Date : 6 décembre 2016 Auteure : Claudelle Nielly

Date : 6 décembre 2016
Auteure : Claudelle Nielly-Thibault
Titre : Recommandations pour les violences sexuelles à l’Université de Québec en
Outaouais
Dans le rapport de l’ESSIMU (enquête sur la sexualité, la sécurité et les interactions en
milieu universitaire) on dévoile plusieurs faits préoccupants en ce qui a trait à la violence
sexuelle à l’Université de Québec en Outaouais (UQO). L’enquête a été réalisée auprès
de 9284 personnes dans six universités québécoises francophones entre janvier et avril
2016. Les résultats montrent qu’un répondant sur trois a vécu une forme de violence
sexuelle depuis son entrée à l’université et que la majorité de ces cas sont des femmes.
De plus, une très faible proportion de celles-ci aurait dénoncé ces violences.
Les auteures du rapport émettent plusieurs recommandations pour la direction de
l’UQO. On propose de mettre en place et financer un comité responsable de la
sensibilisation de la communauté universitaire et de la prévention des violences
sexuelles, pour ensuite instaurer une politique en matière d’agression sexuelle
accessible en ligne. On encourage d’ailleurs fortement à créer un bureau indépendant
sur le campus dans le but de recevoir et de traiter ces plaintes, ainsi que de soutenir les
victimes.
Finalement, on recommande d’assurer un suivi serré du phénomène. En ce sens, on
inciterait l’établissement à établir des statistiques sur le taux de dénonciation et sur les
mesures disciplinaires éventuellement mises en place.
La formation du personnel est aussi une étape cruciale dans la lutte aux violences
sexuelles. Le personnel enseignant, en général, n’est pas outillé pour recevoir ce type
de dévoilements. C’est une sensibilisation en profondeur de toute la communauté de
l’UQO qui est nécessaire.
Référence
http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1004018/violence-sexuelle-rapport-essimuchangements-uqo
Source
non-disponible
Image originale
Crédit : flickr.com/eltpics
https://www.flickr.com/photos/eltpics/5346593937/
À noter que l’image originale a été modifiée par la revue sexologique Les 3 sex*