Confirmation de la Cour Fédérale de Justice : l
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Confirmation de la Cour Fédérale de Justice : l
Communiqué de presse Munich, le 11 décembre 2014 Logiciels d'occasion : clarification des dernières questions juridiques Confirmation de la Cour Fédérale de Justice : l'éclatement de licences en volume est légal La Cour Fédérale de justice allemande (BGH) a levé aujourd'hui les dernières incertitudes relatives au marché des logiciels d'occasion. Dans le cadre du litige opposant usedSoft à Adobe, le plus haut tribunal civil allemand a donné raison en tous points à usedSoft en dernière instance. Peter Schneider, directeur général de usedSoft s'exprime à ce sujet : « C'est une grande victoire pour la libéralisation du marché ! » Il y a deux ans exactement, la cour d'appel de Francfort/Main (OLG) avait rendu son jugement (dossier 11 U 68/11), libéralisant à grande échelle le commerce de logiciels d'occasion sur la base de la décision de la cour de justice de l'Union européenne CJUE. La cour d’appel avait déclaré notamment que les licences acquises par le biais de contrats en volume pouvaient également être revendues individuellement. Suite à cet arrêt, Adobe avait renvoyé l'affaire en cassation auprès de la cour fédérale de justice allemande. Aujourd'hui, la Cour fédérale de justice a rejeté la demande de révision dans son ensemble (dossier I ZR 8/13), confirmant ainsi le jugement en dernière instance de la Cour d'appel de Francfort. Ainsi, l'instance suprême a tranché définitivement et résolu toutes les questions juridiques en suspens concernant le commerce de logiciels d'occasion. « La décision apportée aujourd'hui par la cour de justice CJUE est une grande victoire pour la libéralisation du marché », souligne Peter Schneider, directeur général de usedSoft, suite à la publication de l'arrêt. « Ainsi, aucun fabricant de logiciel ne pourra plus affirmer que le commerce de licences d'occasion est illégal. Le marché des logiciels d'occasion peut enfin se développer pleinement. » Durant toutes ces années, Adobe et les avocats mandatés avaient tenté de discriminer usedSoft en apportant constamment de fausses affirmations et d'intimider les clients de usedSoft par des menaces en partie confuses. Aujourd'hui, Adobe paye la facture de cette stratégie devant la cour fédérale de justice allemande. Nous présentons ici un résumé des questions juridiques sur lesquelles la plus haute juridiction a tranché : La revente individuelle de licences acquises dans le cadre de contrats de licences en volume est-elle autorisée ? La cour fédérale de justice allemande confirme aujourd'hui en tous points l'arrêt de décembre 2012 rendu par la cour d’appel. Celui-ci indique clairement que la revente individuelle de licences acquises initialement dans le cadre d'un contrat de licences en volume « ne laisse préjuger qu'une division abusive a eu lieu dans le cas présent ». L'interdiction d'éclatement prononcée par la CJUE ne s'applique qu'aux « cas de figure divergents » des licences client-serveur. Par ailleurs, la cour d’appel a également décidé que le vendeur était autorisé à « procéder à un acte de reproduction, c'est-à-dire à graver un support de données » pour la revente de logiciels préalablement achetés en ligne. Ce faisant, les juges ont contesté l'argument classique de l'éditeur, selon lequel les licences en volume constituaient une licence unique puisqu'un seul numéro de série était attribué : selon le jugement, cela « n'a pas d'impact sur le nombre de licences concernées ». « Les représentants du plaignant ont eux-mêmes décrit le numéro de licence comme étant une « clé nécessaire à l'installation ». Incontestablement, les logiciels ont pu être installés sur (plusieurs) postes de travail autonomes. » La commercialisation de programmes logiciels à prix réduits comme les licences PC d'occasion estelle autorisée ? L'arrêt de la cour fédérale de justice allemande est désormais sans équivoque : les contrats de licences PC d'occasion sont considérés comme des programmes à bas prix. Selon les propos tenus par les juges de la cour d’appel : « Il n'est pas du ressort des tribunaux de vérifier la rentabilité de la politique tarifaire de la plaignante (à savoir Adobe...) ». Si à l'inverse une pareille restriction était possible, ceci signifierait que les éditeurs de logiciel pourraient mettre fin au commerce d'occasion par leur politique de prix. A cela, les juges prononcèrent un refus catégorique. Le commerce de logiciels d'occasion acquis en ligne est-il autorisé ? La Cour de justice de l'UE (CJUE) avait décrété le 3 juillet 2012 que le principe d'épuisement était valable à chaque première vente d'un logiciel, quel que soit son canal de distribution. Selon le principe d’épuisement des droits, le droit de distribution du fabricant d'un produit « s'épuise » lorsqu'il le vend sur le marché européen pour la première fois. La CJUE souligna : « Ainsi, nonobstant l’existence de dispositions contractuelles interdisant une cession ultérieure du contrat de licence, le titulaire du droit concerné ne peut plus s’opposer à la revente de cette copie ». Le nouveau propriétaire a donc tout le loisir de le revendre. Sur ce principe, la CJUE indiqua que le deuxième acquéreur peut, même dans le cas des licences acquises en ligne, télécharger une nouvelle fois le logiciel auprès du fabricant. « Par ailleurs, le principe d'épuisement des droits s'étend à la copie du programme d'ordinateur vendue telle que corrigée et mise à jour par le titulaire du droit d'auteur », précise la CJUE. Ceci signifie que l'acquéreur d'un logiciel d'occasion peut prétendre à des mises à jour de son logiciel. La société usedSoft Fondée en 2003, usedSoft est l'un des principaux fournisseurs européens de logiciels d'occasion dans tous les domaines d'application. Les acheteurs de licences usedSoft sont aussi bien des entreprises que des vendeurs de logiciels. La clientèle du groupe usedSoft regroupe de grandes entreprises industrielles et commerciales renommées, des cabinets d'avocats et des banques. Les administrations publiques sont également toujours plus nombreuses à utiliser des logiciels d'occasion. Les économies faites à l'achat de licences déjà utilisées sont de l'ordre de 30% du prix de vente. Les conseillers d'administration de l'entreprise sont Heinrich v. Pierer, ancien président du comité directeur de Siemens et Hans-Olaf Henkel, ancien PDG d'IBM Europe et ancien président de la Fédération de l’Industrie Allemande (BDI). www.usedsoft.com Contact presse : Christoph Möller möller pr Telefon: +49 (0)221 80 10 87-87 Email: [email protected] www.moeller-pr.de 2