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Délinquants dangereux et à contrôler au Québec Par Bernard Poulin M.Ps. Psychologue Richard Lusignan Ph.D. Criminologue Institut Philippe-Pinel de Montréal 34e CONGRÈS DE LA SOCIÉTÉ DE CRIMINOLOGIE DU QUÉBEC 20 • 21• 22 mai 2009 Manoir Saint-Sauveur • Laurentides 1 Collaborateurs • • • • • • Céline Busque, q , M. Ps. , psychologue p y g Tiziana Costi, M. Ps. , psychologue Gilles Desjardins, M. Ps. , psychologue Solange Keighan, M. Ps. , psychologue Dominique Lapierre Lapierre, Ph Ph. D D, psychologue Richard Lusignan, Ph. D, Chef criminologue • Jacques D. Marleau, Ph. D, agent de recherche Objectifs • Rappel des différents types d’instruments d’évaluation du risque • Un exemple: l’évaluation l évaluation des délinquants dangereux • Contributions spécifiques ou croisées? • Éléments Élé d de conclusion l i 3 Qu’est-ce qu’un instrument actuariel? t i l? • Basé sur des formules statistiques • Permet de classer les sujets les uns par rapport aux autres ( ex ex. : assurances) • Développé à partir d’échantillons d échantillons de plus d’un millier de répondants Avantages des outils actuariels • Est p plus bref et requiert q moins de ressources • Nécessite moins de connaissances spécialisées et de jargon • Ne nécessite g généralement p pas de contacts avec le sujet • Permet de p prédire certains événements Ex. : Le risque de récidive, la nature de la récidive Jugement clinique structuré • Prédiction du comportement, de la rechute, ou de la récidive tenant compte de : • Résultats aux différents outils cliniques et actuariels • L’évaluation clinique personnelle du sujet ( entrevue ) • Fusion de ces différentes données Qu’est-ce qu’un instrument clinique? • Basé sur une revue de littérature • Axé sur l’identification des caractéristiques de personnalité et de santé mentale • Ne sont pas axés sur la prédiction Exemple de jugement clinique structuré t t é • Lecture du dossier + entrevue • 20 items cotés 0, 1, ou 2 – Rapport narratif – Identification du cycle de la récidive – Histoire de l’infracteur jusqu’au délit et jusqu’à ce jour • Items impossibles à coter: expliciter la situation • Analyse clinique du problème dominant • Niveaux de « gérabilité » – Très gérable 0-10 – Modérément gérable 11-20 – Probablement difficile à gérer 21-40 Avantages et limites des i t instruments t : MMPI-2 MMPI 2 • Échantillons cliniques variés • Innovateur au niveau des échelles cliniques • Aide à cerner la personnalité d’un sujet • Peu sensible aux variables culturelles • Version française validée en France et non au Québec • Normes d’interprétation datent de 1989 (Amélioration vs normes de 1941) Loi sur les délinquants dangereux et à contrôler • Partie XXIV du code criminel canadien. • Infractions susceptibles d’entraîner d entraîner le recours à cette loi: « Infractions désignées ». » « Infractions désignées » • Infraction primaire • Usage d’explosifs • Usage d’arme d arme à feu ou d’imitation d imitation d’arme à feu • Vol d’armes ’ à ffeu • Exemples: • Exploitation d’une personne handicapée p à des fins sexuelles « Infractions désignées » 2 • Pornographie juvénile • Abus sexuels, agression sexuelle • Proxénétisme lié ou non à la prostitution juvénile • Altération de l’état de conscience dans un but sexuel • Voies de fait >>>> Torture • Traite des personnes • Séquestration > Prise d’otages > Enlèvement « Sévices graves à la personne » • Infraction punissables d’un d un emprisonnement d’au moins 10 ans et impliquant: • Tentative ou emploi de la violence envers autrui • Conduite dangereuse ou qui pourrait l’être l être pour la vie ou la sécurité d’une autre personne « Sévices g graves à la personne p »2 • Conduite pouvant ou ayant infligé des dommages psychologiques graves • Infractions sexuelles: • Agression > Agression armée > Lésions corporelles > Agression sexuelle grave Méthodologie • 56 sujets • Évalués à l’IPPM et/ou au centre de prévention de Montréal • Analyse des résultats de: • MMPI-2, 2 PCL-R, C HCR-20, C 20 S SVR-20, 20 SORAG, VRAG, et SARA. 15 Résultats MMPI-2 É h ll de Échelles d validité lidité (n=51) ( 51) Moyen ne ÉcartÉcarttype Minimum Maximum MMPI F 67,33 67 33 19,56 19 56 42 120 MMPI L 64,98 64 98 11 19 11,19 43 87 MMPI K 52,35 10,74 30 72 Échelles Resultats MMPIMMPI-2 É h ll cliniques Échelles li i (N=51) (N 51) Échelles cliniques Moyenne ÉcartÉcartt type Minimum Maximum MMPI Hs MMPI D MMPI Hy MMPI Pd MMPI Mf 60,59 12,47 37 94 61,67 10,51 36 85 63,51 15,55 35 111 74,94 15,67 50 105 52,27 8,74 34 78 Resultats MMPIMMPI-2 É h ll cliniques Échelles li i (N=51) (N 51) Échelles cliniques q Moyenne ÉcartÉcarttype Minimum Maximum MMPI Pa MMPI Pt MMPI Sc MMPI Ma MMPI Si 69,88 18,13 37 116 61,90 14,46 33 96 64,39 16,08 39 115 54,35 11,94 38 78 53,27 10,29 34 80 Resultats MMPIMMPI-2 C d t Codetypes • N = 51 Pd : 30 > 65 • N = 20 pour les codetypes significatifs • • • • • (6 (6--4) > 65 = 9 (18%) (4--3) > 65 = 6 (12%) (4 (8 (8--6) > 65 = 3 ( 6%) (3--4-6) > 65 = 1 (3 (4 (4--7-8) > 65 = 1 Résultats au PCL PCL--R ( n = 44) PCL--R PCL Moyenne ÉcartÉcarttype Minimum Maximum PCL Total T t l PCL F1 20,84 7,23 5 34 2,75 2,18 0 7 PCL F2 5,32 1,92 1 8 PCL F3 5 09 5,09 2 70 2,70 0 10 PCL F4 5,49 , 3,18 , 0 10 Facteurs du PCL PCL-R R • Facteur 1: Dangerosité g interpersonnelle - Comprend facettes 1 et 2: Interpersonnel et affectif • Facteur 2: Crimes contre la propriété - Comprend C d ffacettes tt 3 ett 4: 4 Style de vie et Antisocial Facettes du PCL PCL-R R • • F1: Interpersonnelle Items: 1: Loquacité/charme superficiel 2: Surestimation de soi 4: Tendance au mensonge pa o og que pathologique 5: Duperie, manipulation Facettes du PCL-R 2 • Facette 2: Affective 6: Absence de remords ou culpabilité 7: Affect superficiel 8: Insensibilité/manque d’empathie d empathie 16: Incapacité d’assumer la responsabilité bilité d de ses ffaits it ett gestes Facettes du PCL-R 3 • Facette 3: Style y de vie 3: Besoin de stimulation/tendance à s ennuyer s’ennuyer 9: Tendance au parasitisme 13: Incapacité de planifier à long terme et de façon réaliste 14 IImpulsivité 14: l i ité 15: Irresponsabilité Facettes du PCL PCL-R R 4 • Facette 4: Antisocial 10: Faible maîtrise de soi 12: Apparition précoce de problèmes du comportement 18: Délinquance juvénile 20: 0 Diversité e s é des types ypes de dé délits s commis É l ti du Évaluation d risque i • Deux changements depuis les années 1980: – Changement conceptuel: de prédiction de la violence vers évaluation et gestion du risque – Changement g dans la p procédure: de facteurs de risque définis par instruments actuariels vers jugement clinique structuré par facteurs de risque Comparaison inter inter-instruments instruments Yókw’tól HCR-20 SAVRY Risk Management Guide for Aboriginal Offenders ((RMGAO Yókw’tól)) (Boer, Couture, Geddes, Ritchie; 2003) Historical, Clinical Risk assessment (Webster Douglas (Webster, Douglas, Eaves & Hart; 1995) Structured Assessment of Violence Risk in Youth (Borum Bartel and Forth; 2000) (Borum, H1-Violence antérieure H2-Premier acte de violence durant la jeunesse Foster care history History of violence Early initiation of violence Comparaison inter inter-instruments instruments Family / marital H3-Instabilité Early relationship des relations caregiver intimes disruption Poor parental management g Strong attachments and bonds* *Facteurs de protection: facteurs qui peuvent réduire l’impact négatif d’autres facteurs d risque de i ou diminuer di i lla probabilité b bili é d’une d’ issue i violente. i l Peuvent P être ê intégrés i é é dans d le l traitement et les plans d’intervention. Importants car ils sont à remarquer pour leur présence et non pour leur absence, comme les autres facteurs. Comparaison inter inter-instruments instruments H4H4 Problèmes d’emploi d emploi Low interest or commitment to school Poor school achievement Strong St o g commitment to school* Comparaison inter inter-instruments instruments Alcohol and drug use H5-Problèmes Substance de use difficulties toxicomanie Psychological/ H6-Maladie mentale grave Psychiatric issues Self-harm risk History of selfharm or suicide attempts ADHD Comparaison inter inter-instruments instruments H7-Psychopathie (selon Échelle de Hare)) Child abuse history H8 Inadaptation H8-Inadaptation (subie ou agie) durant jeunesse Childhood history of maltreatment Exposure to violence in the home Parents/caregiver criminality History of nonviolent offending Comparaison inter inter-instruments instruments H9-Troubles H9 Troubles de la personnalité Supervision S i i attitudes and compliance p H10-Echec H10 E h antérieur de la surveillance Pastt supervision P i i intervention failures Positive attitudes towards intervention authority* Comparaison inter inter-instruments instruments Gains, insights, behavioural changes g Support for the victims Attitudes regarding offending C1-Introspection Low empathy/ Difficile Remorse C2-Attitudes négatives (au sens d’antisociales) C3-Symptômes actifs de maladie mentale grave Negative attitudes Pro-social involvement* Comparaison inter inter-instruments instruments Impulsive behavior and violence C4-Impulsivity Risk taking / impulsivity Anger management problems C5-Résistance au traitement Comparaison inter inter-instruments instruments Support for the offender Risk management plan R1-Plans irréalisables Lifestyle y stability R2-Exposition p Peer à des delinquency déstabilisants Peer rejection Comparaison inter inter-instruments instruments Relevance of R3-Manque de sections 81 and soutien 84 to the offender personnel Traditional teachings, ceremonies and customs Relation of offender to heritage Historical or generational issues Community disorganization Lack of personal / social support Strong social support* support Comparaison inter inter-instruments instruments R4Poor Inobservation compliance d mesures des curatives Self-support skills Unique resiliency ili factors R5-Stress (présence + tolérance vs vulnérabilité) Stress and poor coping Resilient personality lit Traits Limites de divers instruments • Formation des utilisateurs – Formation académique en psychométrie – Accès à des superviseurs • Population de référence – Langue g – Culture • Traduction validée – Anglais > Français – Normes françaises > canadien françaises > québécoises • Types de validité – – – – Critère externe Convergente g Divergente Corrélation item-score total Implication pour les utilisateurs et l leurs clients li t • Lire, lire, lire • Faire les vérifications de base (re limites des instruments) • Questionner • Demeurer sceptique • Les instruments d’évaluation évoluent constamment Le Statique Statique-99 99 • Points forts: • Facteurs de risque valides • Règles explicites régissant la combinaison des facteurs • Estimations de probabilité é explicites • Robuste, quels que soient les contextes et les échantillons • Facilité d’établissement des scores Le Statique Statique-99 99 • Faiblesses : • Exactitude prédictive modérée Les règles de codage prêtent à à confusion. Il faut faire attention aux règles règles. • Des facteurs importants sont négligés: Déviance sexuelle (phallométrie), et tous les facteurs dynamiques. À qui s’applique la Statique-99 • Délinquants sexuels masculins adultes • 18 ans au moment de leur libération • Accusé ou condamné pour un délit dont on sait qu’il a une motivation sexuelle • Victimes: Enfants ( pas de photos) • Adultes Ad lt non-consentants t t • Autres: cadavres, animaux • Condamnation ou remise en liberté récente pour une infraction sexuelle ( comprend p les NCRTM)) Exclusions • Délinquantes • Les mineurs • Relations consentantes entre pairs d’âge similaires («Statutary ( S rape »)) • Délinquants n’ayant pas récidivé sexuellement après au moins 10 ans en communauté • Ne peut être utilisé pour faire des énoncés sur la culpabilité possible d’un individu Cotation du Statique Statique-99 99 • 1 = Oui, il y a un problème • 0 = Non, aucun problème • Sauf les infractions sexuelles antérieures ( 0,1,2,3,…) Données démographiques 1 • Âge: de 18 à 24,99 ans = 1 • 25 ans ou plus =0 • Âge du délinquant au moment où il est exposé au risque ( âge actuel ou âge à la remise en liberté ) • Donnez un point aux délinquants quii ont moins i d de 2 25 ans Données démographiques 2 • Cohabitation • Le délinquant a-t-il cohabité sans interruption pendant 2 ans avec un partenaire intime? - Assurez Assurez-vous vous que les années sont consécutives - Les mariages et les partenaires intimes en prison ne comptent pas - Les « coloc » sans investissement émotionnel, mais avec des relations sexuelles « de dé dépannage » ne comptent t t pas • Donnez un point aux délinquants qui n’ont jjamais cohabité avec un p partenaire intime pendant 2 ans. Critères de cohabitation 2 • Les mariages légaux de moins de 2 ans ne comptent pas • Les mariages en prison ne comptent pas ( sauf si la relation perdure plus de 2 ans après la libération) • Prêtres et autres personne ayant fait vœu de chasteté : aucune exemption • La relation doit être légale • Les partenaires doivent avoir l’âge de consentement légal ( les enfants victimes ne comptent pas pas, même s’ils sont consentants Infraction sexuelle répertoriée • En général, infraction sexuelle la plus récente – condamnation, d ti mise i en accusation, ti arrestation, t ti manquement aux conditions, infraction sexuelle en établissement • La condamnation peut comprendre plusieurs victimes ou infractions • La pseudo pseudo-récidive récidive est prise en compte avec l’infraction répertoriée - Le délinquant a-t-il commis une nouvelle infraction après que la première infraction répertoriée a été constatée? - Ou des infractions passées l’ont-elles rattrapé? Violence sexuelle vs non sexuelle ll • Infraction sexuelle -Motivation sexuelle Non-sexuelle violente –La La motivation n’a pas d’importance -Le nom de l’infraction –Le nom de l’infraction est n’a pas d’importance indicatif de violence mais n’indique q p pas nécessairement la présence d’éléments sexuels -Accusations, -Condamnations seulement condamnations Violence non-sexuelle non sexuelle • Voies de fait graves, incendie criminel, Voies de f it Voies fait, V i de d fait f it causantt des d lésions lé i corporelles, Séquestration, Enlèvement, Meurtre, Vol qualifié, Menaces, Utiliser ou b braquer une arme à ffeu llors d de lla perpétration ét ti d’une infraction. • Note: les infractions inpliquant p q des armes ne comptent pas à moins que l’arme en question soit utilisée pour perpétrer une infraction avec violence ou sexuelle • Ne pas inclure: accidents de la route et blessures ou mort causées par négligence Infractions sexuelles • • • • Agression sexuelle Agression sexuelle armée Agression sexuelle grave Agression sexuelle causant des lésions é corporelles • Ces infractions doivent être cotées uniquement comme infractions sexuelles Infraction répertoriée avec violence i l non sexuelle ll (no.3) ( 3) • Dans le bloc d’infractions répertoriées, p ,y a-t-il une condamnation pour une infraction qui semble de la violence non sexuelle ( en se basant sur le nom de l’infraction) • 1= 1 ouii 0 0=non • La victime peut ou non être la même que la victime des infractions sexuelles Infractions antérieures avec violence i l non-sexuelle ll (no.4) ( 4) • Y a-t-il a t il une condamnation antérieure pour une infraction qui semble être de la violence nonnon sexuelle ( en se basant sur le nom de l’infraction) act o ) • 1=oui; 2=non Violence non sexuelle (no.4) • Si le comportement du délinquant a un caractère sexuel, mais qu’il a été condamné à un chef de violence nonsexuelle la même condamnation compte sexuelle, comme infraction sexuelle et comme infraction avec violence non sexuelle. Ainsi, les condamnations à un chef d’Agression sexuelle, de séquestration et de Voies de fait sont cotées comme deux infractions sexuelles et une infraction avec violence non-sexuelle. Infractions sexuelles antérieures ( (no. 5) • Examinez le comportement p à la base de l’infraction -Les infractions qui ont fait l’objet de négociations de plaidoyer peuvent compter comme infractions sexuelles ( ex.: voll d de sous-vêtements) êt t ) • Tenez compte uniquement des infractions antérieures antérieures, pas les infractions répertoriées Infractions sexuelles antérieures ( 5) suite (no.5) it • Comptez toutes les accusations et les condamnations ( le nombre de chefs compte) • Les arrestations arrestations, les inconduites en établissement et les manquements aux conditions de la libération conditionnelle comptent comme des accusations (si ce sont des délits) • En E cas de d changement h t ((ex.: négociations é i ti de plaidoyer), tenez compte des accusations portées devant un tribunal Infractions sexuelles antérieures ( 5) suite (no.5) it 1 • Accusations Condamnations Score 0 0 0 1à2 0 1 3à5 2à3 2 6 ou + 4 ou + 3 On prend le score le plus élevé Prononcés de peine antérieurs ( 6) (no.6) • Une p présence en cour où le délinquant q reçoit une peine pour un crime ou une série de crimes • Le délit doit être suffisamment grave pour pouvoir entraîner possiblement une i incarcération é ti ou une mesure d de surveillance • La peine imposée peut avoir été mineure (amendes, « absolution » conditionnelle) Prononcés de peine antérieurs ( 6) suite (no.6) it • Les verdicts de responsabilité criminelle comptent • Les infractions commises lorsque mineur comptent Prononcés de peine antérieurs ( 6) suite (no.6) it 1 • • • • • • • • Ne pas compter: Condamnations cassées en appel Verdicts de non-culpabilité Condamnations dont la peine maximale est une amende Infractions passées de type « pseudo-récidive » Infractions postérieures à l’infraction répertoriée Omissions de comparaître Lorsque la période de détention d’un d un mineur est prolongée sans qu’il y ait de nouveau crime ou de nouvelle inculpation Prononcés de peine antérieurs ( 6) suite (no.6) it 2 • 0 à 3 prononcés de peine antérieurs =0 • 4 ou plus = 1 Condamnations pour infractions sexuelles ll sans contact t t (no.7) ( 7) • Exhibitionnisme,, voyeurisme, y , appels pp téléphoniques obscènes, possession de pornographie juvénile, utilisation d’internet à des fins f sexuelles illégales, vol de sous-vêtements ou souliers • Doit D it faire f i l’objet l’ bj t d’ d’une condamnation d ti distincte • S’il y a eu négociations de plaidoyer plaidoyer,tenir tenir compte du comportement – pas du nom du chef d’accusation d accusation Condamnations pour infractions sexuelles ll sans contact t t (no.7) ( 7) suite it que le délinquant q a déjà j été • Est-ce q condamné pour une infraction sexuelle pour laquelle le comportement n’impliquait pas un contact physique avec la victime (et qu’un qu un contact n’a n a pas non plus été tenté)? 1 = oui; 0 = non Les 3 questions relatives aux victimes i ti (no.8, ( 8 9 ett 10) • Victimes d’infractions sexuelles de catégorie A seulement • Il faut connaître la relation entre ll’agresseur agresseur et la victime avant l’infraction l infraction • Ne pas compter comme victimes: -Les Les victimes d’infractions d infractions de catégorie B: -Actes consensuels mais illégaux (ex. : prostitution) -Indécence sans motivation sexuelle (ex. : personne psychotique qui se baigne nue en public) Au moins une victime sans lien d parenté de té ((no. 8) • Le délinquant a-t-il a t il déjà commis une infraction sexuelle contre une personne qui n’était n était pas membre de sa famille? 1 = oui; 0 = non Au moins une victime sans lien d parenté de té ((no. 8) suite it • Le lien de p parenté empêcherait-il p le délinquant et la victime de se marier? • Le délinquant a-t-il un lien de parenté par alliance avec la victime (+ de 2 ans) ? • Les conjointes sont considérées comme ayant un lien de parenté avec le délinquant • Ne tenez pas compte des victimes d’infractions de catégorie B Exemples de liens de parenté • Tante, conjointe du frère, conjointe du père, belle-mère, cousins de premier degré, petits petits-enfants, enfants, grands-parents, conjointe du grandpère, pè e, nièce, èce, neveu, e eu, be belle-fille, e e, conjointe du fils, ex-conjointe, fille ou be belle-fille e e de la a co conjointe, jo e, mère èe de la conjointe Exemples de relations qui ne seraient pas considérées comme membres de la p parenté au Statique-99 par alliance durant • Les relations p moins de 2 ans • La conjointe j du neveu • Les cousins au second degré • La tante de la conjointe • En cas de doute doute, considérez la relation psychologique avant l agression l’agression Au moins une victime qui était un inconnu i (no.9) ( 9) • Le délinquant a-t-il déjà commis une infraction sexuelle impliquant une victime qui était un inconnu? 1 = oui; 0 = non • Inconnu: la victime ne connaissait pas le délinquant ou le délinquant ne délinquant, connaissait pas la victime 24 heures avant l’infraction • Les deux doivent se connaître pour ne pas être des inconnus Au moins une victime qui était un inconnu i (no.9) ( 9) suite it • Il faut très peu pour qu’un étranger soit considéré comme une personne connue, mais il faut tout de même une certaine interaction. • Le seuil: l’exemple l exemple du dépanneur -La femme qui travaille derrière le comptoir et qui a vendu des cigarettes à l’agresseur à 3 ou 4 reprises et a échangé quelques mots avec lui n’est pas une étrangère -La La femme qui remplit les tablettes et qui a vu l’agresseur dans le magasin à 3 ou 4 reprises mais qui ne lui a jamais parlé est une étrangère Au moins une victime de sexe masculin li • Le délinquant a-t-il a t il déjà commis une infraction sexuelle à l’égard d’une victime de sexe masculin? 1 = oui; 0 = non • Les intérêts pédophiles sont plus fé fréquents chez h ceux quii agressent des garçons (plutôt que des filles) Le score total au Statique-99 Statique 99 • Le score total au Statique-99 est la somme des 10 items • L’étendue maximale est de 0 à 12 • La moyenne (écart-type) ( ) dans l’échantillon initial était: 3,15 • Interprétation: les catégories de risque 0-1 Faible (25%) 2-3 Faible-modéré (38%) 4-5 Modéré-élevé (27%) 6 et +: Élevé (12%) Éléments de conclusion Lien entre MMPI MMPI-2 2 et le PCL-R PCL R • Corrélations positives et significatives entre: • L L’échelle échelle Ma et le score total PCL-R ( .334, p < .027, n = 44 ) . L’échelle ’é Ma et les ffacteurs 3 et 4 Facteur 3 : .340, p < .024 Facteur 4 : .363, p < .017 Lien entre autres instruments et PCL R PCL-R • 4 instruments associés de façon significative et positive au PCL-R ainsi qu’aux facteurs 3 et 4 • SORAG : .583, p < .001, n = 30 • HCR-20 HCR 20 et facteur 3: .889, p < .0001, n = 16 • Statique-99 et facteur 4: .379, p < .033, n = 32 SVR-20 20 et facteur 2: • SVR .462, p < .017, n = 26 Liens entre les autres i t instruments t • 8 corrélations significatives et positives • Statique 99 et SORAG: .415, p < .025, n = 29 • VRAG G et SORAG: SO G .994, p < .0001, n = 9 • HCR-20 et SVR-20: .941, 941 p < .0001, 0001 n = 8 Liens entre les autres i t instruments t 2 • • • HCR 20 et PCL global: HCR-20 .764, p = .001, n = 16 HCR 20 et F3: HCR-20 .889, p < .001, n = 16 HCR-20 et F4: .654, 65 , p = .006, 006, n = 16 6 Liens entre les autres i t instruments t 3 • SVR-20 et PCL-R global: g .772, p < .001, n = 26 • SVR SVR-20 20 et F2: .462, p < .05, n = 26 • SVR-20 SVR 20 et F3: .689, p < .001, n = 26 • SVR-20 SVR 20 ett F4 F4: .691, p < .001, n = 26 Liens entre les autres i t instruments t 4 • Sorag et F3: .717, p < .0001, n = 30 • Sorag et F4: .777, p < .001, n = 30 • VRAG et PCL-R PCL R global: .823, p < .001, n = 15 • VRAG et F3: .763, p = .763, n = 15 • VRAG Ge et F4: .819, 8 9, p < .001, 00 , n = 15 5 Recommandations et mesures légales: L « dangereux Les d » N= Évaluation Mesure lé l légale 26 5 Dangereux Indéterminée: 3 50 et 54 mois.: 2 20 years: 1 ADN Sans arme(s) ( ) Registre dél sex. dél. 3 4 0 Recommandations et mesures légales: L « contrôlés Les t ôlé » N= 26 Évaluation Mesure légale ADN Sans ( ) arme(s) Registre dél sex. dél. 20 Contrôlés Indéterminée: 3 Contrôlés 10 ans : 5 Contrôlés NS: 1 Dangereux g 5 ans : 2 6 9 6 71/2 et 20 ans : 2 6 mois et –, + probation: 3 6 mois et + : 1 En instance: 3 Recommandations et mesures légales: L « nii un nii l’autre Les l’ t » N 26 Évaluation Mesure légale ADN Sans arme(s) ( ) Registre dél sex. dél. 1 « Ni un ni l’autre » 50 mois i N Non N Non N Non