Un Fonds de Solidarité Santé en gestation pour améliorer la

Bulletin d’information du
Bureau de l’OMS au Sénégal, N° 9 mars
2011
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financement des systèmes
de :santé,
le chemin vers la couverture universelle
Un Fonds de Solidarité Santé en gestation pour améliorer la
couverture sanitaire des populations
Présidée par le Secrétaire général du département de la Santé, en présence du Représentant de l’OMS au
Sénégal, la présentation du rapport sur la Santé dans le Monde 2010 a réuni le 14 mars dernier des représentants
de la Primature, du ministère de la Santé, du ministère du Travail et des organisations professionnelles, des
agences du système des Nations Unies, des organismes partenaires techniques et financiers du secteur santé,
des étudiants et des journalistes. La rencontre a été organisée par le Bureau de l’OMS au Sénégal au Centre
d’Enseignement supérieur en gestion (CESAG) de Dakar. Elle avait pour objectifs d’exposer aux participants les
grandes orientations du rapport et de recueillir leurs commentaires et propositions.
En introduisant la séance, le Secrétaire général, Mr Moussa Mbaye, a remercié et félicité, au nom du ministère de
la Santé et de la Prévention, le Représentant de l’OMS pour avoir pris l’initiative de partager le contenu du
rapport sur la santé dans le monde dont les différentes éditions sont attendues et lues avec beaucoup d’intérêt
par les responsables, les acteurs et les partenaires du secteur de la santé.
Monsieur Moussa Maye, le Secrétaire général du ministère de la Santé (au micro), entouré par le Dr Alimata
Diarra-Nama et par Mr Perrot de l’OMS/siège.
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Selon lui, la publication du rapport de l’année 2010
intitulé « Le financement des systèmes de santé, le
chemin vers la couverture universelle » est
particulièrement opportune pour les autorités du
ministère de la santé du Sénégal au sein duquel une
réflexion est en cours sur les voies et moyens
d’améliorer la couverture sanitaire en faveur des
groupes vulnérables par
le renforcement des
mutuelles et par, notamment, la création prochaine
d’un nouveau mécanisme de financement.
Pour le Dr Alimata Jeanne Diarra-Nama, la
présentation du rapport sur la Santé dans le Monde
vise à contribuer au partage des expériences et
bonnes pratiques en matière de financement de la
couverture sanitaire en cours à travers le monde,
avec les décideurs politiques, des responsables du
secteur santé et du grand public, à travers les
media. Concernant le choix du CESAG, le
Représentant de l’OMS a précisé qu’il n’était pas
fortuit en ce qu’il permet de sensibiliser les étudiants
en gestion et en économie de la santé et de susciter
chez ces futurs responsables nationaux la réflexion
sur la problématique du financement de la
couverture sanitaire.
Dans son exposé, Mr Jean Perrot du Département
Financement de la Santé de l’OMS/siège, un des
membres du Comité de rédaction du rapport, a
passé en revue un certain nombre de mesures et de
pratiques en cours dans différents pays, en faisant
ressortir leurs points forts et leur points faibles.
Il a également abordé les principales pistes de
réflexion et recommandations pour les décideurs
politiques, les partenaires au développement et les
gestionnaires du secteur santé, dégagés dans le
rapport concernant la couverture
sanitaire.
Une vue partielle des participants à la séance de présentation du rapport sur la
Santé dans le Monde 2010. Au premier plan à droite, le Représentant de l’UNICEF,
avec à ses côtés, les participants de la Coopération technique belge, de l’UNFPA, de
l’OMS et de la Cellule d’Appui au financement de la Santé du ministère de la Santé.
Le principal point qui a été au centre des discussions
qui ont suivi l’exposé du fonctionnaire de l’OMS a
porté sur les mutuelles de santé dont le nombre a
sensiblement augmenté ces dernières années au
Sénégal, dans le cadre de la promotion de stratégies
de financement alternatif pour l’amélioration de la
couverture en matière
de santé. Les faibles
capacités des mutuelles dans la prise en charge des
soins spécialisés au niveau hospitalier, l’intégration
des mutuelles dans un système de financement de
la couverture sanitaire plus large et plus attractif,
les rôles respectifs
des différents secteurs et
institutions dans le fonctionnement de ce système,
ont été les principales préoccupations soulevées par
les intervenants.
Le consensus qui est ressorti des débats est que les
mutuelles ont constitué une première étape
nécessaire pour améliorer la couverture sanitaire,
mais qu’il faut aujourd’hui passer à une seconde
étape consistant à les articuler à d’autres systèmes
de financement plus performants afin d’élargir l’offre
de couverture pour les populations. C’est l’objectif
du Fonds de Solidarité Santé en gestation au niveau
du ministère de la Santé et de la Prévention. Selon
le Secrétaire général du département de la Santé, le
Fonds vise à fédérer toutes les initiatives de gratuité
existantes, à assurer une meilleure promotion des
mutuelles de santé et à sécuriser leurs ressources.
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