Fête de la Saint Joseph à Bastia

Fête de la Saint Joseph à Bastia
Extrait du Diocèse d'Ajaccio
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Fête de la Saint Joseph à
Bastia
- Agenda de l'Evêque - Agenda des évènements -
Date de mise en ligne : mercredi 20 mars 2013
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Fête de la Saint Joseph à Bastia
Un quartier offre la San Ghjise à Bastia
Le dix neuf mars 2013, c'est la San Ghjise qui anime Bastia, comme un cadeau du quartier Saint Joseph à
l'ensemble de la ville. L'archiconfrérie éponyme accueille les autres confréries et c'est avec force fleurs et
crucifix que l'on parcourt les abords de la ville, sans oublier personne, ni les malades, ni les amateurs de
panzarotti. Le quartier est une fête bastiaise.
Tout le monde met la main à la pâte. Du cuisinier d'un jour au professionnel dévoué, du confrère habitué, très
chevronné mais encore vaillant, au jeune postulant, c'est aujourd'hui la San Ghjise, la Saint Joseph et l'on doit faire
honneur au quartier, celui là même que Bastia regarde. En haut de son monumental escalier, l'Eglise Saint Joseph
semble bien petite tant elle est déjà bondée à la messe du matin. Tout ne monde ne peut entrer et les fidèles
retardataires vont et viennent tentant d'apercevoir au fond de l'église la mitre de l'évêque qui surnage d'un océan de
têtes bastiaises.
Mais ce n'est qu'un tour de chauffe. Car quant bien même les vendeurs de panzarotti et autres beignets sont bien
installés dans le quartier, les confrères quittent vite l'église pour mieux accueillir autorités civiles et militaires lors d'un
apéritif. C'est l'archiconfrérie qui reçoit et elle est heureuse de partager sa dévotion. Clochard, collègues, prêtres,
préfet et élus sont invités dès la sortie de la messe à rejoindre ce moment convivial.
C'est San Ghjise qui reçoit Bastia
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Fête de la Saint Joseph à Bastia
Bien insérée dans la géographie de la ville, l'apéritif, comme plus tard la procession, épouse le relief rocheux et
escarpé : c'est San Ghjise qui reçoit Bastia plutôt que l'inverse. Impossible de se méprendre. On monte, on descend,
on est à Bastia, à l'instigation d'un quartier mobilisé et sous l'oeil de la ville.
Preuve de cette mobilisation, une fois partie, la procession semble avoir moins de spectateurs que d'acteurs
engagés. C'est la procession qui va à la ville plus que la ville ne va à la procession. La procession n'oublie personne.
Elle bénit la vue de la ville, face à Furiani, par une élévation répétée de la statue de Saint Joseph. L'exercice se
répète en hommage aux malades marque sans doute que l'on est tous enfants du saint.
En d'heureuses retrouvailles
Autour de la citadelle et à quelques encablures du vieux port, Saint Joseph va ainsi de son église à la Cathédrale
Sainte Marie en d'heureuses retrouvailles. Passée à travers l'arc de verdure et au milieu des rues râpées et
rapeuses, la statue vient se reposer en un salut au Saint Sacrement.
On est à la source. Monseigneur de Germay ne dit-il pas : "La Corse est marquée par la violence. Apprenons à
regarder ce qui est beau. Soyons comme Saint Joseph fidèle à notre devoir de ressourcement dans l'eucharistie de
chaque dimanche. Soyons témoin dans le monde de l'immense amour de Dieu pour tout homme".
Comme les processions, la Foi est publique est privée, silencieuse ou sonore, colorée, toujours. Comme les
processions, la Foi fait marcher les croyants et questionne les spectateurs. Le soir tombe, Saint Joseph rentre chez
lui. En son quartier.
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