Les interventions économiques du Conseil général des Bouches
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Les interventions économiques du Conseil général des Bouches
« LES INTERVENTIONS ECONOMIQUES DU CONSEIL GENERAL DES BOUCHES-DU-RHONE » LE RAPPORTEUR : PHILIPPE LANGEVIN LE PRESIDENT : M. LUCIEN CAPELLA LES VICE-PRESIDENTS : M. GILBERT JAUFFRET M. ROGER MONGERAU LE 1ER DECEMBRE 2011 DOCUMENT DE TRAVAIL A NE PAS DIFFUSER A L’EXTERIEUR 1/38 Ce rapport est la synthèse de trois documents réalisés pour la direction de l’économie et de l’aménagement en 2010 et 2011. Les personnes intéressées peuvent les demander au secrétariat du CDC. - Bouches-du-Rhône 2010, présentation de l’économie du département. Analyse des opérations financées par la direction de l’économie et de l’aménagement du Conseil Général de 2007 à 2009. Analyse Benchmarking des interventions économiques de 13 Conseils Généraux de départements de plus d’un million d’habitants. Ce rapport présente les politiques conduites et les opérations financées de 2007 à 2009 dans les champs de la direction de l’aménagement et de l’économie du département par le Conseil Général des Bouches-du-Rhône classées en 6 parties : - les grandes opérations structurantes les aides aux entreprises les appuis aux associations économiques les actions de promotion les opérations d’aménagement et d’urbanisme l’économie sociale et solidaire Ce travail se place dans un cadre juridique incertain. Les dispositions actuelles, qui tout en affirmant la priorité de la Région dans le développement économique ne lui reconnaissent pas officiellement un rôle de chef de file placent les départements en situation difficile. Sauf exception, notamment dans l’immobilier d’entreprise, les Conseils Généraux ne peuvent que compléter les aides directes aux entreprises accordées par les Régions. De ce fait, le Conseil Général des Bouches-du-Rhône peut difficilement conduire sa politique économique propre. La situation financière des conseils généraux, fortement fragilisée par la réforme de la taxe professionnelle, le poids croissant des dépenses sociales et des transferts de ressources mal compensées par l’Etat dans le cadre notamment de la réforme du RMI, limitent d’autant ses interventions économiques qui ne relèvent pas des compétences transférées. La crise de 20082009 a amplifié ses interventions sociales. La loi du 16 décembre 2010 enfin portant réforme des collectivités territoriales fait peser de nouvelles incertitudes sur les interventions économiques du Département. En effet, l’économie n’a pas été explicitement retenue comme un champ dérogatoire au principe des compétences exclusives que sont le tourisme, le sport et la culture. La règle du jeu est renvoyée au schéma qui devra être adopté entre le Conseil Régional et le Conseil Général dans un délai de six mois après l’élection des conseillers territoriaux en 2014 qui devrait permettre de définir la répartition optimale des compétences entre la Région et les Départements en matière de développement économique et d’aménagement du territoire. C’est à ce moment là seulement que la situation juridique pourra se clarifier. 2/38 I- UNE ANALYSE COMPARATIVE AVEC LES CONSEILS GENERAUX DE DEPARTEMENTS DE PLUS D’UN MILLION D’HABITANTS Tous les Conseils Généraux mettent en œuvre des mesures pour accompagner les entreprises de leur territoire dans leur développement. Une analyse comparative conduite auprès des 13 départements de plus d’un million d’habitants- région parisienne exclue- confirme ces engagements. Elle montre aussi les difficultés d’une approche comparative, chaque Conseil Général organisant différemment ses interventions dans le cadre de ses directions. Il apparaît néanmoins que le Conseil Général des Bouches-du-Rhône propose une large palette de mesures, sans doute une des plus complètes de tous les départements métropolitains. Par contre, l’agriculture, la recherche et le tourisme, qui relèvent généralement de services économiques des Conseils Généraux, ne sont pas intégrés dans les Bouches-du-Rhône au service de la direction de l’économie et de l’aménagement élargie pour sa part à l’aménagement du territoire et à l’économie sociale et solidaire. En année moyenne, entre 2007 et 2009, cadre temporel de cette étude, le budget affecté à cette direction varie autour de 22 millions d’€, chiffre, en valeur relative, comparable aux interventions des autres Conseils Généraux. Il se décompose en aménagement et urbanisme (14,2 M€), animation économique (6 M€), économie sociale et solidaire (0,8M€). Ces dépenses sont organisées de la façon suivante : Budget engagé par le service de l'économie et de l'aménagement Aménagement et urbanisme Europôle de l'Arbois Clésud Sites d'activité économique Grand Port Maritime de Marseille Euroméditerranée Abondement FSE Etudes ligne TGV Port fluvial d'Arles Fret ferroviaire Information économique CID CRIGE PACA Total Animation économique Aides aux entreprises Aides aux associations Manifestations économiques Total Economie sociale et solidaire Total général 2007 2 556 997 135 000 484 100 13 720 000 4 516 000 39 500 2008 2 799 620 135 000 475 500 2009 2 848 600 135 000 138 000 5 449 536 4 500 000 21 534 097 433 333 65 000 37 690 9 395 679 4 778 000 598 000 875 000 67 500 45 228 13 985 328 1 815 753 3 743 666 679 817 6 239 236 723 557 3 723 645 964 517 5 411 719 2 388 596 3 793 400 417 200 6 599 196 875 690 847 550 718 900 28 649 023 15 654 948 21 303 424 82 500 Toute intervention d’un Conseil Général a un impact économique. Pour comparer les outils mis en œuvre par les Conseils Généraux, nous ne retiendrons dans cette approche que les 3/38 interventions qui sont directement ou indirectement consacrées à des appuis aux entreprises. La loi n’autorise généralement pas les Conseils Généraux à attribuer directement des subventions ou des prêts à des sociétés commerciales, prérogatives ouvertes aux Conseils Régionaux, sauf en matière d’immobilier d’entreprise et d’aides aux SCOP. Cette limitation contraint les Conseils Généraux à s’impliquer à travers des conventions passées avec d’autres opérateurs : les Conseils Régionaux, les organismes consulaires, les syndicats professionnels, OSEO. Par contre la grande latitude qui leur est offerte pour accorder des subventions aux acteurs non marchands, associations, communes et EPCI les conduit à participer indirectement au développement économique par des contributions aux politiques de ces acteurs. Il est de ce fait difficile de parler de politique économique départementale. Il s’agit plutôt d’appui au développement local à travers l’accompagnement de communes, d’EPCI ou d’organismes spécialisés. L’examen de l’ensemble des appuis aux entreprises conduites par les 13 Conseils Généraux de référence, Bouches-du-Rhône inclus, ne fait pas ressortir de différences notables des uns par rapport aux autres. Même si le montant de ces aides et les conditions de recevabilité peuvent varier d’un département à un autre, la panoplie des mesures est toujours la même et les conditions d’application comparables. L’objectif affiché est aussi le même d’un département à un autre. Il s’agit toujours d’accompagner le développement économique par des appuis ciblés susceptibles de créer des emplois, de réduire le sous-emploi, et d’améliorer l’attractivité du territoire. Tous les Conseils Généraux financent des études et des manifestations susceptibles de mieux connaître et faire connaître leur territoire. Plusieurs spécificités des aides des Conseils Généraux doivent être signalées : - - - la première porte sur les territoires concernés. Certains d’entre eux n’interviennent que sur les parties de leur territoire les plus en difficulté : zones rurales en déprime, zones urbaines sensibles, espaces en reconversion. La deuxième concerne l’insertion économique des actifs en parcours d’insertion. Certains Conseils Généraux n’accordent des aides aux entreprises qu’à condition de créer des emplois au bénéfice des actifs en difficulté, allocataires du RSA notamment. La troisième relève des appuis aux communes et à leur groupement pour améliorer le tissu économique local. Certains Conseils Généraux n’interviennent qu’au bénéfice des E.P.C.I., contribuant ainsi à la mise en œuvre de l’intercommunalité. Ces contraintes ne sont pas exigées par le Conseil Général des Bouches-du-Rhône. Il faut aussi souligner aussi que certains Conseils Généraux s’appuient largement sur des agences de développement économique et des comités d’expansion qui jouent un rôle de relais entre les Départements et les entreprises. Ce n’est pas le cas dans les Bouches-duRhône qui instruit directement ses dossiers, sauf en matière de promotion, tâche de Provence-Promotion dans le cadre d’un partenariat avec la Chambre de Commerce et d’Industrie Marseille-Provence. Il convient enfin de noter que les Conseils Généraux gèrent tous une ligne spécifique, « aide aux communes » qui ne rentre pas dans le cadre de cette réflexion mais comporte de nombreuses mesures qui, indirectement, bénéficient aux entreprises des communes et des EPCI concernés. 4/38 Les tableaux de l’annexe précisent les modalités d’intervention de 13 conseils généraux II- LES INTERVENTIONS ECONOMIQUES DU CONSEIL GENERAL DES BOUCHES-DU-RHONE Nous reprenons ici les grands secteurs d’intervention de la direction de l’économie et de l’aménagement du Conseil Général des Bouches-du-Rhône. 1-Les infrastructures et les opérations structurantes 1-Grand Port Maritime de Marseille Les interventions du Conseil Général, dans le cadre des contrats de partenariat et du contrat de projet sont déterminantes dans les investissements du port. Elles en sont aussi tributaires. Le retard de la mise en service de Fos 2 XL et du terminal combiné de Mourepiane n’ont pas permis au GPMM de mobiliser à ce jour tous les financements acquis. Les pactes de partenariat. Deux pactes de partenariats entre le Département et le Port ont été signés : - le premier couvre la période 1998-2001 pour 18,3 M€ le second couvre la période 2002-2006 pour 22,86 M€ dont 15,86 ont été engagés. 5/38 Période Montant 1988-1990 1991-1993 2,03 M€ 3,05 M€ 1994-1995 1996-1997 3,05 M€ 1998-2001 1er Contrat de partenariat 18,3M€ 2002-2006 2ème Contrat de partenariat 22,86 M€ (Il reste un solde théorique de 7 M€ repris dans le CPER 2007-2013) Opérations Réparation navale Rénovation des formes : 1,52 € Aménagement du cap Janet : 0,76 M€ Terminal conteneurs de Fos : 0,76 M€ Pas d’intervention Portique à Fos : 0,76M€ Plate forme logistique Distriport : 0,76 M€ Aménagement môle Léon Gourret : 0,61 M € Réparation navale : 0,78M€ Accueil des croisiéristes : 0,12 M€ Etudes : 0,02 M€ Massification sur le site de Fos des trafics de conteneurs Développement de la zone industrielle de Fos Restructuration des bassins de Marseille 1998 :3,05M€ 1999 : 6,88 M€ 2000 : 3,96 M€ 2001 : 4,56M€ Investissements classiques et chantier de transport combiné : 15,86 M€ 2002 : 6,8 M€ - Gare maritime de la Joliette : 4,7 M€ - Portiques terminal conteneurs de Fos : 2,1 M€ 2003-2004 : chantier de Mourepiane : 1,25 M€ 2005 : Aucun programme d’action 2006 : 7,81 M€ - investissements divers : 2,81 M€ - aménagement du parc industriel de la Feuillane : 5 M€ Le contrat de projet 2007-2013 Le contrat de projet 2007-2013 prévoit une participation financière du Conseil Général à hauteur de 47,1 M€. A ce jour, 31,6% de ces sommes ont été engagées. Libellé Reliquat pacte de partenariat 2002-2006 Intermodalité fret Fos 2 XL Nouveau terminal à conteneurs Liaison fluviale darse 2 Accès ferroviaire bassins Ouest Accès ferroviaire bassins Est Total Montant CPER Montant engagé % engagé 7 000 000 0 0 Reste à engager 7 000 000 1 500 000 13 600 000 13 000 000 0 13 600 00 0 0 100% 0 1 500 000 0 13 000 000 6 000 000 0 0 6 000 000 2 000 000 250 000 12,5% 1 750 000 4 000 000 1 058 333 26,4 % 2 941 667 47 100 000 14 908 333 31,6 % 32 191 667 6/38 2-Europôle de l’Arbois Cette technopole dédiée à l’environnement est une création du Département. Elle est en développement avec l’implantation de nouvelles activités. Elle accueille les pôles de compétitivité Pegase et risques naturels et les clusters bâtiments durables méditerranéens et Eco-entreprises. Le Conseil Général facilite l’ouverture de l’Arbois sur ses environnements économiques et scientifiques pour permettre à l’Europôle de devenir une vitrine dans le combat contre le changement climatique. Au-delà de ses interventions au bénéfice des structures qui sont implantées sur le site, le Conseil Général participe activement au fonctionnement du syndicat mixte de l’Arbois. Année Fonctionnement Investissement Colloque Europôle de l'Arbois 2007 2008 1 870 000 1 875 630 686 997 923 990 2 556 997 2 799 620 2009 1 870 000 965 000 13 600 2 848 600 Les deux premières phases de la mise en œuvre de l’Europôle ont permis son démarrage. La première (1993-2001) est celle de ses années fondatrices avec l’implantation du GEREGE et du CEEI Provence et des premiers espaces d’accueil et de services sur le Petit Arbois. La seconde (2003-2008) est dans l’inscription de l’opération dans les problématiques nationales (pôles de compétitivité) et régionales (PRIDES) de l’innovation. La troisième phase s’ouvre sur la période 2010-2020 pour permettre au technopôle de devenir les grand campus EuroMéditerranéen de l’environnement. L’enjeu de cette troisième étape est de permettre au pôle Euroméditerranéen de l’Arbois de devenir tête de réseau régional des politiques publiques de l’innovation et d’accueillir un grand campus de l’environnement ouvert non seulement sur les recherches et les technologies appropriées mais aussi sur son territoire métropolitain et régional. Compte tenu de ses disponibilités foncières, l’Europôle de l’Arbois porte un potentiel de 5 000 emplois. Son programme d’action s’articule autour des axes suivants : - - - - Amplifier et capitaliser sur la thématique de l’environnement qui va devenir un avantage comparatif déterminant dans les stratégies de localisation et de développement des firmes dans un univers hyperconcurrentiel en identifiant les marchés les plus porteurs, Renforcer l’offre d’enseignement supérieur et la recherche publique pour générer les emplois métropolitains supérieurs qui manquent à la métropole à l’occasion notamment de la mise en place de l’université unique en 2012 en participant au développement des start-up issues de ces laboratoires, Rassembler les pôles de compétitivité et les PRIDES en les regroupant dans le futur bâtiment central d’Activité sur 1.000 m², accompagner les pôles de compétitivité technologiques vers les marchés de l’environnement, renforcer la capacité du technopôle comme vitrine de projets et regroupement d’expertises et participer à la réalisation d’un observatoire des technologies de l’environnement en région Provence-Alpes Côte d’Azur, Améliorer et accroître l’offre foncière et immobilière pour accueillir de nouvelles entreprises et des centres de recherche, sachant qu’entre 2010 et 2012 quatre bâtiments représentant une surface de 9.000 m² de bureaux seront mis sur le marché, 7/38 - - - Augmenter le niveau de services aux entreprises et aux talents pour assurer une fonction forte de rayonnement et positionner le technopôle comme territoire reconnu dans les stratégies environnementales des centres et des laboratoires en construisant une communauté d’acteurs de proximité ; équiper le pôle de l’Arbois d’un centre de conférences privé équipé avec les dernières technologies de l’information et des communications, Cibler des engagements environnementaux dans le fonctionnement et le développement du pôle en s’engageant sur la réduction des émissions de CO², à la gestion de l’eau, à la réduction et la valorisation des déchets, à la prévention des risques naturels et notamment les feux de forêt en dépassant la norme ISO 14 001 déjà obtenue, Positionner l’Europôle de l’Arbois à l’échelle Européenne et Méditerranéenne par la mise en place d’actions de partenariat pour l’appui à l’émergence de Technopôles Méditerranéens et le développement de projets européens environnementaux innovants en organisant un Campus international de l’environnement. 3-Euroméditerranée Dans le cadre de conventions annuelles regroupées dans trois programmes d’action, le Conseil Général est un partenaire majeur d’Euroméditerranée. La phase 2 de l’opération est orientée sur le développement durable. L’opération d’intérêt national Euroméditerranée a pour finalité, en réhabilitant tout un quartier portuaire fortement dégradé, de placer Marseille au rang des grandes métropoles européennes. La phase 1 représente un programme de 760 M €. Le Conseil Général s’est engagé à hauteur de 89 M €, soit 12%. A ce jour l’opération s’est traduite par l’installation de 800 entreprises représentant prés de 28.000 emplois. Trois protocoles ont été signés : - 1995- 1999 « Euromed I » : 25,9 M € sur un programme de 259M € soit 10% 2000- 2006 « Euromed II » :42,84 M € sur un programme de 369 M € soit 11,6 % 2006- 2012 « Euromed III » : 20 M € sur un programme de 133 M € soit 15% Programmes 1996 Programme 1999 Programme 2000 Programme 2003 Programme 2004-2005 Programme 2006 Programme 2007 Programme 2008 Programme 2009 Programme 2010 Total 1996-2010 Engagement CG 0,441 M € 9,802 M € 7,054 M € 2,220 M € 13,07 M € 4,5 M € 4,51 M € 5,45 M € 4,5 M € 4M€ 56,19 M € Engagement EPAEM 71,20 M € 64,02 M € 32,84 M € 79,76 M € 81,16 M € 47,45 M € 37,2 M € 44 M € 57,6 M € 515,25 M € Part du CG 13,8% 11% 6,7% 16,4 % 5,5% 9,5% 14,6% 10,2 % 6,9% 10,9 % Dans le cadre des conventions annuelles qui se montent à 56,18 M €, 33,65 M € ont été mandatés. Il reste 32,5 M € à conventionner. 8/38 Les crédits engagés par le Conseil Général pour Euroméditerranée ont été les suivants : - 2007 : 4.516.000 € 2008 : 5.449.536 € 2009 : 4.518.000 € Un périmètre d’extension a été arrêté en 2009 pour une deuxième étape qui sera réalisée sur 20 ans. Une première phase est prévue sur la période 2012-2020 mobilisant 300 M € de fonds publics. Elle recouvre notamment des infrastructures routières, les extensions du métro et du tramway jusqu’à capitaine Gèze, le chantier de transport combiné de Mourepiane et un collège. Le Conseil Général est sollicité à hauteur de 63 M € à travers les projets de transports en commun (26M €), le collège (25M €) et le financement de l’établissement public (12M €). Le plan de financement de la phase1 de l’extension d’Euroméditerranée est actuellement le suivant : - Etat : 59,9 M € Ville de Marseille : 62,6 M € Région : 57,2 M € Conseil Général : 62,8 M € CUMPM : 52,2 M € 4-Chantier naval de la Ciotat La reconversion réussie du chantier naval de la Ciotat, en lui conservant une vocation industrielle, se place maintenant dans le cadre d’un plan stratégique à long terme sur la période 2010-2018 où le Conseil Général est fortement impliqué. Le changement de statut de la SEMIDEP, devenue société publique locale, va amplifier le dynamique du site dans la réparation haute et moyenne plaisance. Opérateur principal du site, la SEMIDEP agit à plusieurs titres : - - une délégation de service public, confiée par le Conseil Général, fin 1996, pour la gestion et l’exploitation du Domaine Public Maritime (DPM), réparti entre le Domaine Industriel d'Activités Maritimes (DIAM), 35 ha, et le Port Vieux, port de plaisance de 780 anneaux, une concession d’aménagement passée par la Ville pour la réalisation et la commercialisation de la ZAC de la Source du Pré, une concession d’aménagement passée par la Communauté Urbaine, pour l'aménagement du secteur d'activités des Calanques (5ha), partie intégrante du DIAM. Depuis début 1997, la SEMIDEP exerce sur les espaces situés en DPM les missions suivantes : la réhabilitation et le réaménagement des bâtiments et terre-pleins ; l’entretien et la gestion de l’outillage ; la fourniture des services nécessaires aux différents usagers ; le développement économique du site ; la gestion du Port Vieux. Selon le contrat, la concession confiée à la SEMIDEP court jusqu'à fin 2016. 9/38 Après une période de nettoyage et de remise à niveau, de 1997 à 2002, la SEMIDEP a orienté le développement du site vers la construction et la réparation de bateaux de plaisance. Le pôle Haute-Plaisance, construit en grande partie par la SEMIDEP, en maîtrise d'ouvrage directe ou en mandat, a été mis en service en janvier 2008. Il comprend : - - un ascenseur à bateaux de 2.000 tonnes, géré par la CIOMOLIFT (DSP) ; une plate-forme de maintenance, gérée par Monaco-Marine, titulaire d'une AOT sur 33 ha, avec 14 places de réparation pour des yachts de 60 à 80 m et un halle à peinture de grande capacité de 90 m de long ; un espace public de réparation, avec 3 places pour des yachts de 60 à 80 m. 5-Aéroport de Marseille-Provence Tous les engagements du Conseil Général sur les programmes d’investissement de l’aéroport ont été tenus. Aucune nouvelle demande de participation n’a été formulée depuis 2004. Le Conseil Général participe depuis 1989 au financement d’un programme de financement de l’extension et de la restructuration des installations initiées par l’aéroport de Marseille-Provence. Trois conventions ont été signées : - en 1993 sur la période 1989- 1993 : 11,28 M €, en 1999 sur la période 1999-2001 : 3,06 M € , en 2003 sur la période 2003-2004 : 3 M € , en 2004 prévoyant la participation du Département à hauteur de 7,6M € au financement de l’aérogare bas tarifs (MP2), soit 50% du coût total du projet dont 30% pour l’aérogare et 80% pour les aires d’avions. Programme d’équipement 1997-2000 : construction du hall 2, réaménagement du hall 1, agrandissement du hall 3. Programme d’équipement 2000-2003 : zone d’enregistrement Europe, extension des capacités des pistes, infrastructures de fret, réaménagement du hall 1. Programme d’équipement 2003-2004 : mise aux normes piste 1, desserte routière des parcs autos. Programme d’équipement 2005-2006 : aérogare bas tarif. 6-Port fluvial d’Arles Le Port fluvial d’Arles est un équipement public géré par la Chambre de Commerce et d’Industrie du Pays d’Arles dans le cadre d’une convention sous-traitée avec la Compagnie Nationale du Rhône. Doté d’une capacité d’accueil de navires jusqu’à 3.500 tonnes, il bénéficie d’une augmentation rapide de trafic multiplié par 10 en 13 ans et atteignant 500.000 tonnes en 2007 et 400.000 en 2008. Le Conseil Général, dans le cadre du volet transport du plan Rhône s’est engagé à hauteur de 3 M€ pour soutenir les équipements fluvio-maritimes concernant le département. Le projet d’aménagement consiste à prolonger le quai, modifier les bassins de virement et aménager la plate- forme portuaire prolongée. Les travaux ne débuteront qu’en septembre 2011. 10/38 En 2009, le Conseil Général a accordé à la Compagnie Nationale du Rhône et à la Chambre de Commerce et d’Industrie du Pays d’Arles une subvention de 598.000 € pour cette opération, soit 20% de ses engagements contractuels. 7-Clésud La plate-forme logistique Clésud, de 280 ha, comprend une zone d’entrepôts, un centre de vie de 220 ha et un chantier multi-technique pour le transport combiné rail-route de 60 ha. Le syndicat mixte d’équipement Euro-Alpilles qui réunit le SAN Ouest-Provence, le Conseil Général, le Conseil Régional et la CCIMP assurent la maîtrise d’ouvrage de l’opération. Ouverte il y a 10 ans, la plate- forme est totalement occupée. Le deuxième pôle logistique de France dispose depuis 2009 d’un terminal intermodal qui combine le ferroviaire et le routier. Réalisé par Novatrans, ce terminal relie Clésud au terminal multimodal de Dourges et à celui de Valenton. Le Conseil Général participe à hauteur de 135.000 €, soit 30% au fonctionnement annuel du SME, aux investissements de la plate-forme à hauteur de 6 M €, 15,8% d’un coût total de 39 M € et à la réalisation du chantier multi-technique de transport combiné rail-route à hauteur de 5,36 M € sur un coût total de 21,34 M €, soit plus de 25%. 8-Autoroute ferroviaire Ce projet important de création d’un terminal ferroviaire raccordé à l’autoroute ferroviaire Nord-Sud Lorry Rail en est encore au niveau des études de faisabilité. Le Conseil Général y participe. 9-LGV PACA Le Conseil Général s’est toujours prononcé sur le tracé « métropoles du sud » finalement retenu. Le tracé définitif d’un investissement considérable estimé à 25 milliards d’€ n’a pas encore été arrêté. Le Conseil Général participe aux études. Dans toutes ces opérations d’aménagement et de développement, le Conseil Général est présent à deux niveaux ; comme membre d’un syndicat mixte maître d’ouvrage (syndicat mixte de l’Arbois, SEMIDEP, syndicat mixte d’aménagement Euro-Alpilles), d’un conseil de surveillance (GPMM), du conseil d’administration d’un établissement public (Euroméditerranée) ; mais aussi comme financeur dans ces programmes d’investissement. 11/38 2-Le renforcement du tissu économique du département 1-Les aides aux entreprises Les aides économiques aux entreprises ont été définies par le législateur. Elles peuvent prendre la forme de prestations de services, de subventions, de bonification d’intérêts, de prêts et avances remboursables à taux nul ou à des conditions plus favorables que celle du taux moyen des obligations. Elles sont accordées par les Régions qui ont toute latitude pour en arrêter les principes. Elles peuvent néanmoins être complétées par les départements, les communes et leurs groupements dans le cadre d’une convention passée avec la Région ou avec l’Etat. D’autres aides ne sont pas accordées directement à des entreprises. Il s’agit généralement d’aides attribuées aux collectivités territoriales ou à leurs groupements qui visent à améliorer l’environnement économique des entreprises de leur territoire. En tout état de cause, ces aides ne peuvent, sauf après accord de la Commission Européenne, dépasser un plafond de 200.000 € sur 3 ans. La loi sur la réforme des collectivités territoriales du 16 décembre 2011 n’évoque pas la responsabilité économique des collectivités territoriales. C’est dans le cadre d’une convention passée entre la Région et le Département qu’elles seront définies en 2014. Comme la plupart des Départements de taille comparable, le Conseil Général des Bouchesdu-Rhône accorde les aides suivantes aux entreprises : 12/38 Nature de l’aide Convention Taux Budget 2009 Aide à l’immobilier Libre Conditionnée à des créations d’emplois En cours définition Prime d’aménagement du territoire Aide départementale à l’innovation Aide aux investissements de modernisation des entreprises agroalimentaires Aides au conseil Accordée sous conditions de création d’emplois et d’investissement dans les zones à finalité régionale Partenariat avec OSEO Innovation Complète les aides de l’Etat et de la Région Avance remboursable Partenariat avec la Région Entre 3,5% et 10 % 600 000 € Avec l’aval de la Région GEODE ATRI Fonds départemental des entreprises artisanales Fonds départemental d’aide à l’artisanat (avec la chambre des métiers) Prise en charge d’une partie du coût de l’audit Prise en charge de 50% de la commission de garantie due aux organismes de crédit 200 000 € Aide à l’artisanat Aide à la modernisation par l’investissement aux entreprises artisanales Aide en fonds propre Aide aux SCOP Aide entreprises difficulté Convention avec la Région de 2 M. € 700 000 € 265 000 € 200 000 € Participation au capital de la SAMENAR Participation au capital de SOMUPACA Subventions plafonnées à 20 000 € Intervention par l’intermédiaire de PARGEST aux Au cas par cas en 13/38 Bilan 2007-2008-2009 des aides du Conseil Général aux entreprises SCOP A.D.I. Conseils I.A.A. P.A.T. Immobilier Artisanat Entreprise en difficulté Total N 18 21 21 13 1 1 75 E 51 1041 535 295 25 77 2124 2007 Aides € 138 534 790 000 63 322 438 897 200 000 180 000 1815753 2008 N 14 4 34 6 58 E 51 126 1111 106 1394 Aides € 83 214 170 000 184 197 286 146 723557 N 16 12 31 6 6 2009 E Aides € 133 105 308 197 557 000 1081 173 422 172 304 497 1646 1 138 000 7 1 28 50 60 369 50 000 79 3307 2388596 N : nombre d’entreprise E : Emplois concernés 1-Les aides à l’immobilier d’entreprise Le Conseil Général avait mis en place en 1999 un dispositif pour aider les entreprises qui achètent ou construisent des locaux. La réglementation permet en effet aux Conseils Généraux d’intervenir directement au bénéfice d’une entreprise. De nouveaux critères sont en cours de définition par le Conseil Général des Bouches-du-Rhône. C’est pourquoi ce dispositif, fortement utilisé par les départements de taille comparable, ne l’est actuellement qu’exceptionnellement dans les Bouches-du-Rhône. Une seule aide à l’immobilier a été accordée entre 2007 et 2009 au bénéfice de l’entreprise SOPRO, installée à Marseille en 1977 et qui a déménagé sur la zone d’Athelia 4 à La Ciotat en 2003. Cette filiale du groupe Bordelais ACTEON développe, fabrique et commercialise des produits d’imagerie dentaire et du matériel d’endoscopie. 2-Le soutien à l’implantation d’entreprises dans le cadre de la prime à l’aménagement du territoire Dans les Bouches-du-Rhône, les aides à finalité régionale admises par la Commission Européenne (article 87, paragraphe 3, point c) sur la période 2007-2013 sont : - avec une intensité d’aide maximale de 15% les communes d’Arles, Fos/mer, Port Saint Louis du Rhône, Saint-Paul les Durance, Chateauneuf les Martigues, Ensuès la Redonne, Marignane, Marseille (cantons des grands Carmes et de la belle de Mai), Martigues et Saint-Victoret - avec une intensité maximale de 10% les communes de Berre l’étang, Chateauneuf-le Rouge, La Ciotat, Gardanne, Fuveau, Meyreuil, Peynier, Rognac, Rousset, Saint Martin de Crau, Tarascon, Trets. C’est dans ce cadre que le Conseil Général a abondé la PAT au bénéfice de 7 entreprises. 14/38 Abondement de la PAT Entreprise CAIMAN Ville GENTILLY DIGITICK INEOS MANUFACTURING FRANCE MGP INSTRUMENTS MOBILE DISTILLERY SYNPROSIS MARSEILLE LAVERA Aide Emplois Activité 200 000 € 25 Plateforme de gestion des flux de communication 60 000 € 30 Billetterie en ligne 200 000 € 1253 Fabrication de produits chimiques LAMANON MARSEILLE 200 000 € 78 000 € FUVEAU 100 000 € NEXCIS ROUSSET 500 000 € Total 1 338 000 € 2007 2009 2009 284 Mesure et contrôle de rayonnements ionisants 32 Applications pour terminaux mobiles 7 recherche et développement de vaccins synthétiques 40 Recherche et Développement pré-industriel de procédés de fabrication de modules 1671 photovoltaïques en couches minces. En 2007, la société CAIMAN, éditrice du premier outil de gestion des flux de communication,, a délocalisé une partie de son activité de Gentilly à Aix-en-Provence pour bénéficier de la proximité du pôle de compétitivité « solutions communicantes sécurisées » En 2009, 6 entreprises ont été accompagnées par le Conseil Général DIGITICK, entreprise de conseil en systèmes et logiciels informatiques installée à Marseille, actuellement en difficulté INFEOS MANUFACTURING France qui a repris la raffinerie BP Lavera MGP INSTRUMENT S.A. : qui conçoit et réalise des équipements de contrôle et de radioprotection de personnels civils et militaires à Lamanon MOBILE DISTILLERY qui réalise des applications personnalisées dans la téléphonie mobile à Marseille, entreprise en forte croissance SYNPROSIS travaille sur les maladies endémiques et sur le mise en œuvre d’un vaccin contre le paludisme à Fuveau NEXCIS, qui a pour vocation de développer un procédé low cost de production de cellules photovoltaïques en couches minces, s’est installée en 2009 dans les locaux d’une ancienne unité de fabrication six pouces de ST Micro-Electronics à Rousset. 3-L’aide départementale à l’innovation L’aide départementale à l’innovation est un partenariat avec OSEO-Innovation dont la mission est de soutenir financièrement les entreprises innovantes. OSEO soutient les projets de recherche et d’innovation technologique des P.M.E. et entreprises de moins de 2.000 salariés en les accompagnant dans la préparation de leurs projets de recherche et de développement par des études de faisabilité et l’intégration de compétences permettant de valider les différentes composantes du projet. OSEO participe au financement de l’étude sous forme de subvention ou d’avance à taux zéro en cas de succès. Le Conseil Général complète cette avance par une avance remboursable elle aussi en cas de succès dans un plafond de 50.000 € par an. Ce maximum peut néanmoins être dépassé en fonction de la nature du projet, du secteur d’activité ou du lieu d’implantation. Les dossiers sont directement instruits par OSEO et les aides sont généralement remboursées dans les délais prévus. 15/38 2009 2009 2009 2009 Année 2007 2008 2009 Total Nombre d’entreprises aidées 21 4 12 37 Emplois Montant 790 000 € 170 000 € 557 000 € 1 517 000 € 1 041 126 197 1 364 Trois entreprises ont bénéficié de prêts exceptionnels : - - - MOBILYSIM, qui fournit des solutions destinées aux applications prépayées dématérialisées installée à Meyreuil, au sein du bassin minier en reconversion (40.000 € en 2007 et 100.000 € en 2009), Les moteurs Baudouin, entreprise de construction de moteurs diesel de navires créée à Marseille en 1890 récemment achetée par le groupe Chinois Weichai et maintenant installée à Cassis (90.000 € en 2007), PROTOMED, entreprise de pointe installée à Marseille dans la conception et la vente de dispositifs médicaux pour la chirurgie mini- invasive (100.000 € en 2009). Les autres entreprises aidées sont de taille variable. On les rencontre principalement dans le domaine informatique (logiciels, solutions, cartes multi-composants, sécurité électronique), la médecine (médicaments, matériel de chirurgie…) mais aussi dans des branches d’activité traditionnelles (industries agroalimentaires, piscines, articles sanitaires, travaux publics, conseil…). 4-L’aide aux investissements agroalimentaires de modernisation des entreprises industrielles Le Conseil Général contribue aux investissements des industries agroalimentaires dans le cadre d’une convention avec la Région. Son intervention est fixée à la moitié du taux d’investissement régional mais peut être à parité avec la Région, notamment dans le cas de création d’emplois. De ce fait, le taux d’intervention du Département peut varier de 5 à 10%. L’entreprise a 3 ans pour réaliser ses investissements. La ligne budgétaire consacrée à cet appui est de 600.000 €. De 2007 à 2009, 25 entreprises ont bénéficié d’un aide du Département pour leurs investissements de modernisation de 1.029.540 €. 573 emplois sont concernés. 5-Les aides au conseil Les aides au conseil prennent en charge une partie du coût d’un audit réalisé par un partenaire extérieur. La gestion opérationnelle et dynamique des entreprises (GEODE) est un dispositif national mis au point et géré par la Banque de France. L’aide du département est plafonnée à 1.500 €. Le dispositif assistances technique et recherche industrielle (ATRI) est géré par l’Institut de Régulation et d’Automation de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Pays d’Arles. Il finance des prestations pour répondre aux besoins des entreprises en formations dans les domaines de la mesure, du contrôle et de la régulation. L’aide varie en moyenne entre 8.000 et 12.000 €. 16/38 GEODE Entre 2007 et 2009 46 entreprises représentant 1.377 emplois ont bénéficié d’une aide au conseil. De taille et de secteur très variables, elles ont pu avoir recours à un audit réalisé par un partenaire extérieur. L’aide du Conseil Général représente 67.229 € sur ces trois années. ATRI Entre 2007 et 2009, 33 entreprises représentant 1.204 emplois ont bénéficié du dispositif ATRI pour une intervention du Département de 327.087,76 € destinée à prendre en charge des formations dans le domaine du contrôle des procédés industriels. 6-Les aides à l’artisanat Le Conseil Général est un partenaire reconnu et apprécié de la Chambre des métiers des Bouches-du-Rhône. Son implication, ancienne, a été définie dans une convention cadre signée le 2 décembre 2009 entre les deux institutions. Le Département intervient à travers les dispositifs suivants. L’article 1 de la convention concerne les dispositifs départementaux en faveur des entreprises artisanales. Dans ce cadre, le Conseil Général : - prend en charge, par le Fonds Départemental des Entreprises Artisanales, la moitié de la commission de garantie (SOCAMA ou SIAGI) due aux organismes de crédit accordant une garantie d’emprunt. Cette aide financière baisse de moitié le coût de cautionnement des prêts et facilite l’accès au prêt bancaire. Les dossiers sont validés par la chambre des métiers lors des réunions trimestrielles des commissions FDEA. . - participe, aux cotés du Conseil Régional, au dispositif AMI (aide à la modernisation par l’investissement) qui est destiné à accorder des subventions d’équipement aux entreprises artisanales pour accompagner leur programme d’investissement. Cette subvention, plafonnée à 30% de l’investissement et à 9.150 € profite peu aux artisans et ne concerne que quelques dossiers par an. Aide aux entreprises artisanales 2009 Entreprises Ville Aide Emplois Activité DELFINO THIEERY MARSEILLE 5 469 € 2 Ebénisterie et restauration de meubles anciens MANIFACIER JEAN MARIE MARSEILLE 9 150 € 2 Menuiserie, ébénisterie MENUISERIE MESTRE DANIEL ARLES 9 150 € 3 Menuiserie MENUISERIE POUSSEL ST 9 150 € 3 Menuiserie VICTORET PAREDES FREDERIC MARSEILLE 9 150 € 3 Menuiserie Menuiserie RACHET-LANCON et fils MARSEILLE 9 150 € 6 Boulangerie, pâtisserie et glacier SARL LUCAUTO VENELLES 9 150 € 9 Entretien et réparation automobile TOTAL 60 369 € 28 L’article 2 concerne le soutien du Conseil Général à la Chambre des Métiers et de l’Artisanat dans le cadre d’un programme annuel d’actions sur la base d’une subvention de fonctionnement annuelle. En 2008 les actions retenues ont été les suivantes : 17/38 - - « parcours créateur » et soutien au développement des entreprises artisanales transmission et reprise des entreprises artisanales. L’aide à la reprise est une action encore expérimentale. Il s’agit d’une subvention moyenne de 15.000 € dont bénéficie une dizaine d’entreprises artisanales par an. actions en faveur de l’artisanat d’art L’article 3 concerne la manifestation ARTISANS 13 Le Conseil Général organise chaque année ARTISANS 13, grande manifestation de 3 jours au sein même de l’hôtel du département où tous les corps de métiers de l’artisanat présentent leurs produits et expriment leurs talents. Il lui a accordé une subvention de 135.700 € en 2009. 7-Les aides aux SCOP Les Départements ont la possibilité d’accorder des aides directes aux SCOP. Le Conseil Général leur accorde une aide maximum à l’investissement de 8.000 €. La sélection des entreprises aidées est faite avec le concours de l’Union Régionale des SCOP. Elle évolue de la façon suivante : 2007 2008 2009 Total Aide aux SCOP Entreprises Emplois aidées 18 151 14 51 16 133 48 335 Aide en € 138 534 83 214 105 308 327 056 Cette mesure n’appelle pas de commentaire particulier. La quasi-totalité des SCOP en ont bénéficié sur la période. Deux ont bénéficié d’une subvention au-delà du plafond de 8 000 € : Accent du sud à Albaron (20.000 € en 2007) et Peinture et Plafond à Marseille (12.474 € en 2007). La plupart des autres bénéficient de la subvention maximum de 8.000 €. 8-Les aides en fonds propres Le Conseil Général est engagé à hauteur de 17% dans le capital de la SAMENAR, société d’investissement. Il participe de ce fait indirectement aux aides en fonds propres d’entreprises qui disposent d’un potentiel de croissance. SAMENAR est une société d’investissement au capital de 7,3 millions d’euros, dédiée aux P.M.E., qui peut intervenir auprès d’entreprises qui disposent de potentiels de croissance, en phase d’expansion ou de transmission jusqu’à 500.000 €. Une quinzaine de dossiers concernant des entreprises des Bouches-du-Rhône ont été étudiés en 2008 aboutissant à 5 investissements dont 3 refinancements. 3 entreprises du département ont bénéficié du fonds : Max Tech Design (équipements pour cuisines professionnelles à hauteur de 199.900€), Hades (protection thermique à hauteur de 10.967 €) et Cap Finance Environnement (confinement de chantiers à hauteur de 99.970 €). 9-Prêts aux entreprises en difficulté Cette procédure, ouverte seulement aux Départements et aux Régions, est rarement utilisée par le Conseil Général. Une seule entreprise en a bénéficié entre 2007 et 2009 : la 18/38 coopérative COPEMART qui regroupe une dizaine de bateaux de pêche de 25 m pratiquant la pêche au chalut pélagique, ce qui représente 50 emplois à Port-de-Bouc. COPEMART, qui dispose d’une station de traitement de poisson bleu (sardine, anchois) aux normes européennes avec un centre de congélation pour l’approvisionnement des conserveries, commercialise la moule de Carteau sous la marque « La Camarguaise ». La Département lui a accordé un prêt de 50.000 € en 2009. 3-L’appui aux associations à caractère économique Ces aides au secteur non marchand ne sont pas soumises à réglementation. 1-Provence-Promotion Provence-Promotion est l’agence de développement économique des Bouches-du-Rhône. Mise en place par la chambre de commerce et d’industrie Marseille-Provence et le Conseil Général qui en assurent alternativement la présidence, l’Agence accompagne les porteurs de projets et les entreprises françaises et étrangères dans leurs stratégies d’implantation et de développement sur le territoire. Provence-Promotion offre tout un ensemble de services pour faciliter leur développement : ingénierie financière, ingénierie en ressources humaines, accompagnement dans la recherche de solutions foncières et immobilières, assistance à la mobilité. L’agence est certifiée ISO 9001. Elle est financée à part égale par ses deux commanditaires. 2-L’appui à la création d’entreprises Le Conseil Général subventionne régulièrement des associations qui accompagnent les créateurs d’entreprise pour l’appui au montage de dossier, le financement du démarrage et l’hébergement de la jeune entreprise. 19/38 Appui à la création d'entreprises 2007 2008 2009 Acces Conseil Marseille 25 000 25 000 ACE La Ciotat La Ciotat 5 300 25 000 ADIE Marseille 20 000 20 000 20 000 ADIE (fonds TPE) Marseille ADIJE Marseille Agglopôle Provence Initiative Salon Association Grand Luminy Marseille Atelier des petits chefs d'entreprises Marseille Bureau Développement Entreprises Aix 8 000 8 000 8 000 Club Créateurs Entreprises Aix 20 000 20 000 20 000 CCIMP Marseille CCIPA Arles CEEI Aix Couveuse Interface Marseille 10 000 CPEM Marseille Délégation Régionale SCOP Marseille Emergence Amicopter 45 000 30 000 40 000 40 000 11 000 90 000 5 000 315 000 30 000 200 000 200 000 15 000 15 000 15 000 46 000 46 000 46 000 Vitrolles 26 000 26 000 26 000 Entreprendre avec Amicopter Marignane 14 000 14 000 10 000 Entrepreneurs et Associés Marseille 65 000 80 000 65 000 Espace Agir Ensemble Aix 10 000 Espace Provence Création CCIMP Marseille Grand Luminy Marseille Imago Production Marseille Interface Marseille La Ferme de Napollon Aubagne 6 000 6 000 6 000 Marseille Innovation Marseille 130 000 130 000 130 000 Ouest Etang de Berre Initiatives Martigues 8 000 8 000 8 000 Ouest Provence Initiatives Istres 11 000 11 000 11 000 PACA Entreprendre Marseille 20 000 17 000 17 000 Pays d'Aix Initiatives Aix 14 000 14 000 14 000 Pays d'Arles Initiatives Arles 11 000 11 000 11 000 Pays d'Aubagne La Ciotat Initiatives Aubagne 11 000 11 000 11 000 Provence Business Angels Marseille Provence Création d'Emplois Marseille Réseau Entreprendre PACA Marseille Sud Entreprendre Marseille (source : Conseil Général) 200 000 150 000 80 000 100 000 10 000 100 000 10 000 13 000 13 000 2 500 10 000 17 000 8 000 8 000 963 300 960² 500 1 167 000 1 - L’appui au montage du dossier Les couveuses d’entreprise sont destinées aux candidats à la création d’entreprise qui souhaitent tester leur activité avant de se lancer. A ce titre, le Département finance, l’Association pour le droit à l’initiative des jeunes entrepreneurs (ADIJE), Provence Création d’Emploi (PCE), Interface à Marseille. Elles s’adressent plutôt à un public en difficulté. Interface Interface est une couveuse du réseau Accès-Conseil qui accueille les porteurs de projets à Marseille, Aix-en-Provence, Arles, Aubagne et Miramas. Elle anime toutes les étapes de la création : Emergence (tout public), Accueil (porteur d’une idée), Accompagnement individuel 20/38 ou collectif (porteur de projet déclaré), Couveuse teste (entrepreneur à l’essai), Appui à la jeune entreprise (entreprise créée). ADIJE L’association pour le Droit à l’Initiative des Jeunes Entrepreneurs (ADIJE) est une couveuse d’entreprise conçue sur un double concept : « Lancer son activité sans créer d’entreprise et apprendre le métier de chef d’entreprise ». Sur un parcours de 13 mois, l’A.D.I.J.E. propose un programme de formation aux porteurs de projets avec une période de pré-test pour formaliser le projet et de test pour le mettre en œuvre. Bureau de développement des entreprises des Bouches-du-Rhône Le Bureau de développement des entreprises des Bouches-du-Rhône est un opérateur économique d’aide et de soutien à la création et au développement des entreprises. Le pôle mobilise un ensemble d’experts qui accompagne les créateurs dans leurs démarches : Entreprendre avec Amicopter L’association Amicopter a été fondée par d’anciens salariés d’Eurocopter. Une équipe de bénévoles reçoit à Marignane les porteurs de projet en trois étapes : la validation du projet, l’aide à la création d’entreprise et le suivi post création. Le réseau Entreprendre PACA, créé en 1999 dans les Bouches-du-Rhône, est une association régionale de chefs d’entreprises qui soutiennent les créateurs et repreneurs d’entreprises par le conseil, la validation de leurs projets, le financement du démarrage de l’exploitation et l’accompagnement du dirigeant. Club des Créateurs d’entreprises 13 Le Club des Créateurs d’entreprises 13 propose aux créateurs un accompagnement, des forums spécialisés et des modules de formation. Le club est labellisé dans le dispositif NACRE. Il propose au public recevable un accompagnement approfondi : appui au montage du projet, structuration financière et intermédiation, appui au développement de l’entreprise bancaire. Accès-Conseil La boutique de gestion Accès Conseil est l’un des principaux acteurs de l’appui à la création d’entreprise et le principal opérateur du conseil général pour l’accompagnement des publics bénéficiaires du RSA. L’association est labellisée et conventionnée par l’Etat et la Caisse des Dépôts et Consignation sur le dispositif NACRE. L’association a reçu en 2009. Elle anime des lieux d’accueil permanents à Marseille, Arles et Aubagne. 2 - Le financement du démarrage Les 7 plates-formes d’initiatives locales pour l’emploi des Bouches-du-Rhône accompagnent l’initiative créatrice d’emplois par la création, la reprise ou le développement de petites entreprises. Elles aident au montage de dossiers, peuvent accorder des prêts d’honneur entre 5 et 10.000 €, proposent aux créateurs d’entreprise un parrainage et assurent un suivi post-création. Il s’agit de : - Pays d’Aix Initiative à Aix-en-Provence, Centre de Promotion et de l’Emploi de la Micro-entreprise à Marseille, Pays d’Arles Initiatives à Arles, 21/38 - Ouest Etang de Berre Initiative à Martigues, Pays d’Aubagne la Ciotat Initiative à Aubagne, Ouest Provence Initiative à Istres, Agglopôle Provence Initiatives à Salon. Les PFIL sont fédérées au sein du réseau France Initiative. 3 - L’hébergement de la jeune entreprise Le Réseau entreprendre PACA (Union Patronale) Le Réseau entreprendre PACA est une association de chefs d’entreprise en activité qui soutiennent les nouveaux entrepreneurs en mettant leurs compétences au service des créateurs, de banques, de représentants régionaux de grands groupes et de patrons de cabinet d’expertise comptable et de directeurs de ressources humaines. Ce réseau est national et regroupe 38 associations en France. 4 - Les incubateurs et pépinières d’entreprise Les incubateurs sont des structures publiques ou privés qui permettent à des personnes qualifiées de créer leur activité. L’incubateur de Luminy est spécialisé dans l’informatique et les sciences de l’information et de la communication. L’incubateur multimédia de la Belle de mai est spécialisé dans les produits et services multimédias éducatifs et culturels. L’incubateur Impulse associe les 3 universités d’Aix-Marseille dans les secteurs des sciences de la vie et des technologies de l’ingénieur. Les pépinières d’entreprise sont des lieux d’accueil et d’accompagnement de nouvelles entreprises. Elles proposent des services communs aux entreprises qu’elles hébergent pour une durée déterminée. - Marseille-Innovation gère 2 pépinières à Marseille : à Château-Gombert (sciences de l’ingénieur et sciences de l’information) et à la Friche Belle de Mai (culture et multimédia), - Espace liberté est une pépinière généraliste et urbaine à Marseille, - Pays d’Aubagne-la Ciotat est rattachée à la plate-forme d’initiative locale, - GEPARC regroupe les pépinières d’Istres, de Fos et Miramas, - CEEI est une pépinière qui relève d’un réseau européen sur le site de l’Arbois, - Luminy Bio est une pépinière spécialisée dans les entreprises biotechnologiques. Emergence Amicopter Emergence Amicopter est une pépinière d’entreprise qui relève du réseau Amicopter. Elle est réservée aux créateurs qui ont au moins deux ans d’existence et offre 15 bureaux et 4 zones de stockage à des tarifs adaptés. Espace liberté Espace liberté est une pépinière généraliste et urbaine mise en place en 1992 à Marseille. Cette pépinière accueille de jeunes entreprises généralistes de moins de 2 ans d’ancienneté dans les métiers du tertiaire : bureaux d’études, conseils en entreprises, événementiel, formation, informatique, nettoyage, bureautique… 22/38 Association Grand Luminy La pépinière Biotech de Grand Luminy Technopole accueille depuis janvier 2009 sur une surface de 1.200 m² de jeunes entreprises innovantes dans les biotechnologies. Elle propose des laboratoires et des bureaux privés, des plates-formes scientifiques mutualisées et des services communs. Marseille-Innovation Marseille-Innovation est une association qui accompagne à la création d’entreprises innovantes et de post-création sur le territoire de la communauté urbaine Marseille-Provence-Métropole. Son ambition est « d’accélérer la croissance des plus agiles » par la mutualisation de l’expertise de haut niveau, la mise en réseau, l’ingénierie financière et l’accompagnement à l’international. Les start-up accompagnées relèvent de secteurs à forte intensité d’innovation : pharmacie, micro-électronique, biomécanique, optique, logiciel libre, matériaux, mode-habillement. L’hôtel Technoptic, en cours de construction, sera un incubateur, une pépinière et un hôtel d’entreprise dans la conception de produits complexes à cœur optique. C.E.E.I. Le Centre Européen d’Entreprise et d’Innovation fait partie d’un réseau Européen de 144 établissements. Le CEI Provence a été créé en 1993 pour accompagner les entreprises innovantes dans leur développement. Localisé sur le site de l’Europôle de l’Arbois, le CEEI accompagne chaque année une centaine d’entreprises innovantes : 3-Animation filières Le Conseil Général soutient les associations qui appuient les entreprises d’une filière ou d’un secteur économique fortement représenté dans le département. Ces associations regroupent plus de 500 entreprises dans des secteurs porteurs d’innovations et d’emplois. Animation filières 2007 AIECM Bioméditerranée Cinéma au soleil Cité Méditerranéenne de la Mode COSMED DANTECH EA Image Echangeur Marseille Provence Fondation Internet Nouvelle Génération FRIAA ICNPA IMTM Institut Mode Méditerranée Medmultimed PEGASE Phonopaca Reach Planète Riviera Yachting Network Université Européenne Saveurs Senteurs Total Marseille Marseille Marseille Marseille Marseille Marseille Aix Marseille Marseille Avignon Arles Marseille Marseille Marseille Marignane Marseille Aix La Seyne Forcalquier 15 000 23 000 44 000 5 000 6 000 35 000 15 000 25 000 20 000 10 000 4 000 100 000 7 000 15 000 10 000 10 000 5 000 349000 2008 3 000 15 000 20 000 80 000 5 000 2009 20 000 97 500 5 000 30 000 15 000 25 000 30 000 15 000 25 000 20 000 4 000 100 000 7 000 10 000 4 000 100 000 7 000 10 000 5 000 10 000 339 000 323500 23/38 Le Département apporte son appui au fonctionnement de certains PRIDES : - Image association Cinéma au soleil Marseille - Eco-entreprises, environnement et développement Durable Association EaIMaGE Aixen-Provence - Grande plaisance association Riviera Yatching Network La Seyne-sur-Mer (83) - Livres et disques association Industries et commerce culturels Arles (13) - PEGASE Solutions aéronautiques et spatiales Association PEGASE Marignane (13) - BIOMED (Sciences et Technologies du Vivant) Association Bioméditerranée Marseille (13) - Innovation Création Industries Mode D’autres réseaux sont accompagnés par le Conseil Général : - COSMED, partenaire du pôle de compétitivité « parfums, arômes, senteur et saveurs », anime la filière cosmétique, - L’échangeur Marseille-Provence, créé à l’initiative de la chambre de commerce et d’industrie Marseille-Provence, sensibilise les entreprises aux technologies de l’information et de la communication et les accompagne dans cette démarche. L’échangeur est partenaire de Sphinx Manager, - La Fondation Internet Nouvelle Génération aide les entreprises, les institutions et les territoires à anticiper les mutations liées aux technologies et à leur usage, - La Fédération Régionale des Industries Agroalimentaires soutient et anime les industries agroalimentaires de la région, - L’institut Méditerranéen des transports maritimes est un espace de rencontres entre universitaires et professionnels des transports, - Med Multimédia regroupe des entrepreneurs du multimédia et de l’internet en Méditerranée, - Phonopaca est un groupement d’éditeurs, de producteurs et de distributeurs de supports musicaux, - L’université européenne des saveurs et des senteurs est un centre de formation et d’animation. 4-Aide à l’export Le Conseil Général subventionne trois associations qui apportent leurs concours aux entreprises qui souhaitent se développer à l’exportation. La régularité de ces interventions est à souligner. Aide à l'export APEX IMED PROCAMEX Marseille Marseille Arles 2007 43 000 23 000 54 000 120 000 2008 43 000 23 000 54 000 120 000 2009 43 000 23 000 54 000 120 000 Source : Conseil Général 24/38 5-Groupements d’employeurs pour l’insertion et la qualification Le Conseil Général participe au fonctionnement des groupements d’employeurs pour l’insertion et la qualification. Ces associations d’employeurs leur permettent de partager des salariés qu’ils n’auraient pas les moyens de recruter seuls, de les fidéliser à l’année et de bénéficier de conseils en gestion des ressources humaines. PROGET 13 regroupe les G.E.I.Q. des Bouches-du-Rhône. Ces groupements de 120 entreprises représentent un potentiel de 200 emplois, dont la moitié en insertion. 6-Associations économiques Le Conseil Général subventionne des associations économiques qui participent à l’animation de l’économie départementale. Ces aides, de montant variable, peuvent être conjoncturelles à caractère exceptionnel ou régulières. Les plus importantes ont été accordées à la fédération hôtelière des Bouches-du-Rhône en 2009 et à la CGPME en 2007 et 2008. Associations économiques 2007 ACOR Act Emploi AIECM APACHE ARCADE Assoc Artisans Commerçants St Julien AVARAP Bleu Ciel Com CGPME 13 Comité Expos du Travail Comité manifestations SAFIM Cultures et Partage Entrepreneurielles Eurojeunes Fédération Hôtelière BdR Fédé reg Comp Métiers Bâtiment GAPA Groupement des Artisans du Paix d'Aix Jeunesse Science Culture Marseille Marseille Marseille Marseille Aix Marseille Aix Aubagne Marseille Marseille Marseille Marseille Marseille Marseille Marseille Marseille Aix Aix Aubagne Total 9 200 3 000 9 000 2 300 3 000 2 300 10 000 20 000 3 800 6 000 4 000 3 000 5 000 4 000 84600 2008 30 000 9 200 9 000 2 300 10 000 25 000 3 800 6 000 4 000 3 000 5 000 2009 9 200 3 000 2 300 9 800 6 000 5 000 50 000 7 000 5 000 4 000 116 300 92300 Source : Conseil Général 7-Animation territoire Le Conseil Général subventionne régulièrement les deux comités de bassin d’emploi du département, les 3 jeunes chambres économiques d’Aix, d’Arles et de Marseille et Pays d’Aix Développement qui mobilise plus de la moitié du budget consacré à l’animation territoriale. 25/38 Animation territoriale 2007 ATTAC CBE Aix CBE Vallée de l'Huveaune GE sport et animation JCE Aix JCE Arles JCE Marseille Pays d'Aix Développement Total Montreuil Aix Marseille Marseille Aix Arles Marseille Aix 8 000 12 000 2 000 1 500 3 000 45 000 71500 2008 8 000 12 000 2 000 1 500 3 000 45 000 71500 2009 10 000 8 000 10 000 2 000 3 000 45 000 78 000 4-Promotion économique 1-Aides aux manifestations à caractère économique Le Conseil Général subventionne des manifestations économiques organisées par des associations ou des organismes consulaires. On peut les regrouper en plusieurs familles : - les manifestations importantes d’intérêt national ou régional généralement conduites par les organismes consulaires et qui contribuent au rayonnement économique du département. Parmi elles, on peut citer les rencontres de la MDI, Provence Prestige, Top Industries, Plato, le SIAL, salon du Bourget…) - les manifestations locales organisées au niveau communal qui accompagnent des associations dans divers domaines : culture, art de vivre, fêtes de Noël… - les forums, conférences, colloques, salons et manifestations diverses… Au-delà de ces engagements, le Conseil Général, quand il veut souligner l’importance d’une manifestation, l’accueille dans les locaux de l’hôtel du département. Dans ce cadre, Créa 13 a fêté sa vingtième édition en 2011 et Artisans 13 accueille plus de 35.000 visiteurs chaque année. Le budget moyen dédié à ces opérations est de 450.000 €. 2-Partenariat avec les chambres consulaires Le Conseil Général soutient chaque année un certain nombre d’actions conduites par la Chambre de Commerce et d’Industrie Marseille-Provence-Métropole et la Chambre de Commerce et d’Industrie du pays d’Arles. Une convention de partenariat est signée tous les 3 ans. Elle arrête les opérations éligibles. Son montant annuel est de 350.000 € pour chacune. 3-Créatreize Les prix accordés par le Conseil Général des Bouches-du-Rhône aux créateurs d’entreprises depuis vingt ans, participent efficacement au développement de petites entreprises innovantes, notamment dans le domaine médical et paramédical. 26/38 5-Les opérations d’aménagement et d’urbanisme 1-Zones d’activités économiques L’appui du Département comprend : - une participation aux études stratégiques de positionnement des sites à hauteur de 30 à 50% du coût, plafonné à 20.000 € par projet - une aide à la création d’espaces économiques (travaux d’équipement) de 2.000 € par emploi créé dans une limite de 200.000 € - une incitation à la réhabilitation des friches à vocation économique par la prise en charge des surcoûts dans la limite de 100.000 € Ces subventions, mises en place en 1991, ont été réactualisées régulièrement pour tenir compte des besoins locaux. Elles sont accordées aux communes et aux EPCI. Elles font l’objet d’une autorisation de programme annuelle de 500.000 €. Le Conseil Général a financé dans ce cadre de nombreuses opérations, dont les dernières sont les suivantes : Création et réhabilitation de zones d'activité Agglopôle Provence CCRAD Pays Aubagne Etoile Ville de St Rémy Salon Graveson Aubagne St Rémy 2007 200 000 200 000 - 2009 200 000 60 000 400 000 - 2008 200 000 400000 60000 La réhabilitation du parc d’activité Euroflory à Berre l’étang au bénéfice de l’Agglopôle Provence en 2007, La création d’une zone d’activité à Saint-Andiol, le pôle Crau-Durance, au bénéfice de la communauté de communes Rhône-Alpilles-Durance en 2007 et 2008, La réhabilitation de l’espace SOFTAL à la Penne sur Huveaune au bénéfice de la communauté d’agglomération du pays d’Aubagne et de l’Etoile en 2009, La création de la zone d’activité de la Massane à Saint-Rémy de Provence en 2008. Le parc d’activité Euroflory à Berre l’étang est une zone à vocation industrielle et logistique de 66 hectares dont 18,5 disponibles. Le pôle d’activité Crau-Durance à Saint-Andiol est une zone d’activité de 5 hectares en cours de commercialisation. L’espace SOFTAL est une friche industrielle après le départ de Softal-Pechiney de la Penne sur Huveaune. Le parc d’activité de la Massane, à Saint-Rémy de Provence a une superficie de 6 hectares dont 5 occupés. La zone est à vocation industrielle, artisanale ou de service. Les associations de zones d’activités bénéficient d’aides depuis longtemps (certaines sont subventionnées depuis 20 ans) sur la base d’un programme d’actions lié au développement économique local et à la recherche de synergies. Avec de nouvelles structures créées (secteurs de Marseille arrière ports, vallée de l’Huveaune, Etang de Berre, …) une petite trentaine de structures sont potentiellement éligibles aujourd’hui. Les actions recevables sont nombreuses mais le dispositif ne recherche en aucun cas à se substituer aux initiatives des entreprises elles-mêmes. Elles viennent donc donner un coup de pouce à des actions qui peuvent concerner : 27/38 - la communication la promotion du site et des entreprises (forums, portes ouvertes, débats) la formation et la sensibilisation des entreprises ou des salariés le développement durable l’amélioration du cadre de vie et de l’accueil des visiteurs 2- Avis sur les documents d’urbanisme Aux termes de la loi S.R.U., le rôle des Conseils Généraux, en tant que Personne Publique Associée, s’est renforcé. Les P.P.A., (dont le Conseil Général), émettent un avis sur les documents d’urbanisme préparés par les communes ou les intercommunalités. Le service aménagement et urbanisme anime et coordonne depuis 2002 un groupe de travail urbanisme qui rassemble des représentants des services départementaux concernés (routes, transport, environnement, économie, habitat, collèges, agriculture…) et émet un avis global sur les projets de P.L.U. et de S.C.O.T des Bouches-du-Rhône. Ses analyses se placent dans le cadre des priorités qui ont été retenues par le Département en 2007 autour de trois axes : - préserver les grands équilibres territoriaux, garants du développement harmonieux et équilibré du territoire départemental - soutenir l’émergence de projets communaux cohérents et en phase avec leur bassin de vie - lutter contre l’étalement urbain Dans un document de préconisation publié en 2009, le Conseil Général expose ses orientations pour faire face à une urbanisation galopante, amplifiée par la péri-urbanisation, tout en protégeant un patrimoine naturel de grande qualité dans un contexte d’une forte augmentation du prix du foncier. Quatre orientations thématiques ont été retenues : - le développement économique et urbain en favorisant l’attractivité et le développement durable du territoire dans une logique de gestion économe de l’espace - l’amélioration des déplacements domicile, travail, de plus en plus nombreux avec la dissociation entre lieux de vie et lieux de travail - la protection de l’environnement et le soutien à l’agriculture menacés par toutes les formes de consommation de l’espace - la solidarité qui s’exprime dans toutes les formes de mixité. Le Conseil Général exprime ses avis sur les P.L.U. et les S.C.O.T. dans le respect de quatre principes fondamentaux : - recourir à une approche méthodologique transversale qui dépasse les seules limites administratives dans une approche intégrée de projet de territoire et une vision prospective - promouvoir un développement urbain maîtrisé autour de la volonté de « reconstruire la ville sur la ville » et d’éviter le mitage et l’étalement urbain - développer les déplacements en transports collectifs et valoriser les pôles d’échange, les parcs relais et les modes doux de déplacement - préserver les espaces agricoles et naturels dont l’inconstructibilité doit être érigée en règle intangible 6-Economie sociale et solidaire La délégation à l’économie sociale et solidaire a été mise en place en 2001. Elle est rattachée à la direction des interventions économiques afin de ne pas la concevoir dans une dimension 28/38 sociétale en termes de réparation mais dans une dimension économique en termes « d’entreprendre autrement ». Si cette économie porte du sens et des valeurs, son identification ne va pas de soi. Le Conseil Général la considère comme une économie à part entière. Crédits affectés à l'économie sociale et solidaire en € Fonctionnement Investissement Total 2007 750 490 125 200 875 690 2008 794 700 52 850 847 550 2009 647 400 71 500 718 900 Ces engagements représentent 63 projets en 2007, 45 projets en 2008 et 48 projets en 2009. Cette stabilité du nombre de projets instruits est à noter. Les critères d’éligibilité des dossiers qui permettent leur instruction par le service concerné sont très généraux : - la dimension économique du projet - l’utilité sociétale et l’intérêt général - l’hybridation des financements, notamment avec la Région - la dimension collective (gouvernance et intégration dans des réseaux) Le Conseil Général intervient dans le cadre de plusieurs dispositifs 1-Le réseau ACE (accompagnement, conseil, expertise) Le Soutien au réseau ACE (accompagnement, conseil, expertise) est une subvention accordée aux têtes de réseau de l’économie sociale et solidaire pour leur permettre d’accompagner les créateurs d’entreprises sociales et solidaires et de vérifier la faisabilité de leur projet. ESIA Essor 13 Intermade APEAS La Plate-Forme SCOP PLACE CRESS Energies Alternatives Synergies Service à la personne Energie bât CDE SAP Alliance-Provence Voisins et citoyens en méditerranée Total 2007 180 000 122 000 30 000 23 000 20 000 15 000 2008 250 000 90 000 30 000 50 000 14 000 2009 85 000 90 000 58 000 20 000 15 000 40 000 15 000 15 000 40 000 15 000 20 000 20 000 10 000 30 000 20 000 15 000 13 700 30 000 410 000 564 000 41 700 29/38 2-Le réseau d’accompagnement des structures de l’économie sociale et solidaire (RAMSESS) Le réseau RAMSESS regroupe des acteurs de l’accompagnement pour les porteurs de projets dans des domaines spécifiques. Il comprend non seulement des structures qui relèvent de l’ACE mais aussi des mouvements spécialisés dans des champs spécifiques et notamment : - Citoyens de la terre dans le domaine du tourisme solidaire - IEC dans le domaine des appuis au montage de projets européens - ASSODEV dans le domaine informatique 3 - Le soutien au démarrage d’initiatives solidaires Le Conseil Général apporte un soutien dégressif sur 3 ans, aux structures relevant de l’économie sociale et solidaire : associations, SCOP, SCIC. Le minimum d’autofinancement exigé est de 15% la 1° année, 25% la 2° et 40% la 3°. L’aide est limitée à un maximum de 20.000 €. En conclusion, il est important de souligner les engagements du Conseil Général des Bouches-du-Rhône pour le développement économique du département. La Département utilise tous les outils à sa disposition et ses interventions sont reconnues et très appréciées par les milieux concernés. Elles sont cependant limitées d’une part par un cadre juridique incertain, d’autre part par les crédits disponibles. Sur le premier point, les interventions du Conseil Général auprès des entreprises sont très encadrées dans la mesure où elles restent tributaires de celles du Conseil Régional. Dans ces conditions, sauf pour les aides aux SCOP et à l’immobilier d’entreprise, le Conseil Général peut difficilement conduire une politique qui lui soit propre et est contraint à se positionner par rapport à d’autres partenaires. Une étape importante est attendue en 2014 lorsque, après l’élection des conseillers territoriaux, le Conseil Général devra conventionner avec le Conseil Régional Provence Alpes Côte d’Azur, les modalités de ses interventions économiques. Comme les aides aux associations ne sont pas soumises aux mêmes restrictions, le Conseil Général des Bouches-du-Rhône s’appuie largement sur le secteur associatif. Ses interventions mériteraient d’être évaluées pour apprécier leur efficacité. Sur le second point, la ligne budgétaire de la direction évolue peu est reste modeste par rapport aux besoins. Le poids des dépenses sociales et de charges non compensées par l’Etat limite en effet, dans les Bouches-du-Rhône comme dans les autres départements les marges de manœuvres dans l’exercice des compétences non obligatoires des assemblées départementales. 30/38 Annexe 1-Tableau comparatif des mesures en direction des entreprises conduites par 13 Conseils Généraux Le tableau suivant compare les conditions de mise en œuvre de ces dispositifs dans les treize départements retenus. Conseils Généraux Dominante commune Alpes-Maritimes Bouches-duRhône Appui à l’artisanat Soutien à la création d’entreprise Subvention aux investissements Subventions à des associations spécialisées 4 P.F.I.L. 30% du coût HT Plafond de 9 150 € Aide financière à la chambre des métiers Convention avec la chambre des métiers Prise en charge de la moitié de la commission de garantie Haute-Garonne Sud du département : 25% du coût HT Plafond de 4 576 € Nord du département : 20% du coût HT Plafond : 3 811 € Gironde 15% de l’investissement Subvention plafonnée 15 000 € Prise en compte de l’insertion sociale Hérault Isère Subvention aux commues et EPCI dans le cadre d’opérations collectives en milieu rural ou en ZUS Loire-Atlantique Soutien aux investissements immobiliers des artisans par le CODELA 6 P.F.I.L. Pépinières Couveuses Appui aux associations spécialisées Aide plafonnée pour les créateurs dans les mêmes conditions que l’appui à l’artisanat en milieu rural Agglomération de Toulouse exclue 1 P.F.I.L. Comminges Initiatives Dispositif Créagir 33Aide plafonnée pour les créateurs dans les mêmes conditions que l’appui à l’artisanat 1 P.F.I.L. “ Gironde Initiatives” P.F.I.L. Soutien logistique et financier aux communes et E.P.C.I. qui créent des Aides au développement des entreprises Conventions avec les Régions Soutien aux micro entreprises et à l’hôtellerie en milieu rural Aides aux entreprises de l’agro-alimentaire Appui aux associations spécialisées Le Fonds Départemental d’Aide à l’Economie complète les aides de la Région pour le développement des entreprises en milieu rural Le Fonds pour le développement des PME et PMI participe au financement des investissements des entreprises de plus de 3 ans d’activité Appui aux groupements d’entreprises par filières (agroalimentaire, bois, métallurgie, TIC,écoconstruction…) Aide aux investissements des entreprises de moins de 250 salariés dont le taux est modulable avec la taille - 15% moins de 50 salariés - 7,5% entre 50 et 250 salariés CODELA soutient les investissements des entreprises innovantes 31/38 Moselle 20% du montant HT de l’investissement Assiette variable Communes de moins de 15 000 habitants Nord Politique contractualisée avec la chambre des métiers pour renforcer le tissu artisanal dans les territoires prioritaires et regrouper les artisans en faveur de l’emploi pépinières ou des hôtels d’entreprise Prime à l’insertion par la création d’entreprise Aide plafonnée à l’installation en agriculture Moselle Développement accompagne les créateurs d’entreprise Participation au programme régional « Je crée en Nord-Pas-deCalais » - soutien aux 8 couveuses - 12 P.F.I.L. - réseau des ruches d’entreprise Subventions aux communes et EPCI pour la création de pépinières, couveuses et hôtels d’entreprise Pas-de-Calais Aide à la pêche artisanale Bas-Rhin 15% de m’investissement éligible Plafond 8 000 € Porté à 12 000 € en zones prioritaires Subventions aux artisans pour les véhicules de tournée Préparation au brevet de maîtrise dans le domaine de l’artisanat Politique contractualisée avec la chambre des métiers Subventions aux communes et EPCI pour la création de pépinières, couveuses et hôtels d’entreprise Aide à la pêche artisanale Participation à l’aide régionale à l’emploi pour les PME créant au moins 10 emplois sur 3 ans sans condition d’investissement Rhône Seine-Maritime Soutien aux pépinières Axone et Novacité Le fond d’aide au développement des entreprises de Moselle (FADEM) soutient les entreprises de moins de 20 salariés situées dans les communes de moins de 15 000 habitants. Soutien à la diffusion et à l’appropriation des T.I.C. dans les P.M.E.P.M.I. Soutien aux têtes de réseaux des activités stratégiques Le C.E.E.I. Pas-deCalais accompagne les entreprises dans la définition et la mise en œuvre de leur projet de développement L’A.D.I.R.A. accompagne les entreprises dans la définition et la mise en œuvre de leur projet de développement Aide aux entreprises qui créent des emplois dans les cantons prioritaires Aide plafonnée aux investissements des entreprises industrielles ou des services à l’industrie 32/38 Dominante Alpes- Maritimes Bouches-du-Rhône Aides à l’innovation Partenariat OSEO Fonds départemental pour l’innovation et la compétitivité Soutien aux projets de RD labellisés par les pôles de compétitivité, aux incubateurs technologiques et aux entreprises innovantes (OSEO Innovation) Soutien aux entreprises innovantes (OSEO Innovation) Haute-Garonne Participation aux activités de C.E.E.I. et au Centre de Biotechnologies Gironde Appui à la route des lasers et aux pôles de compétitivité Hérault Partenariat avec Novae pour promouvoir les TIC Appui aux pôles de compétitivité Participation au P.O. de la région « compétitivité régionale », axe 1 Economie de la connaissance Subvention aux universités et centres de recherche pour la recherche et les transferts de technologie Isère Loire- Atlantique Moselle Appui aux réseaux d’excellence Charte « Bâtiments Durables et Intelligents » Nord Le Fonds d’innovation et de transfert de technologie rapproche la recherche des PME/ PMI Soutien aux têtes de réseau Zones d’activité Aide aux EPCI Immobilier d’entreprise Conditionnée à la création d’emplois Aide plafonnée aux communes et EPCI pour l’aménagement et la réhabilitation des zones d’activité Aide plafonnée aux communes et EPCI pour l’aménagement et la réhabilitation des zones d’activité Aide conditionnée et plafonnée à des créations d’emplois pour les entreprises de moins de 50 salariés Aide aux communes, EPCI et entreprises au taux de 20% de l’investissement plafonnée à 50 000 € Aide variable avec la taille, le nombre d’emplois et la localisation de l’entreprise qui s’engage à maintenir son activité sur 5 ans minimum. Aide à la construction et à l’aménagement de bâtiments industriels ou d’ateliers artisanaux Soutien aux EPCI pour l’aménagement de parcs d’activité intercommunaux Appui aux 5 éco-parcs du département Appui aux EPCI pour l’aménagement de zones d’activité intercommunale Aménagement de 6 zones d’intérêt départemental Moselle Développement apporte un appui aux entrepreneurs à la recherche d’un site d’implantation Aide plafonnée à 100 000 € aux communes, EPCI et entreprises dans le cadre d’un projet de développement créateur d’emplois. Aide aux entreprises industrielles en fonction de l’investissement et de la création d’emplois pour les publics prioritaires Aide aux entreprises industrielles, qui créent au moins 40 emplois dans les 3 ans et engagent un programme d’investissement de 2,2 M € 33/38 Pas-de-Calais des filières stratégiques Soutien aux pôles de compétitivité ADITEC soutient les projets innovants par des prestations d’ingénierie Bas-Rhin Soutien aux pôles de compétitivité et aux équipements de recherche Programme TIC Santé Rhône Prêt sans intérêt aux entreprises innovantes Appui aux pôles de compétitivité et aux pôles d’excellence rurale Seine-Maritime Financement d’un prestataire pour les entreprises qui portent un projet innovant Soutien aux entreprises innovantes (OSEO Innovation) Aide au montage de partenariats technologiques internationaux Aide aux communes et EPCI pour l’aménagement et la réhabilitation des zones d’activité Financement des platesformes départementales d’activité Appui aux EPCI pour l’acquisition et l’aménagement de terrains Appui aux communes pour la création ou l’extension de zones artisanales d’intérêt local Aide aux communes et EPCI pour le développement des zones d’activité et des pépinières Aide aux communes et EPCI pour l’aménagement des zones d’activité reconnues d’intérêt prioritaire Aide à l’immobilier industriel dans le cadre du contrat de site Métaleurop La SEM Alsabail accorde des avances remboursables sans intérêt aux entreprises industrielles, de transport et de haute technologie en fonction du coût du bâtiment et des effectifs Aide aux entreprises pour l’acquisition, l’aménagement et la construction de bâtiment immobilier dans les zones fragiles Aide aux entreprises industrielles de 10% à 20% d’un investissement minimum de 152 000 € 34/38 Dominante Capital-risque Garantie Participation au capital de sociétés spécialisées Fonds de garantie Alpes- Maritimes Bouches-du-Rhône Participation au capital de la SAMENAR qui finance le haut de bilan d’entreprises dont le chiffre d’affaires est inférieur à 5 M € Haute-Garonne Participation au capital de Midi-Pyrénées Création, société de capital- risque Gironde Le fonds départemental de garantie FAC 33, en partenariat avec OSEO, accompagne le financement des PME, PMI Hérault Loire-Atlantique Nord Le fonds de garantie « Moselle » complète les garanties Oseo. Concours maximal : 91 000 € Le fonds de garantie « Nord Actif » aide les porteurs de projets de création en situation de précarité Pas-de-Calais Bas-Rhin Territoires prioritaires Tourisme, TIC Zones en économiques agriculture, Tourisme en zone rurale Entreprises innovantes Agriculture Industries agroalimentaires Artisanat Agriculture Tourisme Economie sociale et solidaire Tourisme Agriculture Entreprises menacées Industrie Pêche Ostreiculture Secteur maritime Viticulture Filière bois Activités maritimes Tourisme Agriculture durable Economie sociale et solidaire Tourisme de montagne Agriculture Hautes technologies Agriculture Industrie et services connexes Economie sociale et solidaire Isère Moselle Secteurs prioritaires Fonds départemental de garantie avec OSEO pour les entreprises de moins de 200 salariés Maximum d’encours 150 000 € Quotité garantie <70% Garantie bancaire par la Economie sociale et solidaire Agriculture biologique Services à la personne Tourisme Filière halieutique Economie sociale et solidaire Tourisme Etablissements de santé Artisanat difficultés Zone rurale département OIN Plaine du Var du Tout le département sauf l’agglomération de Toulouse Territoire de Comminges Plate-forme d’Eurocentre au nord de Toulouse Programme littoral du contrat de plan Zones urbaines sensibles et territoires ruraux Zone littorale Arrière pays Zone de Crolles Zones de massif Site de Métaleurop Plate forme multimodale de Dourgues Site du Champ du Feu 35/38 société interprofessionnelle artisanale de garantie des investissements Rhône Seine-Maritime Technologies avancées Le dispositif ALIZE offre des avances remboursables aux entreprises créatrices d’emploi Ports de Pêche Agriculture péri- urbaine Agroalimentaire Région Lyonnaise (ADERLY) Zone du massif central Beaujolais Ouest Rhôdanien Coopérative de Fécamp Communes du Tréport, Fécamp, Pavilly, Blangy sur Bresle 2- L’appui à l’artisanat L’appui aux petites entreprises, et notamment à l’artisanat, est généralement une politique contractuelle conduite avec les chambres de métiers. Au-delà de l’accompagnement de leurs propres politiques, il s’agit principalement d’aides à l’investissement autour de 20% des dépenses subventionnables dans le cadre d’un plafond. Le Conseil Général des Bouches-duRhône prend en charge, par son fonds départemental des entreprises artisanales, la moitié de la commission de garantie due aux organismes de crédit accordant une garantie d’emprunt. La convention entre la chambre des métiers et le Conseil Général a été signée fin 2009 et ne rentre donc pas dans cette étude. Il apparaît néanmoins que les artisans aidés en 2009 ont quasiment tous bénéficié du même montant de cet appui, ce qui lui donne finalement un caractère forfaitaire et ne porte pas une politique spécifique à son endroit. 3-L’aide à la création d’entreprise La plupart des Conseils Généraux jouent un rôle important dans l’appui à la création d’entreprise en finançant notamment les plates- forme d’initiative locale, les pépinières et les couveuses d’entreprises. Celui des Bouches-du-Rhône finance également un réseau d’associations spécialisées dans le type de public accueilli (jeunes diplômés, cadres, actifs en difficulté souvent allocataire des minimums sociaux…) qui proposent des accompagnements personnalisés. Ces associations sont aussi fréquemment subventionnées par la Région. Les Conseils Généraux de Loire-Atlantique et du Pas-de-Calais accompagnent les communes et les EPCI pour financer la construction de pépinières et de couveuses. Cet appui à l’accompagnement est déterminant pour la réussite du projet d’entreprise. C’est pourquoi cette politique doit être poursuivie et même amplifiée en prenant davantage en compte la durée de l’accompagnement pour les publics les plus en difficulté. La mise en réseau de l’ensemble de ces opérateurs donnerait plus de lisibilité à cette politique. 4-L’aide au développement des entreprises Cette mesure est difficile à cerner, tant sont nombreuses les initiatives prises par les Conseils Généraux en la matière. Elles sont généralement conduites dans le cadre de conventions avec les Régions par l’intermédiaire d’opérateurs spécialisés. Il s’agit d’aides à l’investissement qui complètent celles des Régions au bénéfice de petites entreprises ou d’aides au fonctionnement de têtes de réseaux. Comme la plupart des Conseils Généraux, celui des Bouches-du-Rhône participe au financement de têtes de réseaux dans les principales filières 36/38 de l’économie départementale, ainsi de celles qui sont spécialisées dans l’appui à l’exportation et la promotion économique du département Il soutient également les G.E.I.Q. Il s’appuie largement sur le secteur associatif en la matière. Ces aides cependant, quel que soit leur intérêt, traduisent davantage un partenariat de soutien, très apprécié par ailleurs, qu’une véritable politique départementale. Le secteur des industries agroalimentaire fait l’objet de financements spécifiques dans le cadre d’une convention avec la Région 5-Les aides à l’innovation La plupart des Conseils Généraux ont engagé un partenariat avec OESO-Innovation, sous la forme de prêts remboursables en cas de succès qui financent des études de faisabilité. Cette aide départementale à l’innovation, instruite par OSEO, concerne tout type d’entreprise, que ce soit dans le domaine de l’informatique, des logiciels, des TIC que dans celui des branches traditionnelles qui mettent en place de nouveaux dispositifs ou de nouveaux produits. Les Conseils Généraux ont néanmoins peu de maîtrise sur ces dossiers. L’appui à la recherche et aux transferts de technologies relève dans les Bouches-du-Rhône du service recherche, ce qui n’est pas le cas partout. 6-Zones d’activité Les aides des Conseils Généraux à la mise en place, l’extension ou la rénovation des zones d’activité sont générales. Elles sont accordées aux communes, E.P.C.I. ou syndicats de zone pour participer aux travaux d’aménagement. Certains Conseils Généraux, comme celui des Bouches-du-Rhône, participent également à l’animation de ces zones par des subventions de fonctionnement, modestes au demeurant. La tendance observée dans les Conseils Généraux étudiés est de ne participer à ces travaux qu’au bénéfice des E.P.C.I. dans le cadre de zones intercommunales. Le Conseil Général de l’Hérault a qualifié de départementales 5 éco-parcs aménagés dans toutes les dimensions du développement durable. Le Conseil Général du BasRhin finance des plates-formes départementales d’activité qui ont pour objet de rationaliser l’offre foncière aux entreprises et d’organiser une solidarité territoriale. L’insertion paysagère, le traitement des déchets, la qualité des bâtiments et la maîtrise de l’énergie sont de plus en plus souvent retenus dans l’octroi des financements départementaux. 7-Immobilier d’entreprise Les aides directes des Conseils Généraux à l’immobilier d’entreprise sont autorisées par la loi. La plupart des Départements conditionnent cette aide, plafonnée, à la création d’emplois durables, quelques fois au bénéfice d’actifs sans emploi, ou la réservent aux zones les plus fragiles. Une clause de maintien dans l’emploi est fréquemment retenue sur une durée moyenne de 5 ans. L’immobilier d’entreprise a tendance à devenir une politique sociale de lutte contre le chômage et une politique d’aménagement du territoire pour les espaces en difficulté et en reconversion. Le Conseil Général de l’Isère exige que le projet de l’entreprise se place dans le cadre d’un projet global de développement. Le Conseil Général des Bouchesdu-Rhône a redéfini ses modalités d’intervention en 2010.en prenant en compte le nombre d’emplois créés. 8-Capital- risque et garantie Seuls, les Conseils Généraux des Bouches-du-Rhône et de Haute-Garonne participent, en partenariat avec leur Région respective, au financement de sociétés régionales de capital- 37/38 risque, SAMENAR pour l’un, Midi-Pyrénées Création pour l’autre. Ces sociétés prennent des participations minoritaires dans des P.M.E. Sur une quinzaine de dossiers étudiés par la SAMENAR en 2008, 3 seulement ont abouti, ce qui est faible, compte tenu du niveau de la demande sur un créneau mal couvert par le capital risque classique et du capital mobilisable.. D’autres départements gèrent des fonds de garantie pour faciliter aux entreprises l’octroi de crédits bancaires : le fonds départemental de garantie de la Gironde et du Bas-Rhin, le fonds de garantie Moselle s’adressent essentiellement à de petites entreprises. Le Conseil Général des Bouches-du-Rhône prend en charge, par son fonds départemental des entreprises artisanales, la moitié de la commission de garantie due aux organismes de crédit accordant une garantie d’emprunt. 9-Secteurs d’activité prioritaires La comparaison des secteurs d’activité déclarés prioritaires est difficile d’un département à un autre, compte tenu des domaines couverts dans les directions de l’économie. Certes, tous déclarent prioritaires l’agriculture et le tourisme et, pour les territoires concernés, la mer et ses ressources halieutiques. Les nouvelles technologies et les entreprises innovantes sont aussi fréquemment déclarées prioritaires. Le Conseil Général des Bouches-du-Rhône ne retient pas comme prioritaire une activité particulière et intervient dans tous les domaines. Néanmoins, il conduit, avec la région Provence- Alpes Côte d’Azur, une politique spécifique en direction des entreprises de l’agroalimentaire. 10-Economie sociale et solidaire Tous les départements interviennent pour promouvoir l’économie sociale et solidaire largement portée par le secteur associatif. Mais la plupart d’entre eux considèrent ces interventions comme des mesures sociales et non économiques. Elles relèvent ainsi de l’insertion d’actifs en difficulté et ne sont pas conduites par les services économie. Ce n’est toutefois pas le cas pour les Conseils Généraux des Bouches-du-Rhône, de l’Hérault, de Loire- Atlantique, du Nord et du Pas-de-Calais qui ont intégré l’économie sociale et solidaire dans le développement économique et la considèrent comme un outil majeur pour « entreprendre autrement ». Les SCOP qui en relèvent à part entière, peuvent être aidées par les Conseils Généraux ; ce qu’ils font tous, par l’intermédiaire des Unions Régionales des SCOP. Notons que le caractère forfaitaire des subventions accordées aux SCOP par le Conseil Général des Bouches-du-Rhône est davantage une forme de soutien quasi automatique qu’un élément d’une politique de développement. 11-L’aide aux entreprises en difficulté Bien qu’autorisées par la loi, ces aides sont rares, compte tenu des risques encourus par les contribuables en cas de liquidation. Néanmoins le Conseil Général de la Moselle gère un fonds d’aide à la reprise d’entreprises industrielles en difficulté destiné à favoriser l’aboutissement de projets de reprise de P.M.E. industrielles confrontées à des difficultés. Le Conseil Général des Bouches-du-Rhône n’a accordé un prêt qu’à une seule entreprise en difficulté entre 2007 et 2009, à la coopérative de pêcheurs COPEMART à Port de Bouc. 38/38