nous - Rouillac
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nous - Rouillac
12 h loir-et-cher | entre vous et nous La Nouvelle République Samedi 6 mars 2010 que valent vos trésors ? opération nr Un billard français nommé Brunswick Covoiturage : comment faire ? Le billard proposé cette semaine à la sagacité de notre expert, Philippe Rouillac, est l’œuvre du premier fabriquant mondial à la fin du XIXe siècle. C es photos d’un billard français nous sont envoyées par Pi err e Z ahn d d e Sargé-sur-Braye, qui souhaite connaître l’estimation de son meuble. Il précise dans son courrier : « Il s’agit d’un billard de salon modèle français de marque “ Brunswick ”, de fabrication américaine entre 1919 et 1928 ». Maître Philippe Rouillac, commissaire-priseur, répond à notre lecteur : « Le billard est longtemps resté l’apanage de l’aristocratie en France. On raconte qu’il a été introduit à la cour au XVe siècle, sous le règne de Louis XI. Le roi pouvait ainsi jouer au croquet “ sur table ”, quels que soient la météo, ou l’état de son mal de dos. Puis la pratique s’est popularisée, sans pour autant quitter les salles de jeux des châteaux et des grandes demeures. La fabrication des tables de billard traverse l’Atlantique, et gagne ses lettres de noblesse aux États-Unis à partir de 1845. Un jeune immigré suisse du nom de John Brunswick décide alors de se spécialiser dans la partie. Il œuvre tant et si bien que sa firme installée à Chicago devient le premier fabriquant mondial de billards à la fin du XIXe siècle. Pas un président américain qui ne soit équipé d’un billard Brunswick à la (Photo sd) Maison Blanche, ni un patron de Wall Street ou une star d’Hol lywood sans “ tabl e verte ” dans sa villa ! L’industriel Henry Ford, le chanteur Franck Sinatra, le chef d’état russe Nikita Kroutchev et même le général de Gaulle à titre privé à la Boisserie ont été clients de la marque… Que de secrets ont été transmis, de parties enflammées et de décisions cruciales ont été partagées au-dessus d’une table de billard Brunswick ! Brunswick est au billard américain ce qu’est l’Orléanais Chevillotte au billard français : la Rolls du tapis vert. Un billard de qualité Le billard est un jeu de billes, que les joueurs poussent à l’aide d’une queue, ou crosse, sur une table. Le plus souvent la table est équipée de trous, mais parfois pas – comme c’est le cas du billard dit “ français ” rencontré ici. La table était autrefois constituée d’un plateau de bois ou de calcaire, remplacé aujourd’hui par une ardoise recouverte d’un drap vert ou bleu. Les modèles de com- pétition sont équipés de résistances électriques chauffant l’ardoise, pour faciliter le roulement des billes. Tous ces éléments sont à prendre en compte avant d’estimer un billard. Ainsi une table dont l’ardoise est fracturée n’a plus qu’un rôle décoratif symbolique. De même la période de fabrication ne joue qu’en faveur des grands modèles américains. Difficile d’ailleurs d’affirmer si celui-ci a été créé dans les années 1920, les archives Brunswick ayant été détruites par une inondation en 1974. Nous avons, ici, affaire à un modèle qui mesure 150 cm de long par 85 cm de large. Il s’agit donc d’un “ petit ” billard de salon ou d’appartement, que l’on peut recouvrir d’un plateau protecteur pour dîner ou travailler. Le style du piétement de bois est, lui, typiquement français : inspiré des productions de la fin du XVIIIe siècle… et aujourd’hui un peu démodé. Nous avons donc un billard de qualité, par un bon fabriquant, mais un modèle moins demandé à cause de ses dimensions, de son style décoratif et de son type de jeu. Sous réserve que l’ardoise de la table ne soit pas accidentée, comptez de 300 à 500 € pour ce billard français de salon. Certes, nous sommes loin des 3.000 à 50.000 dollars demandés pour un billard neuf chez Brunswick, mais si votre billard a appartenu à une célébrité du septième art, de la politique ou mieux : à Michaël Jackson par exemple, cette estimation peut être multipliée par 100 ! » plan de prévention des risques naturels d’inondation datant de 1999, on constate que toute la partie rive gauche blésoise est inondable, y compris la future piscine ! Les phénomènes météorologiques s’annonçant de plus en plus “ extrêmes ” ; comment ne pas se poser la question d’une crue catastrophe supérieure à celle de 1856, avec un risque réel de brèches ? On construit toujours en Blois Vienne à ma grande surprise. Depuis 2003, l’agglopolys ne s’inquiète que d’une partie du secteur classé ZAD (Zone d’aménagement différé). Prévoir, c’est prévoir l’impossible… une nouvelle crue séculaire peut être dans l’air… du temps. Qu’en pensent nos responsables ? [François Monnier, Blois] [Depuis la réception de ce courrier, nos « responsables » se sont très largement exprimés sur le sujet, notamment dans les médias nationaux. Notons d’ailleurs que La Nouvelle République a, de nombreuses fois, explicité ce sujet dans ses colonnes, tant sur le secteur décrit que plus largement.] pratique Vous avez un objet à proposer à notre expert : envoyez-nous ce que vous connaissez sur celui-ci, ainsi qu’une (ou plusieurs) photo en format jpeg (si possible d’un poids compris entre 250 et 500 ko) sur la boîte mail : [email protected] (attention, tresors s’écrit sans accent). Vos coordonnées complètes sont indispensables à la prise en compte de votre demande, toutefois, vous pouvez réclamer l’anonymat, en le stipulant précisément, en cas de publication. vous le dites dans la nr La brèche à éviter… Le malheur qui vient de frapper notre littoral atlantique et la fiabilité des digues qui en découle ne peut que nous interpeller sur l’efficacité de “ nos levées de bord de Loire ”… Mon inquiétude se tourne vers Blois, rive gauche notamment. Nos archives notent qu’une crue ligérienne très importante a lieu tous les 50 ans environ. Il y eut juin 1856 : 6,78 m, octobre 1907 : 5,63 m, mars 1955 : 4,50 m. A titre indicatif, le parking quai Saint-Jean est sous les eaux avec une crue de 2,80 m… Nos quartiers de Vienne sont “ protégés ” par la levée mais vulnérables par les remontées des nappes. En aval du pont Charles-de-Gaulle, existe le fameux “ déversoir de la Bouillie ”, c’est lui qui est censé détourner toutes les eaux supérieures à 4,90 m et inonder par la même occasion les quartiers du Glacis et de la Fouleraie. Ce déversoir a fonctionné pour la dernière fois en 1907. Si on observe le La NR vous offre vos annonces gratuites de covoiturage. A vous, ensuite, de négocier le partage des frais avec ceux qui seront intéressés par votre annonce. > Votre annonce doit être intitulée « opération covoiturage ». > Indiquez-nous d’entrée s’il s’agit d’une demande (vous avez besoin d’être véhiculé) ou d’une offre (vous proposez votre véhicule pour le partager avec des demandeurs). > Dans le texte, précisez les lieux de départ et d’arrivée, la date et le créneau horaire, et votre contact (une adresse mail et/ou un numéro de téléphone sont indispensables pour que ceux qui vous liront puissent vous joindre). Attention, ces coordonnées seront publiées. > Envoyer votre annonce aux adresses ci-dessus. La responsabilité du journal La Nouvelle République sera entièrement dégagée en cas d’incident résultant de la mise en relation de personnes via cette opération d’annonces services gratuite. contacteznous Vos réactions, questions, commentaires… sur des articles déjà parus, mais aussi vos témoignages, c’est ici. Une idée pour transformer un lieu ? Si elle est pertinente, votre envie sera étudiée. Une question ? Nous interrogerons des experts pour vous. Vous êtes étonné par un projet, une nouveauté, un événement près de chez vous ? Nous demanderons aux « décideurs » ce qu’il en est. N’hésitez pas, exprimez-vous. > courrier : La Nouvelle République, « entre vous et nous », 1, place Jean-Jaurès, BP 119, 41004 Blois. > courriel : [email protected] en précisant bien « entre vous et nous ». > à chaud : sur notre site www.lanouvellerepublique.fr en remplissant le formulaire à la fin de chaque article. > blog : http ://blog.lanouvellerepubli que.fr > forums : www.blois.maville.com Aucun message anonyme n’est pris en compte. Vous pouvez toutefois réclamer l’anonymat pour leur utilisation dans nos publications.