Drogues du viol
Transcription
Drogues du viol
6 Si tu crois avoir été agressée sexuellement, sache que ça n’est pas ta faute. Rien ne justifie qu’une personne en abuse une autre. Tu as des recours! Et si on parlait plutôt de respect, de confiance, de séduction, de désir mutuel et de non-violence... Cette campagne est une collaboration du GRIP Montréal, de l'Écho des femmes et de son comité aviseur. Voir au verso pour des ressources et options à envisager. 4 5 Contrairement à la croyance populaire, il existe plusieurs substances qui sont utilisées pour agresser quelqu’un. L’alcool serait la plus utilisée mais les benzodiazépines (ativan, valium…), le cannabis, l’ecstasy, la cocaïne, le GHB et plusieurs autres… le sont aussi. Les victimes des drogues du viol consomment parfois volontairement une substance mais leur consommation ne signifie en rien qu’elles acceptent d’avoir un rapport sexuel. Certaines autres victimes ont consommé à leur insu une substance qui a été mélangée à leur verre. Dans les deux cas, la victime n’est pas en mesure de donner son consentement à tout geste sexuel. Retour à 1 1 AGRESSION SEXUELLE COMMENCE ICI Geste, parole ou attitude à caractère sexuel commis ou obtenu sans le consentement de l’autre. C'est un acte de domination qui porte atteinte aux droits fondamentaux et c’est CRIMINEL! 3 Drogues du viol Toute substance utilisée comme élément de soumission chimique dans le but d’agresser sexuellement. Ces substances altèrent l’état de conscience, les victimes semblent consentir et manifestent peu ou pas de résistance. 2 80oIo des agressions sexuelles sont commises par des gens qui nous sont connus. www.gripmontreal.org 514.276.6110 Quand tu le fais pour faire plaisir, Quand tu le fais parce que tu as peur, Quand tu te sens obligé(e) de dire OUI, Quand tu sens que t’as pas le droit de changer d’idée, Quand tu as trop bu ou pris de drogue, (Penses-tu que tu dis vraiment oui?) NON, ça veut jamais dire OUI ou PEUT-ÊTRE! NON, ça veut dire NON!! Ressources et options a envisager • Le regroupement des CALACS (Centre d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel) ... 514.529.5252 • Femmes qui sortent ....................................................................................................... 514.777.1754 • Centre pour les victimes d’agression sexuelle de Montréal ................................................ 514.934.0354 • CSSS de ton quartier (CLSC) • CAVAC (centre d’aide pour les victimes d’actes criminels) ......................................................... 514.277.9860 Tu as des droits • Tu as le droit au respect de tes décisions. • Tu as le droit d’être accompagné(e) par la personne de ton choix dans toutes ces démarches. • Tu peux te rendre dans un Centre hospitalier désigné (Ste-Justine, General hospital, Montréal pour enfants, Hotel-Dieu et CLSC Métro) pour passer une trousse médico-légale. Si tu penses porter plainte, il est préférable de ne pas prendre de bain ou de douche avant d’y aller. • Tu peux te rendre au poste de police pour faire une déposition (toute personne qui rapporte avoir été agressée sous influence d’une drogue ne pourra être poursuivie pour consommation de drogue). • Pour les frais occasionnés, tu peux faire une demande de compensation financière à l’IVAC (514.906.3019). Même si elle accepte de se faire payer une bière, Même si elle dit NON avec le sourire, Même si elle t’enlace ou danse avec toi, Même si elle dit NON après t’avoir dit OUI, NON, ça ne veut jamais dire OUI ou PEUT-ÊTRE! NON, ça veut dire NON!! Si tu as utilisé une substance dans le but d’agresser sexuellement... • Le Centre de référence du Grand Montréal (514.527.1375) dispose de plusieurs coordonnées de ligne d’écoute et de ressources pouvant te venir en aide. Si quelqu’un de ton entourage a déjà utilisé une substance dans le but d’agresser sexuellement... • Tu peux tenter d’amener la personne à se dénoncer. • Tu peux l’inviter à aller chercher de l’aide thérapeutique afin qu’il (elle) prenne conscience des répercussions de ses actes. • Tu peux toi-même lui présenter les impacts que son geste a pu avoir sur la victime. GROSSESSE INFECTIONS TRANSMISES SEXUELLEMENT BLESSURES PHYSIQUES PEUR MÉFIANCE IDÉES SUICIDAIRES HONTE ANGOISSE DÉPRESSION PHOBIES Moyens de prévention | Il n’existe pas une solution pour prévenir mais des stratégies possibles telles que : • Sortir en groupe/revenir en groupe (conducteur désigné); • Écouter ses intuitions quand quelque chose semble «clocher»; • Dire à au moins une personne ce que tu consommes • La mise en œuvre de tous ces moyens de prévention pendant la soirée; n’immunise pas contre les agressions sexuelles avec • Garder son verre à l’œil; soumission chimique. Si malgré tout, cela se produisait, • Si un(e) ami(e) quitte avec une autre personne, il ne faut pas perdre de vue que le seul responsable est vérifier dans quel état elle (il) est; l’agresseur(e); personne n’a à être contraint d’avoir • Avant une sortie en groupe, s’entendre sur comment une relation sexuelle ou de poser un geste sexuel. intervenir en cas de problème; CETTE CAMPAGNE DE PRÉVENTION A ÉTÉ RENDUE POSSIBLE GRÂCE AU FINANCEMENT DE LA STRATÉGIE NATIONALE POUR LA PRÉVENTION DU CRIME.