Le Grand-duc d`Amérique

Le Grand-duc d’Amérique
LE GRAND-DUC D’AMÉRIQUE VU PAR MICHEL PAGEAU
Le Grand-duc d'Amérique est l'un des oiseaux de proie les plus répandus au Canada. C'est un oiseau que Michel connaît
très bien : « Le Grand-duc d'Amérique, appelé aussi hibou, est un oiseau assez commun dans mon coin. Il habite les forêts
de conifères et se tient toujours à un endroit où il y a de la nourriture en abondance. Il chasse à la tombée du jour. Il est
très silencieux quand il vole. Parfois, il nous en passe au-dessus de la tête et l'on sent juste comme un petit vent.
Le grand-duc niche dans de grands arbres. Les bébés viennent au monde vers la mi-mars. Ils ne volent pas encore quand
ils se jettent en bas du nid. Au printemps, les gens se promènent en forêt et voient des bébés en bas du nid. Ils pensent
qu'ils sont abandonnés. Mais en réalité, les parents ne sont pas loin. Il faudrait que les gens les laissent là. Quand ils nous
les apportent, il est trop tard pour les ramener où ils ont été trouvés. Alors nous, on les élève et on les relâche ensuite. »
RENCONTREZ LE GRAND-DUC D’AMÉRIQUE
Soigner des animaux sauvages n'est pas une tâche facile. Cela prend de la patience
et un bon sens de l'observation. Ainsi, avant de relâcher un grand-duc, Michel le
place d'abord dans une volière où il pourra l'observer plus aisément et s'assurer que
l'oiseau vole bien et se nourrit sans problèmes.
Cependant, malgré sa grande expérience des animaux, Michel doit parfois faire face
à des situations qu'il n'avait pas prévues…
Zone vidéo
« Une chance que j’ai mis mes gants. Tes ailes sont belles? Oui, il a l’air d’être bien beau, bien pesant, bien
dodu. C’est le grand-duc qu’on a ici en région. On l’a trouvé ce printemps ou cet hiver sur le bord de la route. Il
était déshydraté, il n’était plus capable de s’envoler.
Non, c’est pas ici que je te libère mon vieux! Il est inquiet un peu. Il n’est pas habitué d’avoir un grand espace.
Va-t’en par là petit, sur l’autre côté. Non. Il ne veut pas partir. Il est habitué dans le grand foin. Attends, on va
vérifier pourquoi tu ne veux pas t’en aller. Non, il ne veut pas partir. Il est déjà essoufflé. Il y a quelque chose qui
ne marche pas. Je vais le mettre dans une cage dans l’hôpital et puis on va regarder. »
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