Avouer, l`aveu

Transcription

Avouer, l`aveu
Atelier Philo
« Avouer, l’aveu »
Avouer quelque chose, c’est un peu dur, on s’attend à une réaction. La réponse est pas cool, on est
puni.
Il peut y avoir un aveu d’amour.
C’est un secret, on le dit et ça fait du bien.
Avouer quelque chose, c’est dire à quelqu’un quelque chose qu’on a fait ou qu’on ressent.
Avouer quelque chose, c’est parler, c’est dur mais plus on va loin et plus celui qui écoute attend
Parfois, on nous force à avouer, c’est pas cool !
Avouer quelque chose d’embarrassant, c’est dur mais on se sent mieux après.
Avouer quelque chose, pour les adultes qui ont une idée en tête, c’est pas comme pour les enfants qui
auraient fait une bêtise, eux c’est une demande en mariage.
Les enfants avouent avec du monde autour.
C’est se libérer, ça fait du bien. Si on ne le dit pas, ça gêne, ça tracasse.
On peut différer l’aveu.
Je ne suis pas d’accord, il faut dire les choses rapidement.
On peut avouer de deux façons : à la police, à ses parents, le dire en face, l’écrire. Ce n’est pas
forcément avec des témoins, ça peut être discret.
C’est très dur quand c’est personnel. Parfois ce n’est rien, mais c’est dur d’aller vers l’autre.
Ce que l’on veut avouer, il faut réussir à le sortir !
Plus on le dit tard, plus ça empire la situation. L’autre peut ne pas comprendre que si on l’avait dit plus
tôt.
Un jour à la piscine, quelqu’un avait fait tomber quelque chose sur quelqu’un, il n’a pas voulu se
dénoncer. C’était risqué de ne pas se dénoncer, la punition pouvait être plus grande !
Les timides ont encore plus de mal à avouer, à aller vers l’autre et c’est encore plus dur pour eux.
Avouer quelque chose, c’est dire quelque chose à quelqu’un d’une façon très gênante pour lui ou pour
l’autre.
L’amour, pour les adultes, c’est garder le sentiment pour soi au début. Si on attend trop pour le dire,
l’autre peut nous échapper.
Quand on se dévoue et qu’on avoue, même si on n’est pas coupable (par exemple pour des
bavardages), c’est plus cool, on se fait des amis.
Un secret, ça se garde, ça ne se dit pas. On ne peut pas l’avouer.
« Ressenti »
Je reviendrai, il y a de l’ambiance, on a bien rigolé.
J’ai adoré.
Je reviendrai si je n’oublie pas.
Le 18 mars 2011

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