dossier la vie à tout coeur

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dossier la vie à tout coeur
La vie à tout cœur
Cie Après la pluie
D’après La vie sauve de Lydie Violet et Marie Desplechin
Du 12 au 16 mai 2009
Mini-Théâtre
96, rue de l’Evêché – 13002 Marseille
04 91 91 52 22 – www.theatredelenche.info
Contact : Frédéric Berry – Relations publiques – 06 63 80 42 29 – [email protected]
Marion Agresti – Assistance relations publiques – 06 16 32 83 09 – [email protected]
THEATRE DE LENCHE – 4 place de Lenche 13002 Marseille – 04 91 91 52 22 - [email protected]
DISTRIBUTION
Direction d’acteurs : Cathy Darietto
Comédiens : Christiane Conil, Cathy Darietto, Céline Giusiano
Violoncelle : Guillaume Latil
Production : Compagnie Après la pluie
D’après La vie sauve de Lydie Violet et Marie Desplechin
Création 2007
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UNE RENCONTRE
Le 24 juin 2005, un colloque “ Sous les pavés… la plage ” est donné sur le
thème Corps, cancer, culture à la Friche de la Belle de Mai à Marseille. A cette
occasion, je fais la rencontre de deux femmes exceptionnelles – Lydie Violet et
Marie Desplechin – auteurs du livre “ La Vie sauve ” (janvier 2005) dans lequel elles
racontent le combat d’une femme contre le cancer.
A cette conférence, elles apportent toutes les deux une véritable respiration. Un
souffle de vie.
Cette rencontre est de celle qui compte.
Je lis leur livre. Je retrouve cet hymne à la vie que j’avais ressenti lors du
colloque. C’est une révélation. Une parole vraie sur une maladie que l’on
préfèrerait taire. Une parole pleine de lumière et d’autodérision. Pour tous ceux
qui sont touchés de près ou de loin par la maladie, leurs mots permettent de
trouver la force d’avancer.
Un an plus tard, je prépare une nouvelle création autour de textes de femmes. Je
repense à “ La Vie sauve ”. Ce livre fait écho en moi, il résonne sur du vécu. Il
m’apparaît évident que c’est sur ce livre-là, uniquement que je dois travailler.
Tout est clair pour moi, je demande l’autorisation à Marie et Lydie d’adapter leur
livre en spectacle. Elles sont ravies et me disent de “ foncer ”!
Je commence l’aventure avec deux autres comédiennes et un violoncelliste.
Cathy Darietto
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PRESENTATION
La quarantaine active, la vie de Lydie Violet tourne autour de ses deux enfants, de
son boulot dans une maison d'édition, de son mariage qui bat de l'aile. Mais après
une violente crise d'épilepsie, on lui découvre une tumeur au cerveau. Débute alors
le ballet des compromis : l’attente dans les salles d’hôpital, l’humiliation chez le
toubib, la chimio que l’on commence par refuser, les questions qui réveillent au
cœur de la nuit, les « amis » qui n’appellent plus et s’éloignent… La maladie, c’est
le faubourg de la mort – une imperfection dans le monde des règles, que ceux qui
se croient vivants ne veulent ni voir ni admettre.
Avec l'aide de l'écrivain Marie Desplechin, Lydie Violet évoque dans La vie sauve les
souffrances et les doutes, les questions inéluctables sur la mort, mais aussi la vie
qui continue, l'intensité que revêt désormais chaque instant, chaque victoire,
chaque bonheur.
Malgré la gravité du sujet, il y a de la fraîcheur dans ce témoignage débarrassé des
politesses hypocrites, des oripeaux sociaux. Lydie Violet et Marie Desplechin ont
choisi le parti de la franchise, et racontent les médecins déshumanisés,
l'administration sans âme, les amis maladroits ou absents, les regards gênés, les
encouragements vides de sens. Qu'importe quand on n'a plus le temps de ménager
ceux qui ne le méritent pas, quand on n'a plus le temps des faux semblants. La
plume bien vivante, les paragraphes courts et incisifs, l'humour et la dérision
donnent une légèreté inattendue à cette très belle leçon de vie et d'espoir.
Les trois comédiennes portées par le son du violoncelle livrent ce récit poignant
avec sobriété et juste ce qu’il faut de légèreté. Quatre voix pour un hymne à la
vie.
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Ils sont Quatre,
Quatre pour livrer une histoire où le
« Je » qui s’exprime est celui de Deux autres…
Deux autres qui ne font qu’Une
pour raconter la vie face à la maladie…
Pour raconter :
la médecine impuissante,
le regard de ceux qui voudraient l'ignorer,
l'administration déshumanisée,
la violence qui submerge et la douceur qui sauve,
au milieu d’un flot d’humour et d’auto dérision.
Parce que ces deux femmes qui se battent,
ça pourrait être nous,
ça pourrait être vous…
Vous qui pourriez dire comme elles :
« La vie est une maladie mortelle. Mais c'est la vie. »
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DU LIVRE A LA SCENE
« Quand il sera écrit Je, on ne saura pas si c’est toi, si c’est moi, si c’est
nous. »
Dans leur livre, elles partagent donc aussi le « je ». Sur scène, nous sommes quatre
à l’interpréter : trois voix parlées, une voix musicale se mêlent pour n’en faire plus
qu’une. Cette quatrième voix est formulée avec des notes au même titre que les
trois autres sont formulées avec des mots. La musique du livre a été la source
d’inspiration des notes du violoncelle.
Parce que l’épreuve est universelle, plusieurs générations sont présentes sur scène.
Elles ouvrent sur des approches différentes de la maladie.
« La chute »
« Le départ »
« Le bonheur »
« Un petit trou dans l’os »
« Explosion des dragibus »
Ces titres, nous nous les sommes appropriés, en voix solo ou voix mêlées. Le choix
des textes pour chaque artiste s’est imposé de façon naturelle et évidente. De nos
différences naît un langage commun.
« J’en ai des trucs à dire et qui intéresseraient les gens. Il faut qu’ils sachent.
Il faut leur dire comment les choses se passent. »
L’important pour nous n’est pas d’être en première ligne : nous sommes des
passeurs, les porteurs des mots de Lydie Violet et Marie Desplechin.
D’où l’adresse directe au public et la nécessité de garder quelques textes en
lecture, pour préserver le lien à l’écrit.
Nous ne jouons pas des personnages. Nous ne sommes pas neutres pour autant.
Nous rentrons dans la chair de l’écriture, avec son phrasé, son rythme, sa couleur :
tout ce qui la construit. Ainsi, nous laissons au public la liberté de s’approprier ces
mots.
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EXTRAITS DU LIVRE ET INTENTIONS DU METTEUR EN SCENE
Toutes les citations sont tirées du livre « La Vie sauve ».
« Plus rien ne m’arrive qui soit banal. Je suis comme une enfant, abasourdie
par les saveurs, les couleurs, les sensations. Les émotions les plus simples,
parce que je risque de les perdre, me parviennent entières. Je suis
dépoussiérée des habitudes. Certains jours, c’est un éblouissement.
J’entends aussi différemment. Débarrassés des conventions, des projets, des
jeux sociaux, les mots ne me disent plus autre chose que ce qu’ils disent. C’est
brutal, touchant et plutôt amusant. »
Notre envie est de toucher le public sans apitoiement. Le cancer est un sujet
grave. Ce qui nous intéresse, c’est de le dire sans gravité : avec distance, espoir,
humour. Nous voulons faire partager ces mots qui nous rassurent.
« C’est un homme qui pense que vous avez une vie, pas seulement une
maladie. »
C’est dans ces mêmes termes que nous livrons cette création…
Ce n’est pas une malade qui parle, c’est un être humain.
Ce n’est pas non plus le cancer qui est au cœur du livre et de notre spectacle,
c’est la vie d’une femme, certes vécue sous le prisme de la maladie, mais c’est
essentiellement sa vie. Colère et tendresse s’y côtoient, comme dans la vie de
chacun.
« Comme on se sent vilain, dans le monde merveilleux des propriétaires de
bonheur, quand on fait partie des malheureux ».
Notre société occidentale a peur de la mort. Elle la tait et la cache. Ce faisant,
elle laisse dans le silence ceux qui sont touchés par la maladie : c’est un silence
qui peut tuer.
Marie Despleschin et Lydie Violet nous apprennent à en parler. A prendre du recul.
A partager et à en rire, aussi. Pour peut-être enfin, avoir moins peur. En tout cas,
pour se sentir moins seuls.
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« Que la maladie soit un scandale de la Création, dit-il, je veux bien
l’admettre. Mais qu’elle soit un scandale social et politique, ça, ma grande,
c’est quelque chose que je ne peux pas encaisser. »
Notre motivation n’est pas seulement de dire et faire entendre la maladie, mais le
scandale qu’elle représente dans notre société, aujourd’hui. La lourdeur
administrative pèse sur les malades au détriment de leur combat vital. Il est
important qu’il y ait une prise de conscience collective sur ce problème qui, dès
demain, peut devenir le nôtre.
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L’ESPACE
« Car dans l'expérience extraordinairement violente qui consiste à affronter
l'idée de sa propre disparition, on apprend beaucoup. Sur la force des instants.
Sur le courage et la fragilité. Sur les puissances de l'amitié. Et sur notre
capacité à rire. De tout. »
Pour faire entendre un tel témoignage, il nous faut lui créer une enveloppe qui
favorise la confidence.
Aussi nous nous tournons vers des lieux qui offrent une certaine intimité entre le
public et nous : des salles de théâtre à dimension humaine, un café, un salon, un
petit théâtre de plein air…
Dans cette volonté de travailler dans la simplicité et la sincérité, nous ne
cherchons donc pas à utiliser la grande machinerie théâtrale. Sur scène, il n’y a pas
de décor, seulement des éléments de jeux : un banc, des chaises, des pupitres.
La lumière et les costumes, aussi, doivent se faire oublier d’eux-mêmes. Ils se
fondent avec le texte, tout en l’habillant simplement.
Une enveloppe discrète, des voix fortement présentes : c’est ce contraste-là qui
révèle la puissance des mots.
« On a vite une reconnaissance humide pour ceux et celles qui vous parlent
avec humanité quand vous en êtes sortis, justement, de l’humanité. »
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LES AUTEURS
Lydie Violet
« La maladie m'a apporté une forme de liberté »
Lydie Violet est née à Paris en 1962. Attachée de presse dans
plusieurs maisons d'édition, elle est prise d'une crise convulsive
dans son bureau des éditions Grasset, en août 2001. Elle a alors 39 ans. Le
diagnostic tombe : tumeur au cerveau. Incurable. Les médecins lui donnent huit
ans. Depuis, Lydie se bat et se prépare. Elle décide de mettre par écrit son histoire
avec la plume de son amie, la romancière Marie Desplechin.
Marie Desplechin
« J'ai une vie de rêve »
Marie Desplechin est née à Roubaix en 1959. Après des études de
Lettres, elle devient journaliste free-lance avant de se consacrer
presque exclusivement à son rêve : l'écriture de roman et de nouvelles pour adultes
et enfants. Après Le Sac à dos d'Alphonse et Rude samedi pour Angèle, la
romancière débutante publie en 1995 un recueil de nouvelles très remarqué et
intitulé Trop sensibles. Son premier roman pour adulte, Sans moi, connaît un vif
succès. Dans ses livres, elle aborde avec humour des sujets variés : les relations
mère-fille dans Verte, le monde de l'imaginaire dans Dragons en 2003 ou
l'éducation d'une jeune fille au XIXe siècle dans Satin grenadine. Participant
également à des recueils collectifs – Naissances, 100 jours sans, Penser/Rêver... -,
elle contribue encore à des projets innovants – Beaucoup plus que de l'amour – ou
aux publications de la maison d'édition l'Estuaire. Par ailleurs membre du comité de
parrainage de la Coordination française pour la Décennie de la culture de paix et
de la non-violence, Marie Desplechin publie régulièrement des articles dans
l'Express depuis 2006 et est encore l'auteur des ouvrages Je me souviens de
Bruxelles, L'Album vert, Bobigny centre-ville, Neuf mètres carrés et La Plume au
diable.
Elle a écrit plusieurs romans jeunesse souvent colorés de tendresse et d'humour. En
plus de son travail d'écrivaine, elle est aussi chroniqueuse de cinéma.
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« Nous sommes copines de tournée : Marie avait écrit un livre qui marchait bien, et
Lydie était attachée de presse, le tout dans la même maison d’édition, au mois de
septembre, la même année. Nous nous sommes promenées pendant trois mois de
salon en librairie, d’où il est ressorti que nous avions pas mal d’agrément à être
ensemble et que nous étions souvent d’un même avis. Tout cela remonte à 1998.
Dans les années qui ont suivi, Lydie a changé de patron, mais nous nous sommes
revues.
Jusqu’à ce dîner au restaurant, quelques mois après que la maladie de Lydie se soit
déclarée, où nous avons décidé d’écrire un livre à deux, ce qui nous garantissait
(au moins) de continuer à nous voir régulièrement. »
Le jury Médicis a attribué son prix dans la catégorie 'Essai' à Marie Despleschin et
Lydie Violet (Seuil) pour La Vie sauve.
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LES COMEDIENS
Cathy Darietto
Cathy Darietto a démarré le théâtre par le Conservatoire
National de région de Marseille dans la classe de Melle Irène
Lamberton. Médaillée d’or en 1986, elle part pour Paris où, tout
en poursuivant une formation en écoles privées, elle commence
à exercer son métier de comédienne.
Elle joue aussi bien au théâtre, à la télévision, qu’au cinéma,
sous la direction de grands réalisateurs et metteurs en scènes
tels : José Pinheiro, Paul Vecchiali, Pierre Sisser, Arnaud Selignac, Didier Grousset,
René Manzor, Gérard Savoisien, Jean-Claude Sussfeld, Iocif Leonidovich, Anatoli
Baskakov …et ce aux côtés de : Maurice Baquet, Christian Marin, Fiona Gélin, Alain
Delon, Christine Boisson, Jean-Luc Moreau, Roland Magdane, Bruno Madinier...
A l’opéra de la Filature de Mulhouse, elle travaillera sous la direction de Cyril
Diederich et Eric Vigier dans Les Adieux de Marcel Landowski dans le rôle d’Hélène.
En 1995, elle crée sa propre compagnie à Marseille et met en place une école de
Théâtre pour amateurs dont elle est la directrice artistique. Parallèlement, elle
travaille dans des missions locales avec des jeunes en difficultés, dans des prisons,
dans des ZEP, où par le biais du jeu théâtral, elle ouvre des horizons nouveaux à
ces groupes particuliers
Elle obtient son Diplôme d’Etat d’Enseignement Théâtre (D.E.) lors de la première
session en mars 2006. Régulièrement elle continue sa formation en participant à
des stages professionnels, pour enrichir son univers artistique (comedia dell’arte
avec Carlo Boso, Théâtre Contemporain et musical avec Richard Dubelski, mise en
scène avec Robert Cantarella et Philippe Minyana, corps et mouvement avec
Charlie Kassab, l’acteur avec Jean-Louis Benoît, transmettre le théâtre…).
Ses mises en scène :
- Sonailles, créé pour l’ouverture du festival Au Bonheur des Mômes en 1996,
- Les jeunes années de Mozart, adapté de la biographie de B. Massin mai 1998,
- Verlaine, Rimbaud, Baudelaire et Cie, de 1997 à 2002 (tournée avec le conseil
Général)
- Les Délires d’Alice, 2002/2003 (Théâtre du Gyptis, Avignon off, festivals…)
- Le petit silence d’Elisabeth, 2004 (Théâtre de Lenche)
- Contes sur la mer, lectures en 2005
- La Vie à tout cœur, adaptation de « La Vie sauve » de Lydie Violet et Marie
Desplechin, première étape de travail, en résidence, au Point de Bascule, en 2007.
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Christiane Conil
Comédienne formée au Conservatoire de Marseille, premiers
prix de comédie moderne et classique, puis à Paris, chez
Jean-Laurent Cochet et au Cours Florent.
Au théâtre, elle a été, entre autres, les Dorine, Toinette et
Madame Jourdain de Molière. Elle passe allègrement du
répertoire classique au contemporain, avec pour sa dernière
prestation théâtrale le rôle de la femme 3 dans Direction critérium de Guy Foissy.
Elle communique sa passion du métier à des adultes et des enfants en dirigeant
différents ateliers théâtre pour amateurs.
A la télévision, elle a joué dans P.J., dans Action Justice (avec Pierre Lou Rajot),
dans Les couloirs de la mort (aux côtés de Victor Lanoux), dans Tombé du ciel
(aux côtés d’Alexandre Brasseur), dans Le miroir de l’eau (aux côtés de Christiana
Reali et Line Renaud), dans Le temps des secrets, le temps des amours, le rôle de
tante Fifi sous la direction de T. Chabert .
Au cinéma, elle est Maria Léoni dans L’enquête corse (aux côtés de Christian
Clavier) et Madame Legay dans Travail d’arabe de Christian Philibert.
Prochainement, elle sera Katarina Krochnakov, une totale déjantée, dans Dernier
Acte, d’Olivier Lejeune.
Céline Giusiano
Comédienne née à Marseille, c’est de sa rencontre avec Cathy
Darietto, il y a 15 ans, que naît sa passion pour le théâtre.
En même temps que ses études de lettres classiques, elle se
forme à l’Ecole Théâtre Spectaclissime et au Conservatoire de
Marseille (avec Christian Benedetti).
En 2003, après avoir joué dans Les Délires d’Alice (Cie du
Soleil) au festival off d’Avignon, elle décide de quitter définitivement
l’enseignement pour se consacrer au jeu dramatique. Elle part à Bruxelles à l’Ecole
Internationale de Théâtre Lassaâd, où elle apprend un jeu plus corporel, grâce à la
méthode de Jacques Lecoq. Elle touche à des univers différents dans les stages
qu’elle suit (clown avec Bruno Deleu et Carina Bonan, intégralité avec Béatrice
Houplain, actors studio avec Sébastien Bonnabel, jeu face à la caméra…).
Elle a travaillé avec la Cie du Soleil, la Cie « Ensemble, à nouveau », la Cie Pisolino
(clowns, tournée en Grèce, été 2006)… Elle a tourné également dans plusieurs
courts-métrages (avec Eric Guirado, Angelo Cianci…).
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Guillaume Latil
Premier prix de musique de chambre au CNR de Marseille
(dans la classe de Jean-Claude Latil), titulaire du DEM en
violoncelle (classe de Xavier Gagnepain), analyse (classe de
Naji Hakim) et musique de chambre (classe de Hortense
Cartier Bresson), Guillaume Latil joue du violoncelle depuis
l’âge de 3 ans. Sa formation initiale se fait à l’école de
Chantal Darietto-Latil « L’éducation du Talent Musical ».
Membre de l’ensemble de violoncelles « Rondo di Cello », il fait des tournées en
Europe, gagne le Trophée d’or au concours « Enfants du Monde ». Il participe aussi
au Concours International d’ensemble de violoncelles de Beauvais, au congrès
mondial de violoncelle à Kobe, sous la direction de M. Rostropovitch, à l’ensemble
de violoncelles international dirigé par Antonio Mosca.
Il accompagne la chanteuse Danièle Compère.
Il est également tromboniste dans le Big-Band de Jazz « BB15 » de Paris.
Il travaille également en collaboration avec Cyril Benamou, sur la création de
morceaux de jazz.
Parallèlement à sa formation musicale, il suit des cours de théâtre pendant plus de
dix ans. Il a notamment tenu le rôle du luthier Stradivarius, de Jacques Offenbach
à Turin, et a joué aux côtés de Maurice Baquet au Théâtre Silvia Montfort, à Paris.
C’est lui qui compose la musique de La Vie à tout cœur.
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LES AUTEURS PARLENT DU SPECTACLE
Notre rencontre avec Cathy Darietto date de l'été 2005, lors d'un congrès où nous
intervenions en duo d'auteurs à propos de La Vie sauve.
Nous avions alors parlé de ce livre et de ce qu'il évoquait, pour elle comme pour
nous. Nous étions dans un premier temps heureuses que ce livre remplisse sa
mission : il avait été écrit pour que d'autres que nous se l'approprient, et en fassent
leur usage. Et c'est exactement ce qui était en train de se passer avec une lectrice
comme Cathy. Qu'elle décide de le donner à voir et à entendre sur scène a été une
excellente nouvelle.
La représentation à laquelle nous avons assisté à Marseille a répondu à ce que nous
espérions : bien éloignée d'une simple lecture, il s'agissait d'une recréation
inspirée et vivante de la matière du livre, épousée par la voix du violoncelle. Elle
avait trouvé des équivalences scéniques aux procédés littéraires, comme ces trois
actrices portant nos deux voix. Elle était aussi dans une concordance parfaite avec
l'esprit du livre, avançant sur le fil aiguisé du rire et de l'émotion.
Pour des écrivains, il y a quelque chose de magique à voir une parole reconstruite
par la mise en scène, le jeu des acteurs et l'intervention de la musique. De
dimensions insoupçonnées apparaissent, des émotions surgissent là où on ne les
attendait pas.
Grâce au travail d'adaptation de Cathy et de son équipe, dans le même temps nous
avons retrouvé notre texte et nous l'avons entendu comme si c'était une « Première
fois ».
Lydie Violet et Marie Desplechin
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RENSEIGNEMENTS PRATIQUES
Dates
du 12 au 16 mai au Mini-Théâtre du Panier
Horaires
Mardi, vendredi et samedi : 20h30
Mercredi et jeudi : 19h00
Tarifs
Général : 12 €
Réduit : 7 €* (Etudiants, chômeurs, professionnels du spectacle, – de 18 ans, + de
60 ans, Pass’art, adhérents à l’association des Musées de Marseille, Fauteuils
voyageurs, abonnés du Théâtre Gyptis, carte d’adhésion aux théâtres suivants :
Minoterie, Bernardines, Off, Marie-Jeanne et à l’association Musicatreize.)
* Le tarif réduit sera appliqué uniquement sur présentation d’un justificatif.
Rmistes : 2 € (sur présentation d’un justificatif CAF de moins de 3 mois)
Carte spectateur : 18 €
Donne accès à trois spectacles de la saison au choix et vous permet de bénéficier
d’un tarif préférentiel aux théâtres Off, Marie- Jeanne, Minoterie, Gyptis et
Bernardines, et aux concerts de Muisicatreize. Vous pouvez l’acheter à n’importe
quel moment de la saison et vous n’avez pas à sélectionner vos spectacles à
l’avance.
Un tarif préférentiel peut être accordé aux entreprises et collectivités. Pour tout
renseignement,
contactez
Frédéric
Berry
(04
91
91
52
22
ou
[email protected])
Le Théâtre de Lenche participe aux dispositifs “Latitude 13”, Pass’art, Cultures du
coeur et chèque culture.
Invitez un ami au théâtre…
Le mercredi soir, pour une place achetée au tarif général la deuxième est offerte !
Réservations
Dans nos salles, les jauges étant parfois réduites, il est vivement conseillé de
réserver par téléphone (04 91 91 52 22) ou par mail ([email protected]). La caisse
du Théâtre ouvre une demi-heure avant le début du spectacle.
Le placement dans la salle est libre.
Les réservations non retirées cinq minutes avant le début de la représentation sont
remises en vente. Les retardataires ne seront pas admis dans la salle après le début
du spectacle.
Accès
Métro Vieux-Port (ligne 1) ou Joliette (ligne 2), Bus 55, Tramway arrêt Sadi Carnot,
parking Jules Verne.
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