Les Noces d`Argent Révérend Père FOUQUET

Transcription

Les Noces d`Argent Révérend Père FOUQUET
ar-\.'V*:'iLm**«. -^.
îtCB
pBOPWtTAlhE
l'ijar le la personne d'autrui
comme ton éijale en « 1 ■ <|■ 1 ■ t '*
et abstiens-loi de la taire ser
vir comme moyen pour attein
«ira tes lins égoïstes.
Kilt
IHPRlMLTP.i
^pt MA3L01RK
BoIS-VEHNi
Rue Américaine, 1358
QUOTIDIEN
flUjHERO 220 CENTIMES
! ANNÉE
TÉLÉPHONE N- 242
N" 5942
PORT-AU-PRINCE ( HAÏTI )
VENDREDI S NOVEMBRE 1926
La vie sociale
k la courtoisie en
i noler quaujourfebe* nous, les u lia ires
jut dans une almosediscourtoisie et une
! de politesse si marine ressemble même
[Relation. On allecle
iûcourtois, on ailette
quelle on formule ses griefs
ou ses explications leur donne
du poids, dissipe la méfiance
et permet de poursuivre des
négociations qu'interrompraient d'aigres propos. L'allaire ne peut-elle se conclure à
l'entière satisfaction des deux
pai'ties? Il n'en restera pas
inoins le souvenir des bonnes
relations mutuelles qui influeront sans doute sur de futures
transactions et serviront à
fonder o ù étendre une réputation d'honnêteté au sens
large que les temps passés
donnaient à ce mot.
Dit.
pour paradoxal
j paraisse, la bon ni
(l'est pas toujours celle
obtient les résultats
Evidemment, il est
diable, le plus souvent,
ipisatlcindrc la lin que
je propos- ; mais il se
pires Im-n que des avait■nient acquis par cet inI ou par une conclusion
peu dillérente que
Von escomptait.
i pouvons y trouver des
salions, un enseigneries causes de I échec,
su-ci provienne des cires ou de notre malaIil s'ensuit, pour l'aides avantages sur lesus ne comptions pas.
tec propos qu'il est l'aIcoDcevoir l'importance
urtoisie et de la bonne
lie» rapports sociaux,
U soient-us.
«me d'affaires, le banco miner van t, le
[tous ont intérêt à se
. réciproquement, à
Moralement, à lémoi[b uns aux autres les
•que Ion se doit entre
«élevés. Faite sur un
enenx ou grincheux,
JfWamation, si juste soit[«'«pose, d'où qu'elle
•U politesse avec la-
Nos relations avec nos semblables s'en trouvent tacilitées. Un commerçant n'a pas
nu, aujourd'hui vou>lo rnir
l'article dont vous avez besoin; d'autre part, après
réflexion, vous renoncez à
faire e 11 e c t u e r p.ir votre
homme d'allaires une vente
qui lui eût rapporté un hé
néfîce. Pouvez-vous en vou
loir au 1 urnisscurd'une insuffisance de stock, de l'impossibilité matérielle et momentanée où il se trouved'exé
culer votre commande? S'il
n'y a pas é!é de sa tiute, assu
renient, non 1 El il mettra
d'autant plus de z'ie et d'em
presse,nent à vous servir une
autre fois que vous aurez te
nu compte de sa bonne volonté.
Pour la seconde affaire,vous
ne causerez point, évidemment, un tort absolu à votre
mandataire si vous ne lui retirez pas injustement votre
confiance : cependant des dé-
laWflaTnRl1
marches ont été laite.» par lui,
des pourparlers engagés, peut
être. Il est rigoureusement
équitable que vous rémunériez cette peine.que vous en témoigniez toute I obligation
que vous lui en avez et que
vous vous montriez disposée
l'en dédommager» Lui, de son
côté, aura raison de ne marquer ancun dépit pour celle a'faire indiquée, de pousser la
délicatesse jusqu'à ne réi lamer aucune indemnité; car,s'il
vous a fait apprécier au cours
de ces préliminaires, sa probité, son habileté, il se doute
bien que vous retrouverez foc
casion de recourir à ses l>ons
offices. Vous resterez ainsi
contents l'un de l'autre ayant
f lit chacun preuve de bonne
éducation.
Q le l'on n'aille p >int arguer
que le temps lait aujourd'hui
défaut p Miréch inger des politesses. Il ne s agit pas d'employer, à tout mst mt des for
mules céré v. on eu ses ou d'exa
gérer les complaisances réciproques: il suflitde parler ou
d écrire avec simplicité, prudence et correction, sans se
laisser aller à l'humeur du
moment et sans s'attribuer de
part ou d'autre une illusoire
supériorité.
In peu d'urbanité rend ainsi agréables les relations les
plus banales, il n'est pas inutile, croyons-le bien, de cou
server dans la vie courante,
en aflairc, partout, les tradi
lions de lorme et de langage
qui ont tait jadis à la « bonne
société* un renom universel.
*9'<3
DE JEREM1E
Les Noces d'Argent
Révérend Père FOUQUET
DU
^
«.
Curé de Jérémie
H'inain des belles Fêles
fission clôturée par une
fjjooleifntlle où le
P«J»u était porté en Iriiff plus de <,eu* '"Me
■* «pus la présidence
grandeur Monseigneur
Pouquet, il retrace son apostolat, rappelle un souvenir de sa
rencontre avec lui en 1887 au
Séminaire de Pont-Château, et
son discours s'achève en des
souhaits ad multos annos ! et
par une prière. Maintenant c'est
he vé( ue Ev
\r . f - «que des le tour de notre curé qui remerMonseigneur, ses fidèles, et
LÏS M «P'*» pour cie
quoique visiblement ému, il a
- /«'«mission, au lendeC l Wifianle ma
trouver les expressions qu'il
fc»r.
S T Ue| tes fidèles
"'- su
nc,tholu,
fallait pour renouveler à la population son attachement, et
'«réunir à l'Eglise pour
tout son dévouement, comme il
W nnoces d'argent de
sut le prodiguer à tous durant
C Moteur, l'ne afTiuC""-euse, malgré l'heure
les 28 ans qu'il vient de passer
homn,l s
avec nous.
. ' àjDdS
' de toutes
K midi, au Presbytère, un
■i,pnDd'1|0,,s' * pressaient
banquet a été oltert à Sa GranK£e[ "J" Pire Fouquet
s Y,n ,hi
Monseigneur PicbOD et ;ui
SSiaï
?"*
- P*corn ' 1»de ivi Fouquet.
nu
;
Y prenaient part :
ice e,
- '- » messe
0Ursuitau
les
Membres
du
Conseil de FaI?Wn- P
milieu
brique, le Magistrat Communal,
Mr Joseph Lhérisson, les Pères
R° ,;vers '«■ ciel, cl"niées
,Us s
Onno, Van Rêver. I.eountre,
aT^d ,r
"-'«n»etla
Ass néesde
Liétar, Le Demi, Rricrre, et les
Kdur
?
NotreFrères de l'Instruction ChrétienUiSie,îelu«l Secours.
Gr
ne. V\\ menu de choix, arrosé
InV* d"
"«««^r Mond'excellents vins de Fiance, a
n*tiou * •"". Pro"onee une
été servi à tous ces invités. Du■ '«dresse du l'ère
rant tout le dinar, une franche
gaieté n'a cessé de régner entre
les convives, ce qui donnait à la
réception le caractère dune
vraie fête familiale.
Au Champagne, Mr Pressoir
Jérôme, Président du Conseil de
Fabrique adressa un speech au
Père Fouquet et des remerciements a Mgr Pichon pour la mission qu'il était venu prêcher parmi nous. Le Magistrat Lhérisson
porta ensuite un toast à la smté
de lun et de l'autre. Puis, Mr
le Juge Roger Milaire, membre
du Conseil de Fabrique pronon
ça le discours suivant. C'est une
belle page qui retrace tout l'apostolat du Révérend Père Fouquet, ce digne prêtre qui l'ii
honneur au Clergé d'Haïti.
Monseigneur.
M.s Révérends Pères,
MesMeurs.
Vers la lin de
arrivait ù Jérémie
tlioliquc français.
sait ni jeune m
l'année 1901,
un prêtre raIl ne paraisvieux, portait
Pour une
convalescence rapide
APRES une maladie affaiblissante,
. quand l'estomac ne doit pas être
surchargé, il n'y a rien de plus recommandable et de plus bienfaisant que
le . ■ t,.-.i quotidien au Quaker Oats.
Avec ses vitamines protéines, et sels
minéraux, Quaker Oats doucement
mais rapidement ramené les forces
p. rducs.
Comme il est facile à digérer on
peut \t prendre en toute confiance.
' &m-i -
Quaker Oats 'feSjgsg'
Au point de vue temporel,
l'apostolat du Père Pouquet
n'a pas été moins Fécond. A
quelle rudeépreuve.jesoumets
sa modestie en venant parler
tn aa présence, de son œuvra
temporelle 7 — Pour ne p:n»
vous désobliger, mon l'ère, je
ne ferai que les citer el si.mal
gré cela, l'épreuve vous parais
sait toujours pénible, fermezvos yeux el dans le silence de
votre ctrur, mettez-vous à réciter le « Nunc Dimittis».
Fondation d'un Cercle Catholique avec bibliothèque.et jeux
divers où la jeunesse de cette
ville sut trouver les récréations les plus saines; création
et entretien d'une bibliothèque paroissiale pour nos jeunes tilles, fournissant ainsi à
leur esprit une culture eonlor
me ù leurs aspirations religieuses tout en protégeant
leurs jeunes rieurs contre la
littérature empoisonnée des
mauvais romans.
Ne laut-il paseiieoreeompler
au nombre dcces«euvres,celle
des Petites Sœurs des Pauvres
qui a fait tant de bien dans le
passé et qui réalise encore de
nos LourSi par le soulagement
qu'elle procure aux familles
nécessiteuses une somme de
bienfaits dont Dieu reul peut
connaître le prix.
Et me tairai je enfin sur le
palronnage «les Cathéchistes
vol ntairea si éminemment
toute sa barbe, une barbe noire
parsemée de fils d'argent. Ses
veux bleus, protégés par des
lunettes décelaient la bonté,
bienqu'alors quelques bonnes
femme* disaient «le lui qu'il
était d'un caractère vil, même
violent.
Il était venu, choisi parmi les
meilleurs de l'EvéeW des Caves
pour aneeéder au bon Père Muet
qui devait, à Cavaillon. connaître le repos dans la solitude
d'une retraite justement méritée.
Vous avez sans doute reconnu dans ce portrait que je viens
d'esquisser à vos yeux celui
dont nous lètons aujourd'hui
les noces «l'argent : Le Révérend
Père Fouquet.
Ce qu'il S fait dans l'ordre
spirituel, durant les vingt-cinq
ans que Dieu lui a permis de
passer à la tète de cette paroisse.
sa r.randeur Mgr Pichon nous
la dit ce matin dans son allocution à notre vénéré Curé. La
vigne du Seigneur ne s'est pas
desséchée entre ses mains; au
contraire il l'a fait fructifier
abondamment, si vrai qu'il serait
impossible «rémunérer en ce
jour le nombre dames qu'il a
fait rentrer dans la voie droite
de l'Evangile.
In lait que nous avons tous
Vécu hier — la clôture de la
mission — est la plus grande
preuve que le Père l'ouquet. en
infatigable semeur n'a pas semé
en terre ingrate.
Certes, il est incontestable que
tout le succès de cette manifestation revient à Sa Grandeur Mgr
Pichon qui, durant trois semai
nés, avec un dévouement qui
l'honore se consacra à la mission. Nous lui en sommes liien
reconnaissants. Sa parole persuasive retentissant sous les
voûtée de notre RgjUee a fait vj
brer les ornes, les a entraînée»
vers la lumière éblouissante de
Il loi, et pour ma part, je ne
doute pas que chez celles qui
résistent encore a la grâce, réloqnence de Monaeignenr, n ail
déposé comme un petit grain
de aenevé qui toi on lard se lèvera pour produire lotta les
Imita que nous attendons.
Si, comme je viens d« le dire,
c'est à Sa Grandeur que nous
devons tout le succès de cette
belle tète à laquelle nous avons
assisté hier, au Révérend Père
Ponquel revient l'honneur d'avoir, par une action religieuse
continue et poursuivie avec uu
zèle admirable, préparé les fidèles a celte imposante manifestation de notre loi catholique.
Je regrette que le temps me
soit mesuré et c'est pourquoi
je vous prie de m'exeuser de
ne pas vous entretenir par le
détail de toute l'enivre réalisée
«lins cet ordre spirituel par le
Père Pouquet durant son pastoral à Jérémie.
Prise duM son ensemble,elle
nous le montre, se dépensant
avec un vrai eosur d'apôtre à
ré nain Ire parmi set fidèles le
c dte de T.» 'Présence réelle efl
et la Dévotion au Sacré-Cmur
de Jésus.
Lorsque sans prendra de répit.je le vois premier vendredi
de chaque mois distribuer la
sainte Communion à I ussistance qui se fait de plus eu
plus nombreuse, et réclamer
avec la même ferveur l'intronisation du Sacré-Cœur de Jésus dans les familles pour qu'il
en devienne le Chef et le Roi;
quand,d'un bout à l'autre de
l'année, tous les jcudis.devant
le ciboire d'or sur lequel les
cierges projettent leur lia m me
vivante, il nous rassemble aux
sons des cloches pour l'Heure
Sainte, lorsqu'enfin aux solennités de la rôle Dieu, «le la l'été du Sacré-Cœur, à Noél et à
Pâques, pour ne citer que les
plus belles et les plus g andes,
nous voyons notre Vénéré PM
leur, assisté de ses dévouée
collaborateurs, travailler pour
la gloire de Dieu, à donner i
ces cérémonies le plus d'éclai
possible.sa\ i z-vous. M m Pèr •
le litre qu'il faudrait vous dé
. nu T?— C'est celui d'Apôtre
d l'Eucharistie! En effet, i*obîectif de toute voi n- action
;ip istolique, c'est li propagation «In culte de .k-sus-Christ,
vivant comme Dieu et comme
Homme, sous les Espèces Eucharistiques.
Utile pour renseignement reli
giuux qu'il apporte à un grand
nombre de malheureux entants, en leur apprenant à cou
naître Dieu, ce qu'il ordonne
et eequ'il détend.
C'eût à voué) Révérend l'ère
Fououet q»fl la ville de Jérémie doit toutes ces belles initia
lives. Vous ne vous êtes pas
contenté de les entreprendre^
vous avez sans cesse veillé à
leur fonctionnement, el pour
les entretenir que de lois navez-vous pas mis ù conlribulion vos maigres ressources?
*\jt vie.jlisait Gui/.ot, arrivé
à l'agi «le 70 ans, est un vase
trop petit. Il déborde longtemps, puis il se brise »,
Lavaaede votre vie, Père
Pouquet, déborde «le toute
cette belle œuvre que VOU8
avez réalisée chez nous d lira lit vos 20 ans «le pastoral,
•mais il se brisera pas encore!
Ce matin, à la Messe, noua
avo as demandé ;i Dieu «levons
accorder encore plusieurs années, de vous maintenir à la
tôte de cette paroisse et de nu
vous faire entrer dans l'éternelle beauté qu'après la célébration de vos noces d'or.
Christ, Notre Dieu! Hxaucea
ce VOtUaJI Protégez la vie du
bon Père Fouquet I
Gilles de Rets
Ce sera un vrai régal artistique et littéraire que la léte que
se préparent à donner le samedi
1.1 Novembre, les Anciens FJèves et Elèves de l'Institution si.
Louis de Gonzague. I.e lever «lu
Rideau se tors à « heures précises du soir.
Prenez vile vos cartes si vous
tenez à ne pas manquer à celte
«oirée qui sera sensationnelle
Nomination
C'«st Mr Amitié Boncv. Directeur du "Petit Haïtien" quia
été nommé par le Président «le
la République. Inspecteur de la
Circonscription Scolaire de Jéré«
mie.
Tous nos compliments.

Documents pareils