tout compris c`est quoi ton digicode ? euuuh... t`es sûr, bob

Transcription

tout compris c`est quoi ton digicode ? euuuh... t`es sûr, bob
Edition n° 682
Jeudi 16 Novembre 2006
Fibre optique
C’EST QUOI TON DIGICODE ?
Mercredi, sur le newsgroup proxad.free.ftth, Rani Assaf, directeur technique de Free, a adressé à la
communauté Freenaute un appel à contribution concernant le déploiement de la fibre optique :
« Nous venons de mettre en place un site permettant aux abonnés de nous fournir des renseignements
concernant leur copropriété et syndic afin qu’on puisse les démarcher pour le raccordement de
leurs immeubles. Le site est accessible ici : http://ftth.freebox.fr. Les identifiants demandés sont
ceux de votre compte Haut Débit (celui qui permet d’accéder à la console de gestion).
ATTENTION : ce site n’est ouvert pour l’instant qu’aux abonnés résidents dans le 15ème arrondissement de Paris.
Il sera étendu dans les prochaines semaines au reste de la ville et par la suite aux autres communes concernées par le
déploiement. »
Bien entendu, cette invitation à contribution ne revêt pas de caractère obligatoire. On peut choisir de ronronner en attendant
que ça se passe ou, au contraire, on peut sortir les griffes pour faire avancer les choses un peu plus rapidement. Dans
les deux cas, don’t worry, be happy, on finira tout de même par être câblé. Tout est question de temps... C’est un peu
comme le « test croisé »... (Ceux qui ont suivi les aventures de Messieurs Labricole et Brascroisés comprendront. ;-)
Les autres peuvent se mettre à la page sur celle-ci : http://www.aduf.org/archives/pdf/0674.pdf). Enfin... quelque chose me dit
qu’en l’occurence nous serons moins « rechignants » à donner un coup de patte... pardon... un coup de main à Free. ;-)
Dans la presse
EUUUH... T’ES SÛR, BOB ?
A propos de la Freebox, dans la rubrique « Tout l’univers de Bob Lexpert » du Figaro : « Par jeu, illégal,
certains s’amusent même à bricoler leur micrologiciel pour déverrouiller le bouquet de chaînes cryptées ».
Croustillant mais faux. « Bricoler » le firmware de sa Freebox (ce qui n’est déjà pas donné au commun
des mortels...) est vain. Car chez Free, l’identification de l’abonné se fait en amont du réseau, et pas à son
domicile. Quand je zappe sur une chaîne payante, ma Freebox interroge un serveur Free. Le flux de la chaîne
me sera envoyé ***si et seulement si*** je suis abonné à cette chaîne, un système bien plus sécurisé
que - par exemple - Canal+ version analogique ou satellite où tout le monde reçoit le flux de la chaîne et
le décrypte, pour certains, de manière légale, c’est-à-dire, avec une carte équipée d’une puce électronique
insérée dans un terminal, pour d’autres, de façon totalement illégale, avec... euuuh... des moyens totalement
illégaux... Etonnant que cela vous ait échappé, M’sieur Bob Lexpert ! ;-)
Mauvaise langue
TOUT COMPRIS
Souvenez-vous. En 2005, Michaël Boukobza se voyait remettre le BFM Awards du Jeune
Manager de l’année (cf. http://www.aduf.org/archives/pdf/0429.pdf). Sans
vouloir dénigrer les talents du directeur général de Free, le trophée de verre venait alors
récompenser le travail de toute une équipe, et surtout, couronner la Freebox.
Cette année, rebelotte ! La reine des modems à-tout-faire a de nouveau été plébiscitée par le Jury. Mais cette fois,
la Direction de notre FAI ne s’est pas déplacée au Théâtre de Marigny. Elle a envoyé Jacques Veyrat recevoir le Prix (cf.
http://www.radiobfm.com/bfm_awards).
Hein ? Comment ??? Jacques Veyrat est PDG de NeufCegetel ? Oh, p’tain, la bourde ! C’est pas possible ?!!! NeufCegetel
a son propre modem ? Aïïïe ! Moi qui pensais que c’était un calque de l’Originale. Quoi ? Neuf a aussi son propre prix :
« 29,90 € » ?!!! Ah oui, effectivement, à 9 centimes d’euros près, on aurait pu croire à une photocopie. Et, comme chez Free,
à ce prix, c’est « tout compris » ? Houuu boudiou, sorry, M’sieur Veyrat. Standing ovation à votre créativité et encore pardon
pour la confusion.
Maintenant, attendons les BFM Awards édition 2007. Si tout se passe bien, Vanessa Hessler ou les frères Bogdanoff
devraient vous succéder car, si je ne m’abuse, chez eux comme chez vous, et comme chez Free depuis septembre 2002,
la Freebox... pardon... la MaFreeboxàMoiQueJ’aiPompéSurLaFreeboxàFree box est affiché à « 29 € », n’est-ce pas ? Euuuuh... j’ai
« tout compris », là, M’sieur Veyrat... ou me reste-t-il des choses à comprendre à votre stratégie marketing ?
Photo : http://www.radiobfm.com
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A contre-courant
PAS SI FOU QUE CA
Ames sensibles s’abstenir. Ce qui va suivre est l’extrait d’un article du magazine Le Point paru
aujourd’hui. Les propos tenus sont rarissimes dans la presse française. Vous avez couché les
enfants ? OK. On peut y aller :
« Plus un opérateur est depuis longtemps sur le marché, plus il a l’occasion de mettre de l’ordre
dans son réseau ou dans ses relations avec les clients. Free, longtemps cité pour son exécrable
assistance aux internautes, est ainsi devenu l’un des opérateurs les plus sérieux. Les tests que nous
menons depuis plusieurs années auprès des services clients grâce à l’ouverture d’ « abonnements
espions » chez chacun des FAI ont à la fois montré une bonne disponibilité des techniciens Free
et aussi un des réseaux les plus fiables. (...) Si, selon nous, quelques opérateurs méritent qu’on
leur tresse des lauriers, à l’image de Free, de Club Internet ou d’Orange, aucun opérateur ne peut
prétendre au prix de l’excellence.
En effet, en matière d’Internet, ce qui est vrai pour un foyer ne l’est pas forcément pour un autre. A cause de la
complexité des technologies utilisées et du nombre d’intervenants, il peut arriver qu’un opérateur pourtant bien noté
transforme en cauchemar une relation avec ses clients ».
Merci Le Point ! Enfin une réflexion de bon sens ! Enfin une presse qui expose une situation de manière claire, objective,
sans alarmisme, sans démagogie vendeuse... Enfin un journaliste qui ose élever Free au rang d’Opérateur respectable au
même titre que France Telecom. Et pourquoi pas ? Tiens ! Enfin, un journaliste qui ose arracher l’étiquette d’ « opérateur
bout-de-ficelles » (sympathique mais à la longue lassante...) qui colle à Free depuis 2002 quand, effectivement, notre FAI
se lançait en précurseur-éclaireur sur la voie du Haut Débit triple-play... dégroupé.
« Trublion de l’Internet », dit-on de Free. C’est vrai. Notre FAI a démontré et continue de démontrer que c’est un agitateur
sans pareil. Mais au sens strict des mots se subtituent souvent l’image qu’ils inspirent. Derrière « trublion », on dessine
spontanément un ado effronté, surdoué, la tignasse en pétard. A regarder Xavier Niel, le créateur, et encore aujourd’hui,
actionnaire majoritaire de Free, c’est un peu vrai : 38 ans, cheveux longs, jean, baskets... et bouquet TV « Rock’n’Roll ».
De quoi attirer l’inimitié et les regards verticaux dans les soirées mondaines...
Mais Free, ce n’est pas QUE ça. Le Fou du Roi n’est pas QUE fantasque, loin de là. Il est AUSSI fin et sérieux. Pardon de
paraphraser Le Point mais c’est le mot juste. L’exemple le plus frappant de cette rigueur est sans doute le SAV dont il s’est
doté. Cela ne veut pas dire que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes... Ouvrons ici une parenthèse.
Aujourd’hui, les process de notre FAI sont « blindés » (j’ai pas dit que ç’a toujours été comme ça. Je n’ai pas dit non
plus qu’ils sont infaillibles, hein ?). Au moindre problème de synchronisation sur une ligne dégroupée, un technicien
itinérant est dépêché au domicile du Freenaute pour vérifier son installation téléphonique. Parallèlement, en amont,
les tests nécessaires sont faits en salle de dégroupage, sur les DSLAMs de Free. Ainsi, on s’assure - sur un plan
*technique* - que la responsabilité du Freenaute et/ou de Free sont hors de cause.
Pourquoi notre FAI prend-t-il cette précaution avant d’ouvrir un ticket GAMOT ou de lancer une procédure en expertise ?
Essentiellement pour deux raisons : la première, c’est qu’une grande proportion de dysfonctionnements déclarés par les
Freenautes s’avèrent - au final - de leur propore fait (30 à 35 %, selon nos sources). Mieux vaut donc qu’un technicien
itinérant aille s’assurer que l’installation du Freenaute est conforme (pas de condensateur dans les prises téléphoniques,
Freebox branchée comme il se doit, continuité de la paire de cuivre dans l’appartement, etc...) avant que le service
Backoffice de notre FAI ne sollicite France Telecom pour une série de vérifications techniques sur lesquelles Free n’aura
ni maîtrise, ni visibilité (si ce n’est les « rapports » d’intervention que lui retournera l’opérateur historique).
Ceci nous conduit tout droit à la seconde raison : un GAMOT revenu « STT » est facturé 125 € HT à Free par France
Telecom ! (« Signalement Transmis à Tort » : à la demande de Free, l’opérateur historique a vérifié la ligne mais déclare
n’avoir constater aucun défaut de son côté). Quant à l’expertise (vérification conjointe de Free et de France Telecom),
elle peut coûter jusqu’à 250 € HT à notre FAI s’il s’avère que sa responsabilité *technique* est engagée. Selon nos
informations, c’est le cas dans (seulement) 10 % des cas. On l’aura compris, l’un dans l’autre, déployer un réseau
national de techniciens itinérants coûte moins cher que de refiler systématiquement la patate chaude à France Telecom
en ouvrant des GAMOT et des expertises à tort (ou à raison) et à travers.
Alors oui, n’en déplaise aux Robins des Bois de tous poils qui plaident pour la prépondérance de l’obligation de résultat,
Free « gagne » 90 % de ses expertises. En clair, lorsqu’une synchronisation tarde à être (r)établie, que le Freenaute
désemparé, nerveux et - du coup - un peu moins poli (c’est humain) quand il contactera pour la xième fois la hotline de
Free pour savoir où en est son dossier, qu’il fera éventuellement appel à une association à la gachette judiciaire sensible
à qui il expliquera - à raison - combien la situatiuon est insupportable, la source du problème se situera - dans 90 %
des cas (!!!) - sur la boucle locale, c’est-à-dire, entre le répartiteur téléphonique auquel il est raccordé et son domicile,
soit la portion de sa ligne sous la responsabilité *technique* de France Telecom.
« J’en ai rien à f...tre de ce qui se passe en coulisses. Moi, je paie mon abonnement ADSL à Free. C’est à Free d’exiger
de France Telecom... ». Oui, mais non. Car si - par exemple - mon fournisseur informatique rencontre des problèmes
avec son prestataire transporteur, il pourra en changer / le « sanctionner » afin qu’à l’avenir ses clients soient livrés
d’un matériel en état de marche, en temps et en heure. La relation entre Free et l’opérateur historique est différente.
C’est un mariage forcé sans divorce possible (vive la fibre !). Ca, même les juges commencent à le comprendre :
http://www.01net.com/editorial/333013/justice/france-telecom-dedommage-un-freenaute-pour-coupure-de-ligne.
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