(16) Saint-Michel - L`immobilier de bureaux se déploie à

Transcription

(16) Saint-Michel - L`immobilier de bureaux se déploie à
Sud-Ouest (Charente) 13/06/2012
(16) Saint-Michel - L'immobilier de bureaux se déploie à Grand-Girac
SAINT-MICHEL L'Agglomération s'associe à un partenaire privé girondin pour 4 500 m2
Grand-Angoulême compte jouer sur trois tableaux pour séduire les entreprises du secteur tertiaire désirant s'agrandir ou
s'implanter dans l'agglomération, entre aujourd'hui et l'arrivée de la LGV (Ligne à grande vitesse). Dans l'ordre
chronologique d'apparition dans le paysage, il s'agit des sites de Grand-Girac (2013), de Bel-Air (2014) et de la ZAC gare
(2016-2017).
Le premier, Grand-Girac, est dans les starting-blocks : le permis de construire des cinq îlots est déposé. La
commercialisation des 4 500 m2 de bureaux est en cours par une société privée, Thalium promotion. « Nous proposons des
immeubles très divisibles, avec une vraie souplesse en termes de découpage du plateau, et des parties communes de
qualité », pointe Carlo Tamanini, directeur de développement de Thalium. « Des bureaux neufs disponibles, sur
l'agglomération, il n'y en a quasiment pas », constate ce spécialiste en immobilier d'entreprises.
Des cabinets internationaux
Sa société, basée à Mérignac (33), a mené de nombreux projets dans la Communauté urbaine de Bordeaux et travaille avec
des commercialisateurs de poids. De grands noms, comme BNP Paribas real estate. « Des cabinets internationaux »,
précise Carlo Tamanini.
Clairement, c'est cette capacité à aller chercher les entreprises à l'extérieur qui a intéressé Grand-Angoulême « dans ce
premier projet partenarial développé avec un partenaire privé », comme le souligne Jean-Louis Frégy, directeur du service
développement économique.
« Thalium a un carnet d'adresses, résume Jean-Claude Beauchaud, vice-président de l'Agglo. Lorsque nous avons travaillé
sur le sujet de la proximité Bordeaux-Angoulême, il en est ressorti qu'Angoulême pouvait être attirée par Bordeaux, mais
Bordeaux aussi par Angoulême. »
En termes de stratégie, « il faut qu'on soit prêts à faire face à la demande quand on rencontre les entreprises », constate
l'élu en charge du développement économique. L'idée générale est donc de préparer des nids adaptés pour que les
entreprises puissent s'y poser.
« La volonté que nous avons dans le service, pointe Jean-Louis Frégy, c'est d'avoir une palette d'offres différenciées. » D'où
les trois projets cités plus haut, mais aussi des zones comme les Molines, plutôt dédiées à l'artisanat. Jean-Louis Frégy se
veut rassurant : certes, les 4 500 m2 de Grand-Girac représentent trois fois les Molines, « mais ce n'est pas démesuré par
rapport aux capacités de l'agglomération et de la ZAC gare. Ce ne sera pas déstabilisant. »
En ce moment, Thalium, via ses commercialisateurs, propose donc les surfaces angoumoisines de Grand-Girac bien au-delà
de nos frontières régionales, à côté d'autres projets d'immobilier de bureaux, dans de belles plaquettes.
« Plus de la moitié de la surface est déjà potentiellement attribuée à des entreprises de la pépinière de Grand-Angoulême »
L'unité architecturale du projet (signé Étienne Cartault et Sara Quintela Sobral) participe à la bonne image. Les prix, plus
bas que dans les grandes métropoles, seront aussi un argument, associés à la qualité de vie.
Thalium n'a besoin d'aller chercher des clients que pour 2 000 m2 . Il y a en effet déjà une demande pour les premiers 2
500 m2 . Elle vient de la pépinière d'entreprises de Grand-Angoulême. Ez-wheel, par exemple, qui a mis sur le marché une
roue électrique innovante, s'est dit intéressée par 900 m2 .
Arrimer dans l'agglo
La pépinière, lancée en 2006 dans l'ancien hôpital de jour, accueille une vingtaine d'entreprises. Certaines sont trop à
l'étroit. Et de toutes les façons, c'est la règle, les jeunes pousses ne peuvent rester que quatre ans dans l'environnement
protégé qu'est la pépinière. Le projet Grand-Girac comblera leurs besoins en surfaces et évitera qu'elles n'aillent s'arrimer
ailleurs.
« La commercialisation peut aller assez vite », souligne Carlo Tamanini. Chaque îlot ne sera construit que lorsqu'il sera
virtuellement « plein », quand les entreprises auront été trouvées. Les premières devraient pouvoir emménager au
troisième trimestre 2013.
NATACHA THUILLIER [email protected]
Toute reproduction est interdite, sauf autorisation expresse auprès d'un gestionnaire des droits.
Sud-Ouest (Charente) 13/06/2012
Suite de l'article....
(16) Saint-Michel - L'immobilier de bureaux se déploie à Grand-Girac
584C143F5C30460810322EE4660A95961F56A05D81C5253E1EFC8CD
Toute reproduction est interdite, sauf autorisation expresse auprès d'un gestionnaire des droits.

Documents pareils