installation « le sas
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INSTALLATION « LE SAS » Etienne Bultingaire & Laure Saint-Hillier Création 2015 SOMMAIRE > Présentation de Lutherie Urbaine, producteur et des lieux de résidence: LULL et Fab'LULL > Présentation « LE SAS » > CV Etienne Bultingaire > CV Laure Saint-Hillier Le SAS « Mes installations et performances sont construites autour du ressenti du spectateur- auditeur- visiteur. Souvent sous forme d’illusion sonore, mes propositions artistiques utilisent des phénomènes de sciences physiques, par exemple la mise hors phase de sources sonores, mise hors phase qui perturbe l’équilibre entre oreille interne et externe de l’être humain et provoque un sentiment étrange. » Etienne Bultingaire L’axe de conception de ce projet est l’idée d’un passage d’un monde à un autre, sous la forme de transition d’une sensation à une autre. Deux arbres à sons, structures sonores interactives dont l’écoute se fait au casque sont disposés autour du SAS et participent à la sensibilisation de l’auditeur aux surprises du monde du sonore Après une « mise en oreille » dans quatre postes d’écoute placés dans des fauteuils un peu particuliers-sorte d’isoloir acoustique, le visiteur entre dans un cube dont l’acoustique est « anéchoïque » c’est-à-dire dans un environnement très mat, très silencieux et où tout son est atténué. Ce premier lieu fait 4m x 4m sur 2,5m de haut et peut accueillir une quinzaine de visiteurs. Le lieu est dans la pénombre ; une sorte de lustre fourni une faible lumière et est aussi une source sonore. Le propos musical est très ténu. Je souhaite souligner le silence du lieu et le fait que chaque visiteur devient source sonore par ses mouvements. Des assises (coussins ou petits cubes) sont proposées, encourageant le visiteur à rester pour se laisser envahir par la sensation de ce silence étrange et artificiel. Le deuxième lieu est constitué par un espace circulaire, sorte de tube placé à la verticale, sans plafond, de 5m de diamètre et de 3,1 m de haut. Des assises sont là aussi proposées. La caractéristique de ce deuxième lieu est d’avoir une acoustique très » claire » c’est-à-dire des possibilités très riches de réflexions sonores. Les sources sonores sont variées ; en premier lieu le son de l’espace où est installé ce deuxième lieu ; le tube fera office de filtre sonore pour les sons extérieurs ; public si c’est un hall ou tout autre son (circulation ou parole). La deuxième sera ma proposition musicale qui se jouera des courbures de la structure pour faire circuler des sons qui entoureront le public. Une interaction de la présence des sons et celle du public est envisagée. Une composante visuelle de Laure Saint-Hillier est envisagée aussi soit sur les parois extérieures de la structure, soit à l’intérieur du tube. À l’issue de cette expérience, le visiteur emprunte un deuxième sas pour rejoindre le monde extérieur. L’ensemble de la structure doit être démontable. L’installation « SAS » peut être présentée dans un endroit un peu bruyant (hall de salle de spectacle, ou musée), le principe de l’installation close permet de s’affranchir de la contrainte du silence obligatoire. Schéma, automne 2014 >>> Calendrier création et diffusion Résidences de création : La conception de la structure est en cours de réalisation en partenariat avec une classe d’étudiants en traitement menuiserie/acoustique au CFPTS de Bagnolet La structure sera ensuite finalisée dans les espaces des Instants Chavirés et/ou 104 dans le cadre d’une convention avec Lutherie Urbaine Programmation en cours : Le lieu de création est en cours de recherche (car il nécessite de l’espace), lieux pressentis : 104/Paris, théâtre l’Echangeur/Bagnolet, Anis Gras/Arcueil, Abbaye de Noirlac, Saline Royale d’arc en Senans… >>> Actions culturelles - 2 ateliers « Bricoleur du dimanche » (15 mars 2015-automne) au LULL sur la thématique « Dégustations sonores » Descriptif « Atelier de dégustation sonore : l’oreille aux aguets, faites chanter vos haut-parleurs ». Cet atelier d’écologie de l’écoute se déroule en plusieurs étapes: - sensibilisation aux paramètres du son (hauteur, intensité, harmoniques, mise en phase, direction) - écoute « à nu » de sons produits par des matières ou des objets insolites issus des réserves de Lutherie Urbaine notamment - écoute de ces mêmes sons, à travers des micros - enregistrement de sons et création d’une petite séquence sonore diffusée par un orchestre de petits haut-parleurs pour créer l’illusion d’un paysage sonore. Photos d'ateliers avec des élèves de primaire de Noisy le Grand et des compositeurs du Collectif Mu (201 L’équipe Etienne Bultingaire Etienne Bultingaire, ingénieur du son et musicien, côtoie et collabore avec tous les compositeurs qui gravitent autour de Pierre Boulez, mais aussi K. Stockhausen et L. Berio, Claude Barthélemy, Michel Portal et Pierre Henry. Il travaille avec Carolyn Carlson, Lucinda Child, Maurice Béjart, François Verret et au Staatsoper de Berlin avec Peter Mussbach et Kent Nagano. Dans le Jazz et la musique improvisée il rencontre B. Delbecq, Phil Minton, T. Hymas, Fred Frith, D. Colin, D. Petit, Louis Sclavis. Il a joué comme musicien dans diverses formules d’improvisation : duo avec Sclavis, Didier Petit, Wormholes etc… Il fait la conception des systèmes de diffusion de la musique de Pierre Henry depuis 24 ans. Il interprète souvent lui-même cette musique en concert. À l’occasion de performances, il propose un univers scénique d’objets divers, lame de bois, feuille de métal, ventilateur... souvent en mouvement, qui produisent une matière sonore en direct, amplifiée ou traitée. Ce paysage sonore, visuel et surtout sensoriel, raconte une histoire et peut se confronter à celui d’autres musiciens, danseurs ou performeurs. De sa longue collaboration avec Pierre Henry lui est venu un amour de la texture des sons, de leur agencement et par la rencontre avec Jean-Pierre Drouet la prise de conscience de l’importance du geste musical et de sa chorégraphie interne. La problématique du couplage du voir et de l’entendre est au centre de son travail de musicien. Au fil des années, au sein de Lutherie Urbaine, dont il assure la codirection artistique, il a produit une suite d’installations sonores, visuelles et sensorielles. Le toucher, la vibration ressentie, la vibration provoquée convoque le visiteur acteur au cœur de la sensation. « Le toucher est le mode sensoriel qui intègre notre expérience du monde dans celle de nous-mêmes. » (Citation de Pallasmaa) L’objet à voir devient instrument : il est en même temps dans notre regard et dans notre tête; dans une installation interactive, la main intervient et façonne l’image physique imaginée. Terra Incognita (2015) est l’aboutissement logique de la rencontre d’une proposition artistique avec l’imaginaire de chaque spectateur grâce à la vibration, à la vision et à l’écoute qui convergent vers le ressenti de chacun ; l’humain acteur ou spectateur est au coeur du projet. https://etiennebultingaire.wordpress.com/ Laure Saint-Hillier Laure Saint-Hillier est plasticienne et pratique la photographie et la vidéo depuis une vingtaine d'années. Son travail prend la forme d’installations et de performances. Ses projets s’appuient et se nourrissent souvent d’un travail in-situ. Les images projetées sont constituées parfois d’une base documentaire, d’autres fois de rencontres provoquées entre univers distincts, ou encore d’un jeu sensible d’impressions et d’intuitions. Le traitement des films réalisés varie de l’animation au plan séquence. Les images animées rencontrent ensuite des comédiens, investissent la rue, cherchent leurs écrans ! En effet, Laure Saint-Hillier apprécie l’image projetée pour le jeu qu’elle offre avec les supports. Les rendus vont des très petites formes (vidéo sous le manteau), au monumental (façades urbaines multimédia, ou projections sur une sculpture aérienne gigantesque), en passant par la déambulation et ses perspectives d’improvisation grâce à des projecteurs vidéo mobiles. Elle travaille notamment sur la thématique des frontières intimes. Une fenêtre sera ainsi l’interface entre espace privé et espace public, entre intimité et société. A Montbéliard, elle a crée « Apparté, feuilleton poétique », un espace, habillé de projections, comme autant de mémoires, d’empreintes, d’émotions qui se reflètent dans chaque pièce. Ainsi le salon-cuisine nous renvoie à la consommation et la surinformation; à travers l’élément eau, la salle de bain évoque les limites ville/nature. La chambre questionne les diverses frontières poreuses et fluctuantes qui balisent la vie d’un couple. Dans cet espace parfois réduit à l’extrême par l’urbanisation galopante, homme et femme tentent de vivre ensemble. Ils s’affrontent, se confrontent, se heurtent à l’incompréhension mutuelle. Les murs et les écrans font écho à cette guérilla de genre, pour en refléter les plus subtils frémissements. En laissant place à la poésie des images et sons, une poésie intuitive, suggestive, elle vise à toucher les fibres secrètes des spectateurs-visiteurs. La visite d’Apparté se veut aussi une co-construction; en effet, Apparté appartient à chaque spectateur qui se l’appropriera selon sa personnalité, à son rythme, à son goût et selon son humeur du moment… C’est une proposition sensorielle, construite pour faire écho au vécu quotidien intime de tous et chacun, pour donner du sens et questionner autrement ce qu’il reste d’humain dans l’homme post-moderne de ce début de XXI°siècle… Est-on prisonnier chez soi ? Organisons-nous notre propre captivité, bien au chaud de nos écrans-voyageurs ? Ne serions-nous pas devenus de simples plantes d’appartement ? Elle fait par ailleurs partie du collectif de graphistes Superseñor, installé à la friche artistique de Besançon, et participe activement à sa branche « geek » appelée 3615 señor. Elle vient enfin de mettre en scène le nouveau spectacle du trio bisontin de musique électronique NÄO, en utilisant de manière innovante des panneaux led et des projections. La première du spectacle a eu lieu au Cube (Issy-les-Moulineaux) pour l'ouverture de saison 2014- 2015. https://mediateaser.wordpress.com/ Contacts Après Jean Louis Mechali, créateur de Lutherie Urbaine, Etienne Bultingaire, Thierry Madiot et Agnès Dufour assurent collégialement la direction artistique de Lutherie Urbaine depuis octobre 2014. CONSEIL D’ADMINISTRATION Président : Daniel Cand / Trésorière : Mireille Erenati PERSONNEL PERMANENT Direction générale / Agnès Dufour Direction artistique / Agnès Dufour – Etienne Bultingaire – Thierry Madiot Administration / Comptabilité : Laurence Garrido Production / Coordination : Claire Lenormand Médiation / Relations publiques : Myriam Camara Diffusion / Sylvie de Carvalho Musiciens et luthiers formateurs, et coordination des projets éducatifs : Florence Kraus, Alain Guazzelli, Benoît Poulain Chargée de diffusion : Sylvie de Carvalho Courriel : [email protected] / Tel : 01 43 63 85 42 / 06 07 43 04 89 Lutherie Urbaine, Le LULL 59 avenue du Général de Gaulle 93170 Bagnolet www.lutherieurbaine.com Partenaires