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Délinquants dangereux et à
contrôler au Québec
Par Bernard Poulin M.Ps.
Psychologue
Richard Lusignan Ph.D.
Criminologue
Institut Philippe-Pinel de Montréal
34e CONGRÈS DE LA SOCIÉTÉ DE
CRIMINOLOGIE DU QUÉBEC
20 • 21• 22 mai 2009
Manoir Saint-Sauveur • Laurentides
1
Collaborateurs
•
•
•
•
•
•
Céline Busque,
q , M. Ps. , psychologue
p y
g
Tiziana Costi, M. Ps. , psychologue
Gilles Desjardins, M. Ps. , psychologue
Solange Keighan, M. Ps. , psychologue
Dominique Lapierre
Lapierre, Ph
Ph. D
D, psychologue
Richard Lusignan, Ph. D, Chef
criminologue
• Jacques D. Marleau, Ph. D, agent de
recherche
Objectifs
• Rappel des différents types
d’instruments d’évaluation du risque
• Un exemple: l’évaluation
l évaluation des
délinquants dangereux
• Contributions spécifiques ou
croisées?
• Éléments
Élé
d
de conclusion
l i
3
Qu’est-ce qu’un instrument
actuariel?
t
i l?
• Basé sur des formules statistiques
• Permet de classer les sujets les uns
par rapport aux autres ( ex
ex. :
assurances)
• Développé à partir d’échantillons
d échantillons de
plus d’un millier de répondants
Avantages des outils actuariels
• Est p
plus bref et requiert
q
moins de
ressources
• Nécessite moins de connaissances
spécialisées et de jargon
• Ne nécessite g
généralement p
pas de
contacts avec le sujet
• Permet de p
prédire certains
événements Ex. : Le risque de
récidive, la nature de la récidive
Jugement clinique structuré
• Prédiction du comportement, de la
rechute, ou de la récidive tenant
compte de :
• Résultats aux différents outils
cliniques et actuariels
• L’évaluation clinique personnelle du
sujet ( entrevue )
• Fusion de ces différentes données
Qu’est-ce qu’un instrument
clinique?
• Basé sur une revue de littérature
• Axé sur l’identification des
caractéristiques de personnalité et
de santé mentale
• Ne sont pas axés sur la prédiction
Exemple de jugement clinique
structuré
t
t é
• Lecture du dossier + entrevue
• 20 items cotés 0, 1, ou 2
– Rapport narratif
– Identification du cycle de la récidive
– Histoire de l’infracteur jusqu’au délit et
jusqu’à ce jour
• Items impossibles à coter: expliciter la situation
• Analyse clinique du problème dominant
• Niveaux de « gérabilité »
– Très gérable
0-10
– Modérément gérable
11-20
– Probablement difficile à gérer
21-40
Avantages et limites des
i t
instruments
t : MMPI-2
MMPI 2
• Échantillons
cliniques variés
• Innovateur au
niveau des
échelles cliniques
• Aide à cerner la
personnalité d’un
sujet
• Peu sensible aux
variables culturelles
• Version française
validée en France et
non au Québec
• Normes
d’interprétation
datent de 1989
(Amélioration vs
normes de 1941)
Loi sur les délinquants
dangereux et à contrôler
• Partie XXIV du code criminel
canadien.
• Infractions susceptibles d’entraîner
d entraîner
le recours à cette loi: « Infractions
désignées ».
»
« Infractions désignées »
• Infraction primaire
• Usage d’explosifs
• Usage d’arme
d arme à feu ou d’imitation
d imitation
d’arme à feu
• Vol d’armes
’
à ffeu
• Exemples:
• Exploitation d’une personne
handicapée
p à des fins sexuelles
« Infractions désignées » 2
• Pornographie juvénile
• Abus sexuels, agression sexuelle
• Proxénétisme lié ou non à la prostitution
juvénile
• Altération de l’état de conscience dans
un but sexuel
• Voies de fait >>>> Torture
• Traite des personnes
• Séquestration > Prise d’otages >
Enlèvement
« Sévices graves à la personne »
• Infraction punissables d’un
d un
emprisonnement d’au moins 10 ans
et impliquant:
• Tentative ou emploi de la violence
envers autrui
• Conduite dangereuse ou qui
pourrait l’être
l être pour la vie ou la
sécurité d’une autre personne
« Sévices g
graves à la personne
p
»2
• Conduite pouvant ou ayant infligé
des dommages psychologiques
graves
• Infractions sexuelles:
• Agression > Agression armée >
Lésions corporelles > Agression
sexuelle grave
Méthodologie
• 56 sujets
• Évalués à l’IPPM et/ou au centre de
prévention de Montréal
• Analyse des résultats de:
• MMPI-2,
2 PCL-R,
C
HCR-20,
C 20 S
SVR-20,
20
SORAG, VRAG, et SARA.
15
Résultats MMPI-2
É h ll de
Échelles
d validité
lidité (n=51)
( 51)
Moyen
ne
ÉcartÉcarttype
Minimum Maximum
MMPI F 67,33
67 33
19,56
19 56
42
120
MMPI L 64,98
64 98
11 19
11,19
43
87
MMPI K 52,35
10,74
30
72
Échelles
Resultats MMPIMMPI-2
É h ll cliniques
Échelles
li i
(N=51)
(N 51)
Échelles
cliniques
Moyenne
ÉcartÉcartt
type
Minimum Maximum
MMPI
Hs
MMPI
D
MMPI
Hy
MMPI
Pd
MMPI
Mf
60,59
12,47
37
94
61,67
10,51
36
85
63,51
15,55
35
111
74,94
15,67
50
105
52,27
8,74
34
78
Resultats MMPIMMPI-2
É h ll cliniques
Échelles
li i
(N=51)
(N 51)
Échelles
cliniques
q
Moyenne
ÉcartÉcarttype
Minimum
Maximum
MMPI
Pa
MMPI
Pt
MMPI
Sc
MMPI
Ma
MMPI
Si
69,88
18,13
37
116
61,90
14,46
33
96
64,39
16,08
39
115
54,35
11,94
38
78
53,27
10,29
34
80
Resultats MMPIMMPI-2
C d t
Codetypes
• N = 51 Pd : 30 > 65
• N = 20 pour les codetypes significatifs
•
•
•
•
•
(6
(6--4) > 65 = 9 (18%)
(4--3) > 65 = 6 (12%)
(4
(8
(8--6) > 65 = 3 ( 6%)
(3--4-6) > 65 = 1
(3
(4
(4--7-8) > 65 = 1
Résultats au PCL
PCL--R ( n = 44)
PCL--R
PCL
Moyenne
ÉcartÉcarttype
Minimum Maximum
PCL
Total
T t l
PCL F1
20,84
7,23
5
34
2,75
2,18
0
7
PCL F2
5,32
1,92
1
8
PCL F3
5 09
5,09
2 70
2,70
0
10
PCL F4
5,49
,
3,18
,
0
10
Facteurs du PCL
PCL-R
R
• Facteur 1: Dangerosité
g
interpersonnelle
- Comprend facettes 1 et 2:
Interpersonnel et affectif
• Facteur 2: Crimes contre la
propriété
- Comprend
C
d ffacettes
tt 3 ett 4:
4
Style de vie et Antisocial
Facettes du PCL
PCL-R
R
•
•
F1: Interpersonnelle
Items:
1: Loquacité/charme superficiel
2: Surestimation de soi
4: Tendance au mensonge
pa o og que
pathologique
5: Duperie, manipulation
Facettes du PCL-R 2
• Facette 2: Affective
6: Absence de remords ou
culpabilité
7: Affect superficiel
8: Insensibilité/manque d’empathie
d empathie
16: Incapacité d’assumer la
responsabilité
bilité d
de ses ffaits
it ett
gestes
Facettes du PCL-R 3
• Facette 3: Style
y de vie
3: Besoin de stimulation/tendance à
s ennuyer
s’ennuyer
9: Tendance au parasitisme
13: Incapacité de planifier à long
terme et de façon réaliste
14 IImpulsivité
14:
l i ité
15: Irresponsabilité
Facettes du PCL
PCL-R
R 4
• Facette 4: Antisocial
10: Faible maîtrise de soi
12: Apparition précoce de
problèmes du comportement
18: Délinquance juvénile
20:
0 Diversité
e s é des types
ypes de dé
délits
s
commis
É l ti du
Évaluation
d risque
i
• Deux changements depuis les
années 1980:
– Changement conceptuel: de prédiction
de la violence vers évaluation et
gestion du risque
– Changement
g
dans la p
procédure: de
facteurs de risque définis par
instruments actuariels vers jugement
clinique structuré par facteurs de
risque
Comparaison inter
inter-instruments
instruments
Yókw’tól
HCR-20
SAVRY
Risk Management Guide for
Aboriginal Offenders
((RMGAO Yókw’tól))
(Boer, Couture, Geddes,
Ritchie; 2003)
Historical, Clinical Risk
assessment
(Webster Douglas
(Webster,
Douglas, Eaves &
Hart; 1995)
Structured Assessment of
Violence Risk in Youth
(Borum Bartel and Forth; 2000)
(Borum,
H1-Violence
antérieure
H2-Premier acte
de violence
durant la
jeunesse
Foster care
history
History of
violence
Early initiation of
violence
Comparaison inter
inter-instruments
instruments
Family / marital H3-Instabilité Early
relationship
des relations caregiver
intimes
disruption
Poor
parental
management
g
Strong
attachments
and bonds*
*Facteurs de protection: facteurs qui peuvent réduire l’impact négatif d’autres facteurs
d risque
de
i
ou diminuer
di i
lla probabilité
b bili é d’une
d’
issue
i
violente.
i l
Peuvent
P
être
ê intégrés
i é é dans
d
le
l
traitement et les plans d’intervention. Importants car ils sont à remarquer pour leur
présence et non pour leur absence, comme les autres facteurs.
Comparaison inter
inter-instruments
instruments
H4H4
Problèmes
d’emploi
d
emploi
Low interest
or
commitment
to school
Poor school
achievement
Strong
St
o g
commitment
to school*
Comparaison inter
inter-instruments
instruments
Alcohol and
drug use
H5-Problèmes Substance
de
use difficulties
toxicomanie
Psychological/ H6-Maladie
mentale grave
Psychiatric
issues
Self-harm risk
History of selfharm or
suicide
attempts
ADHD
Comparaison inter
inter-instruments
instruments
H7-Psychopathie
(selon Échelle de
Hare))
Child abuse
history
H8 Inadaptation
H8-Inadaptation
(subie ou agie)
durant jeunesse
Childhood history
of maltreatment
Exposure to
violence in the
home
Parents/caregiver
criminality
History of nonviolent offending
Comparaison inter
inter-instruments
instruments
H9-Troubles
H9
Troubles de
la personnalité
Supervision
S
i i
attitudes and
compliance
p
H10-Echec
H10
E h
antérieur de la
surveillance
Pastt supervision
P
i i
intervention
failures
Positive
attitudes
towards
intervention
authority*
Comparaison inter
inter-instruments
instruments
Gains, insights,
behavioural
changes
g
Support for the
victims
Attitudes
regarding
offending
C1-Introspection Low empathy/
Difficile
Remorse
C2-Attitudes
négatives (au
sens
d’antisociales)
C3-Symptômes
actifs de maladie
mentale grave
Negative
attitudes
Pro-social
involvement*
Comparaison inter
inter-instruments
instruments
Impulsive
behavior and
violence
C4-Impulsivity Risk taking /
impulsivity
Anger
management
problems
C5-Résistance
au traitement
Comparaison inter
inter-instruments
instruments
Support for
the offender
Risk
management
plan
R1-Plans
irréalisables
Lifestyle
y
stability
R2-Exposition
p
Peer
à des
delinquency
déstabilisants
Peer rejection
Comparaison inter
inter-instruments
instruments
Relevance of
R3-Manque de
sections 81 and
soutien
84 to the offender personnel
Traditional
teachings,
ceremonies and
customs
Relation of
offender to
heritage
Historical or
generational
issues
Community
disorganization
Lack of personal /
social support
Strong social
support*
support
Comparaison inter
inter-instruments
instruments
R4Poor
Inobservation compliance
d mesures
des
curatives
Self-support
skills
Unique
resiliency
ili
factors
R5-Stress
(présence +
tolérance vs
vulnérabilité)
Stress and
poor coping
Resilient
personality
lit
Traits
Limites de divers instruments
•
Formation des utilisateurs
– Formation académique en psychométrie
– Accès à des superviseurs
•
Population de référence
– Langue
g
– Culture
•
Traduction validée
– Anglais > Français
– Normes françaises > canadien françaises > québécoises
•
Types de validité
–
–
–
–
Critère externe
Convergente
g
Divergente
Corrélation item-score total
Implication pour les utilisateurs et
l
leurs
clients
li t
• Lire, lire, lire
• Faire les vérifications de base (re
limites des instruments)
• Questionner
• Demeurer sceptique
• Les instruments d’évaluation
évoluent constamment
Le Statique
Statique-99
99
• Points forts:
• Facteurs de risque valides
• Règles explicites régissant la
combinaison des facteurs
• Estimations de probabilité
é explicites
• Robuste, quels que soient les
contextes et les échantillons
• Facilité d’établissement des scores
Le Statique
Statique-99
99
• Faiblesses :
• Exactitude prédictive modérée
Les règles de codage prêtent à
à confusion.
Il faut faire attention aux règles
règles.
• Des facteurs importants sont
négligés: Déviance sexuelle
(phallométrie), et tous les facteurs
dynamiques.
À qui s’applique la Statique-99
• Délinquants sexuels masculins adultes
• 18 ans au moment de leur libération
• Accusé ou condamné pour un délit dont
on sait qu’il a une motivation sexuelle
• Victimes: Enfants ( pas de photos)
• Adultes
Ad lt non-consentants
t t
• Autres: cadavres, animaux
• Condamnation ou remise en liberté
récente pour une infraction sexuelle (
comprend
p
les NCRTM))
Exclusions
• Délinquantes
• Les mineurs
• Relations consentantes entre pairs d’âge
similaires («Statutary
( S
rape »))
• Délinquants n’ayant pas récidivé
sexuellement après au moins 10 ans en
communauté
• Ne peut être utilisé pour faire des
énoncés sur la culpabilité possible d’un
individu
Cotation du Statique
Statique-99
99
• 1 = Oui, il y a un problème
• 0 = Non, aucun problème
• Sauf les infractions sexuelles
antérieures ( 0,1,2,3,…)
Données démographiques 1
• Âge: de 18 à 24,99 ans = 1
•
25 ans ou plus
=0
• Âge du délinquant au moment où il
est exposé au risque ( âge actuel ou
âge à la remise en liberté )
• Donnez un point aux délinquants
quii ont moins
i d
de 2
25 ans
Données démographiques 2
• Cohabitation
• Le délinquant a-t-il cohabité sans interruption
pendant 2 ans avec un partenaire intime?
- Assurez
Assurez-vous
vous que les années sont
consécutives
- Les mariages et les partenaires intimes en
prison ne comptent pas
- Les « coloc » sans investissement émotionnel,
mais avec des relations sexuelles « de
dé
dépannage
» ne comptent
t t pas
• Donnez un point aux délinquants qui n’ont
jjamais cohabité avec un p
partenaire intime
pendant 2 ans.
Critères de cohabitation 2
• Les mariages légaux de moins de 2 ans
ne comptent pas
• Les mariages en prison ne comptent pas
( sauf si la relation perdure plus de 2 ans
après la libération)
• Prêtres et autres personne ayant fait
vœu de chasteté : aucune exemption
• La relation doit être légale
• Les partenaires doivent avoir l’âge de
consentement légal ( les enfants victimes
ne comptent pas
pas, même s’ils sont
consentants
Infraction sexuelle répertoriée
• En général, infraction sexuelle la plus récente –
condamnation,
d
ti
mise
i en accusation,
ti
arrestation,
t ti
manquement aux conditions, infraction sexuelle
en établissement
• La condamnation peut comprendre plusieurs
victimes ou infractions
• La pseudo
pseudo-récidive
récidive est prise en compte avec
l’infraction répertoriée
- Le délinquant a-t-il commis une nouvelle
infraction après que la première infraction
répertoriée a été constatée?
- Ou des infractions passées l’ont-elles rattrapé?
Violence sexuelle vs non
sexuelle
ll
• Infraction sexuelle
-Motivation sexuelle
Non-sexuelle
violente
–La
La motivation
n’a pas
d’importance
-Le nom de l’infraction –Le nom de l’infraction est
n’a pas d’importance indicatif de violence mais
n’indique
q p
pas
nécessairement la
présence d’éléments
sexuels
-Accusations,
-Condamnations seulement
condamnations
Violence non-sexuelle
non sexuelle
• Voies de fait graves, incendie criminel, Voies de
f it Voies
fait,
V i de
d fait
f it causantt des
d lésions
lé i
corporelles, Séquestration, Enlèvement,
Meurtre, Vol qualifié, Menaces, Utiliser ou
b
braquer
une arme à ffeu llors d
de lla perpétration
ét ti
d’une infraction.
• Note: les infractions inpliquant
p q
des armes ne
comptent pas à moins que l’arme en question
soit utilisée pour perpétrer une infraction avec
violence ou sexuelle
• Ne pas inclure: accidents de la route et
blessures ou mort causées par négligence
Infractions sexuelles
•
•
•
•
Agression sexuelle
Agression sexuelle armée
Agression sexuelle grave
Agression sexuelle causant des
lésions
é
corporelles
• Ces infractions doivent être cotées
uniquement comme infractions
sexuelles
Infraction répertoriée avec
violence
i l
non sexuelle
ll (no.3)
( 3)
• Dans le bloc d’infractions répertoriées,
p
,y
a-t-il une condamnation pour une
infraction qui semble de la violence non
sexuelle ( en se basant sur le nom de
l’infraction)
• 1=
1 ouii 0
0=non
• La victime peut ou non être la même que
la victime des infractions sexuelles
Infractions antérieures avec
violence
i l
non-sexuelle
ll (no.4)
( 4)
• Y a-t-il
a t il une condamnation
antérieure pour une infraction qui
semble être de la violence nonnon
sexuelle ( en se basant sur le nom
de l’infraction)
act o )
• 1=oui; 2=non
Violence non sexuelle (no.4)
• Si le comportement du délinquant a un
caractère sexuel, mais qu’il a été
condamné à un chef de violence nonsexuelle la même condamnation compte
sexuelle,
comme infraction sexuelle et comme
infraction avec violence non sexuelle.
Ainsi, les condamnations à un chef
d’Agression sexuelle, de séquestration et
de Voies de fait sont cotées comme deux
infractions sexuelles et une infraction
avec violence non-sexuelle.
Infractions sexuelles antérieures
(
(no.
5)
• Examinez le comportement
p
à la base de
l’infraction
-Les infractions qui ont fait l’objet de
négociations de plaidoyer peuvent
compter comme infractions sexuelles (
ex.: voll d
de sous-vêtements)
êt
t )
• Tenez compte uniquement des
infractions antérieures
antérieures, pas les infractions
répertoriées
Infractions sexuelles antérieures
( 5) suite
(no.5)
it
• Comptez toutes les accusations et les
condamnations ( le nombre de chefs
compte)
• Les arrestations
arrestations, les inconduites en
établissement et les manquements aux
conditions de la libération conditionnelle
comptent comme des accusations (si ce
sont des délits)
• En
E cas de
d changement
h
t ((ex.: négociations
é
i ti
de plaidoyer), tenez compte des
accusations portées devant un tribunal
Infractions sexuelles antérieures
( 5) suite
(no.5)
it 1
• Accusations Condamnations Score
0
0
0
1à2
0
1
3à5
2à3
2
6 ou +
4 ou +
3
On prend le score le plus élevé
Prononcés de peine antérieurs
( 6)
(no.6)
• Une p
présence en cour où le délinquant
q
reçoit une peine pour un crime ou une
série de crimes
• Le délit doit être suffisamment grave pour
pouvoir entraîner possiblement une
i
incarcération
é ti ou une mesure d
de
surveillance
• La peine imposée peut avoir été mineure
(amendes, « absolution » conditionnelle)
Prononcés de peine antérieurs
( 6) suite
(no.6)
it
• Les verdicts de responsabilité
criminelle comptent
• Les infractions commises lorsque
mineur comptent
Prononcés de peine antérieurs
( 6) suite
(no.6)
it 1
•
•
•
•
•
•
•
•
Ne pas compter:
Condamnations cassées en appel
Verdicts de non-culpabilité
Condamnations dont la peine maximale est une
amende
Infractions passées de type « pseudo-récidive »
Infractions postérieures à l’infraction répertoriée
Omissions de comparaître
Lorsque la période de détention d’un
d un mineur est
prolongée sans qu’il y ait de nouveau crime ou
de nouvelle inculpation
Prononcés de peine antérieurs
( 6) suite
(no.6)
it 2
• 0 à 3 prononcés de peine antérieurs
=0
• 4 ou plus = 1
Condamnations pour infractions
sexuelles
ll sans contact
t t (no.7)
( 7)
• Exhibitionnisme,, voyeurisme,
y
, appels
pp
téléphoniques obscènes, possession de
pornographie juvénile, utilisation
d’internet à des fins
f
sexuelles illégales,
vol de sous-vêtements ou souliers
• Doit
D it faire
f i l’objet
l’ bj t d’
d’une condamnation
d
ti
distincte
• S’il y a eu négociations de plaidoyer
plaidoyer,tenir
tenir
compte du comportement – pas du nom
du chef d’accusation
d accusation
Condamnations pour infractions
sexuelles
ll sans contact
t t (no.7)
(
7) suite
it
que le délinquant
q
a déjà
j été
• Est-ce q
condamné pour une infraction
sexuelle pour laquelle le
comportement n’impliquait pas un
contact physique avec la victime (et
qu’un
qu
un contact n’a
n a pas non plus été
tenté)?
1 = oui; 0 = non
Les 3 questions relatives aux
victimes
i ti
(no.8,
( 8 9 ett 10)
• Victimes d’infractions sexuelles de
catégorie A seulement
• Il faut connaître la relation entre
ll’agresseur
agresseur et la victime avant l’infraction
l infraction
• Ne pas compter comme victimes:
-Les
Les victimes d’infractions
d infractions de catégorie B:
-Actes consensuels mais illégaux (ex. :
prostitution)
-Indécence sans motivation sexuelle
(ex. : personne psychotique qui se
baigne nue en public)
Au moins une victime sans lien
d parenté
de
té ((no. 8)
• Le délinquant a-t-il
a t il déjà commis une
infraction sexuelle contre une
personne qui n’était
n était pas membre de
sa famille?
1 = oui; 0 = non
Au moins une victime sans lien
d parenté
de
té ((no. 8) suite
it
• Le lien de p
parenté empêcherait-il
p
le
délinquant et la victime de se marier?
• Le délinquant a-t-il un lien de parenté par
alliance avec la victime (+ de 2 ans) ?
• Les conjointes sont considérées comme
ayant un lien de parenté avec le
délinquant
• Ne tenez pas compte des victimes
d’infractions de catégorie B
Exemples de liens de parenté
• Tante, conjointe du frère, conjointe
du père, belle-mère, cousins de
premier degré, petits
petits-enfants,
enfants,
grands-parents, conjointe du grandpère,
pè
e, nièce,
èce, neveu,
e eu, be
belle-fille,
e e,
conjointe du fils, ex-conjointe, fille
ou be
belle-fille
e e de la
a co
conjointe,
jo e, mère
èe
de la conjointe
Exemples de relations qui ne seraient
pas considérées comme membres de la
p
parenté au Statique-99
par alliance durant
• Les relations p
moins de 2 ans
• La conjointe
j
du neveu
• Les cousins au second degré
• La tante de la conjointe
• En cas de doute
doute, considérez la
relation psychologique avant
l agression
l’agression
Au moins une victime qui était
un inconnu
i
(no.9)
( 9)
• Le délinquant a-t-il déjà commis une
infraction sexuelle impliquant une victime
qui était un inconnu?
1 = oui; 0 = non
• Inconnu: la victime ne connaissait pas le
délinquant ou le délinquant ne
délinquant,
connaissait pas la victime 24 heures
avant l’infraction
• Les deux doivent se connaître pour ne
pas être des inconnus
Au moins une victime qui était
un inconnu
i
(no.9)
( 9) suite
it
• Il faut très peu pour qu’un étranger soit
considéré comme une personne connue, mais il
faut tout de même une certaine interaction.
• Le seuil: l’exemple
l exemple du dépanneur
-La femme qui travaille derrière le comptoir et qui
a vendu des cigarettes à l’agresseur à 3 ou 4
reprises et a échangé quelques mots avec lui
n’est pas une étrangère
-La
La femme qui remplit les tablettes et qui a vu
l’agresseur dans le magasin à 3 ou 4 reprises
mais qui ne lui a jamais parlé est une étrangère
Au moins une victime de sexe
masculin
li
• Le délinquant a-t-il
a t il déjà commis une
infraction sexuelle à l’égard d’une
victime de sexe masculin?
1 = oui; 0 = non
• Les intérêts pédophiles sont plus
fé
fréquents
chez
h ceux quii agressent
des garçons (plutôt que des filles)
Le score total au Statique-99
Statique 99
• Le score total au Statique-99 est la
somme des 10 items
• L’étendue maximale est de 0 à 12
• La moyenne (écart-type)
(
) dans
l’échantillon initial était: 3,15
• Interprétation: les catégories de risque
0-1 Faible (25%)
2-3 Faible-modéré (38%)
4-5 Modéré-élevé (27%)
6 et +: Élevé (12%)
Éléments de conclusion
Lien entre MMPI
MMPI-2
2 et le PCL-R
PCL R
• Corrélations positives et
significatives entre:
• L
L’échelle
échelle Ma et le score total PCL-R
( .334, p < .027, n = 44 )
. L’échelle
’é
Ma et les ffacteurs 3 et 4
Facteur 3 : .340, p < .024
Facteur 4 : .363, p < .017
Lien entre autres instruments et
PCL R
PCL-R
• 4 instruments associés de façon
significative et positive au PCL-R ainsi
qu’aux facteurs 3 et 4
• SORAG : .583, p < .001, n = 30
• HCR-20
HCR 20 et facteur 3:
.889, p < .0001, n = 16
• Statique-99 et facteur 4:
.379, p < .033, n = 32
SVR-20
20 et facteur 2:
• SVR
.462, p < .017, n = 26
Liens entre les autres
i t
instruments
t
• 8 corrélations significatives et
positives
• Statique 99 et SORAG:
.415, p < .025, n = 29
• VRAG
G et SORAG:
SO G
.994, p < .0001, n = 9
• HCR-20 et SVR-20:
.941,
941 p < .0001,
0001 n = 8
Liens entre les autres
i t
instruments
t 2
•
•
•
HCR 20 et PCL global:
HCR-20
.764, p = .001, n = 16
HCR 20 et F3:
HCR-20
.889, p < .001, n = 16
HCR-20 et F4:
.654,
65 , p = .006,
006, n = 16
6
Liens entre les autres
i t
instruments
t 3
• SVR-20 et PCL-R global:
g
.772, p < .001, n = 26
• SVR
SVR-20
20 et F2:
.462, p < .05, n = 26
• SVR-20
SVR 20 et F3:
.689, p < .001, n = 26
• SVR-20
SVR 20 ett F4
F4:
.691, p < .001, n = 26
Liens entre les autres
i t
instruments
t 4
• Sorag et F3: .717, p < .0001, n = 30
• Sorag et F4: .777, p < .001, n = 30
• VRAG et PCL-R
PCL R global:
.823, p < .001, n = 15
• VRAG et F3: .763, p = .763, n = 15
• VRAG
Ge
et F4: .819,
8 9, p < .001,
00 , n = 15
5
Recommandations et mesures légales:
L « dangereux
Les
d
»
N= Évaluation Mesure
lé l
légale
26
5
Dangereux
Indéterminée: 3
50 et 54 mois.: 2
20 years: 1
ADN
Sans
arme(s)
( )
Registre
dél sex.
dél.
3
4
0
Recommandations et mesures légales:
L « contrôlés
Les
t ôlé »
N=
26
Évaluation
Mesure légale
ADN
Sans
( )
arme(s)
Registre
dél sex.
dél.
20
Contrôlés
Indéterminée: 3
Contrôlés
10 ans : 5
Contrôlés NS: 1
Dangereux
g
5 ans : 2
6
9
6
71/2 et 20 ans : 2
6 mois et –, +
probation: 3
6 mois et + : 1
En instance: 3
Recommandations et mesures légales:
L « nii un nii l’autre
Les
l’ t »
N
26
Évaluation
Mesure légale
ADN
Sans
arme(s)
( )
Registre
dél sex.
dél.
1
« Ni un
ni
l’autre »
50 mois
i
N
Non
N
Non
N
Non