lady Diana,
Sport : Christine Caron, Zinédine Zidane , Marcel
Cerdan, Henri Leconte, Miguel Indurain
Pas mal, non ?…
Les correspondances physiologiques
Quelques indications pour nos chers parents afin de
les informer des possibles fragilités de nos petits corps.
Nous disons bien possibles car là, plus qu’ailleurs, il faut
analyser notre thème astral dans son ensemble pour apporter plus de précisions. Mais tout de même :
Vous ne serez pas surpris si Sélène et moi on vous
dit que vous devriez surveiller notre système digestif et
tout ce « qui va avec » , comme la trachée artère,
l’estomac surtout (vous vous rappelez du sac de Sélène ? !), le duodénum, la poitrine et le tronc. Et point
important à retenir, la glande endocrine la plus liée aux
mécanismes psychologiques du Cancer est le pancréas.
Il nous faudrait aussi évoquer la Lune réputée être
en affinité spéciale avec notre signe, mais comme c’est un
peu compliqué, nous vous encourageons à lire la bibliographie.
Bon, maintenant nous allons vous présenter notre
très chère « moitié », notre complémentaire astral : Le
Capricorne.
On dit de cette fenêtre zodiacale qu’elle symbolise
la sortie de l’Humanité de sa condition terrestre, tout
comme le Cancer est réputé représenter l’entrée en Humanité. Nous verrons un peu plus loin quelques raisons qui
l’expliqueront. Le Capricorne donc, est un signe de Terre
et de ce fait, s’accorde très bien avec les signes d’Eau
tels que le Cancer, son opposé complémentaire. L’entrée
du Soleil dans ce signe marque le solstice d’hiver, pendant que les premiers jours du Cancer indique le solstice
d’été. On le voit, beaucoup de connivence, non ?
Conscience physique
Déjà, Papa et Maman, vous devez vous souvenir que
nous annonçons l’hiver, alors ne vous étonnez pas si nous
paraissons souvent calmes, réservés, silencieux. Voire,
taciturnes, même dans les premiers pas de notre enfance. Alors en plus, si nous ne sommes pas contents,
vous pouvez croire qu’on vous montrera un aspect de nous
mêmes qui n’est pas très engageant : On se bloque, nos
émotions deviennent comme inexistantes. Voyez l’hiver,
hé bien c’est un peu ça ! On pourrait bouder dans notre
coin, et garder une rancune que vous ne soupçonnez pas.
Si vous ne nous cajolez pas suffisamment, alors on ferme
facilement la porte de notre cœur, et on devient bizarres, tristes et mélancoliques. Et si vous insistez encore,
vous pouvez croire qu’on s’en souviendra. Vous appelez ça,
de la rancune ? Mais ne vous inquiétez pas trop, car vous
savez, au fond de nous, nous sommes de grands timides,
et ce n’est pas pour rien si notre ami le Cancer est de
« l’autre côté ». Mais nous, on adopte la stratégie de
l’hiver : On fige tout, et c’est comme si plus rien
n’existait autour de nous !
- Heu, Hélios, je trouve que tu en rajoutes un peu
trop, non ? Car nos parents vont finir par regretter de
nous avoir « commandés » en cette période ! Attends, il
faut que tu leur disent aussi que peut-être, plus que les
autres, nous avons besoins de chaleur – on est nés en hiver, enfin… - , de protection, de câlins, quoi ! Bien sûr,
tout le monde en a besoin, mais nous… On est jaloux de
l’affection que Maman ou Papa donne aux autres (je me
demande si on n’est pas davantage l’expression de notre
petit frère Cancer, surtout durant notre petite enfance ;
en tout cas sur le plan affectif). Mais d’un autre côté,
dès que nous avons reçu notre « ration » de bisous, on
peut aussi s’amuser tout seul, sans être toujours à
la recherche de petits camarades. C’est vrai que l’on
ne s’ennuie jamais, et qu’on imagine toujours de
nouveaux jeux, de nouvelles règles ; on pense à tout,
et les personnages de nos histoires sont le plus souvent
respectueux de l’autorité, et se posent presque toujours
en référence à la Loi. C’est nous qui disons ce qui est bien
et ce qui ne l’est pas. Tu trouves pas Hélios qu’on pourrait
passer pour de « jeunes petits vieux » ? ! !
- Sélène, maintenant je vois que c’est toi qui forces
un peu le trait ! Même si je suis d’accord avec ton approche. C’est curieux cette tendance à vouloir jouer aux
grands, à imiter les adultes et à vouloir remplacer Papa
ou Maman. C'est le sérieux de l'hiver qui déteint sur no-
tre caractère. Oui, on est très sérieux, on ne peut pas
plaisanter avec la règle, et on a tendance à l’imposer aux
autres. En tout cas, il faut aussi faire attention à ce que
notre facilité à jouer seuls ne se transforme pas en facilité à s’isoler ; que notre autonomie ne devienne pas de la
solitude. Mais tu vois, j’ai surpris une conversation entre
Papa et Maman, et ils disaient qu’ils nous trouvaient
calme, très attentifs à leurs demandes, et que pour des
enfants, notre sens des responsabilités était très développé. En fait, ils nous aiment très fort ! Moi qui croyais
que notre caractère déjà bien affirmé pouvait leur poser
des problèmes. Non, ils ont bien compris qu’ils pouvaient
compter sur nous, et que si on leur dit « OK, je le ferai »,
ils étaient assurés du résultat. D’ailleurs, avec nous
ils n’ont pas à craindre que notre argent de poche
on le dépense tout de suite, car comme l’esprit de
l’hiver, nous sommes particulièrement économes. Les
grands disent « parcimonieux ». C’est un joli mot, non ?
Mais méfie-toi tout de même, Hélios, de ne pas
tomber dans l’extrême économie. Et je ne parle pas que
de l’argent, je pense aussi à ta conversation : il faut
presque t’arracher les mots de la bouche ! Pourtant je
trouve que tu as souvent des choses très intéressantes à
dire. Je n’en dis pas plus…
Nous aussi on aime bien rire et s’amuser, mais c’est
vrai que nous sommes malgré tout un peu sérieux ou que
nous donnons l’impression de l’être.
Conscience Affective
- Tiens, parlons-en ! Il faudrait que nos parents se
souviennent que de l’autre côté du Capricorne il y a le
Cancer, et que notre sensibilité est à fleur de peau,
même si ça ne se voit pas ou très difficilement. Bon, on a
une tendance innée - on est « câblés » comme ça – à fermer les portes de l’émotion, et tu peux croire qu’il nous
en faut beaucoup pour nous laisser aller à pleurnicher.
Mais dedans ça s’agite dans tous les sens ! Notre carapace hivernale ne nous aide pas beaucoup, hein ? Heureusement que Maman sent bien tout ça, et que même si je
ne dis rien, elle me prend dans ses bras. Je ne connais
pas son signe astral, mais je suis sûr qu’une Maman est
au-dessus encore…
- Bon, Hélios, c’est clair que nous ne savons pas
étaler nos émotions aux yeux de tout le monde, mais pour
ce qui est de l’amitié, on peut compter sur nous. Bien sûr,
on est un peu lents pour accorder notre confiance, et
c’est vrai aussi qu’on a une tendance instinctive à nous
méfier, et nous sommes très exigeant, très sélectifs.
Mais quant à la parole donnée, c’est du béton, non ? !
L’hiver qui est à l’extérieur se voit aussi parfois à
l’intérieur. Beaucoup nous disent qu’on ne nous mettra pas
à l’accueil, que notre sérieux se voit sur notre visage,
qu’on peut être austères, froids (comme l’hiver ?), mais
pour celles et ceux qui osent franchir ce seuil, je crois
qu’ils ne le regrettent pas. Du reste ils nous disent que
nous gagnons à être connus.
- Ha, je te reconnais bien là Sélène ! Ca y est, tu
montes sur tes grands chevaux, tu es la plus belle, la plus
recherchée de tes copines, et tout, et tout… Bien entendu, dès que nous pouvons nous libérer de notre timidité –
que nous contrôlons en mettant de la distance entre les
gens et nous, à l’inverse de nos frères et sœurs du Cancer, qui ont tendance à se « liquéfier » si on les regarde
d’un peu trop près - , alors, nous avons tendance à en imposer, comme si on se devait de donner des leçons à tout
le monde. Tu vois d’ici le danger : On se prendrait facilement pour ce que l’on est pas, et en plus, on se surestimerait très facilement. Heureusement que notre prise de
distance avec les gens et les événements nous permet
aussi d’être un peu plus objectif que la moyenne. Et c’est
étonnant comme on peut analyser froidement une situation et faire complètement abstraction des sentiments.
C’est peut-être pour ça qu’on fait souvent confiance à nos
jugements, car on arrive à ne pas se laisser emporter par
nos préférences affectives.
- Tien, je vais te dire un peu ce qui bout au fond de
nous, ce qui nous fait courir :
Conscience intellectuelle
- Déjà, en tant que fille, je suis de nature à prendre
au sérieux la vie, et particulièrement quand il est question de relations humaines. C’est ainsi, Hélios, et il faut
que tu t’enfonces bien ça dans ta tête de Capricorne !
Alors si en plus je vois le monde et en retiens de lui ce
qui filtre au travers de notre signe, tu comprends que
je regarde les fantaisistes avec un peu de
condescendance…
J’aime
les
garçons
qui
approfondissent les réalités, qui cherchent plus loin
que la simple surface. Je me demande comment on
peut être parfois aussi insouciant devant toutes les
difficultés de la vie ? Tu sais, je n’écoute que rarement
les beaux parleurs, les phraseurs, et je devine à coup sûr
les « baratineurs », les camelots quoi ! Mais curieusement, quand mon cœur est touché - et là, ça dépasse mon
signe – j’ai tendance à réagir comme me le dit mon inconscient Cancer : Je peux devenir fleur bleue, me laisser
aller au romantisme, libérer mes émotions, et les copines
me disent qu’on ne me reconnaît plus du tout. Tu comprends ça toi, Hélios ?
- Un peu. Mais en tant que garçon, j’aime aussi les
filles qui paraissent sérieuses, celles qu’il faut conquérir,
celle à qui il faut prouver qu’on l’aime. Mais parfois, ma
timidité me reprend, et alors là, je me bloque au point
que si elle ne fait pas le premier pas, je retourne dans ma
grotte – pour toi Sélène, c’est la carapace de notre si
mignon crabe – et je me dis qu’on ne m’y reprendra plus,
qu’il y a mieux à faire, surtout pour une fois que j’osais
sortir de mes pensées. Penser ! Voilà où je me sens réellement bien ! Et je vais te dire quels sont les domaines où
je peux vraiment m’exprimer :
En science d’abord : Déjà, le fait de pouvoir prendre de la distance tant avec les gens que par rapport aux
événements, me garantit un minimum d’objectivité. Je n’ai
pas d’a priori, je ne cherche pas à démontrer à tout prix
que quelque chose est faux parce que je n’aime pas la
personne qui le présente. Je me garde des instincts… En
plus, comme je bénéficie aussi de la ténacité de mon
« copain » le Cancer, mais chez moi ça s’appelle de la persévérance, je peux rester longtemps sur un problème au
point que le temps n’a plus de prise sur moi. Oui, je peux
rester des heures dans mon laboratoire, dans mon cabinet, mon officine, mon bureau sans ressentir de fatigue.
Et c’est mon chef qui est content car pour le même prix
je travaille deux fois plus ! ! Oui, c’est encore le goût de
la solitude ; je suis du type solitaire, et j’adore cette
impression de retour à l’essentiel, comme le suggère
l’hiver qui est dépouillé de tout, tu vois, et qui se contente du minimum vital. On me gratifie aussi d’une grande
honnêteté intellectuelle. C’est logique – que j’aime beaucoup aussi – car en fait, j’ai trop tendance à me dépersonnaliser, à faire comme si rien ne pouvait m’atteindre.
Mais là, j’avoue que c’est peut-être aussi pour me protéger d’éventuelles déceptions, car j’ai soif d’absolu.
Et ce qui parfois m’obsède, c’est ce besoin insatiable de remonter aux causes premières, retrouver les
fondements du monde. Comme l’hiver encore, qui réduit
tout à l’essentiel, je peux me concentrer avec une grande
facilité jusqu’à oublier le monde qui m’entoure. Oui, je
suis assez fier de ça, et tu comprends, Sélène, que
l’orgueil me guette à chaque coin de rue pour m’inciter à
m’enfermer dans ma tour d’ivoire et poser un regard hautain et dédaigneux sur mes semblables (qui, à ce stade,
ne le sont plus du reste…). Et si en « prime » on ne reconnaît pas mes mérites, alors là je peux en vouloir au monde
entier, jusqu’à devenir un vrai misanthrope. Bon, nul n’est
parfait, non ?
- A mon tour, Hélios, de te dire combien j’aime me
dévouer à une cause qui me dépasse. Bien sûr, tu penses
qu’en tant que fille j’ai toujours besoin de plaire, encore
et encore. Mais détrompe-toi, jeune homme, car je peux
facilement faire abstraction de mon apparence, et tu
trouveras souvent mes copines du signe très simplement
habillées, très peu ou pas du tout maquillées. Et ça, ça me
facilite l’entrée dans la vie retirée, loin des fracas du
monde et de ses illusions. Les illusions, tu sais, elles ont
peu de prise sur moi. Car si toi tu clames haut et fort ton
objectivité, chez moi ça se traduit par une lucidité éton-
nante, une conscience aiguë du vrai et du réel. Je ne me
laisse pas abuser facilement par les sirènes – je ne sais
pas comment on dit pour les filles ? – Alors la vie monacale, dépouillée, profonde, qui exige abnégation et sacrifice, me ravit. Mais je sais que c’est un peu la même
chose pour toi, Hélios. Et tu aimes par-dessus tout la vie
au désert, car elle représente le nec plus ultra du dépouillement, du renoncement, et en fait, il symbolise parfaitement la libération de tes instincts terrestres. Oui,
cette « dynamique » intérieure nous promet une sorte de
transfiguration, un état de conscience que notre signe
porte au plus profond de lui. Et nous pouvons tout aussi
bien bifurquer vers la philosophie pour tenter de répondre aux grandes questions que l’Humanité se pose depuis
que la conscience lui a été donnée. Mais il nous faut construire un système – nous avons grandement l’esprit de
système ou systémique – qui prenne en compte tous les
paramètres de la vie en société. Peu ou prou, nous sommes des penseurs, et la recherche du sens est au moins
aussi forte chez nous que chez nos « collègues » du Sagittaire, mais pour d’autres motifs. Qu’est-ce que tu en
penses, Sélène ?
- Oui, je le vois un peu comme ça aussi. Pour nous, la
vie sociale a un très grand sens. La loi morale, la rigueur
et la justice veulent dire quelque chose, on les respecte
par-dessus tout. Bien sûr l’idée de l’État est presque sacrée, et nous nous faisons une très haute idée de sa
fonction. Mais là, nous préférons intervenir plus comme
éminence grise que nous brûler les ailes aux spots de la
célébrité. Encore que…
C’est que nous gardons toujours ce fond de timidité
qui nous rend parfois gauches dans nos interventions. Et
notre facilité à entrer en communication avec les enfants
ne te rappelle-t-elle pas que notre « moitié » se trouve
dans le Cancer ? Aussi, c’est vers ce monde que l’on se
dirige instinctivement dès que l’extérieur a tendance à
nous frustrer. Comme une sorte de régression ?
La compréhension des mécanismes qui conditionnent
la vie sociale, les mouvements de masse, les structures
même du peuple nous engagent à la réflexion. De plus,
comme nous avons une conscience claire du Temps – alors
que le Cancer perçoit et retient davantage le souvenir de
l’événement que son écoulement et sa durée – nous excellons dans l’organisation au sens large du terme. Et notre sens éminent des responsabilités fait aussi que nous
perdons beaucoup en spontanéité, en enthousiasme, en
joie manifestée. Heureusement malgré tout que notre
humour nous protège un peu de devenir des rabats joie,
des pessimistes et des intolérants dès l’instant où le
moindre doute est porté sur nos grandes conceptualisations. Car en excès, notre recherche de l’absolu, de la
Vérité et des causes premières pourraient bien nous entraîner dans une sorte d’inquisition de la pensée jusqu’à
nous faire croire que nous seul-e-s détenons la vérité.
Oui, Hélios, notre humour peut nous sauver de ces catastrophes personnelles. Et nous en avons beaucoup !
- Des catastrophes ?
- Mais non ! Écoutes plutôt ce que l’on dit du
meilleur de notre signe :
« Je suis perdu dans la Lumière transcendante,
et je tourne le dos à cette Lumière »
- Pourquoi tourner le dos à la Lumière, Sélène ?
- Ha, réfléchi un peu ! Si je tourne le dos à la Lumière c’est que peut-être je reviens vers les ténèbres
pour porter un peu de cette Lumière, non ?…
- Du calme, Sélène, du calme !… Tiens, regarde les
personnages de notre famille que j’ai trouvés :
Des Capricorne célèbres
Science : Louis Pasteur (avec Soleil, Mercure, Neptune, Vénus, Uranus et Mars dans le signe !), Louis
Braille, Tycho Brahé, Képler, Isaac Newton, Bode,
Bernouilli, James Watt, Joule, Champollion, Auguste
Comte, Boris Cyrulnik,
Religion et spiritualité : Jeanne d’Arc, Sainte
Thérèse de Lisieux, Bernadette Soubirous, Louis Claude
de Saint Martin (théosophe), Vivekananda,
Politique : Martin Luther King, Mao, Anouar El Sadate, Staline, Richard Nixon, Helmut Schimdt, Juan Carlos Ier, l’Empereur japonais Akhihito, Philippe DousteBlazy, Pierre Mendes-France,
Littérature : Fabre d’Eglantine, Montesquieu,
Sainte Beuve, Rudyard Kipling, Simone de Beauvoir, Molière, Tolstoï, Charles Perrault, Charles Péguy, SainteBeuve, William James (philosophe américain pragmatique), Jeanne Deroin (féministe, libération de la femme),
Paul Leautaud, Gilbert Cesbron, Auguste Comte, Peinture : Murillo, Fantin-Latour, Paul Cézanne, Henri Matisse, Maurice Utrillo, Pergolèse,
Cinéma, chanson, humouriste : Robert Hossein, Frederico Fellini, Marlène Dietrich, Elvis Presley, Laurent
Gerra
Quelle famille !
Enfin, je crois utile de prévenir aussi nos parents
de quelques dissonances dont nous pourrions nous plaindre, bien que nous soyons malgré tout résistants à la
souffrance :
Si vous admettez qu’il y a une correspondance entre
le psychologique et le physiologique, alors ne soyez pas
étonnés si les genoux font partie de nos faiblesses (on a
du mal à mettre un genou à terre !…), les dents aussi, car,
comme signe de Terre, tout ce qui est dense et dure nous
concerne. Le squelette, bien évidemment avec les ligaments qui le maintiennent ainsi que les articulations en
général. Et comme nous sommes aussi du type inquiet,
vous pensez aussitôt à la vésicule biliaire et vous avez
gagné ! Enfin (mais il faudrait compléter par l’interaction
de Saturne qui est en parfaite affinité avec les Capricorne), souvenez-vous que la peau en tant que limite de
notre corps et moyen immédiat de contact avec l’autre,
doit aussi être surveillée.
Mais encore une fois, c’est notre thème dans son
ensemble qu’il est indispensable d’analyser pour estimer
le plus justement nos forces et nos faiblesses.
mon Enfant est
et
La syntaxe astrologique compte les quatre Éléments
que sont le Feu, la Terre, l’Air et l’Eau. Chaque Élément
est à l’image de la Trinité puisque composé de trois soustypes. Le signe de Feu du Lion est une de ces trois Flammes, et en est même la Flamme centrale. Il est dit que
l’Homme acquit sa conscience du temps où le Soleil, par
précession, passait dans la Constellation du Lion. Mais
ceci est une autre histoire… Dans cette Constellation
brillent deux magnifiques étoiles : Ascelli et Régulus.
Conscience physique
- Hélios, tu sais comme je suis très curieuse !… Eh
bien figure-toi qu’en fouillant dans l’armoire de Maman,
j’ai trouvé un petit coffret plein de photos. Et tu sais
quoi ?
- Non, mais tu vas me le dire, Sélène !…
- C’était que des photos sur nous, lorsque nous
étions petits. Ils nous ont pris dans toutes les positions
nos Chers Parents. De vrais paparazzi !
- Hum ! Je crois que ça n’est pas pour te déplaire,
non ? Car j’ai bien l’impression que tu aimes
particulièrement poser devant les caméras. Je
reconnais que tu as l’art de la pose, et c’est vrai que
ta présence se remarque toujours. Du reste, je t’ai
surprise devant le miroir, et je me demandais comment
tu pouvais rester comme ça, si longtemps à t’admirer !
Tu me rappelais le dernier cours sur la mythologie grecque à propos de ce Narcisse qui tomba amoureux de son
propre reflet dans l’eau. T’en fais pas, je ne le répéterai
à personne, mais c’est fou toutes les poses que tu prenais. C’est à croire que tu t’entraînais pour le prochain
concours de défilé de mode !…
- Ah, il est fier de sa découverte, mon Hélios ! Tu
peux parler toi ! Tu as vu le temps que tu mettais pour
choisir ta tenue de sport ? Il te la fallait la plus voyante
possible, et des couleurs tellement vives que tu
aurais pu jouer la nuit sans éclairage ! Oui, tu aimes
bien toi aussi qu’on te remarque, qu’on t’admire.
D’ailleurs mes copines l’ont très vite compris, car
elles n’arrêtent pas de t’envoyer des compliments, de
manifester leur admiration par des Aaah ! , Oooh ! dès
que tu interviens dans une conversation avec ta façon
de donner des leçons à tout le monde. Je suis d’accord
que tu en imposes immédiatement, et même quand tu ne
parles pas. C’est fort ça ! Mais tu devrais aussi travailler
un peu ton cours de modestie, Hélios, car tu te feras facilement manipuler par tous les flatteurs. Fais attention…
- Bon, Sélène, on en reste là, non ? Car je pourrais
aussi te rapporter ce que disent mes copains à ton sujet.
- Ah bon ! Et ils disent quoi sur moi ?
- Ça t’intéresse, hein, tout ce qui touche à ta sacro
sainte image ! Mais ne t’inquiète pas, je crois qu’ils
t’aiment tous ou plutôt ils te respectent et te trouvent
pleine de grâce royale. Mais une Reine qu’il ne faut surtout pas contrarier si l’on veut rester dans ses bonnes
grâces, justement ! Sinon, tu le prends de haut, et tu
frappes de ton mépris le plus distant le jeune, l’impudent
qui aurait osé.
- Je t’ai fait quelque chose qui ne t’a pas plu ce matin, Hélios ? Bon, écoute, il fait très beau, observe plutôt
les reflets magnifiques du soleil sur cette goutte de rosée. C’est autre chose que ta chemise fluo ! OK, nous
sommes un peu pareils tous les deux, mais ce n’est pas
une raison pour opposer nos deux grandes vanités. Et puis
ça fait du bien de recevoir des compliments, non ? Nous
en tout cas, quand on aime, on ne compte pas…
Un peu plus tard…
Conscience affective
- Hélios, il faut que je te raconte ce qui m’est arrivé
hier !
- Mais je t’écoute, Sélène…
- Figure-toi, en sortant de l’école, alors que je discutais avec mes copines, j’ai été comme attirée par une
annonce publicitaire qui proposait des cours de théâtre.
Et là, ça a fait tilt, au point que mon cœur s’est mis à
battre violemment ! Je me suis rendue immédiatement
à l’adresse indiquée, et devant la grande porte
d’entrée de cette école, une sorte de petite voix
intérieure me disait : « C’est pour toi ! ». Dans un
état second, j’ai demandé des renseignements à
l’hôtesse d’accueil, mais je savais déjà que je suivrais
les cours… Tu te rends compte ? !
- Tu sais que ça ne m’étonne pas, Sélène. L’autre
jour, je t’observais réciter les poèmes magnifiques
d’Alphonse de Lamartine, et je dois dire que j’étais fasciné par ta façon de déclamer ces vers. On s’y serait cru !
Quelle noblesse dans ta voix, dans tes gestes et même
dans ta présence. Oui, je crois que tu es faite pour le
théâtre. Et pour l’Art en général. Tu te rappelles tes
dernières peintures sur les levers de soleil ?
- Bien sûr. Même que je me suis réveillée de bonne
heure, et un dimanche en plus, parce que la météo avait
annoncé qu’il ferait très beau. Pour une fois que leur prévision tombait juste… La lumière particulière lancée depuis ce grandiose disque d’or qui semblait nous appeler de
la « récréation » de la nuit au travail du jour, me ravissait. Comme c’était beau !
Mais je trouve que ce matin, tu es particulièrement
gentil avec moi, Hélios. Tu as quelque chose à me demander ?…
- Non, pas du tout. Mais quand c’est beau, je le dis !
Du reste, tu devrais essayer aussi les Beaux-Arts, non ?
En tout cas, le dernier défilé de mode que vous avez inventé avec tes copines a été une totale réussite. Si tu
avais entendu les garçons - sur invitations seulement ; le
grand jeu, quoi ! - qui assistaient à votre représentation,
ils n’en finissaient pas de te bader : « Quelle prestance »,
« Quelle classe cette Sélène », « Vous avez vu sa façon
de « flotter » sur le plateau ? », « Moi, je ne me souviens
plus de ce qu’elle portait, mais j’achète quand même ! ! ».
Tu les a complètement ensorcelés !…
- À mon tour de te raconter ma nouvelle
« promotion »… Tu sais qu’avec mon équipe on
s’entraîne tous les mercredis. Eh bien, juste avant
de commencer, l’entraîneur m’a appelé à part, pour me
demander si je voulais être le capitaine pour le
prochain match qui doit décider de notre montée en
division supérieure. Tu penses que j’ai dit oui tout de
suite ! Je me suis senti pousser des ailes !… Et depuis, je
réfléchis sur la façon d’organiser le groupe, et surtout
comment les motiver. Je me dis que je dois leur montrer
l’exemple : Plus de sorties avant un match. On ne se goinfre plus de chocolat aux noisettes. On ne fume plus. On
ne boit plus. On ne…
- Hé, Hélios, tu vas pas un peu trop loin, non ? ! Ça y
est, dès que tu as des responsabilités tout le monde doit
se conformer strictement à ta volonté. Tu deviendrais
rapidement le « dictator de la galaxie ». Quelle autorité !…
- Oui, tu as peut-être raison. Je devrais me calmer,
mais c’est plus fort que moi, il faut que je dirige ; que
j’ordonne, que je commande. Et je me rends compte que
si on n’obéit pas, gare !… Pourtant c’est pour le bien du
groupe.
- Du groupe seulement, Hélios ?… Tu n’as pas
l’impression que ce que pourraient penser les autres te
concerne d’abord ? Laisse-moi m’occuper de ton image
auprès des médias, car j’adore ça. Je suis comme toi,
soucieuse de plaire et d’être admirée. Tiens, je connais
un journaliste que je ne laisse pas indifférent, et je crois
qu’il pourrait te faire un article très élogieux. Ça te va ?
- Merci sœurette !
Bien plus tard encore…
Conscience intellectuelle
- Hélios, aujourd’hui, j’ai décidé de m’engager dans
la politique !
- Quoi, toi ? !
- Hé oui, tout arrive ! Tu vois, je crois qu’il est
temps pour nous, les filles, de s’occuper aussi de la société. Les statistiques nous placent devant les garçons, de
peu, certes – 51-49, mais notre représentation serait
plutôt du genre 15-85. Tu trouves pas ça démesuré, toi ?
D’ailleurs, je me sens une Âme de chef.
- Heu, tu devrais pas dire, « une Âme de chèfeu » ?
- Ne plaisante pas Hélios, c’est sérieux la politique !
- Je ne voudrais pas te décourager, Sélène, mais il y
a du boulot. Tu vas te heurter à d’énormes résistances,
tu sais ? C’est un monde de machos !
- Ça ne me fait pas peur. Et tu peux croire que je ne
m’abaisserai pas à de basses manœuvres, Moî !…
Non, j’ai trop conscience de l’importance des
enjeux pour perdre mon temps dans des
« magouilles » politiciennes. Je suis persuadée que
nous pourrions apporter une nouvelle dimension, une
façon différente de traiter concrètement les
problèmes des gens, de prendre en compte leurs véritables besoins, et surtout de ne leur promettre que ce que
l’on peut réaliser.
- Ça y est, voilà mademoiselle-l’idéaliste qui reparaît ! Mais attention de ne pas tomber dans le travers
que tu me reprochais tout à l’heure : Imposer ta volonté
au monde entier. Rendre les gens heureux malgré eux. Si
tu veux travailler efficacement en équipe, en groupe,
alors il te faudra tenir compte des avis différents, et
même contradictoires. Et ça, c’est pas gagné. Sauf si tu
acceptes de laisser parler ton « copain d’en face ».
- Quel copain, Hélios ?…
- Bon, je t’en parlerai dans le prochain chapitre sur
le Verseau… En attendant, moi, je crois que j’ai enfin
trouvé ma vocation.
- Vocation, tu dis ?
- Oui. Figure-toi que je vais passer le concours
d’instit – on dit maintenant, professeur des écoles, c’est
plus ronflant, mais c’est la même chose – , car je me suis
découvert une véritable passion pour l’enseignement. Et
en plus, j’adore les enfants. Tu vois, leur transmettre la
connaissance, construire peu à peu leur façon d’analyser
le monde, développer leur esprit critique afin qu’ils puissent se faire leur propre opinion, comprendre et interpréter les événements, surtout en ces périodes où tout
est remis en question, ça, tu vois, ça me passionne véritablement. Et en plus, j’ai déjà imaginé une nouvelle méthode pédagogique qui mettrait en valeur le meilleur de
chaque enfant. Je crois que je vais me consacrer totalement à cette tâche très importante.
- Je te l’ai pas dit, mais depuis quelques temps déjà
j’ai remarqué que tu avais un vrai don pour communiquer,
pour enseigner. Je trouve que tu es très, très généreux
avec tous ceux que tu aimes, et pas seulement les enfants… Juste une petite remarque, tout de même…
- Allez, je m’attends à tout avec toi !…
- Je me demande si quelque part tu ne joues pas un
peu, comme sur une scène de théâtre. Bien sûr qu’on aime
te regarder, et ce n’est pas seulement pour ton physique,
mais il se dégage de ta personne comme une onde fascinante qui gagne tous ceux qui t’écoutent. Un peu comme
le roi qui s’adresserait à ses sujets. Royal, mon Hélios !
- Hé, mais c’est que tu me flatterais maintenant ?
Ne chatouille donc pas trop mon Ego, tu sais qu’il ne demande que ça !…
- Ne crains rien. On n’est pas obligé de se chamailler tout le temps, non ? Même si deux Lion, c’est
toujours un de trop !… Parles-en à Papa de ton projet. Tu
sais, lui, - encore un Lion, décidément dans la famille ça
rugit de partout ! ! - , il a créé sa propre entreprise, et il
pourra te conseiller sur la façon efficace de manager une
classe ou une entreprise, car c’est un peu la même chose :
mobiliser les énergies, convaincre de l’utilité du travail à
faire, récompenser royalement les collaborateurs et
« trices » (ou les enfants) à la mesure de leurs efforts.
Il s’y connaît drôlement en pédagogie. Même si parfois
j’ai l’impression qu’il manipule un peu. Mais c’est pour la
bonne cause comme il dit…
A ce propos,, je crois avoir trouvé la façon de manipuler sans manipuler les gens.
- Et comment tu fais, toi ?
- C’est simple : Une de mes meilleures copines qui
est aussi du signe du Lion, m’a parlé de sa passion actuelle : elle écrit des scénarios pour le théâtre ou le cinéma, je ne sais plus. J’ai lu son manuscrit, et je trouve
ça super ! Tu te rends compte : Créer des personnages,
leur inventer une situation, les mêler à des aventures,
faire gagner le gentil et punir le méchant. On a
l’impression de devenir Dieu ! De cette façon, on peut
être le créateur et faire selon notre bon vouloir. C’est
l’idéal, non ?
- Tu as raison, Sélène. Méfie-toi quand même, car
ce n’est pas la vraie vie. Là, il faut tenir compte du plus
difficile : La Liberté de l’autre. Et pour nous, c’est plus
difficile que pour les autres… Ceci dit, je dois tout de
même te révéler un petit secret…
- Ah, et c’est quoi ce secret ?
- Eh bien, pas plus tard que cette nuit, alors que je
n’arrivais pas à dormir, j’ai essayé la méthode zen comme
dit mon copain de lycée. Bon, je me suis détendu, et tout,
et tout, quand soudain, une immense Lumière semblait
m’absorber. Je me suis laissé faire – et tu sais que ce
n’est pas trop dans mon caractère, ça ! – et pendant un
instant j’ai eu l’impression de ne faire qu’un avec toute la
création. Je me suis souvenu d’un aphorisme…
- Aphorisme ? C’est quoi cette bête, Hélios ? !…
- Un peu de culture, Sélène : Une citation très synthétique, un adage, une maxime,…
- Bon, ça va, j’ai compris !
- Et cet aphorisme annonçait la réalisation maximale
de notre signe :
« Je suis Cela, et cela c’est Moi »
Comme pour dire que la Création, le Créateur et la
Créature ne faisaient plus qu’un…
- OK, Hélios, laisse tomber ton soleil, et
redescends sur Terre ! Je vais te présenter quelques
grands personnages qui partagent notre signe. Ça
nous ramènera à notre juste mesure. Un peu
d’humilité pour une fois…
Des Lion - et Lionnes ! - célèbres…
Politique : Napoléon, Sadi Carnot, Bill Clinton, Raymond Poincarré, Fidel Castro, Mussolini, Alain Juppé,
Jean-Pierre Raffarin, Laurent Fabius, François Hollande,
Élisabeth Guigou, Martine Aubry, Nicole Notat, Shimon
Péres, Queen Mother, Princesse Anne, Princesse Margaret, Princesse Béatrice,
Art et Lettres : Fénelon, Emily Brontë, Alexandre
Dumas, Malebranche, Pétrarque, Guy de Maupassant, Paul
Claudel, André Maurois, Roger Peyrefitte, Régine Defor-
ges, Patrick Modiano, Didier Van Cauwelaert, Franz Liszt,
, Rubens, René Goscinny, Jean-Jacques Sempé,
Cinéma, mode : Robert Redford, Cecil B. de Mille,
Emmanuelle Béart, Louis de Funès, Coco Chanel, Yves
Saint-Laurent, Daniel Hechter, Richard Berry, Carole
Bouquet, Francis Weber, Lambert Wilson, Roman Polanski, Nathalie Delon, Murielle Robin,
Religieux, spiritualistes : abbé Pierre, CG Jung, Aurobindo, HP Blavatsky, Max Heindel, Colonel Olcott,
Science et Industrie : Louis de Broglie, Yves Coppens, CG Jung, Alain Touraine, Henri Ford, le Baron Bich,
Gilbert Trigano, Claude Bébéar, Jean-Louis Beffa, Guy
Degrenne,
Chanteurs : Yves Duteil, David Hallyday, Marc Lavoine, Mick Jagger, Sheila, Madonna,
Sport : Luc Alphan, Roland Courbis, Patrick Depailler, Marcel Dib, Alain Giresse, Thierry Henry, Eric
Tabarly.
Ça brille dans tous les coins ! Ça te suffit ?
Encore un petit conseil pour Papa et Maman afin
qu’ils ne s’inquiètent pas trop pour notre santé. Mais on
leur rappelle encore que sur ce plan, il leur faut analyser
nos cartes du ciel dans leur totalité, et non pas seulement notre signe de naissance. Voici les points qui nous
concernent plus particulièrement,
Correspondances physiologiques
Chers Parents, on ne peut pas séparer notre signe
solaire, le Lion, du Soleil qui le gouverne. Aussi, vous ne
serez pas étonnés si l’on vous dit que le cœur, l’organe, le
rythme cardiaque et l’aorte entrent dans cette sphère
d’influence. Organe central pour une volonté unique… En
relation avec la « verticalité », cette façon que nous
avons de nous tenir droits, parfois rigides et un peu
« droits dans nos bottes », eh bien, rien d’étonnant à ce
que les douze vertèbres dorsales et la moelle épinière
qu’elles protègent lui soient dévolues. Par ailleurs, le Soleil a une grande influence sur la vue, et l’œil droit en
particulier. L’étoile Ascelli à 6° dans le signe y tient une
grande place.
Enfin, point important à ne pas négliger, la glande
endocrine que gouverne le Soleil est le pancréas, correspondance physique de la Personnalité. Mais là, on
s’embarque dans des considérations qui nous dépassent
un peu. Si vous voulez en savoir plus, nous vous conseillons
de vous reporter à la bibliographie en fin d’ouvrage.
Bon, il est temps de vous présenter notre chère
moitié, le Verseau, notre inconscient. Mais vu de sa
« fenêtre » à lui, c’est nous, les Lion, qui sommes son inconscient. C’est un peu compliqué, non ?
Voici un signe particulier duquel émanent des ondes
tout à fait spéciales comme nous le verrons… Le Verseau,
dans la trilogie des signes d’Air, occupe la place terminale, le 3e décan de l’hiver en quelque sorte. Il a la réputation d’être un signe fixe, tout comme les Gémeaux représentent un des signes adaptables, et la Balance un des
signes dits cardinaux.
Conscience physique
- Avec nous, nos Chers Parents vont devoir être à la
hauteur, Hélios !
- Et pourquoi donc, Sélène ?
- C’est que nous sommes d’une essence bien particulière, vois-tu. As-tu entendu parler d’Épiméthée et de
Prométhée ?
- Vaguement en cours de grec, mais je ne m’en souviens pas trop.
- Tu vois, Hélios, Épiméthée, qui était le frère cadet de Prométhée, avait cette « faculté » de voir après
coup les événements qui venaient de se passer. Eh bien,
nous, à nos débuts, nous réagissions à peu près comme lui.
Tu te souviens comme nous avions beaucoup de mal à nous
imposer auprès de nos camarades ? On n’osait pas les
contrarier de peur de leur déplaire, d’être mal vus. Oui,
c’était assez difficile de trouver notre place dans le
monde de ce temps-là. Et du reste, on passait pour des
naïfs, non pas comme nos « collègues » du Cancer, mais
parce que l’on leur faisait spontanément confiance, on les
idéalisait trop, sans discernement. Et en fait, je me souviens que le dernier qui avait parlé avait toujours raison.
- Ça y est, je me rappelle ! Et même que j’étais à
mille lieux de me douter que celui que je prenais pour mon
meilleur ami manigançait en secret pour mieux me ridiculiser, surtout quand il s’est agi de me défendre contre la
bande de l’autre lycée. Au début, je trouvais qu’il avait
toujours les meilleurs arguments pour les contrer, et tu
vois, je l’admirais vraiment. Mais tu peux croire que je
suis tombé de haut !… Bon, c’est du passé maintenant.
Parlons plutôt de toi. Je te revois encore à table au cours
de cette grande réunion de famille, je me demande toujours quelle mouche t’avait piquée pour que tu te comportes ainsi ? !
- Ben quoi, tu les as vus un peu ? Ils étaient guindés,
bien dans la morale du jour, n’osant rien contester, ni
même imaginer que demain serait différent
d’aujourd’hui. Tu parles qu’à cette époque, ça me
faisait bondir tous ces gens qui déballaient leur
« prêt-à-penser ». Vraiment aucune originalité.
C’était à mourir d’ennui !… Je reconnais que j’ai été un
peu provocatrice, et que le spectacle de ma tenue
extravagante – et je dirais même, très provocante - ,
me ravissait. Enfin un peu d’animation ! Tu parles, pour
eux j’étais le scandale incarné, surtout pour tante… - je
préfère garder son anonymat… - . Et toi, tu peux parler !.
Tu te souviens de ta fameuse théorie sur la liberté absolue, comme quoi tout le monde devait se diriger par luimême et n’accepter aucune contrainte de la société ? !
- C’est vrai, maintenant que tu le dis ! Je crois que
c’était la « fête » pour Papa et Maman. Heureusement
qu’eux au moins ils nous comprenaient. Et les clins d’œil
que Papa me lançait n’ont fait que m’encourager.
- Ah bon, je n’avais pas remarqué !…
- En tout cas, tout le monde en a pris pour son
grade ce jour-là ! Depuis, je suis catalogué comme
un irréductible révolutionnaire, un excentrique, et
même un irresponsable. Rien que ça ! Mais ça n’est
pas pour me déplaire en fin de compte… Et c’est vrai,
les copains me le disent souvent, j’adore ne pas faire
comme tout le monde. Dès que je peux me démarquer,
même, et surtout je dirais, si je peux choquer l’ordre
établi, les conventions, le consensus - tu vois, déjà ce
mot, je le trouve très laid – je crois que j’aurai fait œuvre utile pour tous les « coincé-e-s » ! !
- Allez, là tu t’emportes, Hélios. Heureusement que
depuis nous nous sommes assagis un peu. A peine…
Quelques années plus tard…
Conscience affective
Tiens, Hélios, il faut que je te raconte ce qui m’est
arrivé hier lors de ma réunion au Groupe de Libération de
la Femme.
- Tu milites toujours dans ce Club d’Amazones ? !
- Ta stupide réaction m’encourage à militer encore
plus, tu vois ! Heureusement que je te connais, et qu’au
fond de toi, tous ceux qui œuvrent pour la Liberté des
consciences sont déjà tes ami-e-s. Bon, je continue. A un
moment donné, au plus fort de la discussion, j’ai soudain
senti comme une onde d’amitié, de fraternité même, qui
parcourait l’assemblée. C’’était super ! Pendant un instant
je crois que j’ai « goûté » à ce que l’on appelle la
« Communion des Consciences ». Tu peux pas t’imaginer
cette impression de
légèreté,
tout
devenait
très
simple, limpide ! Mais
hélas, après, en
regagnant
le
parking, j’ai eu
comme un choc : Je
me demandais ce que
je faisais ici, sur cette
Terre.
J’avais
l’impression de m’être
trompée de station.
Oui, tout me semblait
étrange, étranger même !… Ça t’est déjà arrivé ce genre
de sensation ?
- De me sentir comme un étranger dans la ville ?
Oui, souvent, Sélène. Mais moi c’est sur un autre plan. Et
au risque de te surprendre – quoique tu adores les surprises, n’est-ce pas ? – je vais te confier ma dernière
« aventure ». J’étais en train de lire un bouquin de psychologie animale – Oui, ça existe !… - , sur leurs instincts,
leurs automatismes très, très perfectionnés, mais adaptés seulement à un environnement bien précis, quand soudain, il m’est venu l’idée qu’en fait j’étais moi aussi un
animal à 95% ! Et ça, tu vois, ça m’a soufflé ! ! Depuis
cette prise de conscience, j’ai décidé de me libérer totalement de ces attaches trop… terrestres. Et comme je
ne peux pas changer mon corps, eh bien ce sera sur la
conscience que j’agirai.
- Tu m’inquiètes, Hélios ! Qu’est-ce que tu veux dire
par là ?
- Écoute, Sélène, je crois que c’est très important
la Liberté, mais pas cette Liberté qui consiste à satisfaire justement ce que nous commandent nos instincts.
La majorité des gens appelle ça, la liberté. Non, pour moi,
la vraie Liberté passe par le renoncement à soi-même,
par le don de sa personne, de sa culture pour
l’enrichissement de tous. Comme ça, j’évite la toute puissance qui se cache au fond de mon cœur, tu sais, notre
« copain d’en face », le Lion. Quoique parfois je l’envie
beaucoup de pouvoir s’imposer en public, de
supporter, et même de rechercher et d’occuper
souvent une position en vue. Moi, ça
m’impressionne toujours. Je n’y peux rien, c’est
ainsi. Pour en terminer avec cette pesanteur des
instincts, je me suis dis qu’à défaut de les supprimer,
je devais les spiritualiser et lutter contre cette espèce
de dictature de la « matière » ; priver de « nourriture »
ce petit moi prétentieux, et en fait, inconscient de bien
des choses ! Tu vois ce que je veux dire, Sélène ?
- Que trop, mon Cher Hélios ! Mais en tant que fille,
j’aurais plutôt tendance à me résigner, à accepter sans
rien dire. Je remarque que dans l’adversité, je n’arrive
pas à en vouloir à l’autre. Non. Même si parfois je le souhaite, juste pour avoir l’énergie qui me ferait réagir, eh
bien, je constate que je ne connais pas la haine. Tu me
diras : Tant mieux. Certes. Mais je dois le prendre sur
moi, et de toute façon je reste persuadée que demain
tout s’éclaircira. Je le crois profondément, tu sais. On
finira bien par construire un monde où chacun pourra librement donner le meilleur de lui-même. J’en suis sûr !…
Plus loin encore…
Conscience intellectuelle
- Tu te souviens, Hélios, de notre dernière discussion où je te confiais mes difficultés à entrer en
guerre ?
- Oui, bien sûr, Sélène. Et alors ?
- Eh bien, je crois avoir trouvé la meilleure façon
pour moi d’en sortir par le haut.
- Le haut du toit ?
- Ne fais pas l’imbécile ! Mais c’est un peu ça… J’ai
assisté hier à une conférence sur le dialogue inter-religieux, et là : Tilt !
- Quoi, tu veux dire que tu vas entrer en religion ?
Sœur Sélène ça t’irait bien ! ?
- On peut pas discuter sérieusement avec toi ! Non,
pas entrer en religion, car je n’arrive toujours pas à me
lier à un ordre ou à un dogme quel qu’il soit. J’ai trop besoin d’indépendance, d’autonomie. Mais j’ai pris conscience qu’il y avait autre chose que le monde visible, le
monde terrestre. J’ai senti comme une onde d’Amour,
immense, invisible mais très réelle. Et cette onde portait
la fraction de vérité offerte par chacune des religions,
chacun des courants spirituels représentés à ce colloque.
J’ai enfin compris ce que signifiait le mot « Altruisme » !
Donner sans attendre en retour, et en fait, l’Amour pour
l’Amour. Tu crois pas que c’est ça la vraie vie, Hélios ?
Une vie où on serait libre de s’aimer simplement, sans
calcul, sans autre intérêt que de participer à la Liberté
et à l’Amour. On y arrivera, j’y travaillerai de toutes mes
forces !
- Hé, c’est ton programme pour les prochaines élections ? ! Bon j’arrête de plaisanter, car tu sais que je me
sens aussi très concerné par tes visions. Et puis, Sélène,
j’aime t’entendre parler comme ça, quand tu t’emportes
dans des envolées lyriques. Tu semblais à un Ange tombé
du Ciel que ses ailes de géant empêchent de marcher ! Tu
vois, moi aussi je peu me lancer… Ceci dit, en parlant
d’exaltation, il faut que je te raconte quelque chose qui
aura marqué une étape dans ma vie.
- Là, tu m’inquiètes…
- Tu te souviens de ce copain de classe que je trouvais bizarre ? Original et sympa, OK, mais toujours à provoquer les profs, à ramener sa science sur des sujets qui
n’avaient rien à voir avec le cours ?
- Oui, je m’en souviens. Et alors ?
- Verseau ! Il m’a dit que nous étions du même signe,
et m’a invité chez lui en affirmant que ce qu’il avait à me
montrer m’intéresserait sûrement. Et en effet ! Chez lui,
il s’était aménagé comme une sorte de studio avec des
tas d’appareils pour créer de la musique numérique.
Et c’était super ! Il m’a montré comment, sur son
ordinateur, il composait, comment il pouvait
modifier l’intensité des sons, transformer les
voix, envoyer un extrait à son copain en Afrique
par Internet. il m’a parlé « d’expander », de
synthétiseur, de son dernier logiciel de… , je ne me
souviens plus du nom, de sa « wha-wha », et…
- De sa chienne ?
- Mais non, c’est un accessoire de musique ! Il faut
sortir un peu, Sélène ! En tout cas, je crois que je me suis
découvert une passion, et ça m’a donné des idées. En fait,
je remarque que la science, la nouveauté, les inventions,
bref, tout ce qui génère du progrès, me fascine. Je me
demande même s’il ne faut pas être anti_conventionnel,
un brin provocateur, anti_tout, et surtout prendre plaisir
à ne pas faire comme tout le monde (là, c'est le « copain
d’en face » qui parle…) pour oser inventer, créer, transformer. Mais quel délice d’entendre ces nouveaux sons
qui semblaient venus d’ailleurs. Ça me change de
l’accordéon de Papi !…
- Eh bien moi, c’est surtout sur la sphère sociale
que je voudrais inventer. Établir de nouvelles façons de
dialoguer, d’échanger. Modifier les rapports de forces ;
et d’ailleurs, ce mot même
de force me semble
très
dépassé.
Il
faudrait
même
redéfinir la notion
d’égalité, car c’est
évident que nous
sommes
tous
différents, et que
chacun a quelque
chose à dire, quelque
chose que l’autre n’a
pas encore découvert.
Et moi je veux lancer
l’idée qu’il n’y a pas pour autant de mieux ou de plus. Non.
C’est un peu comme sur Internet – au début en tout cas , chacun y apportait sa contribution, son savoir, ses propositions, mais aussi ses demandes. Et on pouvait puiser
dans cette immense générosité offerte à l’Humanité ou
bien proposer des services, etc,…
Voilà comment je vois le Monde ! Et on peut me
traiter d’idéaliste, de rêveuse, d’utopique même, ça m’est
complètement égal. Du reste, ça m’amuse de voir la tête
que font les gens !… Et je leur dis, pour les irriter un
max, que je vais monter une agence de pub – et je plaisante qu’à moitié… - car j’adore diffuser ce genre
d’information. J’ai déjà des projets. J’ai imaginé une
sorte de clip avec des effets spéciaux super, des photos
numériques, des sons inédits ! Tiens, tu me présenteras
ton copain, car avec son Internet et son studio cosmique,
ça pourrait m’intéresser…
Tu sais, ce que j’aime par-dessus tout, ce sont les
idées d’avenir, tout ce qui reste à découvrir, à imaginer.
« Plus loin, plus haut, plus fort » , voilà mon slogan favori !
- Hé, tu ne serais pas la Prométhée des temps modernes par hasard ? ! La reine de la conscience universelle ? ! C’est mon copain qui sera heureux, lui qui doutait
de trouver une fille à la hauteur de ses « délires » !…
Comme je suis soufflé par ton Intuition, je crois que
c’est le moment de te parler de l’Ere du Verseau.
- Bon, ça va, Hélios, je sais que le Verseau est un signe d’Air ; tout de même !
- Non, pas Air, mais Ere. Je t’explique. Tu as déjà
entendu dire que nous étions à la fin de l’Ere des Poissons.
- Oui, vaguement…
- Bien. Il paraît que notre étoile, le Soleil, quitte la
Constellation des Poissons – c’est une question de précession des équinoxes ; comme c’est un peu compliqué, je te
renvoie à la biblio en fin d’ouvrage - , donc notre Soleil
« entre » dans la Constellation du Verseau. Et toujours
selon ces « prophètes du futur », il y aurait de nouvelles
énergies en provenance de ce coin du cosmos qui affecteraient toutes les consciences de notre humanité, et
même au-delà… Bien entendu, quel que soit notre signe de
naissance, nous absorbons ces nouvelles vibrations pour
les transformer en fonction de nos propres vibrations
personnelles, de notre environnement parental, culturel,
et tout et tout... En plus, ces ondes du Verseau toucheraient aussi des groupes, des peuples entiers qui réagiraient selon les mêmes critères que pour un individu. Je
comprends mieux maintenant pourquoi depuis quelque
temps déjà tout est remis en question, on conteste tout,
chacun réclame à grands cris son autonomie, tout le
monde, toutes les ethnies, tous les groupes veulent être
reconnus. C’est curieux tout de même qu’à l’heure où l’on
parle de mondialisation, de globalisation, la réaction inverse se produise : Et là, nos « mega_prophètes » précisent qu’il faut aussi tenir compte de la Constellation opposée, celle du Lion. Tu vois, tout se tient. Bon, c’est un
peu confus tout ça, mais c’est très cohérent… Toi qui
voulais faire de la politique, je crois que ça t’aiderait
beaucoup à comprendre notre temps et les temps à venir !
- Impressionnantes toutes ces révélations ! Tu
m’épates, fréro !… Je dois t’avouer aussi que les posters
qui tapissent ta chambre sur la conquête spatiale, les
magnifiques photos de l’Univers, des galaxies, des éclipses et surtout des hommes dans l’espace, ça me donne
des frissons… A mon tour de te surprendre. Tu sais ce
que l’on dit de notre signe du Verseau quand il parvient à
sa dernière « station » ?
- Non. Mais je m’attends à tout avec toi…
- Écoute, c’est très beau :
« Je suis l’Eau de Vie versée pour ceux qui ont soif »
Je te laisse méditer…
Bon, je crois qu’il est temps de retourner sur le
« vaisseau amiral ». Je vais te présenter quelques grande-s Ami-es de notre famille zodiacale :
Des Verseau célèbres…
Politique : Abraham Lincoln, Thomas Paine(citoyen
de l’indépendance US), Robespierre (Ascendant Verseau),
Franklin Roosevelt, Valérie Giscard d’Estaing, Ronald
Reagan, Edith Cresson, Georgina Dufoix, Stéphanie et
Caroline de Monaco, Jacques Barrot, Bernard Tapie, Henri Caillavet, Baden Powell (les scouts),
Arts et Lettres : Mozart, Pergolèse, Schubert,
Mendelssohn, Manet, Degas, Beaumarchais, Marivaux,
Stendhal, André Breton, Virginia Woolf, Simone Weil,
Rabelais, Colette, Françoise Dorin, Jacques Prévert,
Georges Simenon, Eugène Sue, Jean-Yves Leloup, Isabelle Eberhardt, Paul Fort,
Cinéma, chanson : Richard Anconina, André Cayatte,
Patrick Deweare, André Dussolier, Roger Vadim, Daniel
Balavoine, Michel Delpech, Sacha Distel, Michel Sardou,
Michèle Morgan, Jeanne Moreau, Michel Serrault,
Science et Industrie : Ampère, Darwin, Edison,
Benjamin Franklin, Hertz, Laënnec, Mendeleïev, Montgolfier, Pr. Picard, Volta, Bacon, Fontenelle, Paul Langevin,
Marcel Dassault, J-L Lagardère, Louis Renault, André
Citroën, Robert Hersan, Christian Dior.
Universels ces Verseau !…
Enfin, même sur le plan médical, nous avons des
vues particulières…
Correspondances physiologiques
Notre signe a cette particularité d’être en affinité
avec deux planètes, Saturne et Uranus surtout. Mais
déjà, Chers Parents, voici les parties de notre corps qui
sont le plus concernées par notre signe :
- le tibia et le péroné, les chevilles, le tendon
d’Achille ainsi que les douleurs aux jambes. Bien entendu,
Sélène, tu peux leur parler de ta propension aux varices.
Quoique les copines de ta famille portent presque toujours des pantalons. Alors…
- Fais tout de même attention, Hélios, car ton extrême sensibilité aux vibrations subtiles de l’atmosphère
et « au-delà » rend ta peau très réceptive aux moindres
changements de température, d’électricité statique. Je
comprends mieux pourquoi tu sembles si souvent irrita-
ble, nerveux, et je dirais même, insupportable dans ces
moments-là !
- Oh, tu peux parler, Sélène. Tu n’arrêtes pas de
nous « gaver » avec tes fameuses crises de tétanie, de
spasmophilie. Je reconnais que c’est très impressionnant,
mais pas grave, non ? Et puis, tous ces produits cosmétique à la mode que tu consommes à la moindre excroissance. C’est curieux tout de même comme ça peut pousser du jour au lendemain ! Mais au lieu de te faire la leçon, je devrais plutôt prendre soin de mes yeux et arrêter de regarder le Soleil ou de faire des expériences sur
la vision éthérique.
- C’est quoi, Hélios, la vision éthérique ?
- Je te raconterai une autre fois… Parle-moi plutôt
de ta dernière visite au salon des nouvelles thérapies !
- Ah, tu peux croire que je me suis régalée ! Que
des méthodes d’avant-garde, des nouvelles façons de
considérer la maladie, et surtout le malade !… Tiens, il y
avait même des conférences avec démonstration sur les
ondes naturelles que nous dégageons et que nous recevons tous, sur le magnétisme. Et les images numériques
sur l’intérieur de notre corps. Impressionnant ! Tu te
rends compte, c’est comme si l’on pouvait voir à travers
les murs ! ! Mais ce qui m’a « scotchée » c’était la rencontre entre la pensée et la machine : Tu penses seulement à
une lettre, un mot, et l’ordinateur l’écrit ! Fabuleux, non ?
- Ouai ! Et ils ont parlé aussi du casque antiordinateur pour ne pas se faire voler sa pensée par ces
machines ? !…
- Ton manque d’enthousiasme m’étonne, Hélios…
Bon, avant de nous quitter, je vais te dire un mot sur les
influences très importantes en provenance de Neptune et
Uranus qui « filtrent » actuellement dans notre signe.
Ces consciences du futur…
Les ondes de Neptune ont commencé de colorer notre signe du Verseau dès février 1998 et quitteront le 1er
décan – les 10 premiers degrés du signe qui en compte 30
– au mois de février 2003. Cette planète « sortira » de
notre signe en février 2012 (pour n’y repasser que dans
164 ans ; nous avons donc encore un peu de temps !…)
Tous les enfants qui naîtront dans cette portion zodiacale – entre le 21 et 31 janvier de ces années-là - seront
fortement influencés par ces hautes vibrations. On peut
alors supposer que leur conscience sera triplement concernée par ces énergies : L’Ere du Verseau, le signe du
Verseau et Neptune en Verseau, formant ainsi une
« rencontre » remarquable et hautement subtile. Tu vois
Hélios, je crois que l’Amour tel que l’a enseigné un Grand
Seigneur qui jadis foula notre sol sera parfaitement
compris et vécu par ces Âmes-là, et au plus profond de
leur cœur. Une vision et une perception universelle seront pour eux une réalité qui ne se discute plus.
Peu importera alors la race, le milieu d’origine, la
condition sociale ou encore le niveau culturel. Non. Seule
la vibration magnétique qui fait battre leur cœur comptera. La valeur intrinsèque de l’être sera leur véritable
échelle de valeurs. Eux seuls savent que l’on s’enrichit
toujours plus en donnant davantage! L’Eau devrait les attirer particulièrement. Je pense même que les nouveaux
continents de ce millénaire se tiendront en dessous.
Peut-être établiront-ils une « nouvelle » communication
avec les habitants de la sphère aquatique, et en particu-
lier avec les plus évolués d’entre eux, les Dauphins. Je ne
serai pas étonnée si ces consciences-là préfèrent bâtir
avec de l’Eau plutôt – l’Eau de Vie ?!…- qu’avec de la
Terre. Certes, pendant leurs premiers pas sur notre sol,
ils sembleront fort inadaptés, mais au fond, ce sera pour
mieux apprécier l’onde marine. Nous devons les écouter.
Il en va de notre survie intérieure. Tu vois, Hélios, en
quelque sorte, c’est un peu comme si nous gagnions une
dimension nouvelle, la 3e, alors que jusqu’ici nous
« rampions » tant bien que mal. Et tu peux croire que
notre conscience s’en trouvera bouleversée !… Bien entendu, la dimension spatiale, dans l’Air – et non pas l’Ere
comme tu me l’a si élégamment fais remarqué tout à
l’heure !… - ou bien le « vide » galactique nous concerne
tout aussi bien.
Et ces adorables consciences du Verseau en communication spéciale avec la « parole d’Uranus » qui sont
apparues depuis près de 7 ans seront là pour nous indiquer la voie à suivre. Leurs aînés ont déjà bien commencé.
Ce qui changera radicalement, ce sera le motif. Non plus
un moteur politique, concurrentiel, de volonté de puissance ou d’intérêt, mais plus certainement une perception
forte et irréversible que « Tout ce qui s’élève, converge » ! ! Ce n’est pas de moi, mais je crois que l’auteur
de cette vérité, ce prophète du futur, ne faisait que prévenir les temps présents.
- Pffffffff ! Tu m’en diras tant, Sélène ? !… Là, tu
m’époustoufles ! Vraiment !… Merci pour cette leçon
d’anticipation. Toi seule pouvait le faire avec un tel brio.
Bravo, Sélène !
- Pas de quoi, Hélios…
mon Enfant est
et
Dans la trilogie des signes de Terre, la Vierge occupe la place médiane et marque la fin de l’été pour cette
partie-ci de la planète. Si on lève les yeux vers la voûte
étoilée, une magnifique lumière orne la Constellation :
Spica ou l’ « Épi de blé ». Nous verrons la signification
profonde attachée à cette appellation…
Conscience physique
- Tu te souviens, Hélios, quand tu étais petit, les
histoires que tu faisais à propos du pot ?
- Tu n’es pas obligée de le dire à tout le monde,
Sélène ! Hé quoi, tu ne vas pas me reprocher d’être particulièrement propre, non ? D’autant plus que cette fois-là,
alors que je le rangeais comme d’habitude toujours à la
même place : Pas de pot ! ?
- Heu, tu veux dire pas de chance ? !
- Tu ne devrais pas te moquer, Sélène, car quand ça
t’a pris - je te revois encore dans le jardin - , tu as
failli battre le record du 100 mètres ! Alors,
hein !… Et puis, c’est pas Maman qui s’en plaindra, je
crois. Bon, on va pas commencer la journée làdessus. Tiens, tu devrais plutôt ranger ta chambre, car
je trouve que ces derniers temps, il y a comme du
laisser-aller !… Toi qui adores que tout soit bien à sa
place, tes poupées bien alignées, toutes leurs robes hyper propres. Au fait, tant que j’y pense, Maman se de-
mandait hier, où avait bien pu passer son produit pour la
lessive qui sent si bon. J’ai rien dit, mais au fond, je riais
tout seul… Une vraie fée du logis ma Sélène !
- N’en rajoute pas trop, Hélios, car j’en ai autant
pour toi, tu vois ! Même que Papa disait qu’il te trouvait
très, très sage. On ne t’entendait pas, toujours dans un
coin à démonter tes jouets, sans rien dire à personne. Au
point qu’il s’inquiétait de savoir si tu entendais bien ! ?
C’est dire !… Mais je continue, car c’est assez tordant
d’observer le petit rituel d’Hélios-le-mécano ! D’abord, tu
récupères un tas de petites boîtes avec couvercles, bien
sûr, sur lesquels tu colles une étiquette juste au milieu,
pas trop à droite, pas trop au-dessus. Puis tu vérifies si
le stylo fonctionne bien, et là, c’est tout un spectacle :
Les boîtes alignées – mieux que mes poupées !… -, les
jouets sélectionnés, la voiture électrique et ta fameuse
game boy, la boîte à outils de Papa sous le bras, et en
avant la-machine-à-démonter ! Avec un soin que je ne te
connaissais pas, les vis, toutes les vis, tu les as déposées
dans une de tes boîtes, puis ce fut le tour des roues, des
sièges, etc, etc,… Enfin, avec un chiffon très propre – au
passage, je te signale que c’était le torchon de la vaisselle… - tu as passé au moins une heure à nettoyer toutes
les pièces. Un vrai maniaque !… Bon, j’arrête, car il faut
que je range mon cartable pour demain. On a une interro.
sur la chimie, et j’adore cette matière. Mais avant, il faut
que j’aide Maman à ranger la cave qui est devenue une
vraie caverne d’Ali Baba !…
- Alors là, ne
pas cet endroit
l’impression d’être
J’ai horreur de ça,
comptez pas sur moi ! Je ne supporte
sombre, humide, et surtout, j’ai
agressé par une armée de microbes.
les microbes ! Ils te refilent des ma-
ladies dont rien que le nom te ferait tomber malade ! Je
préfère, et de loin, donner un coup de main à Papa pour
laver la voiture qui en a bien besoin, tu sais. J’aime beaucoup l’aider, notre Papa. Tu peux pas savoir comme j’ai
plaisir à rendre service, à me sentir utile. J’aime obéir en
fait, respecter les consignes, et tout…
- Un parfait petit exécutant, quoi !…
Un peu plus tard…
Conscience affective
- Il faut que je te confie un petit secret, Hélios.
- Oh, là, tu m’intéresses, Sélène !
- Mais c’est bien parce que tu es mon frère, car ces
choses là se disent seulement entre filles...
- Bon, tu accouches ? !…
- C’est presque ça ! Tu sais – et je pense que tu sais
pas – à un certain âge, les filles ont…, enfin, les filles…
- Elles ont quoi les filles ? !
- Leurs règles ! !
- Tu parles d’un mystère ! Moi aussi j’ai une règle
pour souligner parfaitement les gros titres sur mon cahier de vocabulaire.
- Passons !…, En fait, depuis très peu de temps je
peux avoir des bébés, tu vois. Ce que je voulais te dire,
c’est que quand ça m’est arrivé – mes premières règles –
j’étais paniquée, je perdais du sang. Enfin, j’arrête car
rien que d’y penser, ça me retourne… Pourtant, Maman
m’avait prévenue. Heureusement que je me suis vite reprise , pour me précipiter sur le dictionnaire médical de
Papa, et je ne l’ai plus lâché !
- Qui , Papa ?
- Sorti de ton mécano, tu comprends rien, toi ! Dans
ce dico, il y avait toute la description des mécanismes de
la grossesse, de l’ovulation, la transmission des chromosomes, des gamètes, et…
- Des galettes ?
- Pfffffff ! Je regrette presque de t’avoir parlé de
ces choses là ! Quoi qu’il en soit, je crois que je me suis
découverte une véritable passion pour la médecine ! Savoir comment fonctionne un corps humain, le système
nerveux, neurovégétatif. C’est extraordinaire !
Tiens, je pourrai m’occuper de tes petits bobos.
Mais je te le dis tout de suite, toi, je t’endormirai
avant, parce que la comédie que tu nous as fait la
dernière fois pour ta toute petite égratignure, c’est
pas croyable comme tu es impressionnable dès que tu vois
un peu de sang !
- Tu n’exagères pas un peu là ? Bon, admettons…
Mais tu sais combien d’années d’études il faut pour obtenir le diplôme ?
- Oui, je me suis renseigné depuis, et je me demande si je ne vais pas plutôt m’orienter vers des études
d’infirmière. De toute façon, je ne suis pas sûre d’y arriver. Je suis tellement nulle en maths !…
- Ne te dévalorise pas comme ça, « Docteur Sélène », ça t’irait très bien. Je te vois, toute dévouée pour
tes malades, te demandant toujours si tu as bien prescrit
le bon remède, s’il y avait assez de médicaments. Oui, ton
grand sens du service devrait faire merveille. Mais avant
ça, je te conseillerais de surveiller ton espèce de complexe d’infériorité, car à trop vouloir passer derrière les
spots, je me demande si un jour tu pourras parler en pu-
blic. Fais attention, Sélène de ne pas devenir comme notre voisine, tu sais, la vieille fille. Il paraît qu’elle est
aussi du signe de la Vierge. Tu l’as vue ? Toujours bien
coiffée, pas un cheveu qui dépasse, et quand elle sort
pour faire ses petites courses, surtout à la pharmacie, on
dirait qu’elle rase les murs tellement elle voudrait passer
inaperçue. Une fois, en jouant avec mes copains au foot,
j’ai envoyé le ballon dans son jardin. Elle m’a autorisé à
rentrer chez elle – exceptionnel ! - , eh bien je te raconte pas ! Un vrai musée, sa maison : Tout bien rangé,
les meubles bien lustrés, et surtout son petit chien, si tu
avais vu ! Mieux habillé que tes poupées le toutou à sa
mémère ! Elle lui parlait comme à un enfant. Au point que
ça m’a réellement touché tellement elle se le cajolait.
Enfin, j’ai pu récupérer le ballon, c’est le principal.
Bien plus tard encore…
Conscience intellectuelle
Tu te souviens, Hélios, quand nous étions petits, et
que je te disais que la médecine ça me branchait beaucoup ?
- Oui, bien sûr, Sélène. Et alors ?
- Eh bien, je crois que je vais plutôt m’orienter vers
la biologie, les analyses médicales mais en liaison avec les
énergies psychiques. Je trouve fascinant cette construction de la Vie, cette vie qui assemble de tous petits morceaux de matière, et les articule de telle sorte que le
corps qui en résulte puisse se faire l’interprète de quelque chose que je pressens immortel. C’est peut-être de
vagues réminiscences de philo en Terminale, mais j’ai le
sentiment qu’il y a plus que ce que nous pouvons démonter, disséquer, partager. Oui, il doit sûrement y avoir
autre chose qu’une simple mécanique autonome. Quelle
différence avec le monde animal, hein ! ? Et en plus, j’ai
appris que nous avions 98% de notre patrimoine génétique en commun avec eux. Tu te rends compte ! Quoi qu’en
te voyant, parfois, je me demande si c’est pas plus !…
Non, je plaisante, Hélios !…
- C’est que tu nous ferais ta crise existentielle, à ce
?
que je vois ! C’est bien de s’interroger, Sélène, mais
il ne faudrait pas que ça tourne à l’obsession tout
de même. Je constate que tu as souvent ce genre
de préoccupations, et je dirais même, d’angoisses.
Bien entendu que moi aussi j’ai du mal à accepter ces
drôles de pulsions qui m’inquiètent, car je n’arrive pas à
les contrôler. C’est sûr qu’en nous cohabitent des forces
terrestres, animales, et en même, temps quelque chose
qui transcende tout ça. Et tu vois, j’irais même plus loin :
Je me méfie particulièrement de ces instincts, de ces
sentiments qui surfent sur ma pensée, qui ne me demandent pas mon avis. Oui, c’est très inquiétant cette vie
souterraine ! Je préfère sans hésiter un instant me livrer
à un autre type de dissection. Et c’est plus rassurant.
- Ah, et qu’est-ce que tu dissèques ?
- Les mots, Sélène. Seulement les mots. Et ça m’est
venu en regardant une émission à la télé où il fallait composer des mots les plus longs possibles à partir d’une série de lettres tirées au hasard. Bien que je n’aime pas
particulièrement le hasard – j’étais nul en probabilités –
utiliser la puissance de la pensée pour vaincre justement
le hasard, m’a totalement séduit. Papa, voyant mon enthousiasme pour ce genre de « sport », m’a conseillé
d’ouvrir le dictionnaire des mots composés, et tu penses
qu’il a sauté sur l’occasion pour me lancer le gros dico de
latin et de grec que du reste j’ai failli laisser tomber.
Toute une civilisation dans mes bras ! Je dois dire que
dès les premières pages ce fut comme une révélation – tu
vois un peu comme je parle maintenant ! - , décortiquer
les mots, comprendre leur origine, leur construction.
Bref, il paraît que c’est de la sémantique, et j’ai décidé
de devenir sémantiste.
- Heu, Hélios, je ne voudrais pas te vexer, mais je
ne suis pas sûre que ce mot existe ! Quoique tu peux en
inventer, non ? En fait, tu conserves toujours cette passion pour démonter tout ce qui te tombe entre les mains.
Quand tu étais petit, c’était tes jouets, et maintenant ce
sont les mots. Je suis persuadée que l’inventeur du hachoir ou du tamis était du signe de la Vierge !… Fais attention tout de même de ne pas sombrer dans cette manie de toujours couper les cheveux en quatre, car à
la longue, ça fatigue l’entourage, tu vois. Bien
entendu, ta grille d’analyse est aussi fine que le
tamis de tout à l’heure, et rien ne t’échappe. Mais ça
pourrait t’atteindre aussi ; nerveusement j’entends.
Car tu sais, dans la vie, tu trouveras toujours de quoi
critiquer. Rien n’est parfait ici-bas mon petit Hélios !
Alors laisse-toi aller, de temps en temps au moins. Si tu
pouvais être un peu moins perfectionniste… Je te l’ai pas
dit, mais mes copines te trouvent un peu coincé – elles
disent « réservé » quand elles sont de bonne humeur !
-Ah, tes copines, parlons-en ! T’as pas vu comment
elles s’habillent ? Surtout la grande maigre avec ses cheveux de toutes les couleurs ! Et l’autre, la grosse, avec
son jeans tellement serré qu’elle a du mal à respirer ! Et
surtout la…
- Tu vois, c’est reparti ! Tu ne peux pas t’empêcher
de tout critiquer, de tout remarquer. Tes dons
d’observation sont, c’est vrai, étonnants, mais je te le
redis, mets de temps en temps ton microscope mental à
la consigne, au moins pour le week-end. Fais du sport.
Bon, t’es pas particulièrement résistant à l’effort physique, mais tu pourrais marcher dans la forêt, et respirer
la paix que t’offrent tous ces magnifiques arbres, non ?
- Je vais y « réfléchir », Sélène.
- Décidément…
- Bon, Sélène, il faut que je te dise quelque chose
d’important.
- Oh, là tu m’inquiètes, Hélios !
- J’ai remarqué que dans ta chambre il y avait beaucoup de livres sur les saintes du Moyen Âge, et je t’ai
même entendue, les mains bien jointes, réciter une
prière. Tu veux te faire bonne sœur ? !
- Non, pas vraiment. Mais j’aime beaucoup toutes
ces femmes qui s’engagent pour une grande cause, qui se
dévouent pour tous les pauvres, pour tous ces enfants
abandonnés par leurs parents extrêmement démunis
de tout. Oui, je me sens une âme de servante. Et tu
sais, servir dans la médecine, dans la société – tiens,
j’ai pensé un moment à assistante sociale - , ou comme
collaboratrice, pour seconder Papa dans sa gestion ; je
pourrais lui être très utile, tu sais. Ranger un peu son
bazar innommable, tenir sa comptabilité, créer des dossiers, et…
- Avec des étiquettes ? Tu te rappelles ?… Bon, ne
dévie pas. Revenons aux bonnes sœurs ! Il faut que je
t’explique. Déjà, il paraît que ce besoin de sauver la
Terre entière serait réservé à nos « petits copains d’en
face », je veux dire ceux qui sont nés dans le signe des
Poissons. Et d’une. Deusio, même si je peux passer à tes
yeux pour un affreux matérialiste, un rationaliste irrécupérable, il m’arrive parfois d’avoir envie de soulever le
voile.
- Hé, Hélios, c’est ma copine avec ses cheveux arcen-ciel qui te fait de l’effet!
- Mais non. C’est une expression, c’est tout. Je continue. On dit dans les milieux bien informés que…
- Quand tu commences comme ça, je m’attends au
pire !
- Bon, je peux poursuivre, oui ? ! Sélène, nous sommes à la fin de l’Ere des Poissons. Et tu sais quelle est la
Constellation qui est opposée aux Poissons ? Non, bien
sûr… Eh bien, c’est justement la Constellation de la
Vierge ! Autant dire que dans peu de temps - et même
certains d’entre nous y sont déjà sensibles – nous passerons dans l’Ere du Verseau, une nouvelle façon
d’appréhender le monde, sans distinction de race, de condition sociale, de religion – et donc plus de guerre de religions… - , et même de sexe. Une véritable fraternité
universelle. Grandiose, non ? ! Tu vois ce que je veux
dire ?
- Pas du tout ! Désolée, Hélios… Tu me parles de
l’Air des Poissons, et j’ai toujours cru que les Poissons
étaient un signe d’Eau ? !…
- Bon, je vois qu’il y a du boulot de ce côté… Peutêtre que la suite pourrait davantage te concerner. Dans
un des bouquins de Papa, j’ai trouvé un texte qui parlait
justement de la Vierge, mais du maximum auquel peut
prétendre une conscience de Vierge. Quoique le mot
« prétendre » ne va pas très bien à notre signe, hein ?
Car à force de nous placer toujours au deuxième rang,
certes, nous passons pour les champions de l’humilité,
mais je me demande parfois si c’est pas plutôt par manque d’envergure ou à cause de nos complexes
d’infériorité. Faut voir… Je continue. Voilà ce qu’il était
dit de la Vierge lumineuse :
« Je suis la Vierge et l’Enfant,
Moi, Dieu, Je suis Matière »
- Magnifique, Hélios ! Mais pourquoi une Vierge et
un enfant ? C’est pas contradictoire, ça ?
- Bonne question, Sélène ! Si je t’en parle, c’est
seulement pour te donner une petite explication sur ton
soudain besoin de prier, et en fait, de tourner ton regard
vers l’intérieur. Suppose juste que la Vierge représente
la pureté absolue, la pureté des intentions. Tu me suis ?
Bien. Quant à l’Enfant, ce serait la petite Lumière qui a
été déposée en toi – et en nous tous, du reste – et qui
demande enfin à s’exprimer. Dieu et la Matière pour dire
que … Bon, j’arrête, car je vois que tu es ailleurs…Je vais
plutôt te présenter quelques grandes sœurs et grands
frères de notre famille astrale.
Des Vierge célèbres…
Religion : Mgr Jacques Gaillot, Mgr Jean-Marie
Lustiger, Père Georges Finet, Mère Téréza, Charles
de Foucauld,
Sciences : Ernest Bichat, Christian Cabrol, Irène
Joliot-Curie, Lavoisier, Dalton, Leyer, Anne Chopinet
(major à Polytechnique),
Politique : Louis XIV, Louis XVI, Colbert, Saint
Just, François Ier, Richelieu, Stravensky, Gamelin, Gaston
Monnerville, Michèle Alliot-Marie, Jack Lang, Ségolène
Royal, Princesse Paola,
Arts et Lettres, Journalisme : Johann-Wolfgang
Goethe, Boileau, Buffon, Jules Romain, Ronsard, François
Mauriac, Condorcet, Tolstoï, Tristan Bernard, Julien
Green, Guillaume Apollinaire, Paulo Coelho Ingres, Alain
Ayache, Michel Chevalet, Régis Debray, Jean-Michel Larqué, Patrick Poivre d’Arvor, Élisabeth Badinter.
Impressionnante cette galerie, non ?
Tiens, Sélène, puisque tu es si douée pour la médecine – Ah, j’allais oublier, pour la diététique et les médecines douces aussi – préviens donc nos Chers Parents de
nos points sensibles. Mais dis-leur bien que dans ce domaine surtout, il faut examiner notre thème dans son
ensemble.
Correspondances physiologiques
Déjà, il faut tenir compte du fait que Mercure est
en forte affinité avec notre signe, ce qui veut dire que le
tympan et les oreilles, les cordes vocales et la vue sont à
surveiller. Surtout, retenez bien, Chers Parents, que
toute la partie abdominale nous concerne particulièrement, et avec elle, l’intestin grêle, le gros intestin,, le
colon transverse ainsi que les mouvements péristaltiques.
Vous voyez où c’est ? Non ? Eh bien ouvrez donc le dico
médical !… Bon, il y aurait d’autres parties encore, et
comme vous aussi êtes Vierge, vous risquez de vous inquiéter tout le temps. Alors…
Il nous reste à vous présenter notre « copain d’en
face » , le signe des Poissons qui décrit parfaitement
notre inconscient. Eux disent que celui qui le dit, c’est
celui qui l’est !…
Dans notre hémisphère Nord, le signe des Poissons
marque la fin de l’hiver, et annonce une courte saison des
pluies. Rien que de très normal pour un signe d’Eau, le
troisième du nom dans la trilogie astrologique. Son importance est particulière du fait que notre étoile, le Soleil,
est proche de quitter la Constellation des Poissons (différente du signe des Poissons – voir bibliographie en fin
d’ouvrage) pour « entrer » dans celle du Verseau. Nous
transitons de l’Ere des Poissons à l’Ere du Verseau.
Conscience physique
- Fantastique, Hélios ! Formidable !
- Qu’est-ce qui t’arrive, Sélène ? !
- Figure-toi que je viens de participer à une séance
d’hypnotisme avec mes copines. Nous, on y allait juste
pour rire, et puis sans y croire vraiment.
- Et alors ?
- Eh bien, avec mes deux copines, rien ! Mais avec
moi, ça a fonctionné immédiatement ! Et je me sentais
bien, en train de flotter dans… au fait, je sais pas trop
quoi ! ? Mais j’avais l’impression que les frontières de mon
corps et le reste du monde ne faisaient plus qu’un. C’était
super !
- Fais attention, Sélène, car j’ai remarqué que tu
étais très influençable. Toi qui as tendance à ne te fier
qu’à ton instinct, ça pourrait te jouer quelques mauvais
tours, tu vois !… Mais c’est mon copain, tu sais celui qui te
trouve très mignonne, lui, il aurait bien voulu jouer le rôle
de l’hypnotiseur !…
- Oui, j’avais remarqué. Pas de chance pour lui, car
j’ai « deviné » tout de suite ses intentions. Et si je suis
tellement influençable comme tu dis, je ressens aussi
tout ce qui ne se voit pas. Je ne saurais pas te dire exactement le pourquoi du comment, mais je me trompe rarement, tu sais. L’intuition, peut-être ?
- Je te comprends très bien Sélène. En ce qui me
concerne, je regrette de me laisser entraîner si
facilement par la « bande des exclus » comme ils
se sont appelés. Tu sais, cette espèce de club ou
d’amicale de tous ceux qui ont été renvoyés d’un
lycée. Je dois les attirer, car je ne les connaissais
pas, ils m’ont abordé dans la rue, m’ont expliqué leur
histoire, et comme un idiot, j’ai adhéré. Je ne pouvais pas
faire autrement, il fallait que je les soutienne. Comme si
de les renvoyer du lycée, de les bannir, en fait, allait résoudre le problème. Il fallait que je partage leurs difficultés, que je les console, que…
- Hé, Hélios, Mère Térésa c’est chez notre « copine
d’en face », la Vierge, non ? Mais je comprends tout à
fait ta révolte. Il va falloir que je fasse attention, moi
aussi, car il suffit qu’une de mes copines me raconte ses
petits malheurs pour que je me mette à pleurer, à me
sentir mal. Bref, c’est comme si c’était à moi que ça arrivait ! Bizarre, non ?…
- Bon, Sélène, il faudra s’y faire : On est très influençables, on s’apitoie sans discernement, on se laisserait facilement entraîner sur des pentes dangereuses,
mais quand il s’agit de brouiller les pistes, là, « on est les
champions » comme disent mes copains du foot ! Tiens, tu
as vu comment je m’en suis sorti quand j’ai montré mon
bulletin de notes à Maman ?
- Tu veux dire que tu as noyé le poisson ? !…
- Oh que c’est drôle, ça ! Tu parles, avec une note en
géographie qui traînait dans les bas-fonds – décidément
je n’en sors pas !… - , en sciences naturelles, surtout
l’exercice d’observation et de description de l’Europe vue
de l’espace, la prof m’a mis zéro parce qu’il n’y avait pas
moins, qu’elle a dit ! Par contre en sport – la piscine seulement – les copains m’ont surnommé « Flipper le Dauphin » , j’ai battu le record du lycée. C’est vrai que j’aime
particulièrement la natation. Et aussi en musique, pas une
fausse note…
- Mais une bonne note ? Moi, c’est Papa qui m’a mis
un zéro pointé pour le rangement de ma chambre. Que
veux-tu, pour moi c’est pas en désordre. Et d’ailleurs, je
retrouve toutes mes affaires. Bon, il paraît que les Chiffonniers d’Emmaüs à côté, c’est le musée Grévin ! OK.
Mais moi je suis bien dans ce Capharnaüm… Tu comprends
pourquoi au jeu des 7 erreurs, j’aurais plutôt tendance à
en rajouter, moi ! ?… Tes copains t’appellent Flipper le
Dauphin ,je crois, eh bien, tu sais pas comment mes copines me surnomment ?
- Non, mais j’attends avec impatience…
- « L’Anguille » , parce qu’il paraît que je suis insaisissable dès que je suis mise en cause, ou encore « Le
Poulpe » à cause du jet d’encre noire que je vaporise si
on me cherche des histoires.
- Jet d’encre noire ? ! Tu fais comment ?
- C’est juste une comparaison pour mieux décrire
certains aspects de ma personnalité, rien de plus. Il faut
tout t’expliquer à toi !…
Et surtout parce que j’ai tendance à saisir
l’opposant avec mes nombreux petits bras psychiques
pleins de ventouses. Tu vois ce que je veux dire ?
- Un véritable aquarium, ma Sélène ! ?
Quelques années plus tard…
Conscience affective
- Tu te souviens, Sélène, de ta copine de la Vierge
qui s’était découverte une passion pour la médecine ?
- Tu veux dire ton inconscient féminin ?
- Oui, peut-être. L’autre jour, la prof de bio nous a
organisé une visite dans un hôpital, l’hôpital Laennec – cet
homme était du même signe que nous, je crois - , eh bien,
ça a été un véritable choc pour moi ! Il me semblait que
j’étais véritablement chez moi, comme si j’y avais toujours habité. Tu te rends compte ? !
- Ça ne m’étonne pas, tu vois. Depuis quelque temps
déjà, j’ai constaté ton attirance pour ces lieux où les
gens souffrent.
- Et en plus, Sélène, ce qui est étonnant, c’est que
je ressens la même souffrance que ces gens. Et même,
j’ai l’impression d’avoir aussi mal qu’eux.
- Ah, je comprends maintenant pourquoi en rentrant
à la maison tu étais si abattu, silencieux, triste. Fais très
attention, Hélios, car ton immense capacité à t’identifier
à la souffrance des autres, - on appelle cette tendance,
la Compassion – peut réellement te rendre malade à ton
tour ! Bien entendu, ça te donnera l’énergie pour te battre, toi qui as tendance tout de même à te laisser aller ;
nonchalant, le Hélios, il attend que les événements extérieurs décident pour lui, car il croit à sa bonne étoile. Je
trouve que c’est formidable de vouloir soulager toutes les
Sélène et les Hélios qui sont dans la peine, mais tu ne
peux pas porter toute la misère du monde, mon très bon
Hélios. Attention…
- Et je ne t’ai pas tout dit…
- Il y a encore mieux ?
- A un moment donné, je me suis séparé du groupe
car j’ai été comme attiré par un bâtiment assez délabré.
Je me suis approché, et j’ai découvert des gens assez
curieux, le regard vague, certains qui riaient tout le
temps, d’autres qui faisaient toujours les même gestes.
En fait, c’était assez effrayant, et je ne pouvais plus me
détacher de cet endroit. Soudain - un infirmier ? - , m’a
dit que je n’avais rien à faire là, et que je devais respecter les malades mentaux. « C’est pas un spectacle, nous,
on les soigne ! » m’a-t-il lancé. Je suis parti en courant,
mais je pense que j’ai été marqué pour toujours. C’est
vrai, il faut absolument faire quelque chose pour eux. Tu
te rends compte, ils sont abandonnés de tous !
- Ne t’emporte pas comme ça, il y a des médecins,
des psychiatres, des infirmières qui s’en occupent très
bien. En fait, il ne te reste plus qu’à aller visiter les prisons, les centres de rééducation pour handicapés moteurs, à t’engager dans des organismes humanitaires,
type « … sans frontières », et le monde sera sauvé par
Hélios-le-Compatissant ! Ne le prends pas mal, je te taquine un peu, car tu te laisserais trop facilement absorbé
par tous ces souffreteux, toutes ces douleurs des corps
et des esprits.
- Là, c’est toi qui veux me sauver, non !
- ? ! !…
Bien plus tard encore…
Conscience intellectuelle
- Hélios, j’ai des révélations à te faire !
- Je suis tout ouïe…………de poissons ! ?
- Ne plaisante pas, c’est très sérieux, enfin ! Je
continue. L’autre soir, j’étais allongée sur la plage à admirer le ciel parsemé de ses milliers d’étoiles. Magnifique !
Tout à coup je me suis sentie comme aspirée, comme si je
me dilatais dans toute la galaxie, et…
- Oui, tu devrais surveiller ton poids, belle Sélène !
- Bof, sans commentaire !… En tout cas, pendant un
instant, j’ai eu l’impression très nette d’entrer en communion avec l’univers et les dieux. Comme si ma conscience était ici et à des années-lumière. Étrange, très
étrange ce sentiment de devenir le Tout. Et j’étais merveilleusement bien. Je crois comprendre maintenant ce
que peut signifier l’extase mystique, quand on se fond
dans un plus grand que soi, dans « quelque chose » qui
vous dépasse infiniment. Et tu le sais, toi aussi, quelles
difficultés j’ai à distinguer les détails, à reconnaître les
gens – pas physionomiste pour un sou ou pour un €… - , eh
bien, là, je devenais l’Humanité tout entière, sans distinction de race et de condition. Je crois que pendant cette
fraction de seconde – en fait, le temps ne comptait plus –
j’ai approché l’Unité de la Création !
- Je te comprends très bien, Sélène, car il m’arrive
aussi d’avoir des visions, de ressentir les temps à venir.
Tu sais, comme nous n’arrivons pas à nous affirmer, et au
fond, à savoir qui nous sommes, alors il nous est plus facile d’être tout et tous. Comme si à travers nous parlait
l’Âme de notre communauté, de notre groupe. Je crois
qu’il nous faut l’accepter : Nous pouvons très facilement
manifester des dons de voyance. Nous ne sommes pas
sensibles ou réceptifs à la seule misère des corps, non ?
Comme il ne faut absolument pas que tu gardes tout
ça pour toi, c’est dangereux pour ton équilibre psychique,
je te conseillerais fortement d’exprimer, de traduire tes
perceptions, tes visions, toutes ces images qui te parviennent, qui te traversent si souvent, en musique. Depuis
quelque temps je me suis essayé à cet art, et je dois
dire que c’est super. Tu te rends compte, raconter
aux autres ce que nous percevons, et sans employer
des mots qui, de toute façon ne pourrons jamais
révéler la vérité, c’est ça la communion des cœurs ! Il
nous suffit d’écouter la petite voix pour toucher juste.
On dit que c’est ça l’inspiration… Et puis, la musique est
un merveilleux refuge pour des Âmes comme nous qui ont
tant de peine à rester sur terre…
- Oui, Hélios, j’adore la musique, celle qui te transporte au-delà du visible. L’orgue m’enchante véritablement, les chants Grégoriens, les grandes chorales aussi.
Là, tu vois, d’écouter chanter tous ces chœurs – j’allais
dire, tous ces cœurs… - , me donne l’impression
d’entendre la Parole de Dieu. Comme une synthèse retrouvée, une communion des cœurs et des consciences.
J’ai toujours des frissons ! Et parfois même, j’envisage
de me retirer loin du monde, loin des fracas et des tourments de la vie de tous les jours pour mieux me consacrer à tous ces déshérités. Je ressens tellement leur
appel !…
- Eh, Tu veux devenir Carmélite ? Quoi que le voile
t’irait très bien. Une ondine vaporeuse ! Non, sans rire, tu
parles sérieusement ? ! Et pour quoi faire, grand Dieu ?
- Mais pour prier, Hélios, pour prier ! Le monde est
en train de mourir par manque d’Amour. Et je suis sûre
que je peux lui envoyer des ondes d’Amour par la
seule puissance de la prière et de la méditation. Tu
sais, il n’est pas toujours nécessaire de s’agiter
dans tous les sens pour aider efficacement tous
ceux qui souffrent. Et puis, à chacun sa place. Ce
sont les petites gouttes qui font les grandes rivières,
non ? Et moi j’ai envie, et même besoin d’offrir au Monde
en péril mon cœur brûlant de compassion !
- Je te reconnais bien là, Sélène : Toujours sa volonté insatiable de sauver le monde, et par tous les
moyens. Je suis sûr que tu y arriveras. Tu peux compter
sur moi. Mais curieusement, j’ai la profonde conviction
que c’est par la science que moi je pourrais soulager le
fardeau de l’Humanité. Là, tu vois, je pressens l’influence
de « ta copine d’en face », la Sélène-Vierge. Au point qu’il
m’arrive de passer du plus petit détail à une vision étonnamment synthétique. Je peux couper les données d’un
problème en deux, puis encore en deux, et encore…
- C’est la dichotomie, ça, Hélios.
- Eh bien, pour une mystique tu m’épates ! Ce doit
être « ton copain d’en face », le Hélios-Vierge qui
t’inspire… En tout cas, les mathématiques analytiques
m’attirent énormément. Tu te rends compte, avoir dans la
main une petite formule, quelques symboles mystérieux
en lesquels serait déposés le secret du Monde. Tiens,
regarde la célèbre formule d’Einstein : E = MC2 . C’est pas
formidable ça, une synthèse absolue comme résultat
d’une analyse prodigieuse ! !
- Là, Hélios, je ne te suis plus. Bon, je crois que
c’est le moment de te rapporter la Parole des Poissons
quand ils sont parvenus au……terminus. Écoute :
« Je quitte la maison du Père,
et en revenant, je sauve »
- Et alors ?
- Ah, ces scientifiques ! En dehors de leurs appareils plus rien n’existe, hein ! Et pour quelqu’un qui veut
constamment sauver le monde… Sans entrer dans les détails, supposons qu’après des tonnes d’efforts,
d’abnégation, de sacrifices et de compassion, ton créateur, le Père, t’accepte définitivement dans sa Maison,
mais que toi, plein de Son immense Amour, tu décides
malgré tout de retourner vers moi, pauvre Sélène, qui
peine encore ici-bas, pour m’aider justement à
retourner vers ce Père céleste. Tu m’écoutes ? De
toute façon, je disais : supposons !… Pour te ramener
sur notre bonne vieille Terre, je vais te présenter
quelques célébrités de notre grand aquarium.
Des Poissons célèbres…
Sciences : Albert Einstein, Linus Pauling, Galileo
Galilei, Herschel, Le Verrier, Camille Flammarion,
Kirchhoff, Iouri Gagarine, Valentina Terechkova, Frank
Borman, Mercator (géographe des premières cartes ma-
rines du monde), Graham Bell, Émile Coué, Théophile
Laennec,
Spiritualité, Philosophie, Littérature : Le Maître
Jésus, Rudolf Steiner, Edgar Cayce, George Berkeley,
Mircea Eliade, Marthe Robin, Victor Hugo, Montaigne,
Ernest Renan, Georges Bernanos, Boris Vian, Marcel Pagnol, Schopenhauer, Raymond Aron, Marie Cardinal, Bernard Franck, Sacha Guitry, Jean Edern-Hallier, Jules
Renard, Wilhelm Grimm, Stéphane Mallarmé, Fustel de
Coulanges, Vercors, Boris Vian, Oscar Wilde,
Journalisme : Laure Adler, Philippe Alexandre,
Pierre Dumayet, Bernard Giroux, Ève Ruggieri, Laurent
Ruquier,
Musique, Art : Frédéric Chopin, Michel-Ange, Maurice Ravel, Renoir, Luc Besson, Jacques Séguéla,
Politique : Charles Quint (finissant ses jours dans
un cloître), Charles VII, Victor Emmanuel II, Alexandre
III de Russie, Lord Melbourne, Neville Chamberlain, René Coty, Felipe Gonzales, Mirabeau, Camille Desmoulins,
Mikhaël Gorbatchev, Arlette Laguiller, Itzhak Rabin Jacques Chaban-Delmas.
Un océan de grands Poissons !…
Un dernier mot pour nos Chers Parents à propos de
la correspondance physiologique de notre signe. Voyezvous, sur le cercle zodiacal, le Bélier entame la ronde, et
les Poissons la termine. Au Bélier la tête, aux Poissons les
pieds. La « boucle » est bouclée !…
Correspondances physiologiques
Il est indispensable de lier le signe des Poissons à la
planète (découverte par Le Verrier !…) qui est le plus en
affinité avec lui : Neptune.
En relation avec l’élément Eau, notre signe
« gouverne » les fluides en général, la synovie et la fibrine du sang en particulier. Les pieds, comme il vient
d’être dit plus haut ainsi que ce qui va avec, les orteils et
les os du métatarse. Neptune y introduit cette faculté à
entrer en contact avec l’inconscient collectif, ainsi que ce
que l’on appelle les entités supra humaines (bienfaisantes
et/ou malfaisantes). Ces vibrations neptuniennes favorisent les transes des mystiques, des « lunatique, le somnambulisme, et un certain attrait pour les produits qui
procurent des illusions…
Mais encore une fois, Chers Parents, pour vous
faire une idée plus exacte de nos harmonies et de nos
dissonances, il est indispensable d’analyser nos cartes du
ciel qui sont toujours uniques.
Conclusion ?
Nous espérons, mes Chers Parents, qu’à la lecture de
ces quelques lignes vous aurez une idée un peu plus claire
sur ce qui nous anime, sur nos facilités comme sur nos
difficultés à nous exprimer dans la vie. Bien sûr, comme
pour tous nos autres copains et copines des autres signes, vous savez que la condition humaine est très, très
compliquée et que chaque cas est particulier. Peut être
aussi avez-vous perçu qu’on ne peut plus parler d’un signe
en ignorant son complémentaire, le signe opposé. Ainsi,
vous aurez une approche plus complète de notre vie consciente inséparable de l’activité incessante de notre inconscient.
Quoi qu’il en soit, Chers Parents, et au-delà de votre
souci de mieux nous connaître, soyez certains que la plus
petite onde d’Amour que vous nous offrirez vaudra toujours plus que la meilleure des analyses astrologiques !…
Mais au fait, connaître ne veut-t-il pas dire aussi :
Naître avec ?…
Allégorie
C’était le matin, Dieu se tenait devant ses douze enfants,
et il planta en chacun d’eux une semence de vie humaine. Ils se
présentèrent à lui un par un pour recevoir les dons qui leur
étaient respectivement assignés.
A toi, Bélier, Je donne ma semence pour que tu aies
l’honneur de la mettre en terre. Chaque graine plantée te permettra de récolter un million d’autres
graines. Tu seras le premier à pénétrer sur le sol de
l’esprit humain avec Mon Idée. Mais ce n’est pas ton
affaire d’entretenir cette Idée, ni de t’interroger à
son propos. Ta vie est dans l’action, et la seule tâche qui t’incombe est de commencer à rendre les
hommes conscients de Ma Création. Pour la bonne
marche de ton travail, Je te donne la vertu de
l’Estime de soi.
Tranquillement, le Bélier retourna à sa place.
A toi, Taureau, Je donne le pouvoir de rendre la
semence substantielle. Ton travail est de la plus
haute importance, il demande toute ta patience, car
tu dois achever tout ce qui a été entrepris, au risque de voir tes graines emportées par le vent. Tu
ne dois ni douter, ni changer d’idée en cours de
route, non plus que dépendre des autres dans le
travail que Je t’ai destiné. Pour cela, Je te fais don
de la Force. Uses-en avec sagesse.
Et le Taureau retourna à sa place
A toi, Gémeaux, je donne les questions sans réponse
de façon à ce que tu puisses apporter à tous les
hommes la compréhension de ce qu’ils vivent autour
d’eux. Tu ne sauras jamais pourquoi ils parlent et
écoutent, mais dans ta quête de la réponse, tu trouveras mon cadeau : la Connaissance.
Et le Gémeaux retourna à sa place.
A toi, Cancer, Je donne la tâche d’enseigner
l’émotion aux hommes. Mon Idée pour toi est de
provoquer leurs rires et leurs larmes pour que ce
qu’ils vivent et pensent crée la plénitude au-dedans
d’eux. Pour cela, Je te fais don de la Famille afin
que la plénitude puisse la rendre prospère.
Et le Cancer retourna à sa place.
A toi, Lion, Je donne la tâche d’étaler aux yeux du
monde Ma Création dans tout son éclat. Mais tu
dois te méfier de la fierté et toujours te souvenir
qu’il s’agit de Ma Création et non de la tienne. Si tu
l’oublies, les hommes te mépriseront. Tu trouveras
de grandes joies dans le travail que Je te donne si
tu l’accomplis parfaitement. Pour cela, tu dois avoir
le don de l’Honneur.
Et le Lion retourna à sa place.
A toi, la Vierge, Je te demande de juger de ce que
l’homme a fait de Ma Création. Tu dois examiner
son comportement avec attention, et lui rappeler
ses erreurs de façon à ce qu’à travers toi, Ma Création soit accomplie. Pour cela Je te donne la Pureté
de l’Esprit.
Et la Vierge retourna à sa place.
A toi, Balance, Je donne la mission de servir pour
que l’homme puisse être attentif à ses devoirs envers les autres. Il doit apprendre la coopération
autant que la capacité de réfléchir à l’autre en face
de ses actes. Je te mettrai partout où règne la
discorde, et pour tes efforts, Je te fais don de
l’Amour.
Et la Balance retourna à sa place.
A toi, Scorpion, Je donne une tâche très difficile.
Tu auras la capacité de connaître l’âme des hommes, mais je ne te permets pas de parler de ce que
tu apprends. Tu seras souvent attristé de voir les
choses telles qu’elles sont, cela te détournera de
Moi et te fera oublier que ce n’est pas Moi mais la
perversion de Mon Idée qui cause ta douleur. Tu
verras si bien les hommes que tu finiras par les voir
comme un animal, et tu lutteras tant au fond de toi
contre ses instincts que tu perdras ton chemin.
Mais lorsque tu reviendras vers Moi, Scorpion, J’ai
pour toi le don suprême de la Détermination.
Et le Scorpion retourna à sa place.
Sagittaire, Je te demande de faire rire les hommes, car leur incompréhension de Mon Idée les
rend amers. A travers leurs rires, tu dois leur donner l’espoir qui les ramènera vers Moi. Tu toucheras
ainsi de nombreuses vies, mais seulement pour un
temps, et tu connaîtras chaque fois l’inquiétude. A
toi, Sagittaire, Je fais don de l’Abondance Infinie
que tu répandras jusqu’à atteindre chaque coin
sombre et y apporter la lumière.
Et le Sagittaire retourna à sa place.
De toi, Capricorne, J’attends le labeur de ton front,
pour que tu puisses enseigner le travail aux hommes. La tâche n’est pas facile, car tu ressentiras
les travaux des hommes peser sur tes épaules. Mais
pour la contrainte de tes fardeaux, Je mets la Responsabilité de l’homme entre tes mains.
Et le Capricorne retourna à sa place.
A toi, Verseau, Je donne la conception du futur
pour que l’homme puisse dépasser ses limites. Tu
connaîtras la douleur de la solitude, car je ne
t’autorise pas à personnaliser Mon Amour. Mais
pour ouvrir les yeux de l’homme à d’autres possibilités, Je te fais don de la Liberté. Elle te permettra
de continuer à servir l’Humanité lorsque cela est
nécessaire.
Et le Verseau retourna à sa place.
A toi, Poissons, je donne la tâche la plus difficile de
toute. Je te demande de prendre sur toi toutes les
misères de l’homme, et de me les retourner. Tes
larmes doivent devenir les Miennes. La tristesse
que
tu
absorbes
représente
l’effet
de
l’incompréhension de Mon Idée par l’homme, mais tu
dois lui apporter la compassion pour qu’il essaie à
nouveau. Pour cette tâche si difficile, Je te fais le
don le plus merveilleux de tous. Tu seras le seul de
mes douze enfants à Me comprendre. Mais ce don
de Compréhension n’est réservé qu’à toi seul, Poissons, car si tu essaies de la communiquer à l’homme,
il ne voudra pas t’écouter.
Et le Poisson retourna à sa place.
Alors Dieu dit : « Chacun d’entre vous possède une partie
de Mon Idée. Vous ne devez pas commettre d’erreur dans leur
interprétation, ni désirer négocier ces parties entre elles.
Chacun de vous est parfait, mais vous ne le saurez que lorsque
vous serez UN. Alors, toute Mon Idée sera révélée à chacun
d’entre vous.
Une fois seul, chaque enfant décida de faire de son mieux
avec le don reçu. Mais aucun ne comprit complètement sa tâche
ou son don. Et quand ils retournèrent vers Dieu, très embarrassés, Il dit : « Vous croyez tous que le don des autres est
meilleur que le vôtre. Je vous permettrai donc de les échanger. » Et chaque enfant connut l’extase pendant un instant, en
considérant toutes les possibilités de sa nouvelle mission. Mais
Dieu sourit et dit : « Vous Me reviendrez plusieurs fois pour
me demander d’être délivrés de votre mission, et chaque fois
Je devrai accéder à votre désir. Vous traverserez un grand
nombre d’incarnations avant d’achever la mission initiale que
J’ai prescrite à chacun. Je vous donne un temps infini pour y
arriver, mais vous ne pourrez être avec Moi qu’une fois que cela
sera fait. »
Pour les Parents qui veulent aller plus loin…
Comme nous vous l’avions annoncé en début de rencontre, nous avons préféré pour cette collection vous
offrir une approche nouvelle de l’Astrologie qui s’adresse
aux Parents désireux de connaître leurs enfants à la lumière originale de leurs étoiles. Nous vous avons présenté quelques notions de base de cet Art, plus qu’une
Science, en prenant soin d’éviter toute référence à une
quelconque philosophie, fut-elle d’ordre spirituel. Cependant, pour celles et ceux qui souhaitent approfondir ces
données élémentaires, nous leur suggérons les lectures
suivantes aux Éditions Michel d’Orion :
Astrologie de l’Âme et de la Personnalité
Des clés pour le XXIe siècle
Vous y trouverez une synthèse sur l’histoire de
l’évolution de l’Homme complétée par le « Comment » de
cette évolution et qui tente une explication originale sur
le fameux « chaînon manquant ». Un récapitulatif des
derniers apports de la psychologie permet d’aborder
l’hypothèse de la réincarnation précisant ce qu’elle est,
mais aussi ce qu’elle n’est pas.
Suit un chapitre complet sur les véritables fondements de cette Astrologie plusieurs fois millénaire, et
dont la source se situe aux confins de l’Univers. Bien entendu, les nouvelles règles d’interprétation sont abordées, et un soin particulier a été apporté quant aux argumentations et démonstrations. Les notions fondamentales comme l’Ante-Inconscient et le Neo-Conscient, la
mémoire des vies antérieures, les Maisons de l’Âme et de
la Personnalité, et surtout l’interprétation des signes sur
leurs trois principaux degrés : Commençant, Médian et
Finissant.
Une application pratique autour des thèmes de Carl
Gustave Jung et Pierre Teilhard de Chardin met en lumière la façon de procéder concrètement avec cette
nouvelle approche.
Dans cette dynamique résolument avant-gardiste,
vous trouverez aussi explicitée la notion d'hérédité astrale qui consiste à « mesurer » de façon
incontestable les apports génétiques
parentaux, tout aussi bien qu’une meilleure
compréhension des affinités ou pas entre
parents, enfants et tous les autres.
Enfin, cette étude est ponctuée par
une interprétation des différentes Ères
cosmiques s’étendant de 8 000 ans avant
Jésus-Christ à plus de 6 000 ans après.
Zodiaques des 2 Mondes
Astrologie des « Deux fois Né-es »
Celui-ci est essentiellement orienté vers l’astrologie
médicale. Une première partie rassemble tout ce qui a
été fait dans ce domaine par les plus éminents chercheurs en astrologie, en commençant par la trilogie Planète – Signe – Maison.
La deuxième partie est consacrée à la relation incontournable Glandes endocrines – Chakras ou centres
énergétiques. Seuls les 7 principaux Chakras sont détaillés, mais une analyse très complète vous est proposée qui
relie ces centres aux planètes et aux signes concernés.
Enfin, ici plus qu’ailleurs, l’interprétation concrète
étant indispensable, huit thèmes ont été
retenus, et les personnes concernées ont
été sélectionnées pour leur engagement
dans différents courants religieux ou spirituels, et interviewées. Le Dixième Thème
est celui de Jésus, mais cet « exercice »
hautement risqué a été réalisé seulement
après avoir pris grand soin de préciser les
circonstances et les sources qui ont permis
d’approcher Ses coordonnées astrales.
Fondements Spirituels de l’Europe
Histoire de l’Evolution des Consciences
Une approche tout à fait inédite de l’Europe préfacée par un député du Parlement européen. La thèse soutenue tout du long de cet ouvrage pourrait tenir dans
cette interrogation, « Serait-il possible qu’à l’aube du
siècle qui se lève, l’Europe se pose en médiatrice, comme
un pont lancé entre l’Extrême-Orient et l’ExtrêmeOccident ? ». Se pourrait-il encore que les consciences
nationales trop longtemps opposées et tenues éloignées
par des siècles d’adversités, fondent en un matériau nouveau leurs parcelles de vérité pour laisser enfin naître
une conscience universelle ?
Ainsi, à la lumière de l’Histoire
majuscule des neuf pays sélectionnés –
Allemagne, Belgique, Espagne, France,
Grande-Bretagne, Italie, Irlande, PaysBas, et cas particulier, le Canada – une
analogie astrologique surprenante mais
élevée au niveau de chaque Nation nous
entraîne dans une véritable communion
jusqu’à l’Âme du Peuple.
De cet essai, ponctué par les « 12 Commandements »
du futur européen, on dira de chaque atome de cet alliage
nouveau,
« Celui-là emporte plus de conscience
qu’il n’en avait reçu »
Pour contacter l'auteur : [email protected]

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