UN PEU D`HISTOIRE DU CLUB
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UN PEU D`HISTOIRE DU CLUB
UN PEU D’HISTOIRE DU CLUB L’Intrépide d’Angers, Société Omnisports, c’est un titre dont nous nous glorifions, car il est la preuve tangible de la diversité de nos activités. Depuis sa fondation, l’Intrépide a toujours eu comme souci principal de permettre, par la diversité de ses activités, au plus grand nombre possible de pratiquer le sport ou des activités de loisirs ou culturelles. C’est ainsi qu’en 1920, sous l’impulsion de l’Abbé Chéné, figure marquante de l’Intrépide, et à l’ombre du clocher de St Laud, fut fondé l’Intrépide. Nous y trouvons différentes sections telles que le football, l’athlétisme, la fanfare, la gymnastique, le théâtre et le tir. C’était le début de l’Omnisports, chaque section ayant à sa tête un responsable. En 1924, notre équipe première de football disputa la finale pour l’accession en D.H. mais fut battue par Lorient Sports 1 à 0 et 4 à 1. Puis vinrent les années difficiles : vente du terrain de la rue de Frémur par les Sœurs de la Visitation, guerre 39-45. Le foot disparu, seuls subsistent le Tennis de Table et le basket, grâce à quelques mordus, malgré les difficultés de l’heure. A l’après- guerre, grâce au dynamisme de l’Abbé GABORIT et de M. AYRAULT, une section foot vit le jour pour arriver à la consécration que nous connaissons aujourd’hui avec la montée en D.R.S. qui représente le fruit d’un travail acharné depuis plusieurs générations. A cette époque, une section Athlétisme fonctionna jusqu’en 1954, enregistrant des résultats les plus flatteurs grâce aux PRECELIN, DUBOIS, JOUFFLINEAU, DUTERTRE, TAILLANDIER , GUYONNEAU et autres. C’est en 1946 que l’Intrépide fit l’acquisition du terrain actuel dit de « Salpinte » du nom de la petite Cité qu’il bordait. Aujourd’hui, la Cité Salpinte est intégré dans un plus grand ensemble dénommé « La Roseraie –Orgemont » De 1944 à 1948, six sections vont fonctionner à la satisfaction de tous pour ne laisser subsister que deux sections : le Football et l’Athlétisme. M. CHUPIN dirigea avec autorité et talent un des plus des plus anciens Patros d’Angers et ce pendant 22 ans. En 1971, M. CHUPIN laissa sa place à M. AMIOT qui présida aux destinées de l’Intrépide jusqu’en 1980, lui redonnant un élan nouveau par les nombreuses adhésions que nous procurait ce grand quartier de la Roseraie qui demandait des structures nouvelles. En 1976, l’Intrépide possédant deux sections ne pouvait plus être dirigé par un seul Président. La création d’un Conseil d’Administration chapeautant l’ensemble des sections devenait indispensable. C’est ainsi que M. AMIOT me demanda de présider ce nouveau Conseil à titre provisoire et, en 1977, à la suite d’une Assemblée Générale, un Bureau fut constitué me confirmant dans mes fonctions de Président. Depuis cette date, nous avons maintenu ce qui existait puis créé les sections de Pétanque, Hand Ball, Cyclotourisme, Tennis de Table et enfin une section Gymnastique d’entretien. Au cours de ces années, nous avons vu deux sections disparaître, à notre grand regret, faute de dirigeants. (Rédaction : Jean Guilbert) Les années 90 ont vu l’intrépide chercher à consolider sa structure Omnisports. Le développement des sections et la complexité croissante de leurs gestions interrogent le modèle Associatif initial basé sur une seule structure juridique avec un Conseil d’Administration et des sections, animées et gérés par des Comités Directeurs qui avaient besoin d’une large autonomie. Cette réflexion aboutit en 2004 à l’adoption de nouveaux Statuts précisant les rôles de chacun. Par ailleurs, la vétusté des locaux, notamment des vestiaires du Football et de l’ancienne salle Abbé Chéné, mettait en péril le développement des activités. Grâce au concours de la Ville d’Angers, la construction sur le site de Salpinte d’une nouvelle Salle d’activité « Abbé Chéné », inaugurée en 2003, a modernisé le fonctionnement en permettant d’installer les différentes sections et d’accueillir les sportifs et les manifestations dans de bien meilleures conditions. Pourtant, cela n’empêcha pas le Tennis de Table de décliner puis de disparaître en 2009, faute de compétiteurs et de dirigeants. C’est le Roller qui s’est développé ces dernières années et a beaucoup investi le nouvel équipement. Au final, avec 901 adhérents en 2012, l’effectif du club est le plus important qu’il ait connu depuis sa création. Aujourd’hui, dans le prolongement de la réflexion du Football, très à l’étroit dans les installations sportives actuelles et de l’Athlétisme qui réclame depuis des décennies un site d’Athlétisme moderne à Frémur, le club s’interroge sur le devenir de Salpinte. La Ville d’Angers a accepté de réfléchir avec le club à cette problématique. Ensemble, nous souhaitons que l’Intrépide d’Angers poursuive son développement en restant un club Omnisports ouvert sur la Cité et en capacité d’accueillir un maximum de sportif dans de bonnes conditions. Gilles Latté Président Angers - 2013 Le Logo de l'Intrépide d’Angers L'écusson de l'Intrépide est tel que représenté ici. C'est un losange coupé dans sa partie supérieure. Il est aux couleurs de l'Association : rouge sur fond blanc. Il est serti d'un trait rouge et est barré dans le sens vertical de 2 bandes rouges. Dans sa partie horizontale la plus large est apposée une bande blanche horizontale sertie de rouge où figurent, l'un en dessous de l'autre et en rouge les mots « INTREPIDE » et « ANGERS ». Dans la partie basse et centrée de l'écusson est apposée la « croix d'Anjou » en rouge. Rappel historique de la croix d'Anjou de notre région : Extrait de l'encyclopédie Quillet : « Croix d'Anjou ou croix de Lorraine, ou croix russe, ou croix patriarcal, dont la branche principale est traversée par deux branches inégales, emblème des comtes d'Anjou devenus Ducs de Lorraine » Extrait du Quid 1987 : Elle est souvent appelée « croix d'Anjou-Lorraine », car elle figurait dans la symbolique des Ducs d'Anjou, devenus Ducs de Lorraine à partir de 1473. Elle représente un reliquaire contenant une parcelle de la vraie croix, vénérée par les Ducs (apanagés) d'Anjou, depuis Louis 1er (1339-84) qui le fit broder sur sa bannière. Ce reliquaire avait un double croisillon. Le roi René, petit-fils de Louis 1er et Duc de Lorraine par mariage, utilisa aussi la croix d'Anjou qui passa au cou des aigles supports des armes d'où la croix de Lorraine dans les armoires (mais pas dans le blason) des Ducs de Lorraine et son apparition en France lors de la Ligue (symbole des Guise). Ces textes sont extraits de l’article rédigé par Jean GUILBERT en 1985, à l’occasion du 65ème anniversaire du club. Il a été actualisé pour la période plus récente.