1 3 sortie biologique et c`est les Saints de Glaces !... Un

3ème sortie biologique et c’est les Saints de Glaces !... Un temps gris, froid et du vent mais
heureusement pas de pluie et une belle amélioration avec une après-midi ensoleillée…
Un gros coefficient choisi et une marée basse à 9h 34 a défini
le jour et l’horaire à OYE-Plage.
Premier lieu choisi : Tardinghen mais la concession est en stand-by pour obtenir une
nouvelle autorisation d’exploitation. D’ailleurs un livre d’or sera ouvert en mairie
d’Audinghen pour une enquête publique.
La dizaine d’intéressés des clubs de Calais, Boulogne et Berck ont été surpris par l’accueil
à coup de canon ! Non, ce n’était pas pour fêter notre arrivée à 8 h 15, un dimanche, mais
une salve lancée pour éloigner les prédateurs que sont les goélands…
Puis M. Julien CUVILLIER, notre guide de l’entreprise « les bouchots des deux caps »,
nous a emmené en taxi du parking du CGU jusqu’à sa concession. Tous ont apprécié cette
traversée de la plage et de ses lagunes d’eau de mer malgré une montée un peu folklorique…
Photos Andrée LUGIEZ
Un premier arrêt permettait de voir
les pieux ou bouchots en azobé du
Chili : bois dur, dense et lourd,
imputrescible et d’une durée de vie
d’une quinzaine d’années, ni attaqués
par les tarets, supportant la férocité des
vagues des tempêtes et de forme carré
pour permettre l’usage de machines
.
Le groupe attentif –Photo Andrée
LUGIEZ
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Photo Andrée LUGIEZ
A deux pas, les bouchots enroulés de naissains tout juste installés la veille et provenant de La
Charron (Charente maritime), qui s’est spécialisé dans le captage des minuscules larves en
suspensions dans l’eau et qui ne cherchent que de quoi se fixer. Les cordes de fibres de coco
jouent alors bien leur rôle de capteurs car elles sont filamenteuses. Ce captage s’effectue de
mars à mai.
Les cordes de naissains de 50 mètres sont rapportées de Charente jusque dans la région,
coupées en bout de 3 mètres et enroulées sur le bouchot, clouée en haut, sans oublier
l’élastique en haut et en bas pour éviter l’arrachage par les vagues.
Apparemment, aux Hemmes de Oye-Plage, pas d’autres prédateurs n’imposent les
tahitiennes au pied du bouchot.
Le troisième arrêt plaçait le groupe dans
un champ de pieux chargés de moules
d’un an. Notre guide nous expliquait
alors l’usage de filets (1er filet en
plastique jaune puis les 9 autres en coton)
noués en haut et en bas, de tailles et de
maillages différents qui emmaillotent
l’ensemble pieux - naissains au cours du
temps
.
Grue de pose de filets – Photos Andrée LUGIEZ
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La moule engraisse
pendant 1 an et demi sur
les pieux et chaque
grappe peut peser de 30
à 45 kilogrammes avec
un rapport de masse
organique
très
important.
Des bouchots d’un an – Photo Marie Paule RYBARCZYK
Sachant que les bouchots sont couverts
et découverts au cours des 2 marées, le
travail est rude, par tous les temps, les
mains dans l’eau à une température de
8° actuellement…Un travail qui impose
parfois des journées de 15 heures à des
horaires imposés par la marée basse,
ces travailleurs de la mer ont bien du
mérite !...(4 salariés à plein temps et 3
saisonniers)
On voit bien les filets superposés –Photo M.P. RYBARCZYK
Une surveillance sanitaire d’Ifremer suit les moules de la concession. Chaque carré est
répertorié, suivi et la traçabilité des moules est claire, permettant de remonter de la moule
vendue au parc…
A chaque commande, les cultivateurs de la mer décrochent à l’aide d’un dégrappeur les
pieux mâtures, emportant les moules d’au moins 4 centimètres, jusqu’à l’entrepôt
d’Audinghen où elles sont débarrassées de leurs filets, lavées, calibrées, purifiées et envoyées
dans de grands bacs de 400 kg à la Sté MYTILIMER installée à Cancale (devenu leader
national de la commercialisation des moules de bouchots) où elles sont empaquetées et
vendues en moyennes et grandes surfaces sous le label d’or « Moules de la Côte d’Opale. ».
Pourtant, 1es 90% de moules d’élevages et 10% de moules sauvages sont très loin de
suffire à la consommation. Notre pays est obligée d’en acheter en Hollande principalement.
De nombreuses questions furent posées à notre guide qui même nous a fait goûter le fruit de
son exploitation. Des moules bien pleines, à chair orangée et quel goût iodé !...
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La dégustation – Photos Andrée LUGIEZ Un café bienvenu réussit à réchauffer tout le monde sous un soleil apparaissant enfin !…
Pause café –thé après la sortie – Photo Andrée LUGIEZ
De retour au local du club CSMCO de Boulogne, chacun s’est restauré…
Enfin, la sortie s’est terminée par un diaporama recoupant certaines infos du matin et les
complétant par les différentes cultures de moules.
Chaque stagiaire a apprécié au plus haut point notre guide, sa gentillesse
ainsi que la journée…
Rappel de la prochaine sortie bio prévue au calendrier : le 15 juin à Roeux.
Andrée LUGIEZ
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Photos © copyright
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Petit résumé avec les photos de Patrick Le Carluer
Le groupe attend le guide
Les naissains viennent juste d’être
posés sur les bouchots
Montée dans notre taxi
Quelques audacieux n’hésitent pas
à mettre les pieds dans l’eau
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Bouchots d’un an
Café de l’amitié après la visite
après-midi : diaporama
La mécanisation pour la pose de filet emmaillotant chaque pieu
Photos copyright ©
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