2010-08-20 - The Karate Kid
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2010-08-20 - The Karate Kid
The Karate Kid (20 août 2010) Exceptionnel Autant de talents dans un si jeune acteur, c’en est renversant. Drôlerie, insolence, surprise, spontanéité, crédibilité et de très lourdes scènes d’émotions se créditent sur le visage stupéfiant de Jason Smith et de son e travail pour cette œuvre. De quoi s’offrir une prestation mémorable pour son 13 anniversaire, et faire toute la fierté de son père. Karate Kid. Le mythe pour certains, le nanar de série B pour d’autres. Le film a divisé durant de nombreuses années en raison justement de son aspect de film de bas étage et des moyens très faibles mis en œuvre à l’époque. Un premier opus qui a très mal vieilli et qui le continuera encore. The Karate Kid nouvelle mouture raye pratiquement de la carte la prestation de Messieurs Macchio et Morita tellement l’histoire est forte, belle, émouvante, au goût du jour, nous faisant vivre des scènes d’une grande intensité et empreinte d’une grande poésie. La scène du 8 juin (ou de la voiture, c’est selon) culmine l’affection que l’un apporte à l’autre. Et Jaden, maitrisant la larme avec une aisance déconcertante, nous envoie des claques instantanées d’une violence incroyable. La rencontre culturelle avec celle qui deviendra son amie se marque aussi de toute une poésie. La confrontation du jeune Dre et le père de Meiying marque le pas et sert à briser la glace. Il aura tout tenté et il se sera fait accepter. Le générique tombe, la victoire est douloureusement acquise et le chao artistique que le fils de Will Smith vient de nous administrer nous sonne encore. Jackie Chan s’offre le rôle émouvant de sa carrière. Bien loin du Smoking, il savourera encore longtemps la présence de film dans sa filmographie. Les récompenses sentent à plein nez et surement qu’elles seraient méritées. Et les méchants ne sont pas en reste. L’ennemi direct du jeune Dre marque de son image froide et puissante. Même si l’histoire nous amènera un moment ou à un autre à sa défaite, il ne transige jamais avec son image indestructible. Un type que personne n’a réellement envie d’emmerder. Sa marque de respect finale, lui et toute son équipe, n’en est que plus forte et importante. La subtilité ici vient du fait que les méchants ne viennent pas de l’autre côté de l’océan. Dans la version originale, le gourou dangereux des mauvais élèves marquait plus par son côté texan primaire que par sa culture asiatique et clivait les différentes cultures. Ici tout le monde vient du même endroit et nous prouve une fois de plus que l’herbe n’est pas forcément plus verte ailleurs, que toute région a ses bonnes et mauvaises fréquentations et que la Chine aussi peut engendrer ses propres salopards. Une note ? 18.5-19/20. Le Million Dollar Baby du Karate. Même si l’œuvre n’est qu’un remake en soi, le rendu final est tel qu’il s’impose devant toute la trilogie. Quelques doutes encore sur le taux de redécouverte. En Bluray ? A consommer avec modération. Gitch