SÉLECTION PRESSE LE CINQUIÈME HIVER María

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SÉLECTION PRESSE LE CINQUIÈME HIVER María
SÉLECTION PRESSE LE CINQUIÈME HIVER
María Muñoz-Pep Ramis / Mal Pelo
PREMIÈRE à LA BIENNALE DE LA DANSE DE LA VAL DE MARNE
7 de mars 2015 : Théâtre Antoine Vitez d’Ivry-sur-Seine
Dans la danse de Muñoz et Ramis, tout part de l’émotion et du relationnel. Les
mouvements sont amples et chaleureux, malgré le désert hivernal à traverser.
Cette danse-là est faite pour ré-enchanter le monde, en évoquant des situations
concrètes à la manière d’un peintre impressionniste.
Thomas Hahn, DANSERCANALHISTORIQUE
REPRÉSENTATIONS à L’AGORA DE LA DANSE DE MONTRÉAL,
CANADA
29-30 avril - 1 de mai 2015
Tout concourt à forger une création lumineuse et très aboutie : La présence
magnétique et la complicité des performeurs, la précision et la musicalité de leur
gestuelle, sa propension à raconter des histoires, le jeu habile des lumières et la
trame sonore galvanisante qui entremêle les chants en arabe de Sellami, les
mélopées du chanteur de flamenco Niño de Elche, des battements de coeur, un
morceau de pop, etc. Comme autant de langages qui témoignent de notre
humanité partagée.
Nayla Naoufal. Le Devoir, Montréal, Canada
À l’aube de la cinquantaine, les Catalans María Muñoz et Pep Ramis témoignent de
l’évolution de leur relation intime et artistique dans Le cinquième hiver, donnant
une nouvelle preuve de leur immense talent. Une œuvre grandiose d’humanité, de
poésie et d’intelligence.
Les jeux complexes de lumières et la poésie sont d’autres éléments qui façonnent
et colorent cette oeuvre d’art total. Distillés par la voix de la Tunisienne Alia
Sellami, les vers de l’Italien Erri de Luca parlent du rapport à la Terre, des
sempiternelles guerres, de la mémoire, de la mort, de la difficulté d’être en soi et
dans la relation… Elle a inspiré la création chorégraphique et lui donne une
résonnance sans imposer de sens. Car l’une des grandes forces du Cinquième
hiver, c’est qu’elle multiplie les images et les pistes de lecture sans n’en figer
aucune. Rien n’y est surligné, rien n’y est surjoué.
Fabienne Cabado. Voir, Montréal, Canada
It swears to be a constant evolution and work in progress (…). Overall, it has this
feeling of being sprightly. It is a mature piece, danced by mature artists, but
mature does not mean old. Both dancers are now at least in their fifties and they
don’t try to ignore this. Rather, they embrace they way their bodies can move now,
differently than they could when they were in their twenties. The depth of the
movement, control of space, and impact of details are but a few of the gems that
come with a quarter century’s experience. These cannot be faked.
I can’t get over how beautiful and touching it is to watch Muñoz and Ramis in this
piece. The way they are able to slowly cross the space as a pair, moving only every
so slightly, yet keeping it totally interesting, is a study in itself. Nothing about the
movement is particularly difficult, but it shows technique, specificity, and years of
knowledge gained through experience (…). Le Cinquième Hiver belongs to Muñoz
and Ramis, and it is as deeply personal as it is universal.
Pia Savoie, Dance Profile Montréal, Canada
REPRÉSENTATIONS au THÉÂTRE DE L’ARCHIPEL, PERPIGNAN
12-13 de maig 2015
Une paradoxale chorégraphie qui apporte chaleur et vie dans un univers
définitivement hostile. Exigeante danse qui se laisse peu à peu apprivoiser pour
nous enchanter et nous toucher en plein cœur, nous laissant émerveillés et
troublés.
B Aware, Perpignan
REPRÉSENTATIONS au GREC FESTIVAL DE BARCELONE
22-23 juillet 2015
La danse des deux interprètes est toujours radieuse et, sans aucun doute,
son vocabulaire chorégraphique est chargé de puissantes expressions
gestuelles. Chez Pep Ramis, une danse extrovertie avec une touche rude
caractéristique en lui ; et chez Maria Muñoz une danse clairement
sophistiquée et intime. Lui, il joue avec l’espace ; elle, le mange
directement. Les deux sont des corps expressifs qui affrontent la vie de
différente façon, mais avec une profonde compénétration.
El baile de ambos intérpretes es siempre brillante y, sin duda, su vocabulario
coreográfico es un torrente de ricas frases gestuales. Él de Ramis, en concreto, es
un baile extrovertido con ese toque rudo que le caracteriza, mientras que él de
Muñoz es, claramente, más sofisticado e íntimo. Él juega con el espacio; ella, se lo
come. Son dos expresivos cuerpos que afrontan la vida de diferente manera, pero
aun así están muy compenetrados.
Carmen del Val, El País
La compagnie de danse Mal Pelo est une grande constructrice d’espaces scéniques.
Il s’agit plus d’un climat, un emballage, une apparence générale où submerger le
spectateur que d’un engin évident. Il y a une austérité voulue où il y convergent
des détails artistiques, profit d’une composition où le travail de lumière,
dramaturgie, son et costumes joue ensemble, comme dans un ensemble
harmonique. De tout cela est aussi composé « Le cinquième hiver » en devenant le
duo une oeuvre chorale.
La compañía Mal Pelo es una gran constructora de espacios escénicos. Se trata
más de un clima, un envoltorio, una apariencia general en donde sumergir al
espectador, que no un artefacto evidente. Hay una austeridad querida, en la que
confluyen pequeños detalles artísticos, fruto de una composición en la que el
trabajo de iluminación, imagen, dramatúrgia, sonido y vestuario actúan juntos, como
un conjunto harmónico. De eso se beneficia El quinto invierno” y convierte el dúo en
una obra coral.
Jordi Sora, Recomana.cat
Sans doute, la maturité a tout le bien de l’expérience accumulée, et en ce
cas-ci, qui a eu la sagesse choisir les meilleures expériences pour obtenir un
fond rigoureux et hautement poétique.
(...) María Muñoz et Pep Ramis se montrent seuls sur scène pour expliquer
l’attente de deux personnages pour qu’il finisse un nouveau hiver, le
cinquième. Une attente où les silences sont pleins et où les mots du poète
et écrivain Erri De Luca ils laissent des espaces pour la respiration contenue
et un rythme mesuré. Et aussi où la voix de la chanteuse tunisienne Alia
Sellami mêle des états d’alerte qui se succèdent dans un espace gelé qui,
on le sent, cache des expériences qui on laissée des profonds signaux.
La composition de Fanny Thollot, avec l’apport du chanteur flamenco Niño
de Elche et les « pieds » d’Israel Galván, elle crée un espace sonore qui
maximise ou minimise, selon les exigences, la narration.
Sin duda, la madurez contiene lo bueno de la experiencia acumulada. En este caso,
una experiencia que ha tenido la sabiduría de escoger las mejores vivencias para
obtener un poso riguroso y altamente poético.
(…) María Muñoz y Pep Ramis aparecen solos en el escenario para narrar la
espera de dos personas a que pase otro invierno, el quinto. Una espera en la que
los silencios están llenos y en el que las palabras del poeta y escritor Erri De Luca
dejan espacios para la respiración contenida y un ritmo medido. Donde también la
voz de la cantante tunecina Alia Sellami envuelve unos estados de alerta que
ocurren en un espacio gélido que, se intuye, esconde vivencias que han dejado
profundos señales.
La composición de Fanny Thollot, que cuenta con la aportación del cantaor
flamenco Niño de Elche y los “pies” de Israel Galván, crean un espacio sonoro que
maximiza o empequeñece, dependiendo de las exigencias, la narración.
Montse Otzet, Recomana.cat
REPRÉSENTATIONS au THÉÂTRE DE LA VILLE LES ABBESSES, PARIS
24-30 de novembre de 2015
Dans Le Cinquième hiver, il est tissé de griffures et de caresses, de silences infusés
dans une musicalité intérieure qui se voit, à fleur de peau. Eux deux, rien qu’eux
deux, tout de noir vêtus, présences singulièrement résonnantes (et qui ne
cherchent nullement à « rayonner ») dans un espace d’un blanc immaculé, vide
magnifiquement sonorisé par Fanny Tollot. Sans fioritures inutiles, ce Cinquième
hiver est un poème de corps et de présences, de regards et de touchers, d’étreintes
et de distances, de frôlements et de bruissements. La danse tourne les pages de la
vie, refuge de tendresse quand le monde tourne à la violence.
Jean Marc Adolphe, http://mouvement.net/
REPRÉSENTATIONS au TEATRO CENTRAL DE SEVILLA
29-30 janvier 2016
À pleine maturité, Ramis et Muñoz ont rejoint sur scène et ont écrit un beau
poème intitulé « Le cinquième hiver ».
Simple en apparence, comme l'espace blanc contenant ses protagonistes,
ou bien en donnant l'air ou alors en les forçant à se retirer, ses poèmes sont
faits d'une lumière radieuse qui joue à refléter, mais qui expose tous les
coins de l'espace, le corps et l'âme des deux danseurs. Drapé littéralement
dans une bande son riche et subtile avec Alia Sellami et Elche Enfant entre
autres actifs qui mène de l'intérieur et vice versa, les deux montrent un peu
de leur vie privée et une grande partie de la relation que, comme les gens
et, surtout, en tant que danseurs, ils ont été créés au fil des ans. Il est un
plaisir de voir ses mouvements lents et chargés de significations parfois
bouillonnent pensées dans les yeux de Marie et de récupérer l'énergie de se
transformer en une danse sans abandon.
Malgré son évasion de la narration, de la création de ces belles images qui
fuient toutes les guerres, Le cinquième hiver est aussi plein d'humanité, de
terre. Une terre qui est propre de Mal Pelo et que, ici, elle coupe les
envolées lyriques, sans les détruire, pour montrer avec honnête qui et
comment chacun confronte le fil du temps.
Accompagnant cette excitante aventure, les mots du napolitain Erri de Luca,
chroniqueur de son temps et grand poète.
En plena madurez, Ramis y Muñoz se han unido de nuevo en el escenario y han
escrito un precioso poema llamado El quinto invierno.
Sencillo en apariencia, como el espacio blanquísimo que contiene a sus
protagonistas, ya dándoles aire ya obligándolos a replegarse, sus versos están
hechos de una luz brillante que juega a reflejar, pero que deja al descubierto cada
rincón del espacio, del cuerpo y del alma de los dos bailarines. Envueltos
literalmente en una rica y sutil banda sonora con Alia Sellami y el Niño de Elche
entre otros activos que los lleva de dentro afuera y viceversa ambos muestran un
poco de su intimidad y un mucho de la relación que, como personas y, sobre todo,
como bailarines, han ido creando a lo largo de los años. Es un gusto ver sus
movimientos lentos y cargados de significados a veces se ven bullir los
pensamientos en los ojos de María y recobrar la energía para girar en una danza
sin claudicaciones.
A pesar de su huida de la narración, de la creación de unas imágenes tan bellas
que nos evaden lícitamente de todas las guerras, El quinto invierno está lleno
también de humanidad, de tierra. Una tierra que es marca de la casa Mal Pelo y
que aquí corta los vuelos líricos, sin destruirlos, para mostrar con honestidad quién
es y cómo afronta cada uno el paso del tiempo.
Acompañándolos en esta emocionada aventura, las palabras del napolitano Erri de
Luca, cronista su época y enorme poeta.
Rosalía Gómez, Diario de Sevilla