Actu Insolite - Agriculture du Maghreb
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Actu Insolite - Agriculture du Maghreb
ACTU Insolite ! Actu Les vaches sibériennes portent des soutiens-mamelles en fourrure Les éleveurs du district de Khangalas, en Iakoutie (Sibérie orientale), ont eu la curieuse idée de coudre pour leurs vaches des soutiens-mamelles en fourrure pour améliorer leur résistance au climat rigoureux de la région, où les températures descendent à -50°C. « Un soutien-mamelles, ou “syaldia” en iakoute, représente un triangle de tissu calorifuge doublé d’une couche de fourrure de lièvre. Ce triangle est attaché à la vache au moyen de trois bretelles dont deux lui serrent la taille et la troisième passe sous la queue », raconte Natalia Semionova, propriétaire de sept vaches. D’après elle, une vache sortant dans l’air glacé sans soutien-mamelles risque des engelures et la perte totale de sa capacité à produire du lait. Les sous-vêtements en fourrure pour vaches se sont rapidement répandus dans tous les districts de Iakoutie qui pratiquent l’élevage, a expliqué Mme Semionova. Source : Agence de presse RIA Novosil Inde, des vaches, des chèvres et des mules à 7000 m d’altitude ! Afin de satisfaire aux besoins en viande et en produits laitiers des soldats déployés en altitude (Etat de Jammu & Kashmir), le Defence Institute of High Altitude Research, dépendant du Defense Research and Development Organization, DRDO, a développé des variétés hybrides d’animaux (vaches, chèvres et mules) pouvant supporter les températures très basses fréquentes dans les régions montagneuses comme le Ladakh et toute la zone Himalayenne. Jusqu’à maintenant les soldats se nourrissaient de produits laitiers et de viandes conditionnés, aujourd’hui la vache hybride (entre le yak de Ladakhi et les vaches Sahiwal des plaines) peut donner jusqu’à 25 litres de lait quotidien. De même, une nouvelle variété de chèvres résistante à -50°C permettra aux soldats de consommer de la viande fraîche. Grâce à ces nouvelles variétés, c’est plus de 25% de la viande et des produits laitiers consommés par les soldats qui pourront être produits sur place. Les scientifiques du ministère Le brossage automatique stimule la circulation sanguine des bovins et améliore ainsi leur santé et leur production laitière... Faire une beauté à ses vaches, ça peut rapporter gros. L’entreprise suédoise DeLaval a mis au point une machine à laver les vaches qui augmente de 3,5% la production laitière des bovidés qui en profitent. La machine est constituée d’une brosse qui tourne dans toutes les directions au contact de l’animal. «Les poils ont la bonne longueur et la rigidité pour stimuler la circulation sanguine tout en nettoyant la vache et en la calmant, ce qui améliore aussi sa santé et sa production laitière», indique un 6 porte-parole de la société. 34% de risque de maladie en moins Une étude menée par des scientifiques à l’université de Cornell de New York confirme que le brossage a permis une meilleure santé de l’animal. Les scientifiques ont également noté une augmentation de la production de lait chez des vaches ‘’nettoyées’’ par la machine. L’étude a également conclu que les vaches brossées sont 34% Agriculture du Maghreb N° 85/ 2015 de la défense ont aussi développé des mules hybrides, poney Zanskar, qui peuvent porter des charges jusqu’à 7000 m d’altitude pour assurer l’approvisionnement régulier en produit frais et objets de première nécessité. Ces hybrides intéressent également les populations lo- cales qui y voient une occasion d’améliorer leurs conditions de vie avec une source de revenu supplémentaire. Le dernier projet en date du DRDO est de créer des poulets dont la durée de vie en haute altitude et basses températures serait améliorée. Source : Bulletin électroniques moins susceptibles de souffrir de mammite clinique, une maladie qui altère la composition du lait et diminue sa production. C’est bien connu, quand on est plus heureux, on produit plus et mieux. DeLaval a déjà vendu 30.000 machines en Suède. « J’ai visité une ferme en Bretagne où les vaches pouvaient aller et venir du parc à leur bâtiment quand elles le voulaient, explique un professionnel. Elles allaient elles mêmes à la salle de traite automatique. Pas besoin d’intervention humaine. Elles allaient également toutes seules se régaler au ‘’libre-service’’ complément alimentaire avant d’effectuer un petit tour à la salle brossage ou elles venaient se frotter aux deux grandes brosses installées (l’une pour le dos et l’autre pour les flancs) et qui leur procuraient une satisfaction qui se voyait nettement tant elles y prenaient plaisir ».