agrandir ! n.1 - Fédération Nationale des Francas

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agrandir ! n.1 - Fédération Nationale des Francas
La lettre des directeurs de centres de loisirs Francas ➜ numéro 1 ➜ Octobre/décembre 2005
SOMMAIRE
L’action éducative, un projet citoyen
L’ÉDUCATIF EN ACTION La laïcité : du principe à l’action
MOBILISER SON ÉQUIPE Après Nantes et Pantin, ça bouge sur le terrain !
AGIR POUR DEMAIN Le centre de loisirs… au cœur de l’accueil éducatif
1 AU CENTRE… ET AUTOUR
2
3
e centre de loisirs,
sous toutes formes,
doit être une composante essentielle de toute politique
publique éducative locale et
s’inscrire ainsi dans un projet
global d’accueil éducatif
sur le territoire. » En réaffirmant
le rôle central du centre de
loisirs au Congrès de Nantes,
nous avons fait le choix
de reprendre et d’approfondir le
travail sur ses trois missions
fondamentales : l’accueil,
l’orientation, l’activité. Notre
Mouvement engage ainsi
une démarche d’observation,
de recherche qui permettra
de suivre les évolutions et
d’enrichir les loisirs éducatifs
en matière de pratiques
éducatives, d’accessibilité
et de réglementation.
agrandir ! la lettre des
directeurs de centres de loisirs
Francas témoignera trimestriellement du travail engagé
avec les organisateurs locaux,
avec vous. Ainsi, ce premier
numéro illustre l’ambition réaffirmée pour renforcer la qualité
de l’action éducative dans
nos structures en favorisant
la participation des enfants et
des adolescents, en priorisant
des champs d’activité,
en mobilisant les animateurs,
en valorisant le rôle social du
centre de loisirs dans la cité.
Ce chantier qui s’ouvre est le
vôtre, faites-nous part de vos
interrogations, de vos initiatives,
de vos tentatives et de vos
réussites. Diffusez largement
agrandir ! auprès de votre
équipe en le téléchargeant
sur www.francas.asso.fr
L
«
● [email protected]
L’action éducative,
un projet citoyen
AU CENTRE… ET AUTOUR
« Un projet local pour l’enfance et la jeunesse
doit réellement prendre en compte l’expression des enfants et des adolescents. Les
Francas doivent donc encourager plus fortement la participation des enfants et des
adolescents à la vie de la cité. À ce titre,
ils doivent reprendre leur travail sur les
conditions à créer au plan local pour favoriser la participation des enfants et des
jeunes. » Cette affirmation nécessite maintenant que nous nous employions à mettre en
œuvre concrètement cette volonté dans l’action
éducative que nous conduisons au plan local.
C’est donc au travers de l’accueil des enfants et
des adolescents dans leurs temps libre qu’il
nous faut agir, et lors de l’élaboration des projets locaux pour l’enfance et la jeunesse qu’il
nous faut rappeler cette question. Nous contribuerons ainsi à ce qu’ils puissent trouver des
espaces de construction des compétences
à l’exercice de la citoyenneté du niveau local
au niveau planétaire.
M
ais comment faire ? Comment
dépasser les bonnes intentions,
les discours, et permettre que
tous les enfants et les adolescents au regard de leur parcours,
de leurs envies, de leurs développements,
puissent prendre part à la vie sociale qui les
entoure, puissent développer des compétences pour pouvoir contribuer aux enjeux
du monde de demain ?
Agir dans les espaces de participation
existants
Plusieurs espaces existent aujourd’hui :
conseils municipaux d’enfants et de jeunes,
délégués élèves, juniors associations, ATEC
(Association Temporaire d’Enfants Citoyens),
espaces de consultations mis en œuvre au
sein des Contrat Temps Libres et Contrat
Educatifs Locaux… Tous ne visent pas les
© DR
Entre nous
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mêmes objectifs : permettre l’apprentissage
de la démocratie représentative, contribuer à
l’exercice de la conduite d’un projet collectif,
mettre l’accent sur le « vivre ensemble », et
enfin contribuer à la définition de projets de
vie sociale plus généraux. Mais toutes ces
initiatives sont des opportunités pour la prise
en compte de la parole des enfants et des
adolescents.
Agir à partir des lieux d’accueil
du temps libre
Pourtant, seules, ces formes instituées ne
suffiront pas. Le centre de loisirs, l’espace
jeunes ou le camp itinérant, permettent
d’accueillir d’autres formes moins formelles.
Ils sont propices au développement d’initiatives et permettent de diversifier les modes
de participation : être spectateur, vivre ou
proposer une activité, l’organiser seul, avec
d’autres, participer à un comité d’enfants, à
une émission de radio, vivre un projet en
autonomie. Le temps de loisirs est un véritable atout pour ces activités : nous ne
sommes pas contraints par le temps, les
enfants peuvent choisir de faire des choses
différentes, les degrés de responsabilités
confiées peuvent varier, la spontanéité et
la créativité peuvent être encouragées, le
droit d’essayer et de se tromper ne ● ● ●
1
n° 1 - Oct./déc. 2005
● ● ● sont pas préjudiciables à la réussite… Mais il ne nous faudra jamais oublier
que ces espaces de participation devront
être des situations authentiques, où les responsabilités confiées seront réelles, à la
dimension des compétences et des pouvoirs
remis, où la décision pourra être suivie d’une
mise en œuvre par les jeunes décideurs.
participation : les objectifs (espace de parole, de régulation, de négociation, de proposition), les responsabilités déléguées, les
modes d’action des animateurs pour favoriser cette responsabilité, les risques pris, les
progressions, les repères à donner, les activités proposées, et les échanges avec les
autres co-éducateurs sur cette question.
Agir sur nos projets pédagogiques
C’est au travers de leurs écritures, parce
qu’ils structurent l’action éducative d’une
équipe dans un projet d’accueil des enfants
et des adolescents, qu’il nous faudra préciser les conditions de la mise en œuvre de la
Agir ensemble pour multiplier
les lieux et formes d’exercice
Les multiples expériences et les savoirs
acquis par les Francas sont une première
pierre vers le développement de ces pratiques. Nous poursuivrons le développement
L’ÉDUCATIF EN ACTION
de nos compétences par la mutualisation
des expériences, le développement de
temps de qualification pour les animateurs,
l’échange avec d’autres acteurs.
Mais l’enjeu, nous le savons, est aussi de
convaincre les adultes du bien fondé de
cette approche, de son enjeu pour la démocratie. Ceci passera certainement par la
multiplication des initiatives, par l’implication
des adultes au-delà de l’équipe pédagogique dans ces démarches, par une évolution
de l’animation de nos propres équipes.
● [email protected]
La laïcité :
du principe à l’action
Au quotidien, sur les structures de loisirs, comment
faire, me direz-vous ? Il n’y a ni « recette miracle », ni «
formulaire de procédure ».
© DR
Veiller à une mise en pratique constante de la laïcité,
c’est rechercher en permanence, l’adéquation entre
l’évolution de la société, l’organisation collective et
les choix de chaque individu.
« Je ne veux pas que mon enfant mange de viande ! »
« Ma fille n’ira pas à la piscine ! » « Dommage, j’aurais aimé
inscrire mon enfant sur le centre de loisirs ! »
« Je ne prendrais pas le repas ce midi avec les enfants. »
Autant de questions auxquelles sont confrontés les
directeurs de centres de loisirs qui renvoient à la mise en
œuvre du principe de laïcité dans les structures et accueils
éducatifs.
D
epuis leur création, en 1944, les Francas affirment leur attachement au principe de laïcité,
entendu comme la reconnaissance et le respect réciproques. C’est avant tout faire
ensemble, agir ensemble. Il faut à la fois, être
attentif aux demandes de groupes particuliers, sans les
stigmatiser, et ne pas transiger avec les principes universels que sont les Droits de l’homme et du citoyen et
les droits de l’enfant.
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Cela suppose de renforcer les processus de concertation
en créant des espaces de rencontres et de construction
collective avec les élus, les parents.
Cela suppose de développer des démarches éducatives négociées pour maintenir le dialogue, le lien,
en faisant parfois des concessions, dans le respect des
principes universels, pour ne pas les abandonner à
d’autres, moins imprégnés de ces préceptes.
Cela suppose de travailler avec les équipes une attitude,
une posture laïque de l’animateur favorisant l’expression
des différences et la construction de références communes de vie collective.
Cela suppose également de mettre en place des situations éducatives propices à la formation du citoyen,
garantissant la connaissance de l’autre dans ses dimensions sociales et culturelles.
Cela suppose enfin de travailler sur les différentes
composantes de notre intervention, de l’action éducative conduite avec les enfants et les adolescents, à
l’accueil en stages de formation en passant par notre
responsabilité d’employeur. Nous devons nous interroger pour répondre aux sollicitations, sans exclusion ni
discrimination, mais toujours en référence à notre
perspective humaniste.
Pour accompagner ce travail nécessaire sur le principe
de laïcité dans les structures de loisirs éducatifs, la
Fédération nationale prépare un CD-ROM ressources à
paraître fin septembre. Cet outil, autour de dix entrées
thématiques, rassemble diverses ressources conceptuelles. Il s’appuie sur de nombreuses initiatives locales
pour démontrer la nécessité de renforcer l’action. Cet
outil sera accompagné d’un poster et d’une plaquette,
deux moyens pour afficher de manière forte la référence à ce principe de vie collective dans les structures
de loisirs.
● fmaconfrancas.asso.fr
MOBILISER SON ÉQUIPE
Après Nantes et Pantin,
ça bouge sur le terrain !
Le Congrès des Francas, qui s’est tenu à Nantes en novembre 2004,
a mobilisé un nombre important de personnes : plus de 6000 ont
contribué à l’élaboration du « projet 2006-2011 ».
Ce texte, disponible sur le site des Francas (www.francas.asso.fr) a été
voté à Pantin, lors de l’assemblée générale nationale, le 15 mai dernier.
Parmi ces militants de l’enfance, de nombreux directeurs de centres
de loisirs ont participé, avec leurs équipes, aux réflexions
et à la construction des perspectives d’actions.
Q
uelques mois après, entretiens
avec quatre d’entre eux : quelles
initiatives prennent-ils localement
avec leur conseil d’administration
et leurs équipes pédagogiques,
pour mettre en œuvre les priorités éducatives de notre projet ?
Christian Nuliac,
directeur de l’association ARPEJ à Rezé,
Loire-Atlantique :
« L’axe de réflexion que nous avons privilégié avec les équipes a été l’accessibilité
des enfants et des adolescents en situation
de précarité et de pauvreté à des loisirs éducatifs. Le travail débute à peine. Nous l’avons
centré sur les politiques tarifaires et notamment sur l’accès aux ateliers éducatifs qui
se déroulent de 17h00 à 19h00 après la
classe. La commission financière du conseil
d’administration s’est saisie de la question,
nos partenaires de l’aide sociale vont être
ré-interpellés sur les modalités de prise en
charge des activités. Les coordonnateurs de
quartier, sous mon impulsion, commencent à
faire émerger des pistes de travail concrètes
qui seront reprises dans le projet 2006 :
ouverture de centres de proximité dans les
quartiers dès l’été prochain, mise en place
d’animations itinérantes dans les quartiers,
animations de rues… »
« Ma contribution
au Congrès m’a
amené à mettre en
place des actions
concrètes avec mon
équipe d’animation
pour développer
la relation aux
parents dans
le centre de loisirs.»
Christine Gilg, directrice du centre
de loisirs de Pézole, Doubs :
« Mon implication dans les travaux du
Congrès m’a remotivée et redonné l’envie de
m’investir dans de nouveaux axes de travail.
Deux priorités ont été identifiées avec les
équipes d’animation :
- La participation des enfants et des adolescents dans la vie quotidienne des centres de
loisirs : développement de l’expression des
enfants par le biais de conseils d’enfants
notamment, construction des règles du vivre
ensemble avec eux, encouragement à la
prise d’initiatives et à la mise en œuvre de
projets d’enfants.
- Le principe de laïcité dans les structures et
accueils éducatifs. Cela se traduit actuellement par des réunions de débats, d’échanges
et de propositions pour mieux prendre en
compte l’accueil des populations issues de
l’immigration dans le respect de leurs
différences et des valeurs républicaines. »
Amélie Meuh, directrice occasionnelle
pendant les vacances d’été, Ain :
« Ma contribution au Congrès m’a amené
à mettre en place des actions concrètes avec
mon équipe d’animation pour développer
la relation aux parents dans le centre de
loisirs. Cela me semblait le plus important
à impulser. Deux propositions ont été retenues :
- L’information régulière des parents ; un
journal a été créé pour la circonstance et
des réunions d’informations ont été organisées toutes les semaines.
- La proposition de temps de loisirs partagés
parents – enfants ; une « garden-party » a
été mise en place à cet effet. »
Patrick Belloeil, coordonnateur
des activités enfance - jeunesse du foyer
laïque de Saint-Marc, Finistère :
« Les réflexions à l’occasion du Congrès
ont davantage conforté mes approches et
actions dans les activités de loisirs qui sont
développées au foyer laïque de Saint-Marc.
Un travail est en cours de réflexion sur la
question du développement durable. Il
consiste à mieux prendre en compte cette
dimension dans les projets pédagogiques et
surtout au quotidien avec les enfants et les
« Il faut développer
des activités diverses
et variées qui
sensibilisent les
enfants au respect
de l’environnement,
les amènent à
se questionner
sur la société
de consommation.»
adolescents. Actuellement, nous participons
à des actions ponctuelles, l’Ecogeste par
exemple, manifestation régionale qui tend
à sensibiliser les enfants à des questions
d’environnement. Mais c’est largement insuffisant, il faut rechercher une plus grande
cohérence entre toutes les actions mises
en place pour et par les enfants. Il faut
développer des activités diverses et variées
qui sensibilisent les enfants au respect de
l’environnement, les amènent à se questionner sur la société de consommation, les
rendent plus autonomes sur les réponses
à apporter aux grandes questions liées à
l’environnement, telles que la déforestation,
les déchets, le recyclage… Cela amènera
naturellement les équipes à adopter des attitudes en conformité avec ces intentions éducatives retenues et proposer des actions
diverses plus cohérentes : arts plastiques
à partir de matériaux de récupération, activités de tri sélectif dans la structure… »
Pour tous ceux qui voudraient faire partager les initiatives entreprises pour la mise
en œuvre des perspectives d’actions votées à
Pantin, un forum « Éduquer pour demain.
Initiatives locales » est ouvert sur notre site
www.francas.asso.fr.
● Propos recueillis par Isabelle Dufau
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
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n° 1 - Oct./déc. 2005
Le centre de loisirs…
au cœur de l’accueil éducatif
AGIR POUR DEMAIN
Notre ambition est de faire du centre de loisirs
un espace identifié, valorisé et accessible
à tous durant les temps de loisirs.
En ce sens, le centre de loisirs est une
composante essentielle de toute politique
éducative locale.
éducatifs professionnels ou bénévoles mobilisables pour contribuer à l’accueil éducatif et
aux activités. A titre d’exemple, la réalisation
de l’annuaire des ressources humaines,
culturelles, sportives, éducatives, pédagogiques et sociales, peut être un outil
précieux pour nos équipes pédagogiques. »
«
A
Témoignage de Claude Thiriet,
directeur de l’association des centres
de loisirs migennois (Yonne).
« Il faut prendre en compte tous les enfants
et adolescents du territoire d’action et pas
seulement ceux qui fréquentent la structure.
Il s’agit pour nous de les dénombrer, bien sûr,
mais aussi d’identifier leurs besoins éducatifs
et sociaux, ceux de leurs familles, leurs pratiques quotidiennes, leur zone de résidence,
leur environnement social et culturel. Autant
d’informations qui permettent au conseil
d’administration de montrer l’impact du
centre de loisirs et de mobiliser les acteurs
sur les enjeux éducatifs. »
Découvrir la vie locale
« Enfin, il est nécessaire, au regard des
objectifs éducatifs poursuivis, de concevoir
des activités garantissant la découverte
et la connaissance de territoires de vie, de
l’environnement local, assurant le développement d’actions avec les enfants, utiles à la
vie sociale, affirmant la valorisation et la
promotion des projets des enfants et des
adolescents dans la vie sociale locale.
En conclusion, c’est le cadre organisationnel et pédagogique qu’il convient de
© DR
ccueillir tous les enfants du
territoire au-delà du public
confronté à un besoin social
de garde constitue une mission
essentielle pour la collectivité.
Pour que l’enfant se sente accueilli, il doit
pouvoir trouver dans son territoire de vie
des lieux qui fonctionnent pour lui comme
des repères. Ceux-ci lui permettent de découvrir son environnement et de pouvoir s’y
situer, c’est la première fonction du centre de
loisirs qui doit s’ouvrir largement à un grand
nombre d’enfants. »
Ces quelques lignes, extraites des travaux
sur la Place de l’Enfant en 1994, qualifient la
fonction d’accueil du centre de loisirs.
En dix ans, l’action éducative locale s’est
développée par le biais du centre de loisirs,
plus en lien à son environnement, mais aussi par la formulation de propositions d’autres
opérateurs sportifs et culturels.
Pour autant, force est de constater qu’il
existe rarement cette fonction d’accueil
éducatif territorial.
Le centre de loisirs, son directeur, l’équipe
pédagogique, peuvent contribuer à l’émergence de cette fonction.
Ne convient-il pas pour cela d’appliquer
au territoire de vie des enfants et des adolescents le cadre utilisé pour l’élaboration
du projet pédagogique de la structure ?
« Si les structures constituent le nécessaire
repère identifiable par les enfants et leur famille
pour leur accueil physique, la cité constitue
le terrain d’aventures éducatives sur lequel
le centre de loisirs peut développer ses actions. »
Terrain d’aventure éducative
« Par ailleurs, il est bon de considérer le
territoire de vie comme le territoire d’action du centre de loisirs. Si les structures
constituent le nécessaire repère identifiable
par les enfants et leur famille pour leur
accueil physique, la cité constitue le terrain
d’aventures éducatives sur lequel le centre
de loisirs peut développer ses actions. Il s’agit
là d’investir de manière habituelle les espaces
publics ouverts mais aussi les différentes
structures. Il est également important d’identifier précisément les ressources humaines
mobilisables. Certes l’équipe pédagogique
du centre de loisirs est le cœur d’un environnement éducatif adulte et doit privilégier
la qualité des relations avec les enfants. Elle
doit aussi pouvoir tisser un réseau d’acteurs
transformer. Schématiquement, il nous faut
aller plus loin que le centre de loisirs qui
développe son action dans une structure,
auprès de groupes d’enfants organisés le
plus souvent par âge, prenant appui sur
un planning d’activités, avec un animateur
référent et la plupart du temps, à partir d’un
support thématique.
Le centre de loisirs doit penser et développer son action sur tout son territoire
d’influence, auprès de tous les enfants y
résidant, en rapport à leurs rythmes de vie,
avec une pluralité d’acteurs éducatifs dont
les parents, et à partir d’une diversité de
propositions et de formes d’implication
inscrites dans la vie sociale locale. »
● [email protected]
un autre regard sur les centres de loisirs – la lettre des directeurs de centres de loisirs Francas – N° 1 – Octobre/décembre 2005 – Trimestriel Directeur de la publication : Philippe Deplanque – Responsable de la lettre : Didier Jacquemain ([email protected]) Animatrice de la rédaction : Nadia Astruc
([email protected]) – Ont contribué à ce numéro : Patrick Belloeil, Isabelle Dufau, Christine Gild, Florence Macon, Amélie Meuh, Christian Nuliac, Cécile Ponsot,
Claude Thiriet – Maquette :
– Impression : Paton Imprimeur – 71, av. du Maréchal Leclerc – 10120 Saint-André-les-Vergers –
Les Francas : 10-14, rue Tolain – 75980 Paris Cedex 20 – Tél : 01 44 64 21 53 – Fax : 01 44 64 21 11 – www.francas.asso.fr.
Cette lettre accompagne
loisirs éducatifs & territoires qui est distribué aux organisateurs locaux d’activités.
n° 1 - Oct./déc. 2005 4

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