Jérôme Philibert
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Jérôme Philibert
Jérôme Philibert AU SALON DE COIFFURE DU SPA, UN MAÎTRE DE LA BEAUTÉ ET DU SOIN. Prendre soin de la chevelure et révéler sa plus belle couleur en enrichissant le tout de la généreuse nature des produits marocains. Structurer la coiffure et la parer. Au spa du Royal Mansour, il redéfinit une nouvelle forme du bien-être. ITINÉRAIRES Du Trocadéro à la place de la Madeleine, le parcours de Jérôme Philibert est d’abord très parisien. Il commence chez Lucie Saint-Clair avenue Pierre 1er de Serbie, y découvre le milieu artistique des collections de coiffure aux côtés du maître des lieux et de là, tout naturellement, le milieu du spectacle. Puis il rejoint Capon toujours dans le 16e arrondissement. « En travaillant pour des gens privilégiés, j’ai appris avec des gens très exigeants dans des lieux atypiques » Il cherche à s’enrichir de nouvelles expériences. Il se forme à Londres, chez Vidal Sassoon, le maître de référence de la coiffure moderne. Pendant 4 ans il grandit encore en coiffant les journalistes et les invités de la rédaction de TF1, il expérimente un nouveau versant de la coiffure. « J’aime naturellement progresser, et l’audio-visuel m’a donnée une nouvelle perspective du métier! Les cornes du taureau parlent, peut-être. » Puis il est approché par les professionnels du Soin, nouvelle révélation. Il y avait la coiffure. Il y aura le soin. Chez René Furterer le spécialiste des soins capillaires, il prend la direction artistique de l’image de marque et participe au lancement du salon pilote place de la Madeleine. Ces années sont déterminantes. « J’ai avancé dans la coiffure en entrant dans le monde de la dermatologie grâce aux Laboratoires Pierre Fabre Dermo-Cosmétique ». Dans son salon pilote Jérôme Philibert met son talent au service de la santé et de la beauté des cheveux. À travers le soin, il crée des collections saisonnières de coupe et de coloration. Passionné de la couleur, il découvre la richesse des pigments naturels. Et puis vient le Maroc. Un hasard, un coup de foudre, une passion. Casablanca l’inspire depuis déjà 5 ans, Amoureusement, il l’appelle « mon 21e arrondissement. » Il s’y repose, s’y retrouve et il s’y installe. Dans la mode, l’événementiel, le cinéma, partout où l’on a besoin de coiffure et de maquillage, Jérôme Philibert retrouve l’univers artistique avec succès. Il coiffe les plus grandes stars de passage au Maroc. Les défilés et les shootings photos se succèdent et à la clé une rencontre. Lors d’un voyage à Paris, deux personnes lui parlent du Royal Mansour Marrakech. « Un endroit qui devrait vous plaire » lui suggère ses interlocutrices, qui travaillent alors à la création du spa. Bien vu ! « On me propose la rigueur, le luxe et le soin après les années passées dans la mode. Je retrouve mon environnement originel dans le pays que j’aime. Le Royal Mansour est un don du ciel ! » Quand le coup de foudre frappe Jérôme Philibert, il éveille toujours un désir d’excellence. fait plaisir. « Mais si je peux les surprendre et les entrainer plus loin, pourquoi ne pas le tenter ? » LUMIÈRE DU SPA, BRILLANCE DES CHEVEUX Jérôme Philibert se lance dans l’aventure et rejoint l’équipe du spa. « Nous avons étudié un aménagement adapté au lieu. J’ai recherché les technologies et les soins les plus élitistes. Des soins marocains sur mesure, avec des huiles essentielles, des huiles végétales. » Le soin du cheveu reste au centre des préoccupations, en appui sur la marque Léonor Greyl. Mais Jérôme Philibert va plus loin. Il souhaite donner une véritable identité à la coiffure au Royal Mansour. Il crée un soin repulpant à la lumière pulsée, soin lissant à l’acide hyaluronique. Pour mettre la coloration en adéquation, il recourt aux produits découverts à l’époque de son travail chez René Furterer, des produits américains de la marque Scruples, à base de pigments naturels. Cette gamme haute définition offre une ouverture infinie sur toutes les colorations, puisqu’il les crée lui-même à partir des 11 pigments de base. « Découvrir ces produits, c’est s’interdire tout retour en arrière. On peut s’en servir au milligramme près. Les techniques sont complexes mais tellement riches dans l’obtention des résultats. En plus, c’est une gamme de produits parfaitement adaptés au cheveu marocain. Je ne connais nulle autre marque capable de révéler et de maitriser certains reflets propres à ce type de cheveu. » place du peignoir avec la fleur, l’installer dans un fauteuil selon qu’elle demande une coloration, une coupe, un soin. Comment préparer les accessoires sur plateau, photos à l’appui, et penser aussi à une attention particulière ». Le salon dispose de quatre cabines privatives et d’une cinquième pour le soin des mains et des pieds Intimité oblige ! Il conserve aussi la tradition de recevoir les messieurs à part, habitude que l’on sait aussi briser si un couple souhaite vivre l’expérience ensemble. Les fauteuils japonais permettent au client d’être allongé pour certains soins... l’occasion d’admirer un lustre au plafond qui ne manque pas d’originalité, une des touches personnelles de Jérôme Philibert. De même que la collection de bijoux de cheveux qu’il a créés spécialement pour le Royal Mansour. Chacun, au Royal Mansour, cherche la perfection dans les moindres détails. Quel sera “ votre détail ” ? En parlant de ses jeunes collaborateurs, il ajoute : « J’essaie aussi de leur transmettre la part de folie nécessaire à l’exercice de ce métier. Il faut qu’ils apprennent à se détendre, à s’exprimer avec une élégante liberté devant la cliente. Si au départ je les enferme dans le protocole, c’est pour qu’ils apprennent aussi à en sortir. En leur transmettant une culture générale, je les pousse aussi à avoir envie de Le praticien évoque aussi avec enthousiasme la richesse du voyager, à exercer leur curiosité. Il y a dans le salon des Maroc en produits naturels utilisables dans la cosmétique tablettes informatiques qui permettent toute recherche sur et le soin. « Il y a vraiment de quoi s’amuser pour créer des Internet qui puisse enrichir la conversation avec la cliente ». soins, ajouter des huiles végétales dans la coloration. Et la clientèle est demandeuse. Chaque cliente du Royal Car dans ce lieu qui a une âme, il faut prendre la mesure Mansour doit bénéficier d’une retouche couleur qui embellit de l’humain. « Je ressens que tous ici, nous sommes sa chevelure ou d’une création en harmonie avec son image, touchés par l’hôtel et comprenons que nous faisons ce qui est encore plus excitant ! » Certaines sont désormais partie de sa réussite ». Le jeune coiffeur de Marrakech que fidèles au salon du Royal Mansour et n’hésitent pas à venir, Jérôme Philibert a récemment recruté est encore un peu régulièrement, des quatre coins du Maroc ou d’Europe. impressionné par le décor. « Nous le sommes tous, même « Nous n’avons pas droit à l’erreur. C’est une évidence. La après plusieurs années de travail ! » Ce souci de l’humain fidélité donne envie de relever tous les défis : initier les compte pour le client ou le collaborateur. « Dans le métier évolutions, être une source perpétuelle de propositions de la coiffure, nous sommes dans un rapport très intime nouvelles ». La passion entraine Jérôme Philibert sur « tous avec la personne, puisque nous nous occupons de son bien-être. Et c’est une très ancienne tradition du métier ! » les chemins qui mènent à décrocher la lune ». « La fidélité. Il faut être fidèle à soi-même et à ses idées, d’abord. Il faut être fidèle à la promesse que l’on fait à la cliente d’être toujours dans le soin, de traiter ses cheveux et donc sa silhouette. Et pour elle encore, d’être fidèle au lieu dans lequel nous l’accueillons. Nos fauteuils sont en cuir blanc, immaculés, alors que je vous parle de coloration depuis une heure. C’est encore cela la fidélité qui mènera à l’excellence : nous devons être ce que nous étions le jour de l’ouverture et offrir à chaque cliente le sentiment d’être LA PASSION DU SOIN, DU BIEN-ÊTRE ET DES RELATIONS toujours la première à fouler le sol du salon ». HUMAINES. Jérôme Philibert anime une petite équipe. A ses collaborateurs, il demande d’abord de la rigueur, de la ponctualité, d’appliquer la check-list du matin, celle du soir. Il leur demande la transparence : mieux vaut parler et résoudre rapidement les problèmes. Il reconnait volontiers qu’on peut le trouver « extrémiste » quand il affiche le serment d’Hippocrate dans le laboratoire. « J’ai écrit des protocoles, je ne l’avais jamais fait et je ne pense pas qu’il y ait beaucoup de salons dans le monde où il y ait des protocoles : comment recevoir une cliente, la mise en Chaque métier a son vocabulaire. Quel(s) mot(s) issu(s) de votre métier vous permettrai(en)t de définir le Royal Mansour ? « La Lumière ! Et la Brillance. La brillance, c’est la lumière. Quand on parle de coloration on parle toujours de la lumière, de sa profondeur, de son relief. Et au spa, nous travaillons dans un puits de lumière naturelle. Au Royal Mansour, on est toujours baigné de lumière, dans d’infinies nuances de lumière ! »