Babylone – l`œcuménisme inutile

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Babylone – l`œcuménisme inutile
Peut-on guérir Babylone?
Réflexions sur l'inutilité de l'oecuménisme
Nous avons voulu guérir Babylone, mais elle n’a pas guéri. Abandonnons–la et
allons–nous–en chacun dans son pays
Jérémie 51;9
Voici un édito publié sur voxdei le 31/05/2004. Dans le contexte actuel de la déclaration
Romaine sur "l'Eglise", il me semble utile de le ressortir...
Qu'est-ce que Babylone?
Certains veulent croire que Babylone est le système financier international, qui utilise les
hommes et les âmes d'hommes comme de simples marchandises. Ce système aurait
notamment sa "tête" aux USA, et plus spécialement à New York (quoi que l'on puisse dire que
les "esprits" du mercantilisme mondial soient revenus en Europe depuis un certain jour de
septembre 2001...). Mais nous voulons ici parler de l'aspect religieux de cette "Bête". S'il
existe plusieurs villes assises sur 7 collines (Rome bien sûr, désignée ainsi depuis l'antiquité,
mais aussi Saint-Pétersbourg, bâtie sur 7 collines voici plus de 1000 ans), il en existe une
seule dont on puisse dire qu'elle a repris l'essentiel de l'antique religion babylonienne: Rome.
La thèse selon laquelle Rome est Babylone est classique, du reste quantités de grandes figures
du protestantisme assimilaient le Pape à
l'Antéchrist. Si l'on regarde la mythologie, c'est
Nimrod, le fondateur de Babel (la "porte des
dieux") qui devint Babylone la ville entre les 2
seuls fleuves du monde connu de l'époque, qui
vainquit la mort et se vit remettre les 2 clefs:
celle du monde terrestre et celle du monde
spirituel. Ce sont ces clefs que l'on retrouve
dans les mains du Pape, censé détenir par là les
clefs des pouvoirs terrestres et spirituels, chose
totalement en désaccord avec l'Evangile: cette
notion du royaume de Dieu terrestre, du millénium qui investit toutes les couches de la
société, vient d'Aristote, lequel a inspiré Augustin dans sa "Cité de Dieu". On retrouve
également en abondance cette théologie chez les "Kingdom Now" néo-charismatiques. Rome
égale Babylone, c'est le sujet principal d'une thèse datant du 19e siècle, éditée par Alexander
Hislop et intitulée "Les 2 Babylones". Vous y découvrirez toutes les similitudes et les
emprunts délibérés de Rome à l'antique religion païenne, de la mitre (on pense bien sûr au
dieu de la lumière Mithra) de l'évèque, en forme de bouche de poisson, comme le dieu Dogon,
au célibat obligatoire des prêtres, aux vierges à l'enfant, aux reliques, au sacré-coeur, au prêtre
intermédiaire entre Dieu et les hommes, et bien sûr au Pontifex Maximus (Souverain Pontife),
titre que rejeta un empereur romain devenu chrétien et dont s'empara un pape des premiers
siècles.
Gommer les différences avec les évangéliques
"Ivre du sang des saints", c'est ce que nous, "parpaillots", "frères séparés", avons retenu de
l'histoire de cette "église" qui se dit être la seule Eglise. Pourtant, si cette église prétendue
telle a eu un passé criminel, sa technique de séduction a actuellement changé. L'apôtre Jean,
qui reçut cette révélation sur Babylone, en fut d'ailleurs étonné, car cette "femme", cette
fausse église qui se construit sous nos yeux, est parée de nombreux attributs divins
(symbolisés par les diamants, l'or, etc.). C'est même le mot "mystère" qui est écrit en toutes
lettres sur son front, et c'est cela qui trouble un grand nombre de nos frères et soeurs: il
semble bien que Dieu agisse en son sein, que
Dieu y soit présent puisque c'est Lui qui semble
être son objet principal, comment pourrait-il en
être autrement, vu les millions de gens qui lui
consacrent parfois leur vie entière en se faisant
prêtres, moines, religieuses, etc. Pourtant, ce
"mystère" (mot qui signifie: "une vérité cachée
qui sera révélée") vient bel et bien des antiques
religions à mystères, dont le peuple était exclu,
et dont la compréhension était l'apanage de
quelques savants. Christ a confondu les sages, et
il s'est révêlé aux enfants. Par d'habiles sophismes, et de petites entorses à la Bible, ce
mouvement hégémonique opère désormais une approche plus sournoise, dont le seul but est
de nous digérer, nous évangéliques. Lorsqu'au début du Renouveau charismatique (venu dans
l'Eglise romaine vous le savez par David Duplessis, puis Thomas Roberts), le Pape disait
"Vous êtes une chance pour l'Eglise", au vu des dérives, et suite à d'habiles manipulations du
Saint-Esprit, le Pape dit alors: "L'Eglise est une chance pour vous". A cet argument fut
d'ailleurs sensible le fondateur de la Communauté de Taizé puisque de protestant il se fit
catholique. Thomas Roberts devint également catholique, puisqu'hors de l'Eglise romaine
point de salut, nous allons en reparler dans le chapitre "Et l'amour dans tout ça?". Si sur
certains continents où le nombre des évangéliques et des pentecôtistes explose littéralement le
mélange avec Rome n'est pas de mise, et la piété populaire plutôt axée sur des processions
idolâtres, dans notre Occident fragile la frontière entre les évangéliques et Rome tend à
s'estomper. Pour assurer sa pérennité, Rome plagie sans vergogne tout ce qui fonctionne, et
dans leur désir de bien faire, certains évangéliques vont eux-mêmes prêter main-forte à cette
réforme, qui n'en est pas une.
Et l'amour dans tout ça?
"Hors de l'Eglise (romaine) point de salut", c'est le mot d'ordre des nouveaux évangélisateurs.
Jésus ayant prié pour que nous soyons tous "unis", il est désormais mal vu de prêcher la
division. Il faut gommer nos différences, ne même plus y prendre garde, et bêler ensemble à
l'unisson, ainsi que me le rappelait celui qui fut durant de longues années le président des
Hommes d'Affaires du Plein Evangile de France. J'avais eu le tort de publier un article où je
dénonçais le livre écrit par son épouse, une catholique déclarée comme lui, qui y avouait
ouvertement prier pour sa fille défunte et racontait comment "Marie" avait à plusieurs reprises
répondu à ses prières. 210 pages de "positif" me rappelait le "frère", et 5 pages qui pouvaient
être contestées (et encore), n'était-ce pas chercher la petite bête que de mettre l'accent dessus?
Quelles étaient mes véritables motivations, s'inquiétait-il? Il me soupçonnait sans doute de
prêcher la haine et la division. Je lui ai répondu quelques mots laconiques: ma motivation c'est
de mettre en lumière le fait que "l'Esprit" qui agit dans un Renouveau de plus en plus récupéré
n'est peut-être pas le Saint-Esprit. Il s'agit d'un autre esprit, d'un autre Jésus et d'un autre
évangile. Il faut de nos jours être "pleins d'amour", de ce miel écoeurant dont parle la Bible,
de ces bons sentiments qui dégoulinent et jettent sur les âmes un voile de séduction, de cet
évangile frelaté qui n'a pas la puissance pour séparer l'âme et l'esprit dans le croyant, cet
évangile basé sur les sensations, les sentiments, les émotions, et qui ne brise pas les chaînes
du culte des ancêtres, car c'est cela la religion romaine, et la Babylone religieuse qui se
construit si vite devant nous: cette pensée religieusement correcte est un culte spirite aux
défunts, aux ancêtres et aux lieux. Mais voyons qui en est le principal objet: la vierge "Marie".
"Marie", ou la prostituée
Voici peu de temps, quelques évêques catholiques progressistes réunis à Fatima (le sanctuaire
marial du Portugal), ont proclamé que "le futur de Fatima passe par la création d'un lieu où les
différentes religions pourront se rencontrer cordialement" (voir l'article). Toutes les religions
ont des dieux féminins, des "vierges" voire des "vierges à l'enfant", et une des filles de
Mahomet s'appellait même Fatima (on la retrouve
dans les amulettes occultes "mains de Fatma"). Ce
que nous nommons "oecuménisme" (qui vient
d'oikumene, l'équivalent grec du latin catolicum,
termes signifiant "universel"), et qui est selon notre
définition l'union des églises chrétiennes du monde
entier, est revêtu d'un sens différent dans le monde et
les différents médias: l'oecuménisme, c'est l'union
des religions monothéistes. Il suffit de voir les
cérémonies oecuméniques qui fleurissent ces derniers temps. Ce que proposent les évêques à
Fatima est alors bien plus osé, et totalement dans le droit fil de la révélation biblique: un
syncrétisme, la somme de toutes les religions de la Terre, l'amoncellement en une sorte de
"tour montant au ciel" de toutes les bonnes volontés, quels que soient les dieux et les démons
qui sont adorés, honorés, priés et redoutés. Et parmi ces dieux, il en est un, qui se nomme
"Marie", et que l'on retrouve dans toutes les mythologies. Cette "Marie" n'a strictement rien à
voir avec la Marie de la Bible, qui eut des enfants, et connu le péché, le salut et la mort,
comme tous les humains. Car Christ, le Melchisédek céleste, n'a pas de mère (Héb.7;2). Qui
est donc cette "Marie" qui est honorée et priée, qui apparaîtrait, parlerait et répondrait aux
prières? Tout simplement le même esprit qui se
faisait prier dans la Babylone antique, Sémiramis, à
la fois vierge et prostituée sacrée, car souvent ces 2
extrêmes sont les 2 faces d'une même pièce.
Sémiramis, à la fois mère et épouse de Nimrod, est
de nos jours et dans les milieux catholiques et
charismatiques nommée "Marie". Elle serait devenu
un type du Saint-Esprit, mère des croyants et mère de
l'Eglise, et c'est elle qui aurait sous ses pieds les 12
étoiles (Apocalypse 12). "Marie" remplacerait même
carrément le Saint-Esprit, puisque c'est elle qui
porterait à un Christ dur et courroucé nos prières, l'apaisant de son doux coeur de mère... Mais
en réalité, cet esprit qui se dissimule sous les traits de l'innocente vierge "Marie" est la
Prostituée, dont parle abondemment la Bible, notamment dans le chapitre 6 du livre des
Proverbes. C'est pour communier à la table de cette fausse église, de cet esprit de prostitution,
qu'"on se réduit à un morceau de pain" (Prov.6;26), qu'on est prêt à avaler la doctrine
cannibale de l'eucharistie et des démons qui sont derrière (1 Cor.10;20), même sous une forme
diluée, car le mensonge est toujours prêt à se déguiser pour se faire accepter. Se peut-il que
cette Prostituée dont Jean parle dans l'Apocalypse, cette Babylone sprirituelle reconstituée, ce
mélange de foi chrétienne véritable et de spiritisme, soit concentrée dans la personne de
"Marie"? Se peut-il que ce soit également elle qui montera de l'Europe, Europê la princesse
aux "gros yeux" enlevée par le Minautaure (Nimrod), et qui unifiera toutes les religions en
une seule?
Conclusion: Effusion ou confusion?
Tous les véritables croyants, sans aucune exception, sont sortis de Babylone, à l'image du père
des croyants, Abram, qui par le souffle de Dieu devint Abraham et quitta Ur, une banlieue de
Babylone. Il est impossible de "guérir Babylone", comme le disait le prophète Jérémie, et
seuls les naïfs croient pouvoir réfomer Rome. Le Pape l'a d'ailleurs montré tout récemment en
"condamnant sévèrement l'hospitalité eucharistique". Voulant toucher le ciel comme les
hommes qui construisirent la Tour de Babel, les constructeurs de la moderne Babylone
recevront la visitation de Dieu, qui les frappera du sceau de la confusion afin que leur
entreprise échoue lamentablement, car elle n'obéit pas à la Parole du Dieu qu'elle prétend
honorer et servir. Si à Babel, qui signifie également "confusion", Dieu frappa les langues, le
jour de la Pentecôte, Dieu frappa également les
langues, mais par un feu qui purifiait et fit en
sorte que les foules présentes entendent les
"merveilles de Dieu" exprimées dans leur propre
langue. Alors, confusion ou effusion? Puissionsnous en ce lundi de Pentecôte choisir l'effusion de
l'Esprit de Celui qui nous a ordonné de "sortir du
milieu" de la prostitution de Babylone, "afin que
nous ne participions pas" aux plaies qui vont la
frapper (Apocalypse 18;4). Soyons sans crainte
si, après cette nouvelle effusion, certains ne
parviennent pas à nous comprendre, et nous persécutent: c'est ainsi qu'on a persécuté les
apôtres et tous les véritables enfants de Dieu dans toutes les époques, et si on nous traite de
"violents" et de "haineux", n'y prêtons pas attention, considérons que notre devoir est de
prêcher l'évangile intégral, sans lutter contre la chair et le sang. Nous devons briser toutes les
chaînes de superstition et de religiosité, et placer chaque homme en contact avec le Christ, par
le Saint-Esprit, l'Esprit de Dieu, l'Esprit de Pentecôte, disponible gratuitement, sans aucun
besoin d'aller ni à Lourdes, ni à Fatima, ni à Medjugorje, ni même à Jérusalem ou encore à
Rome: il suffit ici et maintenant de L'invoquer au nom de Jésus-Christ, de se repentir de ses
péchés, de le recevoir par la foi, et de nourrir cette foi par la Parole de Dieu, qui est la Bible,
sans les apocryphes. Et l'on sera sauvé, aujourd'hui et pour l'éternité.
http://www.blogdei.com/index.php/2007/07/11/2288-peut-on-guerir-babyloneWebsite :
reflexions-sur-l-inutilite-de-l-oecumenisme
Date : 26. 01. 2009
Compilation et mise en page par :
Alliance Pierres Vivantes – APV
M. J-P. Trachsel
CH-1678 Siviriez - Suisse

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